Ce qui est juste est juste, et défendre une cause ne veut pas forcément dire qu'on est partie prenante !

Mai 07
Ce qui est juste est juste, et défendre une cause ne veut pas forcément dire qu'on est partie prenante ! 07 Mai 2020 Larry

Cet article est une râlerie contre un comportement très (trop !) répandu chez les troll-e-s de tout poil.

Nous avons déjà souvent évoqué les problèmes d'ambiance toxique dans le  « milieu » BDSM, en voici encore un exemple, particulièrement énervant d'hypocrisie.

Le problème

Si vous protestez publiquement contre un comportement, un problème répandu dans le milieu BDSM, au lieu de répondre à la problématique, vous êtes immédiatement attaqué/moqué parce que vous faites partie des personnes maltraitées, donc, par un retournement de « logique » absurde qui nous échappe, votre opinion ne compte pas, ou, pire, vous êtes blamé pour oser parler en public ! Même si vous n'êtes pas du tout concerné personnellement !

C'est un comportement fréquent !

C'est une technique de trollisme assez classique : l'attaque personnelle pour éviter de parler du vrai sujet, on pourrait aussi parler de technique de l'homme de paille.

Ce comportement pose 3 problèmes :

  • refus de reconnaître le problème (évidemment)
  • attaque si on fait partie des « victimes ». En quoi est-ce que se plaindre d'un problème dont on subit les conséquences est inacceptable ? C'est absurde.
  • accusation absurde alors qu'on n'est même pas concerné personnellement. Par exemple, l'auteur défend très souvent les hommes jeunes qui arrivent dans le BDSM et qui sont souvent horriblement mal traités. Ayant 49 ans, on ne peut vraiment pas dire que c'est pour des raisons personnelles ! Idem pour notre défense des débutant-e-s, avec 30 ans d'expérience, on ne peut pas dire que l'auteur en fasse partie (LOL) !

Exemple

Un exemple public réel, qui est survenu à l'auteur en 2019, était une protestation de notre part sur la discrimination (flagrante) contre les hommes seuls.

Nous avions publié sur le site FetLife un écrit (extrait ci-dessous) qui défendait l'opinion que des soirées qui refusent explicitement les hommes seuls (discrimination flagrante) ne devraient pas être autorisés à faire de la pub sur le site FetLife. Le site n'est pas supposé accepter ce genre de discriminations. Si ça avait été contre les gays ou les transgenres, ou les gauchers ou les rouquins (etc.), il y aurait eu une levée de boucliers ! Il n'y a aucune raison que ce soit différent dans le cas des hommes.

Notez que nous nous en moquons à titre personnel : l'auteur ne va que très rarement à des soirées, même avec une copine, et si une soirée veut se la jouer discrimination (quelle que soit la cible), nous n'y irons pas.

Malheureusement, dès qu'on dit des choses pourtant parfaitement équitables de ce type, on est accusé : « c'est parce que tu ne peux pas y aller que tu te plains ! ».

Hem. Non, ce n'est pas la raison. D'abord parce que nous venons de le dire, l'auteur n'aime pas les soirées et n'avait aucune intention d'y aller, ensuite, ce qui est juste est juste, ce qui est injuste est injuste. Il n'y a pas de considération personnelle à avoir là-dedans ! On n'a pas besoin d'avoir le coronavirus pour se plaindre que c'est une sale maladie, pas vrai ?

Ha, au fait, il va de soi qu'après avoir vu le comportement inacceptable de cette soirée, en plus de ne pas y aller, nous ne leur ferons pas de la pub !

➜ Il n'y a aucune raison d'accepter ce genre de comportements toxiques qui pourrissent le BDSM.

Notre écrit originel :

29 avril 2019

Events that DISCRIMINATE should NOT be allowed on FetLife

Those last few months, I've noticed several events that discriminated -unfairly- against single men. (Note: I'm french, so this is about the french "scene").

Single men are already treated as cash-cows, and often badly treated (for instance, you won't even get an answer if you contact the organizers of some parties/clubs) but here it was even worse than usual:

  • in the first case, single men were simply banned, but not single women (of course!)... Interestingly, it was NOT written on the announcement, you had to go to the website, then you'd get a brief "single men: not admitted", a "nice" surprise...
  • in the second case, single men have to register before-hand (nobody else does)

How is that acceptable?
And, more important, how is it acceptable that such discriminatory events be displayed on FetLife?

Don't get me wrong: if those were private parties, I would still find it pretty unfair and BS, but when you invite people in private, your rules apply, I'm ok with that. The problem here, is that those events are public!

I have no problem with thematic events like: queers only, or fetish (dress-code) only, or (female) dommes/(male) subs only, etc. They make sense.

I also completely get the importance of filtering, because otherwise, there would be a lot of people who have no interest about BDSM and who only come to troll, make fun, or harass & whatnot. (Not just men BTW).

What would be the reaction if I created an event with discrimations like:

  • queers: not admitted
  • left-handed people: not admitted
  • over 80 kilograms: not admitted
  • etc. (you get the idea)

Why are men always considered fair game?

(And please, don't give me the "there are much more men than women in BDSM" answer: it does not excuse those behaviours).

Remember that everybody has been or is single sometime...

➜ Well, that's two more parties/clubs that I won't recommend, and to which I'll never go (even as a couple), because I cannot condone such practices.

Conclusion

Tous et toutes ces sales troll-e-s devraient retourner sous leur pont et cesser d'ennuyer les adultes qui essaient, eux, de résoudre les -nombreux- problèmes du « milieu BDSM ».

Le surprenant refus de communication dans le BDSM en France (Île-de-France)

Avr 30
Le surprenant refus de communication dans le BDSM en France (Île-de-France) 30 Avril 2020 Larry

[Cet article est une reprise d'un ancien post que j'avais fait sur le site BDSM FetLife. Je le reprends ici pour avoir plus de visibilité car les écrits sur FetLife ont peu de succès.]

Encore une fois ! C'est toujours le même problème : un manque effarant de communication dans le « milieu » du BDSM.

Pour être clair, je parle ici des activités et évènements publics (soirées, Munchs, ateliers Shibari, etc.), pas des soirées privées et autres qui ont des raisons de rester discrètes.

Je cherchais des infos sur un Munch (réunion BDSM publique), où je ne suis pas encore allé, en région parisienne, et comme d'habitude, les infos fournies sont minimales. La communication est pathétique : rien n'est expliqué : ni le lieu, ni comment se passe la soirée, RIEN. La « description » de l'évènement est tellement banale et superficielle, elle n'apporte rien.

➜ Le problème est que ce n'est pas un cas isolé, c'est la norme.

Et si quelqu'un comme moi, qui est expérimenté en BDSM, n'a pas peur du sujet, et qui connaît pas mal de choses sur ce « milieu » trouve ça ennuyeux et pénible, qu'est-ce que ça peut être pour les personnes qui débutent le BDSM ou qui veulent explorer un peu les Munchs et soirées (pour ceux et celles qui connaissent déjà le BDSM).

Je peux -à la rigueur- comprendre quand les organisateurs/organisatrices sont des amateurs, qui débutent, etc. Mais quand on parle d'associations bien établies, ou -pire- d'entités commerciales, je pose la question : POURQUOI est-il si DUR de donner des infos ? Ils ne veulent pas que les gens viennent à leurs évènements ?

Comment expliquer qu'il faille se tourner vers internet pour trouver (difficilement) un blog de quelqu'un qui s'est rendu précèdemment à un évènement et qui décrit son expérience ? Sinon, il faut demander lors de Munchs, mais comment faire si on débute et qu'on n'a pas l'habitude d'aller à des Munchs ? Et puis on ne tombe pas toujours sur des gens ayant des infos sur cet évènement particulier.

Avez-vous regardé les pages des sites de soirées en IDF ? Cherchez le « dress code », voire les tarifs, et dites-moi ce que vous trouvez... Comment, vous n'avez pas trouvé ? Ou bien c'est pas clair ? Je suis surpris... (ironie). Et ne parlons pas de l'élitisme fréquent ou des formules ambigües (et stigmatisantes) du genre « homme de talent », ou, pour les femmes, « très élégantes » (ne demandez pas ce qu'on veut vraiment dire par là).

J'ai personnellement dû expliquer à des gens comment aller aux Munchs d'une association en IDF, parce que sur leur site ce n'est pas détaillé, et vu le sujet, c'est délicat de poser la question à un serveur ou une serveuse... On voit parfois des personnes poser la question sur les forums de FetLife, du genre : « je suis allé à la réunion hier soir, mais j'ai pas trouvé l'endroit » (parce que c'est pas facile du tout à trouver). J'avais même proposé d'ajouter sur leur site un texte qui expliquait tout ça en détails, presque 3 ans plus tard, RIEN n'a été changé, le site n'a pas évolué d'un pouce ! Pathétique !

Saviez-vous que pour certains évènements, il n'est pas possible de payer sur place par carte bancaire ? Liquide uniquement ! Comment, vous n'avez pas amené assez d'argent ? Dommage ! Plus qu'à faire un saut au distributeur le plus proche... Ça leur ferait mal de le marquer sur le site ?

Comme je suis gentil, je passerai rapidement sur le fait que TOUS ces sites de soirées, clubs et autres, sont mal faits et difficiles à naviguer, certaines pages sont presque impossibles à atteindre ou clairement obsolètes. Ou bien les infos sont dispersées entre Facebook, un blog, un site web non maintenu (quand il fonctionne encore).

Ha, et puis si vous voulez leur écrire, pour avoir des précisions, bon courage ! Parce que tous/toutes n'ont pas compris comment marchent les emails visiblement. Et je ne parlerai pas du fait que -pour certains évènements- si vous posez une question indiquant que vous êtes un homme seul : vous serez totalement ignoré (jolie mentalité, j'irai dépenser mon argent ailleurs, et croyez-moi : je saurai m'en souvenir et ne vous ferai pas de la pub).

➜ C'est à croire que tous ces gens-là veulent que le BDSM reste vraiment confidentiel, réservé aux initié-e-s.

Quand je pense à l'insistance (parfois lourde) sur les forums, ou lors des Muchs, sur l'idée que « dans le BDSM, la communication c'est important », je ricane ! L'ironie est vraiment frappante et l'hypocrisie consternante.

Pourtant ce n'est pas difficile de communiquer : mettre quelques photos des lieux (regardez cet exemple de présentation d'un club), indiquer clairement les tarifs, une explication claire du dress code et un p'tit article décrivant en détails comment se passe une soirée (y compris l'accueil, pour les nouveaux/nouvelles) n'est pas un effort démesuré. C'est l'affaire de 2 ou 3 heures de travail (dont 95% du temps pour la description des soirées).

Hé bien, je vous mets au défi : montrez-moi un site (en IDF), organisant des évènements, qui présente clairement tous ces différents points...

Bon courage !

FetLife français : le désert...

Avr 29
FetLife français : le désert... 29 Avril 2020 Larry

Les groupes (forums) français du site BDSM FetLife sont devenus un vrai désert !

Depuis des années maintenant nous parlons des problèmes de FetLife : mauvaise ambiance, trollisme effarant, agressions, comportements odieux en tout genre, et bien entendu, le manque total d'intervention des admins du site quand on leur signale un problème...

Ces dernières années les problèmes ont fortement empiré, et plusieurs des groupes principaux ont été récupérés par des troll-e-s qui ont achevé de les ruiner.

La majorité des participant-e-s (dont l'auteur) en sont partis et il y reste en majorité des troll-e-s et des nouveaux et nouvelles venu-e-s qui n'ont pas encore compris le problème...

Avec le confinement forcé dû au coronavirus, on pourrait penser que l'activité aurait fait un (re-)bond. Hé bien, pas du tout !

Ces dernières semaines, nous avons vu plusieurs fois des jours entiers passer sans aucun « post » ou simple commentaire. Nous avons constaté des périodes de silence de 5 et 7 jours ! Sur des groupes ayant des milliers d'inscrit-e-s (8 700 et 3 700 pour 2 des plus gros)...

5 et 7 jours sans aucune activité !

Voilà une triste confirmation que ces groupes ont été détruits par les troll-e-s.