Pourquoi mon premier site sur l'éducation sexuelle avait été un ÉCHEC.

Fév 09
Pourquoi mon premier site sur l'éducation sexuelle avait été un ÉCHEC. 09 Février 2022 Larry

Le 5e anniversaire de l'ouverture officielle de mon site approche.

Mon site est plutôt bien développé maintenant, avec 124 articles représentant 1 120 pages, en début février 2022.

Le résultat d'un ÉNORME effort...

Mais saviez-vous que ce n'est pas mon premier essai ?

En effet, en 2000, j'avais lancé un autre site, centré sur l'éducation sexuelle en général, pas juste le BDSM, au contraire de mon site actuel.

Hé oui, il y a 22 ans ! (J'avais alors 29 ans.)

À cette époque, je travaillais dans des projets internet de type sites web, plus ou moins complexes. J'avais créé plusieurs petits sites persos, dont un qui contenait essentiellement mon CV.

Mais en 2000, j'avais eu envie de lancer un PROJET sérieux, sur la sexualité puisque c'est un des sujets qui m'intéressent le plus, vous vous en doutez... (LOL)

Malheureusement, ça n'a pas du tout marché...

D'abord, à l'époque, je travaillais beaucoup, je veux dire que je passais presque la moitié de mon temps TOTAL à travailler, c'était une époque de folie dans le milieu internet (avant le crash).

Mais, surtout, mon GROS problème, c'est que très vite je me suis trouvé BLOQUÉ avec une question simple : quels sujets traiter ?

Je ne suis pas sexologue, cependant j'ai plus de connaissances que la majorité des gens, parce que je m'intéresse de près à ce sujet. N'empêche que ça ne suffisait pas pour écrire des articles intéressants !

Comment faire des recherches originales en étant SEUL, sans moyens humains ni techniques, ni d'accès aux infos des chercheurs et chercheuses pros ? Bien sûr, je pouvais toujours écrire des articles de vulgarisation, MAIS ils auraient forcément été en très grande part basés sur des documents/recherches de tiers. Bref, je n'avais pas beaucoup de choses à apporter sur LE FOND, uniquement sur la forme.

Maintenant, avec le recul, je me rends compte que ma façon de présenter les choses aurait probablement quand même été intéressante, parce que quand on voit ce qu'écrivent certains et certaines auteurs, glups... (LOL)

Très vite, je me suis donc trouvé face à un vrai problème...

À cette époque, je n'aurais PAS non plus été capable d'écrire des choses intéressantes sur le BDSM. Je manquais BEAUCOUP TROP de recul : n'oubliez pas que je n'avais que 29 ans, et qu'à cette époque, il était encore très difficile de trouver des infos sur le BDSM. Donc je n'aurais pu parler que de ce que JE faisais, qui était un périmètre très restreint. Et puis, de façon générale, je n'avais pas encore eu assez de temps pour VRAIMENT réfléchir à tout ça, encore moins à une époque où je bossais à fond.

Depuis, je me suis aussi aperçu qu'à cette époque, de toute façon, j'avais encore trop d'idées fausses... Ça n'aurait pas été bon que je les diffuse. Bien sûr, à ce moment-là, je n'en avais pas encore clairement conscience.

Le BDSM, au moins, c'était (et est encore) un sujet pas encore trop traité. Et où il est bien plus facile de dire des choses intéressantes et plus ou moins originales. Mais ce n'est quand même pas facile.

➜ Bref, mon projet a donc très rapidement périclité et j'ai finalement abandonné.

Dommage, mais franchement, je n'en avais pas encore les capacités.

J'ai beau être quelqu'un qui a beaucoup d'esprit critique et qui réfléchit pas mal, qui prend du recul, il faut laisser le temps au temps...

Je regrette un peu de n'avoir pas tenté un peu plus tôt de lancer mon site sur le BDSM, qui est mon 2d essai donc. Mais lancer un GROS projet comme ça, ça ne se fait pas, ne se décide pas, en 5 minutes. J'avais eu quelques vagues velléités dans ce sens, mais je n'avais pas trouvé la MOTIVATION. Jusqu'au début 2017, où j'ai ENFIN, réussi à me lancer...

Vous connaissez la suite !

Rencontres BDSM ou non, quelles différences ?

Fév 08
Rencontres BDSM ou non, quelles différences ? 08 Février 2022 Larry

Comme je l'ai écrit ces derniers temps, je suis en train de travailler sur divers articles liés aux rencontres...

Pendant mes lectures diverses, je suis tombé, encore, sur UN problème DE FOND, qui est, à mon avis, extrêmement important : dans tous les articles que je lis, les rencontres BDSM sont traitées TOTALEMENT différemment des rencontres non BDSM.

Et je veux dire, vraiment différement, c'est à un tel point qu'on croirait qu'on parle de 2 univers différents !

C'est particulièrement FLAGRANT avec les articles qui parlent de « sécurité » lors des rencontres (sujet qui me fait toujours marrer, à cause du n'importe quoi qu'on y trouve).

Pendant la rédaction de mon article sur les « red flags », qui vient juste de sortir, j'ai TOUT LU en la matière.

C'est FOU jusqu'où certaines personnes vont dans l'exagération : le BDSM est « dangereux », « extrême », et autres délires.

Mais ça n'a PAS DE SENS, et en plus, ça pose un autre problème : ces exagérations délirantes masquent le VRAI problème.

1) pas de sens

D'abord, je le répéterai jusqu'à ce que mort s'ensuive, mais le BDSM, ça n'est PAS « extrême ».

La GRANDE majorité des personnes qui en font ne font pas de choses dangereuses, ni particulièrement intenses. Tout le monde n'aime pas faire du « SM hard » comme moi, c'est une minorité. Et plein de pratiques (la majorité) ne sont vraiment PAS risquées.

C'est FOU à quel point ce problème est répandu ! Toutes ces personnes veulent À TOUT PRIX réduire le BDSM aux pratiques d'une infime minorité de personnes. C'est un tel mélange d'élitisme, d'ignorance (de la réalité du BDSM) et de refus de voir la vérité en face... C'est perturbant.

Fondamentalement, comme je le dit depuis des années, le BDSM est une RELATION, avec tous les problèmes que celles-ci peuvent poser. Les pratiques BDSM s'ajoutent dessus, mais ça ne veut pas dire que ça soit radicalement différent !

2) le VRAI problème

Et tout ça, ça crée de sérieux problèmes.

(Je passerai sur les soucis vis-à-vis du grand public, chez qui ça renforce les stéréotypes toxiques...)

Le GROS souci, c'est que pendant qu'on attire l'attention sur des problèmes qui n'existent pas ou qui sont exagérés, ça distrait l'attention de la chose la plus IMPORTANTE quand on veut faire des rencontres (BDSM ou non) : la personnalité de la personne en face !

Quand on parle de BDSM, trop souvent, les problèmes de caractère sont ignorés, à part l'angle « abusif/ve ou pas ». Mais une personne ne se résume pas à un rôle BDSM et à vérifier qu'il/elle n'est pas abusif ! Les envies, goûts, idées, le caractère, et surtout l'attitude, sont VITAUX, que ce soit dans une relation BDSM ou non.

(J'ai comparé les articles parlant des 2 types de rencontres, et c'est bizarre de voir à quel point ils diffèrent.)

Au lieu de STUPIDEMENT se focaliser sur des aspects superficiels du genre « connaît-il le SSC/RACK ? » (oui, IL, toujours le bon vieux sexisme), il faudrait se concentrer sur ce qui est fondamental : l'ATTITUDE. Plein de gens dans le « milieu public BDSM » connaissent la musique, le vocabulaire BDSM et tout, et ont de SALES CARACTÈRES et de mauvaises attitudes, qui vous garantissent une relation misérable avec eux ! Quelqu'un qui a une bonne attitude, une bonne mentalité, sera TOUJOURS préférable dans une relation, et même s'il ou elle débute, peut apprendre les concepts et pratiques BDSM... Par contre, ne pas être un porc ou une truie, ça, ça ne s'apprend pas (et se corrige rarement)...

Et puisqu'on parle des problèmes d'abus, il est CLAIR que le facteur majeur là-dedans, c'est l'attitude, la mentalité des personnes. Croyez-vous vraiment que quelqu'un qui a mauvais caractère, qui est très susceptible, qui n'a pas de self-control, qui est prompt à se mettre en colère (pour un rien), qui traite les gens autour avec mépris, (etc.), sera FIABLE, maître de lui, et ne commettra jamais d'abus ? (Je viens de donner la description de quelqu'un que j'ai croisé aux Munchs.)

Je ne comprends pas pourquoi tant de personnes semblent ignorer cette évidence...

Perso, j'ai été frappé par les comportements ODIEUX de pas mal de gens lors de Munchs, soirées et sur les forums BDSM. Quelle personne normale, sensée, peut vouloir avoir une relation avec de tels/telles @#! ?

➜ TOUT dépend avant tout de l'attitude de la personne.

Conclusion

Je ne comprendrai jamais pourquoi tant d'articles sont si STUPIDES et à côté de la plaque.

Pour moi, ça montre, de façon alarmante, un sérieux problème. Mais ce n'est pas si surprenant, après tout, dès qu'on parle de sexe (au sens large), l'ignorance apparait avec son cortège de délires... Et quand on parle de sujet un peu plus « mystérieux », là, ça devient encore plus le n'importe quoi.

N'empêche, les relations BDSM, ça n'est PAS fondamentalement différent des relations non BDSM.

Pitié ! Arrêtez de parler de BDSM alors que vous n'y connaissez RIEN !

Fév 07
Pitié ! Arrêtez de parler de BDSM alors que vous n'y connaissez RIEN ! 07 Février 2022 Larry

C'est EMBARRASSANT de lire ça ! Et un problème...

Il y a quelques jours, je suis ENCORE tombé sur un article (de 2015) qui parle de BDSM, mais le GROS problème, comme trop souvent, c'est que le journaliste parlait de sujets qu'il ne maîtrise pas et disait n'importe quoi...

L'article :

  • Normes et tabous des sadomasochistes (https://www.journaldemontreal.com/2015/05/26/normes-et-tabous-des-sadomasochistes)

L'article était écrit dans le contexte des romans/films « 50 nuances de Grey », et leurs conséquences sur le BDSM et la perception de celui-ci.

Notez qu'il se référait principalement à une étude (qui a des problèmes) dont je parlerai sur mon site. J'avais commencé un article dessus, mais j'ai eu ensuite d'autres priorités.

L'article est très bref, mais ce qui m'a fait tiquer (rugir), c'est ce morceau :

Bien que le portrait de ceux qui pratiquent le BDSM semble très intense, les règles qui les régissent sont strictes et négociées minutieusement et réévaluées régulièrement.

NON ! Non et non !

Mais pourquoi, POURQUOI, est-ce qu'on voit ce genre de STUPIDITÉS répétées partout alors que c'est à 100% FAUX ?

  • BDSM intense ? Non, ça va du plus soft au plus intense.
  • les règles ? Lesquelles ? À part le consentement, qui n'est pas vraiment une « règle », il n'y a presque RIEN qui soit accepté par tout le monde. Le BDSM, c'est tout sauf monolithique.
  • négociées minutieusement et réévaluées régulièrement ? N'importe quoi ! Même si j'oublie qu'il parle de règles qui n'existent pas de façon générale, même les personnes qui en établissent ne les « réévaluent » pas régulièrement !

Il faut ARRÊTER cette vision beaucoup trop rigide et stéréotypée du BDSM !

C'est à cause de ce genre de délires que la plupart des gens qui font un peu de BDSM ne s'en rendent pas compte, parce qu'ils/elles imaginent des tas de choses compliquées dans le « VRAI BDSM ».

Je suis vraiment convaincu que tous ces articles qui radotent des notions FAUSSES ont un impact négatif fort. Surtout sur les personnes qui se renseignent sur le BDSM, qui voudraient en faire, qui débutent.

Ha là là, c'est pas gagné !

Mon article sur les « red flags » est enfin publié !

Fév 06
Mon article sur les « red flags » est enfin publié ! 06 Février 2022 Larry

OUUUUF !!

Ça y est, je l'ai enfin publié !

Ça faisait longtemps que je travaillais sur cet article consacré aux « red flags ».

Minimiser les risques lors de rencontres BDSM (partie 2) : « red flags » (signes d'alerte)

Finalement, il fait 40 PAGES ! C'est un de mes articles les plus longs.

Et il m'a donné du mal.

Difficultés

En fait, je l'avais déjà pas mal avancé, mais au départ je voulais parler de la validation de profils (« vetting ») ET des « red flags », puisque ceux-ci sont généralement utilisés dans le processus de validation.

Sauf que, finalement, l'article aurait été bien trop long, je n'arrivais plus à trouver comment organiser tout ça de façon cohérente... Après pas mal d'hésitations, j'avais décidé de faire un article séparé pour la validation. Il viendra plus tard, parce qu'il fera référence aux drapeaux rouges, donc l'article sur ceux-ci doit forcément venir avant.

Ensuite, j'ai eu bien du mal à finaliser cet article sur les signes d'alerte...

Là, ça faisait plusieurs mois que je n'arrivais plus à avancer : j'avais un réel blocage d'écriture, un souci d'inspiration.

J'ai un peu travaillé sur d'autres articles, mais je n'arrivais vraiment pas à m'y remettre sérieusement.

Enfin, depuis le début de cette semaine, j'ai réussi, progressivement, à relancer le moteur (en me mettant la pression) et j'ai retrouvé le minimum d'inspiration pour cette dernière GRANDE ligne droite. Ça a quand même été dur, certains soirs, je désespérais de la lenteur de mon avancement, mais en persistant, j'en suis venu à bout.

Vous ne pouvez tout simplement PAS imaginer combien ça a été dur et le soulagement que ça a été hier soir quand j'ai enfin cliqué sur le bouton de publication !

La suite

Maintenant, je vais pouvoir me concentrer sur 2 autres articles que je veux aussi publier AVANT de passer -enfin- à mon article MAJEUR sur les rencontres BDSM.

Le premier est la 3e partie de cette série pour « minimiser les risques », il parlera évidemment de la « validation ».

L'autre est sur un autre sujet (que je ne révèle pas maintenant) lié aux rencontres aussi.

[MàJ 19 février] Cet autre article vient d'être publié : Timidité, difficultés relationnelles : comment surmonter les obstacles qui vous séparent du BDSM.

Je les ai déjà un peu avancés, donc ça ne devrait pas prendre autant de temps pour les finir. Celui sur la validation sera probablement assez long, l'autre sera court.

Si j'arrive à me motiver et à avoir un peu d'inspiration, j'espère les publier en février, ou début mars au pire.

➜ L'article FINAL, sur les Rencontres BDSM, j'espère pouvoir le publier en mars.

Je vais peut-être aussi glisser de petites choses entre ces différents articles, on verra.

Je place pas mal d'espoirs dans cet article à venir sur les Rencontres. Il est important pour moi, et pour les lecteurs/lectrices du site. Ça fait très longtemps (des années) que je voulais m'y atteler, mais j'avais du mal, VRAIMENT du mal. J'avais fait un premier pas (important) avec la section « rencontres » de mon article Faire du BDSM quand on est vierge, qui était déjà pas mal détaillée. Mais ça n'était pas encore assez complet à mon goût.

« Comment faire des rencontres ? », c'est une des questions principales des personnes qui s'intéressent au BDSM, donc cet article est particulièrement critique dans une série pour débutants/débutantes.

En tout cas, je progresse, même si ça reste un peu lent.

À suivre !

Un an de perdu : mes stats sont ENFIN revenues à leur niveau de début 2021

Janv 31
Un an de perdu : mes stats sont ENFIN revenues à leur niveau de début 2021 31 Janvier 2022 Larry

Ça faisait longtemps, TRÈS longtemps, que j'attendais ce moment !

Les stats de visites de mon site pour ce mois-ci ont ENFIN à peu près rejoint le niveau qu'elles avaient atteint en février 2021.

En début 2021, j'avais eu une bonne croissance de mon nombre de visites... Et les chiffres pour février avaient dépassé assez largement les mois précédents, j'avais même franchi les 1000 visites en un jour !

Puis, malheureusement, ce terrible incendie chez mon hébergeur, avait RUINÉ tous mes efforts. Si vous n'avez pas lu mes articles sur le sujet : cet incendie avait détruit une grande partie d'un bâtiment, tous les serveurs (des milliers) du site de l'hébergeur avaient été arrêtés. Ça avait mis mon site hors ligne pendant 20 jours, et m'avait fait perdre mon indexation Google.

La perte de mon indexation chez Google signifie que mon site n'y était plus visible, et que j'avais dû TOUT RECOMMENCER depuis zéro ! J'avais été obligé pendant plusieurs mois de demander manuellement l'indexation de mes pages, une par une...

Comme Google représente plus de 99% des visites venant de moteurs de recherche, inutile d'expliquer les conséquences sur mes stats...

Et ma désindexation veut aussi dire que j'ai perdu mon historique chez eux ! Donc Google voit mon site comme étant assez récent (moins d'un an), au lieu des presque 5 ans depuis sa création. Ça aussi a des conséquences, et des ramifications qui ne pourront JAMAIS être corrigées...

Au moment de l'incendie, je venais TOUT JUSTE de finir de migrer à un nouveau serveur, ce qui avait été très stressant. J'avais stabilisé les choses à peine 10 jours avant cette catastrophe... Vous n'imaginez pas le choc que ça m'a fait, j'ai failli TOUT laisser tomber. Si mon serveur avait été détruit, et qu'il avait fallu tout refaire, je n'en aurais pas eu le courage, le site aurait été stoppé définitivement...

Depuis cette période, je suis donc reparti de zéro pour mes stats, évidemment, comme le site était assez gros, j'ai pu assez rapidement remonter, bien plus vite qu'à l'origine, mais la croissance s'était tassée, puis presque stoppée, vers 50% des performances précédentes...

Malgré tous mes efforts, mon nombre de visites ne montait que très, TRÈS, lentement. Plusieurs fois, il y a même eu des baisses ! Mais globalement, la tendance était quand même vers le haut.

Finalement, ce mois-ci, pour des raisons qui m'échappent, il y a eu un PIC de croissance du nombre de visites, et j'ai à peu près atteint le niveau d'avant l'incendie.

Au final, j'aurais donc perdu presque UN AN de croissance à cause de tout ça ! (Et c'est en espérant que ça ne va pas baisser comme c'est arrivé dans le passé.)

Il faut que vous compreniez que ces stats de visites, c'est à peu près la seule chose qui me MOTIVE à continuer. En effet : à quoi bon passer tant de temps et faire tant d'efforts si personne ne lit ce que j'écris ?

Depuis que j'ai lancé mon site (et mes autres projets : blog, podcast et autres), je n'ai eu QUE des problèmes et des soucis ! Mais cette chute dramatique du nombre de visites, c'est ce qui m'a le plus atteint. Essayez d'imaginer la situation ! Comment garder le moral après des trucs pareils ?

D'un côté, je suis content d'être revenu à ce niveau, n'empêche que je ne peux pas ne pas regretter cette année perdue.

Sans ce stupide problème, j'aurais certainement des chiffres BEAUCOUP plus importants que maintenant, et comme j'expliquais plus haut, il va encore falloir des années avant que Google ne voit à nouveau mon site comme étant « ancien » (fiable).

En résumé, je suis content de ces améliorations (pas trop tôt !), mais je reste plus que mitigé...

Bouh !

Le danger des vérités partielles

Janv 31
Le danger des vérités partielles 31 Janvier 2022 Larry

Selon moi, un des plus grands -et sournois- dangers quand on cherche à s'informer, ce sont les infos qui sont en partie VRAIES et en partie FAUSSES.

Mieux vaut encore tomber sur des écrits totalement FAUX !

En effet, il est bien plus simple de s'apercevoir du problème quand on n'est pas face à un mélange de vrai et de faux...

Bien sûr, ici, je ne parle pas des cas où on trouve une -ou même plusieurs- erreur dans un texte, ça arrive. Le souci c'est quand la personne qui a rédigé mélange allégrement, et de façon importante, la vérité au n'importe quoi.

Dans le cas du BDSM, c'est un problème MAJEUR !

Ce n'est pas par hasard que j'ai écrit un article entier (« Ne croyez pas tout ») sur les problèmes de stéréotypes et idées fausses, dans le BDSM.

Depuis des années que je lis des articles sur le BDSM, j'en suis arrivé à la conclusion qu'il est vraiment très RARE de trouver des articles qui ne contiennent pas de problèmes, et souvent de sérieux problèmes.

Le folklore, la pensée unique, sont très présentes dans le BDSM, et ça va très loin ! Même quand j'explique et PROUVE que telle ou telle croyance (répandue) est fausse et n'a AUCUN SENS, je suis ignoré, parfois attaqué par des gens qui m'accusent d'avoir tort, ou de ne « pas avoir compris (blablabla) », alors qu'il est ÉVIDENT (et facile à prouver) que c'est moi qui ai raison.

Comment voulez-vous faire, surtout si vous débutez et découvrez le BDSM, pour distinguer le vrai du faux ? C'est presque impossible ! Bien sûr, certaines absurdités sont tellement STUPIDES que le plus minimal sens critique permet de voir le problème tout de suite, mais beaucoup de croyances absurdes (ou toxiques, voire dangereuses) ne sautent pas immédiatement aux yeux. En plus, quand on absorbe un grand nombre d'infos, il est difficile de garder en permanence l'esprit à l'affut. Bref, de façon naturelle, la plupart (99,99%) des gens se font prendre.

Et ces fausses infos, ça a un impact négatif FORT sur le BDSM. Pire, ça peut être toxique pour la perception du sujet auprès du grand public, ou décourager les gens qui voudraient en faire (j'ai lu des remarques et on m'a écrit pour me demander si telle ou telle conception toxique du BDSM était vraie).

Les écrits que je lis sont généralement très incisifs, avec un ton « le BDSM, moi je connais », et surtout, presque PERSONNE ne combat ces STUPIDITÉS. Pire, plein de gens les propagent, parfois agressivement, sur les forums ou dans les évènements. L'esprit critique n'est pas la chose la plus répandue... S'y ajoute le classique effet des personnes (nouvellement arrivées) qui sont toutes contentes et fières de faire partie des « initiées » et qui répètent leurs connaissances (erronées) partout.

Les derniers livres et écrits dont j'ai parlé récemment sont EXACTEMENT comme ça. Pas totalement FAUX, ils contiennent suffisamment de choses vraies pour rassurer le lecteur ou la lectrice, avant de sournoisement vous infliger le plus total n'importe quoi au paragraphe suivant !

Dans les « red flags », sujet que je suis en train de traiter pour un article à paraître, le problème se pose de façon aigüe : c'est un sujet qui fait partie de ceux qui ont le plus de n'importe quoi. MAIS, la plupart contiennent suffisamment de trucs qui semblent, au moins en surface, justes, pour tromper toute personne qui ne prend pas de recul. Le mot clé, c'est le recul (associé à l'esprit critique). Mais comment faire quand on est submergé/submergée par des dizaines d'articles sur ce sujet, qui répètent généralement les mêmes infos fausses, bref qui sont TOUS bourrés de GROS problèmes ?

Même des auteurs/auteures qui écrivent des choses plus ou moins correctes, disons décentes, écrivent SOUVENT des trucs bizarres ou tombent dans les pièges divers. C'est PERTURBANT et décourageant !

Et le PIRE, c'est qu'il n'y a PAS de solution ! Pour UNE personne, comme moi, qui propage la vérité, et qui fait attention à ne pas tomber dans les généralisations, ou les stéréotypes, il y a des centaines de personnes qui écrivent plus ou moins n'importe quoi. Et le PIRE du PIRE, c'est quand JE suis traité comme si j'avais tort parce que je contredis la pensée unique, peu importe que celle-ci soit de façon évidente FAUSSE... Comme je dis toujours, le BDSM reste perçu comme « mystérieux » et tout, donc les gens veulent ABSOLUMENT y trouver des choses choquantes, hors normes, ou extrêmes, etc., et ont du mal à voir et accepter la réalité, car celle-ci est bien plus simple et banale...

C'est pas gagné !

GRRR.

BDSM et « violence »

Janv 30
BDSM et « violence » 30 Janvier 2022 Larry

L'association d'idées « BDSM = violence » est un problème majeur. C'est un des plus gros problèmes quand on est confronté à l'opposition des gens qui ne font pas de BDSM et ont des idées fausses. C'est particulièrement CRITIQUE vis-à-vis de la loi/justice.

Et je n'entrerai pas dans le souci que le BDSM est un ensemble ÉNORME de pratiques, très variées, dont la plupart ne sont pas « violentes ». Par exemple, est-ce que faire du pet-play est violent ? Non, évidemment !

Ces derniers jours, en lisant les articles dont j'ai parlé précédemment, je suis tombé plusieurs fois sur le problème classique : quand on parle de SEXE, une des choses majeures INTERDITES qui est mise en avant c'est « la violence ».

J'ai lu ça, par exemple, dans ce stupide livre « le sexe pour les nuls », ou bien, beaucoup plus grave, dans les lois suisses (sur le viol, etc.). Mais j'en trouve des exemples fréquemment, et un peu partout.

Le problème, comme toujours, c'est que dire ça ne veut RIEN DIRE !

C'est quoi « la violence » ?

Et attention, ici, je ne joue pas sur les mots, la définition est IMPORTANTE, surtout pour des textes de lois !

Est-ce qu'une sodomie est de la violence ? Même pour le classique « pénis/vagin », on peut aimer un peu de vigueur ou utiliser des positions sexuelles, qui sont « physiques » et peuvent devenir « brutales ». Mais tout ça n'est PAS la même chose que des violences de type violences conjugales, c'est évident !

Implicitement, il est évident qu'ici ils veulent parler de violences de type « agression ». Mais alors, pourquoi ne pas être plus clairs ? C'est pas comme si c'était difficile de préciser les choses.

Quand j'étais ado, je faisais du Karaté. De temps en temps, entre les entraînements aux katas (enchaînement de mouvements), pour changer un peu, nous faisions du combat, et même si nous étions à des années lumières des vrais combats ou de ce qu'on voit dans les films d'arts martiaux, nous en sortions avec de sérieux bleus. Perso, j'en gardais des bleus sur les avant-bras et au niveau des tibias qui duraient plusieurs jours. C'était bien plus « violent » que ce que je fais quand je fais du BDSM, et pourtant, je fais des trucs intenses, bien au-delà de la moyenne. Pourtant, personne n'a jamais porté plainte contre l'existence du club de karaté ! Ha pardon, j'oubliais, c'est parce qu'il n'y avait RIEN DE SEXUEL là-dedans...

Tout le monde SAIT que l'intention, ça compte, le contexte aussi. On ne peut pas utiliser des mots flous, vagues, qui mettent le légal et l'illégal dans le même sac, sinon, on ne peut plus RIEN FAIRE. Et je ne parle pas que du cas du BDSM, ces définitions floues peuvent aisément être utilisées pour presque tout.

Bien entendu, en plus, ce genre de raisonnements biaisé, stupides, et hypocrites, sont TOUJOURS utilisés par les ennemis/ennemies du BDSM, dont j'ai déjà souvent parlé.

Je ne m'explique pas qu'en 2022, on en soit encore à utiliser des concepts flous et vagues comme ça, c'est se moquer du monde ! Et ça montre bien, une fois encore, que quand on parle de SEXE, il y a TOUJOURS des problèmes, des délires, et un traitement à 2 vitesses.

La poudre aux yeux

Janv 30
La poudre aux yeux 30 Janvier 2022 Larry

Pendant mes habituelles explorations BDSM, je suis tombé, il y a quelques jours, sur un post de Blog qui parlait de sujets intéressants, même si je n'étais pas d'accord avec tout. Je suis ensuite allé consulter d'autres articles du même auteur. Je reparlerai probablement d'un d'entre eux plus tard (article sur les « protecteurs »), car je ne suis pas d'accord avec son contenu...

Dans un des articles, j'ai lu des commentaires, et ceux d'un gars m'ont étonné, au début, puis consterné quand il en a rajouté une couche...

Le commentateur en question était un de ces dominants super IMBUS d'eux-même, arrogants, et ayant des vues extrémistes et sectaires.

La première chose qui m'a FRAPPÉ, c'est son abus total des Capitales : « Je suis maître de Ma Maison, Je (blabla)... Mais, Moi, Je pense (blabla) ». J'en avais d'ailleurs parlé dans un article. Je ne peux pas vous retranscrire le reste du texte, mais c'était vraiment à faire grincer les dents : son ATTITUDE était nocive au possible. Aimer les titres ou même les capitales, c'est une chose, se comporter comme un @#!, c'en est une autre... Et notez que parler comme ça n'avait AUCUN SENS dans une réponse/discussion sur un Blog !

Ça m'a rappelé un souci plus général : ça peut être un problème quand on débute, et qu'on tombe sur des gens comme ça, qui en font des MONTAGNES sur une pseudo politesse ou les « titres » et ce genre de choses, bref, le folklore, mais dans son expression la plus toxique.

En effet, comme je dis toujours, le BDSM reste « mystérieux », associé à plein d'idées que c'est forcément « extrême », avec des « règles » (inexistantes en réalité, mais encore faut-il le savoir), un « protocole » à connaître (LOL), et autres... À cause de ça, beaucoup de personnes s'attendent à rencontrer des choses qui les choqueraient dans un contexte non BDSM, mais qu'elles acceptent -naïvement- pensant que « c'est comme ça dans le BDSM ». Ce qui est un GROS problème, et même un danger.

Pas mal de gens, surtout les extrémistes et autres groupes sectaires, profitent de ça.

Mais on peut faire du BDSM en étant sérieux, même faire des choses très intenses ou extrêmes, ou même du BDSM protocolaire, sans se prendre TROP au « sérieux », et surtout, sans avoir des attitudes TOXIQUES.

Ce n'est pas parce qu'on est un dominant qui est à fond dans son BDSM, qui fait des choses intenses (ou plus), qu'il faut « se la jouer » et se montrer prétentieux, et désagréable. Je le répère depuis des années : avoir un rôle BDSM dominant n'est pas synonyme de MAUVAIS CARACTÈRE !

(Remarquez que parfois, ça peut aussi cacher un débutant qui est en plein fantasmes, et qui peut même potentiellement êre dangereux, car il ne mesure pas la différence entre le fantasme et la réalité.)

Tout ça, ces comportements plus que douteux, c'est de la poudre aux yeux, de gens ayant au minimum de mauvaises attitudes, afin de tromper les autres. Et c'est trop répandu, surtout dans le « milieu public BDSM » où j'ai croisé des exemples stupéfiants.

Quand on débute, il faut VRAIMENT se méfier des personnes qui s'expriment comme ça.

Comment parler de BDSM ?

Janv 30
Comment parler de BDSM ? 30 Janvier 2022 Larry

Une question qui me semble importante, pour les personnes qui débutent surtout, c'est comment faire pour pouvoir parler, ouvertement, de BDSM ?

Évidemment, là, je parle d'en discuter avec des personnes ayant l'esprit ouvert, ou étant intéressées/faisant déjà du BDSM.

(Je ne parle pas de lire ou écrire des articles genre Blog sur le sujet.)

Face à un public « vanille », les ignorances ou le lourd poids du silence (les gens n'osent pas en parler ouvertement) empêchent toute communication sereine. Et puis, comment échanger avec des gens qui ont un peu ou beaucoup d'expérience ?

Je me demande s'il ne faudra pas que je fasse un article dédié sur le sujet, ou au moins une grande section dans un article existant...

En attendant, après réflexion sur les possibilités existantes, je suis arrivé établir une liste.

Réel

D'abord, évidemment, ce qui semble le plus simple, mais ne l'est pas, c'est le réel, notamment les Munchs (mais pas les soirées, on n'y va pas pour ça) et les divers évènements organisés par des associations.

Les Munchs ont le gros avantage de réellement voir les gens, de pouvoir discuter, en anonyme si on veut, et ça a un côté rassurant de voir qu'on n'a pas affaire à des « psychopathes ». L'ennui, comme je radote dans tous mes articles, c'est qu'il y en a très peu en France, donc c'est dur d'y aller.

Pour les autres évènements (permettant de rencontrer du monde) organisés par des associations, là aussi le problème est que c'est très rare. Il y a très peu d'assos, et très peu d'évènements (en dehors des Munchs qui sont déjà rares). Je ne parlerai même pas des formations, c'est super rare !

(Et je ne parlerai pas des difficultés supplémentaires créées par le Covid.)

Internet

La solution la plus simple, qui au moins élimine le problème du déplacement donc de rareté, c'est évidemment d'utiliser internet.

D'abord, on a les forums en tout genre.

Depuis les sites grand public de type Reddit (qui ont des groupes adultes y compris sur la sexualité et le BDSM), aux sites spécialisés comme FetLife.

Ensuite, on a les sites de type sociaux, non spécialisés BDSM, mais qui ont des groupes de discussion BDSM. Par exemple, il y en a sur Facebook.

On a aussi pas mal de serveurs de type Discord qui sont dédiés au BDSM. On voit régulièrement des gens passer des annonces pour ceux-ci sur les forums de FetLife par exemple.

Plus récemment, à cause de la pandémie, on a vu l'explosion des services de vidéoconférence (genre Zoom). Maintenant, on trouve même des Munchs virtuels organisés avec ces outils.

Conclusion

Je ne suis pas entré dans les avantages/inconvénients de chaque type d'outil ou de service.

Clairement, certains sont mieux que d'autres. Perso, je pense que des forums genre FetLife, ou même Reddit, sont un des meilleurs moyens. Bon, si on ne parle pas du problème des trolls/trolles...

Consentement et « viol » a posteriori

Janv 29
Consentement et « viol » a posteriori 29 Janvier 2022 Larry

Chaque fois que je me dis qu'il n'est pas possible de creuser plus profond dans la STUPIDITÉ, j'arrive à trouver des gens qui n'ont pas renoncé à creuser...

Je passerai rapido sur le texte que j'ai lu tout à l'heure : un témoignage d'une travailleuse du sexe qui passait presque tout l'article à taper -violemment- sur les hommes hétéros cisgenres, accusés de TOUS les maux, et de tous les viols (surtout, ne parlons pas des viols commis par les femmes sur des hommes, ou dans les couples de gays/lesbiennes). En plus de ne pas savoir de quoi elle parlait, elle avait une mauvaise attitude TOXIQUE rare et perturbante. Une chose est sûre, ce ne sont pas des gens comme elle, qui disent n'importe quoi et propagent des stéréotypes nocifs, qui vont faire avancer les choses ! Pour résoudre un problème, il faut d'abord le COMPRENDRE, pas sortir mille idées fausses bidons et insultantes...

Bref.

Ce dont je voulais parler ici, c'est d'un article sur lequel je suis tombé juste après, qui m'a stupéfait !

On y trouve un résumé de l'histoire, avec des captures d'écran de Tweets (aujourd'hui effacés pour la plupart) :

Ce qu'on lit dans ces Tweets est tout simplement HALLUCINANT !

Une fille explique qu'elle avait couché avec un gars (relation consensuelle), mais finalement, plus tard elle avait regretté d'avoir couché avec lui. Rien de bien extraordinaire, ça peut arriver à tout le monde (H/F), surtout quand c'est après une soirée. Le cas le plus commun, je pense, c'est l'engueulade le lendemain matin qui coupe direct la relation...

MAIS, là où l'échange de Tweets devient FOU, c'est quand une autre fille répond que si elle regrette avoir couché, alors c'est un viol. Son raisonnement ? Si elle a changé d'avis, alors c'est que le consentement n'était pas un consentement à 100 % (donc ça devient un viol).

QUOI ?

C'est DINGUE !

Dans quel univers délirant vit-elle ?

Comment peut-on être si STUPIDE ? Parce que là, c'est de la totale stupidité ! Sans aucune excuse. D'autant plus que la première fille reprécise ensuite que NON, ce n'était pas un viol, mais l'autre continue d'insister.

Une accusation de viol, ça n'est PAS ANODIN !

Cette façon de penser, en dehors du fait que c'est FOU, n'est malheureusement pas si rare. Aux USA, dans les campus, il y a eu pas mal d'histoires de ce genre : un couple rentre d'une soirée, couche, et se dispute le lendemain matin, ce qui soudain devient « un viol » et la fille porte plainte (en sachant parfaitement que c'est un mensonge)... D'après ce que j'avais lu, c'était devenu un problème sérieux à certains endroits, au point que l'attitude envers les plaintes avait fortement changé, rendant bien plus difficile de se faire entendre dans les VRAIS cas de viols...

Je trouve ce genre de choses effrayantes.

À la fois parce que je ne comprends PAS comment on peut être stupide à ce point, mais aussi à cause des conséquences et ramifications d'une telle façon de penser.

Les problèmes de consentement, de relations et tout, c'est déjà assez difficile comme ça, inutile d'en rajouter avec de tels délires MALFAISANTS !

Je n'en reviens toujours pas...