« Puceau ! » : le POIDS des mots (#3)

Mars 11
« Puceau ! » : le POIDS des mots (#3) 11 Mars 2022 Larry

Les mots ça compte, et ça peut faire beaucoup de mal, directement, et indirectement.

J'avais déjà abordé le sujet dans 2 précédentes entrées du blog.

Mais ça montre aussi souvent, de façon effrayante, la lourdeur des préjugés sur le sexe !

L'autre jour, je regardais une vidéo d'un Youtubeur qui parle de sujets techniques, parfois sociaux qui y sont reliés, y compris de jeux vidéos, etc.

J'ai été stupéfait à un moment quand il a fait un commentaire...

Il parlait d'un jeu vidéo et de l'apparence du personnage principal (une jeune femme), il y avait eu quelques critiques sur l'aspect visuel (technique).

À un moment, il a donc sorti une remarque qui venait de nulle part : « virgins » (« puceaux »), en parlant de hommes (oui, c'est toujours les hommes qui sont visés), sous-entendant : vous n'avez jamais eu de petite amie, ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas...

Je passerai sur le fait que la majorité des personnes qui suivent cette chaîne sont certainement largement au-delà des 20 ans, que 99% ne sont probablement pas « puceaux », ni sur le fait que TOUT LE MONDE, même très jeune, a déjà vu une fille (ou un garçon), pas besoin de coucher ensemble ! Donc, sa remarque n'avait AUCUN SENS.

Le problème, c'est que de nos jours on a encore des gens qui recourent à des « insultes » RIDICULES et stigmatisantes de ce genre-là.

C'est pathétique, mais aussi inquiétant, car c'est révélateur d'un problème DE FOND avec le sexe. (Ai-je besoin de préciser qu'il est américain ?)

Ce n'est pas la première fois que je suis stupéfait de voir des ADULTES qui utilisent ce gere d'arguments d'un autre âge. Dans les médias américains, c'est très répandu, dès qu'il y a une critique (contre les hommes), c'est souvent (très souvent) une des premières « accusations » qui sont lancées.

Comment peut-on encore en être là au 21e siècle ? A-t-on si peu évolué en matière de sexualité ?

Apparemment, oui, ces gens-là n'ont pas beaucoup évolué...

Je n'insisterai pas sur le fait qu'être vierge n'a aucune incidence sur la caractère ou quoi que ce soit, en fait, c'est probablement une des choses qui ont le moins d'impact dans une discussion !

Et ce qui est perturbant aussi, et un GROS problème, c'est que continuer à présenter ça comme une insulte, avec mépris, ça a forcément un GROS impact négatif sur les personnes (surtout les plus jeunes, et les ados) qui sont vierges.

Et tout ça, sans AUCUNE RAISON, sérieusement, en quoi c'est un problème ? Perso, je m'en fous : ça ne fait aucune différence pour moi que quelqu'un soit vierge ou pas, mais ça, c'est dur à faire comprendre à des gens qui ont une mentalité héritée du 19e siècle.

D'après les stats que j'ai trouvées, en France, l'âge médian pour le premier rapport sexuel est environ 17,5 ans. Donc, en gros, une petite moitié ne commencent leur vie sexuelle qu'une fois majeurs... Bref, c'est très fréquent. Du coup, si on ignore que chacun ses affaires, il est clair que ça ne peut même pas être vu comme « anormal ».

Perso, j'ai rencontré en réel (Munchs) et vu sur les forums BDSM, des hommes et femmes qui expliquaient être vierges. Généralement, ils/elles ont dans les 18 à 22 ans.

Entre parenthèses, il est relativement fréquent d'avoir des demandes de personnes vierges qui veulent se renseigner ou faire du BDSM... C'est à un point que j'ai même écrit un article sur le sujet :

Cette attitude ABSURDE anti-virginité (surtout contre les hommes, évidemment) est vraiment pertubante, surtout parce que c'est encore assez répandu (si c'était une petite minorité on pourrait les ignorer). Et c'est totalement INEXCUSABLE chez des adultes murs !

Ha, ça, c'est pas demain qu'on se débarrassera des stéréotypes toxiques sur le sexe...

Franchement, ça me consterne à chaque fois !

Nouvelle histoire BDSM : KAR et Emily

Mars 10
Nouvelle histoire BDSM : KAR et Emily 10 Mars 2022 Larry

Ça y est, je viens de publier (hier soir) ma 3e histoire BDSM :

Les 2 précédentes étaient :

Cette 3e histoire utilise un personnage présenté dans la 2e histoire (l'ADREFA) : KAR.

Comparé aux 2 précédentes, elle est nettement plus classique : une rencontre BDSM, dans un hôtel. En fait, elle est très proche de mes histoires vraies (« Exemples de rencontres BDSM »). Elle est aussi plus réaliste, basée sur des choses que je fais vraiment...

Ça faisait un bon moment que je me disais qu'il serait bien d'ajouter une nouvelle histoire.

Et puis, je voulais faire une pause dans mes articles sur les rencontres, changer un peu de sujet...

C'est en pensant et faisant des recherches sur des plug gonflables l'autre jour que j'ai eu l'idée.

J'aime beaucoup utiliser les plug, surtout les gonflables. Et le type de modèle que je décris dans l'histoire est particulièrement intéressant. La différence avec celui que je décris dans mon article de customisation, c'est qu'ils n'ont pas de tuyau, ils utilisent un système de valve et la poire de remplissage y entre avec une aiguille, un système utilisé pour les ballons de sport par exemple...

J'appelle ce genre de plugs gonflables « slut tamer » ou « dresseur de salope ». Ils sont parfaits pour ce genre de rôles...

En plus, un des points forts des plugs, c'est qu'on peut les porter sous les vêtements, même dehors...

Ouf, ça a été difficile de la terminer, je n'en voyais plus la fin.

Comme souvent, je pars sur une idée, mais finalement, d'autres idées viennent et la longueur de l'article explose... Là, il est plus de 2 fois plus long que ce que j'avais prévu (environ 37 pages !).

Bonne lecture !

Légitimité dans le BDSM ?

Mars 08
Légitimité dans le BDSM ? 08 Mars 2022 Larry

Je vois passer de ces trucs sur FetLife...

Tout à l'heure, j'ai relu un fil de discussion dans un groupe francophone.

  • Conseils aux debutants pour les munchs https://fetlife.com/groups/222/posts/18500012 (nécessite un compte FetLife pour y accèder)

Houla la la la !

Le nombre de choses qui m'ont donné envie de me taper la tête contre ma table ou de partir dans une danse sioux (voir « Boule et Bill »)... Horrible !

J'aurais de quoi écrire des pages entières sur le contenu des commentaires, il y a des choses si FAUSSES et éloignées de la réalité que ça m'a fait BONDIR. (Certains ont du sens, et sont OK, d'autres sont stupides, et hypocrites.)

Vraiment, une bonne partie des personnes qui y ont commenté devraient se regarder dans un miroir et faire une sérieuse INTROSPECTION, parce que c'est HONTEUX de dire/écrire des choses pareilles, surtout pour celles qui sont de sales TROLLES qui se comportent mal depuis des années ! C'est affolant.

Je reviendrai probablement sur certaines des choses qui y ont été dites dans d'autres entrées de Blog. Mais pour l'instant, je voudrais parler de la « légitimité ».

J'ai vu plusieurs personnes parler de ça, et on retombe dans un thème assez fréquent dans le BDSM, qui est évoqué indirectement dans le reste des commentaires : les « anciens », les « expérimentés ». Et dans la même page, on lit une TOTALE contradiction avec des abuseurs qui sont dénoncés mais qui sont expérimentés, prouvant que ce n'est PAS un critère !!

Cette idée de légitimité, elle me pose des problèmes.

Même si on ne connait personne dans le BDSM, qu'on a relativement peu d'expérience, ou pas du tout, est-ce que ça devrait dire qu'on ne peut PAS organiser un Munch (ou équivalent) ?

POURQUOI ?

Tant qu'on ne ment pas (style « Je suis le Grand Maître de la Grande Loge du VRAI BDSM »), où est le problème ?

Si une personne (H/F) qui a juste fait quelques fessées de temps en temps, mais qui est intriguée par le BDSM, veut se lancer à organiser des Munchs (par exemple) parce qu'il n'y en a pas dans son coin, en quoi ce serait négatif ? Ce n'est pas comme si on parlait de donner des cours de BDSM...

Étant donné le nombre important de personnes « expérimentées » que j'ai croisées et qui ont des caractères et attitudes ÉPOUVANTABLES, sans même parler des abus, je refuse catégoriquement d'accepter l'ancienneté ou l'expérience comme un critère positif. (Il suffit de voir certains et certaines des personnes qui ont commenté pour voir de vrais exemples...)

Après, si on parle de donner des conseils, oui, évidemment, c'est nécessaire de savoir un petit peu de quoi on parle, mais même là, il y a tellement de délires, qu'on ne peut une fois encore, pas se fier à l'ancienneté.

En fait, plus j'y réfléchis, moins « l'ancienneté » a du sens, pour quoi que ce soit... Comme toujours, ça ne peut jouer QUE si la personne a une bonne attitude et est sincère.

Si en plus, je tiens compte du problème que ces gens-là propagent souvent du « n'importe quoi » aberrant, ça renforce mon sentiment que j'exprime depuis longtemps : personne ne représente le BDSM.

Par extension, personne n'est « légitime », en fait ça n'a pas de sens...

Je reviendrai sur d'autres problèmes de cette discussion...

Qu'est-ce qui fait une bonne histoire BDSM ?

Mars 07
Qu'est-ce qui fait une bonne histoire BDSM ? 07 Mars 2022 Larry

Je suis en train de finir une nouvelle histoire BDSM :

  • Les aventures de KAR : Emily face au « slut tamer ». Le pouvoir de l'argent ... et des sex toys !

J'en avais déjà écrit 2 :

J'ai aussi écrit 2 histoires vraies, basées sur mes propres expériences :

D'un point de vue écriture (littéraire), ces histoires sont sans prétention, elle sont assez brèves (comparé à un roman) et je n'ai pas essayé d'utiliser une écriture ou un style fouillés.

Mais en pensant à ces histoires, je me suis demandé : qu'est-ce qui fait une BONNE histoire BDSM ?

Si je prends le pire contre-exemple connu, « 50 Nuances de Grey » (voir mon article d'analyse/critique), le premier roman (je n'ai pas eu le courage de lire les autres) est long et l'histoire est profondément ennuyeuse. Quand on y réfléchit, il ne se passe pas grand chose. Et pour le côté BDSM, on reste sur sa faim ! Non seulement le BDSM est ultra-basique, ce qui serait OK si c'était bien traité, mais en plus, il y en a très peu (quelques rares scène, une seule est décente). Pour un livre qui s'était vendu sur le côté « sulfureux », ça fait RIRE !

Perso, j'aimerais bien un jour écrire un roman BDSM, quelque chose de plus long que mes histoires habituelles. Mais dans un roman, il est nécessaire de mettre un peu plus de contenu pas directement BDSM. 500 pages de scènes BDSM à la suite, ça serait probablement un peu indigeste.

Pour mes histoires, par contre, je peux me limiter sur UN sujet dans le temps et l'espace, et être bien plus centré sur l'action.

Bien sûr, je dois quand même ajouter un minimum de contexte, présenter, même brièvement, les personnages avant de pouvoir passer aux rencontres (coeur de l'histoire).

L'exception est la première histoire (« ma visite à l'École des Esclaves Sexuelles ») qui ne décrit guère de BDSM, mais elle donne BEAUCOUP de matière à des fantasmes. Remarquez que cette histoire a BEAUCOUP de succès, c'est un de mes articles les plus lus, probablement en partie grâce au titre qui attire l'attention...

Mon autre histoire, et celle que je suis en train de rédiger, sont orientées pratiques BDSM, avec énormément de descriptions. Je dirais que les 3/4 du texte est « BDSM ».

Mais je ne m'arrête pas aux descriptions, j'essaie aussi de décrire ce qui se passe dans la tête des personnages.

Pour moi, une bonne histoire BDSM doit donc :

  • susciter le fantasme, l'envie de faire ce qui est décrit,
  • inclure BEAUCOUP de descriptions de pratiques BDSM (de toutes sortes),
  • expliciter le ressenti, les motivations des personnages,
  • si possible démythifier et dédramatiser le BDSM, et expliquer pourquoi les personnages « aiment ça ».

Évidemment, si on parle des histoires VRAIES, c'est un peu différent, puisque là, on est un peu plus restreint, pour rester dans le réel. Mais par contre, à mon avis, savoir que c'est VRAI, ça augmente nettement l'impact sur le côté « fantasme ».

Bien que mes histoires soient -volontairement- assez simples, je pense qu'elles procurent pas mal des facteurs qui en font de « bonnes » histoires du point de vue « histoires qui donnent envie ».

Après, le problème, c'est qu'il n'est pas toujours aisé de me renouveller. J'écris principalement sur des sujets que je connais VRAIMENT, que je maîtrise, c'est plus facile. Plus on parle de choses que je connais de loin, ou n'ai jamais faites (parce que ça ne m'intéresse pas vraiment), plus c'est difficile.

J'ai en tête une série d'histoires qui se passeraient toutes dans un lieu (fictif) et avec des personnages récurrents (autres que mes actuels) : un salon de coiffure tenu par une dominatrice qui a des salariées qui sont toutes dans le BDSM. J'avais pensé écrire un roman, mais ça serait probablement trop ambitieux, mieux vaudrait me limiter à des histoires, peut-être un peu à la façon des romans épisodiques ?

Une autre idée qui m'est venue pour le futur : des histoires qui ne seraient pas juste pour le côté « titillation », mais qui seraient aussi des instruments d'apprentissage, avec des scènes plus détaillées et explicatives, et SURTOUT qui montrent certaines gaffes et leurs conséquences. Ce serait sûrement encore mieux au format bandes dessinées, mais là, ça demanderait un tel effort que je ne sais pas si ça sera possible un jour... J'aimerais aussi réaliser des vidéos « éducatives », un jour peut-être ? On peut toujours espérer et rêver...

J'espère faire paraître bientôt cette nouvelle histoire.

À suivre !

Rencontres : être sur la même longueur d'ondes

Mars 06
Rencontres : être sur la même longueur d'ondes 06 Mars 2022 Larry

Toujours dans l'optique de mon article (à venir) sur les Rencontres BDSM, je reviens sur un point qui n'est pas -à mon avis- assez souvent mis en avant...

Dans mes articles qui discutent des risques lors des rencontres et comment les minimiser avec les « red flags » et le « vetting », j'ai déjà évoqué l'importance de la personnalité, du caractère, de la personne qu'on veut rencontrer.

C'est un facteur MAJEUR qui n'est pas assez mis en avant.

Dans le même ordre d'idée, et qui est aussi important, on trouve « être sur la même longueur d'ondes ».

On le voit parfois dans des articles, mais ils passent un peu trop vite dessus à mon goût, parfois c'est implicite, parfois c'ets carrément ignoré...

Bien sûr, ce facteur sera vrai hors BDSM : j'en ai déjà parlé avec l'importance d'avoir des points de compatibilité (opinions, hobbies et autres), mais aussi pour le BDSM.

Et pour le BDSM, c'est très important.

Quand je vois ce qu'écrivent certaines personnes, ou quand j'ai entendu ce qu'elles disent (en réunions diverses), c'est VITAL de comprendre ce que pense et attend la personne en face en matière de BDSM.

Sinon, on risque d'arriver à des situations que je trouve douloureuses : des personnes qui n'ont absolument PAS les mêmes expériences, conceptions, et envies BDSM, et ça se passe mal...

On pense d'abord à des choses du genre avoir des envies complémentaires évidemment (domination/soumission), mais c'est aussi particulièrement critique pour l'aspect INTENSITÉ ou « sérieux » du BDSM désiré. Par exemple, la majorité des gens se contenteront de choses relativement simples, et ne sont pas « à fond » dans leur BDSM. Normal. Le souci, c'est quand -par exemple- ensuite en réunion BDSM, vous voyez une personne qui a des demandes complètement différentes de ce que cherche l'autre, et les gens ayant souvent du mal à en tenir compte, vous entendez des râleries sur ci ou ça, alors que le VRAI problème c'est que la personne en face débute et ne sait presque RIEN du BDSM, il faut en tenir compte !

Perso, j'ai vu quelques cas choquants comme ça, où clairement des personnes qui sont à fond dans leur BDSM disent des choses inadmissibles au lieu de réfléchir 10 secondes et de réaliser que le problème, c'est EUX ! (Mais ça, ça serait trop demander.)

Bref, pour moi, c'est un des facteurs les plus importants, et il faut ABSOLUMENT en tenir compte.

Donc je mettrai ça en avant dans mon article sur les rencontres.

Mon article sur la « validation » (« vetting ») est publié !

Fév 26
Mon article sur la « validation » (« vetting ») est publié ! 26 Février 2022 Larry

OUUUUF !!

Ça y est, le 3e article de ma série « Minimiser les risques » est finalement publié (hier soir) !

Ça faisait longtemps que je travaillais sur les 2 articles consacrés aux « red flags » et au « vetting ». J'avais été forcé de les séparer.

Minimiser les risques lors de rencontres BDSM (partie 3) : validation de profil (« vetting »)

Finalement, il fait 24 PAGES !

Lui aussi, il m'a donné du mal, un peu moins que le précédent (sur les « red flags »).

Difficultés

En fait, j'ai eu les mêmes problèmes pour pour le précédent, après tout, les 2 sont très liés, la validation utilise beaucoup le concept des signes d'alerte...

Je l'avais déjà pas mal avancé, mais j'ai eu un peu de mal à le finir.

J'avais VRAIMENT eu du mal à finaliser l'article sur les signes d'alerte... Ça faisait plusieurs mois que je n'arrivais plus à avancer : j'avais eu un réel blocage d'écriture, un souci d'inspiration.

Mais une fois finalisé le précédent, j'étais dans une bonne phase de créativité, surtout sur la continuation de sujets si proches. Du coup, celui-ci a pris nettement moins de temps. Ouf !

N'empêche que, comme d'habitude, ça a été un réel soulagement hier soir quand j'ai enfin cliqué sur le bouton de publication !

La suite

Maintenant, j'ai -enfin- fini les 3 articles prévus pour cette série « Minimiser les risques ».

Je vais pouvoir passer -enfin- à mon article MAJEUR sur les rencontres BDSM.

➜ Mon article FINAL sur les Rencontres, conclusion de tous ces autres articles de préparation devrait être publié en mars.

(Je vais peut-être aussi en glisser d'autres avant lui, enfin on verra bien.)

Comme j'avais écrit précédement, je place beaucoup d'espoirs dans cet article sur les Rencontres.

Ce sera probablement, à terme, un des articles centraux du site, vu à quel point le sujet est MAJEUR.

La question « Comment faire des rencontres BDSM ? », c'est LA QUESTION que posent toutes les personnes qui veulent faire du BDSM ! Ce sera donc un article critique dans ma série pour débutants/débutantes.

Il ne reste plus qu'à le rédiger, LOL.

À suivre !

xHamster est mort...

Fév 24
xHamster est mort... 24 Février 2022 Larry

Pendant longtemps, depuis sa création en 2007, xHamster.com a été mon site adulte préféré.

En fait, c'était de loin celui que j'utilisais le plus, presque de façon exclusive.

J'aimais son look et la façon dont il marchait. Je trouvais qu'il était mieux que la majorité des -nombreux- concurrents.

Mais les meilleures choses ont une fin : tout ça, c'est fini...

Si vous avez entendu parler du problème de PornHub, qui a effacé la majorité de son contenu, c'est la même chose !

Depuis l'année dernière, ils avaient supprimé l'option de téléchargement de vidéos, ça rendait les choses pénibles. Il est indispensable de récupérer les bonnes vidéos, parce qu'elles disparaissent souvent, et parfois très vite. Même les studios qui y font leur pub ne gardent pas toujours leurs vidéos de démo bien longtemps.

Depuis la fin de l'année dernière, les choses ont FORTEMENT empiré.

J'avais remarqué depuis un bon moment que les vidéos proposées étaient NETTEMENT moins intéressantes qu'avant. (Je regarde surtout les sections BDSM, bondage et spanking).

Mais en fait, comme je ne m'en servais pas trop ces derniers temps, je n'avais pas vu que la situation était devenue CATASTROPHIQUE.

Maintenant, il n'est plus possible de poster des photos ou des vidéos si on n'est pas validé ET que toutes les personnes sur la vidéo le sont AUSSI ! Ça rend les choses IMPOSSIBLES pour les amateurs/trices.

J'ai regardé, et effectivement, maintenant TOUTES les photos/vidéos des personnes non validées ont été cachées (on obtient un message d'erreur quand on essaie de les regarder avec leur ancien lien).

Même mes PROPRES galleries perso ont été modifiées et passées en « mode privé » donc inaccessibles. IMPOSSIBLE de changer ça.

Je suis vert !

Ces galleries avaient demandé un certain effort, encore heureux que je n'en avais pas publié plus, comme je voulais le faire à un moment.

Sérieusement, QUI a envie de se faire valider ? Ça demande notamment de montrer des papiers d'identité. Vous feriez ça avec un site porno ? À part si on est un pro, ou au minimum un semi-pro, qui gagne de l'argent avec le site, personne n'a envie de ça.

En plus, pour le BDSM, c'est PIRE !

Le BDSM reste mal vu, stigmatisé, parfois illégal : publier sur ce genre de sujets n'est pas anodin si on doit donner son identité. Le même problème se pose pour les gays (et probablement d'autres catégories).

➜ En résumé, il est devenu de fait IMPOSSIBLE de publier sur xHamster si on est amateur, comme ils vivaient de ça, je considère que le site est MORT. (Pareil que PornHub).

Bien sûr, vu que c'est un site porno MAJEUR, il faudra du temps avant que son déclin ne soit définitif, à cause de l'inertie. Mais je ne vois pas comment ça pourrait ne pas finir comme ça.

Encore un clou dans le cercueil du porno, et ça ne va PAS en s'améliorant. Plus ça va, plus on voit le déclin de la liberté sexuelle, dont le porno est un témoin visible majeur. GRRR.

Du coup, j'ai été obligé de mettre à jour ma page d'exemples de vidéos BDSM (https://univers-bdsm.info/zones/debutants/comment-bien-debuter-en-bdsm/exemples-choisis-de-videos-bdsm), ça a été catastrophique, maintenant presque la moitié des liens sont morts. Pfff.

Il va donc falloir que je refasse des recherches pour trouver des vidéos correctes, et VISIBLES, pour illustrer l'article. Ça me saoule, j'avais passé du temps pour établir cette liste !

GRRR.

Le problème avec les tests de sites de rencontres

Fév 23
Le problème avec les tests de sites de rencontres 23 Février 2022 Larry

Je suis toujours dans mes articles pour les rencontres (avant le GRAND article final).

En fouillant divers articles, et en cherchant des articles sur les stratégies de rencontres (BDSM), je suis retombé sur divers liens vers des sites qui soi-disant testent les sites de rencontres (BDSM ou non) et donnent leurs « impressions » et verdicts...

Hem.

Je trouve FABULEUX le culot de ces gens-là ! Nan, mais il faut oser.

Dans presque tous ces sites, il est ÉVIDENT qu'ils sont payés directement ou indirectement pour dire du bien des sites en question !

Franchement, pour qui connait, ne serait-ce qu'un petit peu le monde des sites de rencontres (il suffit d'en avoir testé quelques-uns), il est immédiatement visible que l'auteur ou auteure est totalement hypocrite. Leurs descriptions sont toujours super positives, ont un ton qui PUE le style « relation de presse » que personne de sincère n'utiliserait. Franchement, c'est choquant, surtout quand ils/elles disent du bien de sites qui sont CLAIREMENT des escroqueries !

Et leur ton me fait grincer des dents ! Franchement, ils se foutent de nous, il n'y a pas d'autre mot !

C'est honteux !

En plus, il y a PLEIN de sites comme ça, c'est surprenant.

C'est pour ça que j'ai été bien surpris de tomber hier sur un « test » qui, pour une fois, était carrément décent. Il y avait quelques problèmes quand même, parce qu'elle était bien trop tolérante à mon avis, mais quand même l'auteure y dénonçait directement et sans ambiguïté les méthodes ABJECTES du site, notamment l'utilisation de robots pour attirer les hommes (en faisant croire que des femmes veulent dialoguer, pour les inciter à s'abonner). Ce n'est pas un problème nouveau, déjà du temps du minitel j'avais croisé de tels méthodes.

Dans un OCÉAN de mensonge et d'hypocrisie, ça fait du bien de tomber sur des gens qui sont un minimum honnêtes et raisonnables.

Je trouverai toujours ça effrayant et répugnant de voir à quel point dès qu'on parle de sexe et d'argent, la décence la plus basique disparaît. C'est toujours stupidités, mensonges, hypocrisies et arnaques diverses qui dominent. Écoeurant !

Rien à cacher ! (Ou pas.)

Fév 22
Rien à cacher !  (Ou pas.) 22 Février 2022 Larry

Je me demande combien de siècles il faudra pour faire pénètrer certains concepts -basiques- dans le crâne si dur de tant de personnes.

C'est EFFRAYANT !

Vous vous rappelez probablement que j'ai récemment publié mon article sur les « red flags ».

Dans celui-ci, je dénonce énormément de stupidités, dont les idées absurdes que connaître l'identité de quelqu'un est « IMPORTANT » pour éviter les abus. Regarder cce qui se passe dans les couples, notamment les divorces et violences conjugales, montre à quel point c'est RIDICULE : même vivre ensemble, n'aide pas pour éviter les abus !

Pendant que je rédigeais mon article suivant, sur la validation (« vetting »), qui est lié aux « red flags », je suis à nouveau tombé sur une perle que je vois passer souvent, TROP SOUVENT.

[...] but knowing their full name, where they work, and such should be general facts that someone who has nothing to hide would be willing to share

Haaaa, le bon vieux « rien à cacher » !

(Passons sur le fait que connaître la vraie identité de quelqu'un n'AIDE PAS s'il y a des problèmes, voyez mon article sur les « red flags » pour les détails...)

C'est STUPIDE, depuis combien d'années nous sort-on ce stupide « rien à cacher » ? Même en parlant des photos sur des sites BDSM, on trouve des dingues qui disent que « rien ne peut excuser de ne pas montrer son visage » ! C'est dément ! Il faut être inconscients pour dire ça.

En plus, tous ces gens-là savent parfaitement que, encore de nos jours, le BDSM reste mal vu et même pour une part illégal (plus ou moins gravement selon les pays).

On a TOUJOURS quelque chose à cacher !

Je me rappelle l'avoir dit en ces mots quand j'étais étudiant à la fac, quand un autre élève avait sorti le vieux « j'ai rien à cacher ». Même si on n'a RIEN fait de mal ou d'illégal, il y aura toujours des gens pour trouver du mal à quelque chose ou tout simplement des choses qu'on veut garder pour soi (ou son couple)...

Et le meilleur argument pour faire taire ces gens-là, c'est de leur répondre « ok, alors, je peux venir chez toi et fouiller dans tes tiroirs de sous-vêtements, placer une caméra dans les toilettes, ou te filmer au lit et publier tes ébats sur internet ? T'as RIEN à cacher, pas vrai ? ». Bizarrement ils/elles répondent toujours négativement... Ha, ben, finalement, leur « rien à cacher », il n'aura pas duré bien longtemps !

C'est pas dur à comprendre ! Pire quand on parle de choses plus ou moins taboues...

Pourtant, on trouve TOUJOURS ces discours absurdes.

C'est particulièrement stupide et impardonnable dans le cadre du BDSM, évidemment.

C'est fou !

Progression des articles sur les rencontres #2

Fév 19
Progression des articles sur les rencontres #2 19 Février 2022 Larry

Ouuuuff !

J'ai enfin réussi à publier -hier soir- mon article suivant dans la série concernant les rencontres.

Timidité, difficultés relationnelles : comment surmonter les obstacles qui vous séparent du BDSM

Celui-là aussi, il m'a donné du mal ! Presque autant que celui sur les « red flags ».

Il fait 30 pages !

Pour dire la vérité, je n'en suis pas à 100% satisfait. J'ai eu de GROSSES difficultés à exprimer certaines idées, au final, je n'ai pas exactement dit TOUT ce que je voulais dire. Je pense qu'il faudra que j'y revienne pour approfondir certaines sections.

Ça faisait un moment que je voulais parler de sujets de type « timidité ». Mais j'ai eu vraiment du mal à trouver le moyen de formuler tout ça.

Je voulais en parler AVANT de passer à l'article sur les rencontres, car c'est un pré-requis, à mon avis, enfin, si on est concerné ou concernée.

Je vais maintenant pouvoir me concentrer sur un DERNIER article de préparation, avant de passer à l'article sur comment faire des rencontres BDSM.

Cet article sera le 3e de ma série pour « minimiser les risques lors des rencontres BDSM ». (Le premier est , le 2e ici)

Cette fois, j'y traiterai du « vetting » : la validation de profils.

Ici encore, comme pour l'article sur les « red flags », il y a BEAUCOUP à dire, et BEAUCOUP de mythes et autres idées fausses absurdes à démolir. Sérieux, chaque fois que je lis un nouvel article sur ces sujets, je désespère du manque TOTAL de bon sens et de l'absence d'esprit critique... Aïe aïe aïe !

Ce 3e article est déjà un peu entamé, mais pas de beaucoup, j'ai juste quelques idées jetées en vrac dans divers documents. Je sais à peu près ce que je veux dire, mais comme toujours, il y a énormément d'aspects à traiter, et organiser tout ça, hé ben, ça n'est pas du tout facile !

Je ne sais pas si j'arriverai finalement à le finir pour fin février. Enfin, je vais essayer !

À suivre !

(MàJ 26 février) Ça y est, mon article sur le vetting a été publié :