Conseils pour les rencontres : « drapeaux rouges », à se rouler sous la table !

Avr 07
Conseils pour les rencontres : « drapeaux rouges », à se rouler sous la table ! 07 Avril 2022 Larry

Quand je lis des choses comme ça, je me demande ce que ces gens-là ont dans la tête ! Du fromage blanc ?

J'ai déjà parlé souvent des « red flags » (« drapeaux rouges ») dans le BDSM, mais ici, je vais parler des rencontres hors BDSM.

Pendant que je rédigeais mon dernier article (« Comment faire des Rencontres BDSM »), j'avais fait des recherches sur divers sujets concernant les rencontres (évidemment !).

J'étais tombé entre autres sur des articles divers (et nombreux) qui parlaient des « red flags », les signes d'alerte, pour le premier RDV, la première rencontre.

Une grande partie de ces conseils répétent exactement les mêmes choses, évidemment. Qui sont en général du bon sens de BASE qui ne devrait pas être nécessaire de dire à des adultes. Pourtant, ça semble être nécessaire (?).

Vous savez, perso, je suis carrément géné par ce que j'écris parfois dans mes articles : c'est tellement évident et basique que je trouve que c'est un peu insultant ou condescendant de dire des choses aussi simples. Mais passons.

Parmi les articles que j'avais vu passer et que j'avais parfois survolés, j'ai lu des TRUCS à tomber par terre. Des signes d'alerte tordus, n'ayant aucun fondement, sortant de nulle part ou n'ayant pas de sens. Je veux dire, parfois c'était VRAIMENT BIZARRE !

Le plus gros problème, c'est que souvent ils sont présentés sans trop d'explication (POURQUOI c'est un signe d'alerte) ou de façon hyper simpliste. Bon, vu que ce sont généralement des magazines ou des sites de rencontres, il ne fallait pas s'attendre à une grande profondeur non plus... Mais quand même !

Le premier qui m'ait réellement frappé, c'était celui qui disait « il ne vous fait pas de compliments ». OK, donc, selon eux, ne pas faire de compliments indique quelqu'un à éviter à tout prix... Heu ? En général, quand on parle de « compliments », c'est superficiel et plus ou moins hypocrite. En plus, si on en est au premier RDV, là, c'est très superficiel et transparent. Mais passons.

Ha, vous aurez noté que leurs « conseils » sont à peu près TOUJOURS dans le sens : « red flags » chez les hommes. Visiblement, dans leur monde, les femmes ne soulèvent jamais de signes d'alerte... Ha, il est beau le sexisme !

Je n'ai pas réussi à retrouver l'article qui parlait des « compliments ». Je vous ai donc choisi un autre exemple, pris au hasard, qui contient diverses perles pas piquées des vers...

  • 17 Relationship Experts Reveal the Red Flags You’re Missing on First Dates https://www.cosmopolitan.com/sex-love/a27889613/red-flags-first-date-dating-relationship-deal-breakers/

Je ne parlerai pas de tout, mais j'aurais eu pas mal à dire. Le niveau de sérieux de cet article ne frôle pas le sol, il est dessous ! Ces soi-disant experts et expertes sont de vrais CHARLATANS !

TOUT y passe : stéréotypes,sexisme, opinions bizarres qu'on fait passer pour des faits, croyances ridicules ayant zéro base scientifique, délires divers... Consternant !

Bien sûr, certains conseils ont du sens, ce sont les habituels, qu'on lit partout ailleurs. Je n'en parlerai pas.

  1. Looks to the right...a lot.

“Some studies show that when a person looks up and to the right, they could be creating a memory instead of recalling a memory. Which could mean they are not telling the truth!”

Regarde à droite ... beaucoup.

Certaines études montre que quand une personne regarde en haut et à droite, elles pourraient être en train de créer un souvenir au lieu de se rappeller. Ça pourrait dire qu'elles ne disent pas la vérité !

Alors, là, on part direct en roue libre !

Quelle personne NORMALE peut croire de telles stupidités ? Ce n'est même pas de la psychologie de bazar, c'est délirant. C'est choquant à tous les points de vue !

  1. Suggests a wine bar for the first date but doesn’t drink.

Suggère un bar à vin pour le premier RDV,mais ne boit pas.

Dans l'exemple (que j'ai la flemme de traduire), elle raconte avoir été invitée par un homme dans un bar à vin, mais lui ne voulait boire que de l'eau...

J'avoue que ça PEUT éventuellement être mal interprété, mais BEAUCOUP de personnes boivent et un bar à vin est un lieu de rencontre classique (aux USA notamment). J'ai déjà invité des filles dans des bars/restos, où la plupart des gens boivent de l'alcool, mais moi je ne bois pas, je suis anti-alcoolique, ça veut dire que je suis un gros méchant visiblement ! Sérieusement ?

Inviter quelqu'un à un bar sans-alcool, par exemple, je vous parie que ça provoquera des grimaces...

MAIS, ce n'est pas la pire, attendez la suivante sur le même thème !

  1. Orders water.

Commande de l'eau

Selon « l'expert », ça veut dire qu'on se prépare à « pouvoir partir en vitesse ».

Et le pseudo-expert considère ça comme un signe d'alerte MAJEUR au point de dire de laisser tomber direct la personne !

HEIN ?

Quelle HORRIBLE ATTITUDE ! Comment peut-il tirer des conclusions si extravagantes sur un comportement si banal et basique ? C'est FOU !

Personne de normal ne devrait interpréter une action aussi banale !!!

Et les gens qui ne boivent pas d'alcool, comme moi ? Ça leur est interdit de commander à boire ? OK, je commande souvent un jus de fruit, mais je bois aussi de l'eau et j'en bois lors des repas au restau.

  1. Crosses their arms.

Croise ses bras.

Haaaa, je l'attendais celle-là !

Encore une de ses interpétations SIMPLISTES du langage corporel (qui est très surfait, en général, c'est n'importe quoi) !

J'avoue que j'aurais été déçu si ça n'avait pas été dans la liste, LOL.

Encore un pseudo-expert à la noix ! On ne peut pas juste conclure des choses comme ça, surtout en réduisant le comportement COMPLEXE d'une personne à un ou 2 gestes.


Ha la la, quand je lis de telles stupidités, présentées par des gens qui clament être « experts », je ricane.

C'est ridicule vraiment, et même HONTEUX.

Inclusivité EXCLUSIVE : le -honteux- paradoxe...

Mars 20
Inclusivité EXCLUSIVE : le -honteux- paradoxe... 20 Mars 2022 Larry

Est-ce que vous connaissez cette blague ?

« Il y a deux choses que j'abhorre dans ce monde : les personnes qui sont intolérantes envers les personnes de cultures différentes et les Hollandais. »

Source : Austin Powers dans Goldmember

C'est un gag assez connu, qu'on trouve sous différentes formes, et qui souligne le problème de l'hypocrisie de certaines personnes qui sont faussement tolérantes.

Malheureusement, cette blague est de plus en plus d'actualité, y compris dans les « milieux » BDSM : je vois passer de plus en plus souvent des attitudes hypocrites de ce type.

Par exemple, des personnes proclament bien HAUT et FORT que le BDSM est « bienveillant » et « tolérant », qui insistent explicitement sur leur BDSM qui est « inclusif ». Et quelques paragraphes après, ou sur la page à côté, ou en réel, soudain, c'est différent. Typiquement : ils/elles rejettent les hommes (surtout si on est blanc, hétéro, cisgenre).

Drôle de conception de « l'inclusivité » !

➜ C'est VRAIMENT une « inclusivité » conditionnelle, exclusive, puisqu'on rejette certaines catégories...

Quelle hypocrisie, quelle profonde malhonnêteté intellectuelle !

Et le plus drôle, c'est qu'en même temps, CHEZ LES MÊMES PERSONNES, je constate une acceptance de comportements inadmissibles pendant les Munchs ou dans les forums... Donc, leur idée c'est de rejetter « les hommes » en bloc, tout en tolérant l'intolérable (venant d'hommes et femmes de tous types) ?

C'est de plus en plus fréquent (ce qui m'inquiète), je croise ça SOUVENT dans des profils sur le site BDSM FetLife.

Et parfois, c'est SOURNOIS en plus !

Par exemple, j'avais vu passer des soirées qui n'affichent que les hommes seuls sont interdits qu'en tout petit en bas de page de l'annonce détaillée... Combien d'hommes ne l'ont pas lue et ont tenté d'aller à cette soirée pour se faire rembarrer ?

(Notez que, à titre personnel, je m'en moque de ces discriminations faites par certains évènements : je ne compte pas y aller de toute façon... Mais je veux souligner leur hypocrisie et leur toxicité.)

L'autre jour, j'avais vu passer un Munch qui était encore plus explicite : une brutale ATTAQUE contre les « hommes blancs hétéros cis », totalement discriminés. Alors que je le dis depuis des ANNÉES : les abus (et autres) ça n'est absolument pas limité à cette catégorie ! Quelle honte. Et en plus, ils avaient un discours dans lequel ils/elles se présentaient fièrement comme « progressifs », comme étant « les bons » contre « les gros méchants hommes », EFFRAYANT !

Récemment, j'ai encore vu une réunion BDSM qui discriminait explicitement contre les hommes cisgenres. Ce n'était pas dit dans le titre, c'était uniquement visible dans la description. Je peux comprendre que des gens veulent faire des réunions réservés à certaines catégories, par exemple pour échanger les perspectives entre femmes, ou personnes soumises, ou LGBT, ou autres, mais POURQUOI il y a TOUJOURS ces discriminations -flagrantes- contre les hommes ? Et qu'on ne me dise pas que c'est « parce qu'il y a des connards dans le lot », hein ! Je sais qu'il y en a : il suffit de les virer, pas besoin de jeter tout le monde !

COMMENT est-ce qu'après toutes ces personnes OSENT parler de BDSM « inclusif », de « bienveillance », de « tolérance » ? Elles devraient se regarder dans un miroir et faire une sérieuse introspection !

Je me répète : oui, il y a des hommes à problèmes, je suis le premier à m'en plaindre (sauf que moi je ne me limite pas aux HOMMES, mais je parle de TOUTES les personnes à problème). Mais les personnes à problèmes, ça se gère, pas besoin de faire de la misandrie !

➜ Que vont penser les hommes débutants, surtout les plus jeunes, quand ils verront ces discriminations ?

Perso, si j'avais été confronté à ce genre de comportements étant jeune (18 à 25 ans), j'aurais été profondément écoeuré, je n'aurais pas essayé d'explorer plus le « milieu BDSM ». Même maintenant, j'en suis écoeuré, mais heureusement, ça ne peut plus me dégoûter du BDSM... (LOL)

Notez que j'avais rencontré des gens comme ça dans des Munchs et sur les forums (je m'étais désabonné d'un forum uniquement à cause de leur attitude discriminante IMMONDE).

Quand je pense à tous les efforts que je fais, avec mon site notamment, pour voir toutes ces personnes propager des attitudes TOXIQUES et super HYPOCRITES, qui gâchent mes efforts... C'est écoeurant.

Perso, j'ai 50 ans (bientôt 51), je suis un homme blanc hétéro cisgenre, je tombe pile dans le profil le plus souvent visé. Et selon toutes ces personnes, ça veut dire que je suis un « gros méchant violeur/abusif/etc. »... Ben voyons ! Soyons clairs : je n'accepterai jamais ces attitudes-là. Et je ne vais pas « m'excuser » pour être ce que je suis, je n'ai RIEN à me reprocher et aucune raison de m'excuser de quoi que ce soit...

Le PIRE, c'est que cette attitude hypocrite est répandue chez les gens qui organisent des évènements, donc ça a un impact énorme ! J'ai vu passer des trucs DINGUES, HONTEUX, qui m'ont fait BONDIR, et chez des personnes que j'ai même parfois rencontrées en réel ! Là, je parle de personnes qui écrivent littéralement dans leurs profils « ne pas tolérer l'intolérance » tout en tenant dans les forums (et divers écrits) des discours clairement anti-hommes, à un degré CHOQUANT !

Si on y ajoute les attitudes élitistes et sectaires d'un bon nombre d'organisateurs/trices, ça donne une jolie image du « BDSM public » ! BRAVO !

Enfin, heureusement, le BDSM n'est pas défini par le « milieu public BDSM », parce que sinon, ça ferait PEUR.

GRRR.

Comment peut-on être sexologue, et si dogmatique, tout en étant IGNORANTE du vocabulaire DE BASE du BDSM ?

Mars 18
Comment peut-on être sexologue, et si dogmatique, tout en étant IGNORANTE du vocabulaire DE BASE du BDSM ? 18 Mars 2022 Larry

Parfois, je lis VRAIMENT des choses qui me stupéfient, qui sont CHOQUANTES d'ignorance, et bourrées de stéréotypes et de préjugés nocifs.

Le PIRE, c'est quand ces délires viennent de gens qui sont supposés être des « pros », notamment quand ce sont des sexologues. Venant de personnes n'ayant pas de formation médicale (ou autre), je peux encore comprendre, mais là ? Et en plus, à CHAQUE FOIS, ces personnes sont très dogmatiques, parlent avec un ton très « sure de soi », et généralement délirent. Ce qui est ENCORE PIRE, c'est quand elles en rajoutent dans des délires « psy » complètement FOUS, et n'ayant RIEN à voir avec la réalité...

Pfff.

C'est effrayant !

J'avais déjà parlé récemment de divers exemples, le livre « le sexe pour les nuls » était un premier exemple, mais bien plus grave et délirant, était ce « texte » sur la soumission, écrit par quelqu'un qui délire complètement et qui a une FORTE attitude anti-hommes.

J'ai encore trouvé des textes qui sont CHOQUANTS d'ignorance. Je crois d'ailleurs avoir déjà vu passer leur auteure, son nom me disait quelque chose...

(Notez que je pinaille pas : là, on parle réellement de choses basiques, il est inadmissible d'écrire sur un sujet, de se présenter comme experte, en ignorant des choses aussi simples.)

Voici 2 textes pour illustrer le problème...

Sérieusement, il y a tellement de problèmes dedans... Je vais ignorer les délires psy / philosophiques qui sont ABSURDES et n'ont RIEN à voir avec la réalité, parce qu'elle veut à tout prix y voir des significations cachées ne veut pas dire qu'elle ait raison !

  • Comment le "bondage" peut aider les couples en mal de communication (https://web.archive.org/web/20170620081413/http://www.huffingtonpost.fr/magali-crosetcalisto/bondage-couple-sexualite_a_21710317/)

Jusqu'alors subversive et confinée, la pratique du bondage s'est déployée en Occident dans les sphères privées, les écoles et les clubs spécialisés. Depuis quelques années force est de constater qu'un essor grandissant a lieu auprès du grand public...

NON, le bondage (ou le BDSM) n'est PAS subversif !

Je le répéterai aussi souvent qu'il le faut : le bondage (ou le BDSM) est juste une pratique (généralement sexuelle). La majorité des gens qui en font ne savent même pas que c'est du BDSM ou que ça s'appelle « bondage ». C'est une des pratiques (et un des fantasmes) les plus répandues, même les enfants/ados en font parfois !

Pour vous donner une idée à quel point c'est répandu, mon bref article de présentation du sujet (« Votre premier bondage ») est un des articles les plus lus de mon site !

Le bondage est le nouage de cordes sur un corps. Il provient du Japon (15ème siècle) et s'inscrit aujourd'hui dans une activité de jeu entre adultes consentants, lesquels choisissent de mettre en scène leurs imaginaire et fantaisies érotiques de manière sécurisées (règle du SSC : sain, sécuritaire et consenti).

NOOOONNNNNNNNN !

Comment peut-elle être si IGNORANTE ?

Le Bondage ne vient PAS du Japon, et pas du 15e siècle ! Ça a TOUJOURS existé (dans l'humanité moderne), et PARTOUT : ça ne vient pas du Japon ! Elle confond Bondage et Shibari/Kinbaku.

Le Bondage, c'est un terme très général : il inclut le Shibari/Kinbaku (qui sont des variantes venant du Japon).

C'est INACCEPTABLE d'écrire des articles sur le Bondage et de ne même pas savoir ça ! C'est du vocabulaire DE BASE, 5 minutes passées à lire sur le BDSM (ou le Bondage) vous expliquent tout ça !

Au cas où vous penseriez que ça peut être qu'elle s'est mal exprimée ou que le texte a été édité par d'autres, voici une confirmation...

  • Ce que le bondage dit de vous (et ce qu'il peut apporter) (https://web.archive.org/web/20180111010741/http://www.huffingtonpost.fr/magali-crosetcalisto/sexualite-bdsm-bondage_b_8509570.html)

Subversive et confinée, la pratique du bondage appartenait jusqu'alors aux sphères privées et clubs BDSM* spécialisés.

Je passerai sur le « subversive », je viens de dire que c'est n'importe quoi...

Mais depuis une dizaine d'années force est de constater qu'un essor considérable des pratiques "grand public" s'est affirmé. Mais le bondage, c'est quoi au juste ?

NON, le Bondage, PLEIN de gens en faisaient AVANT, c'est juste que maintenant, on en parle plus ouvertement ! Ce n'est plus autant vu comme une « perversion » (malgré la persistance des préjugés).

A l'origine, le bondage est un supplice asiatique infligé aux esclaves. Il fut pratiqué au Japon dès le 15ème siècle par les tenants du pouvoir qui attachaient et comprimaient avec des cordes, le corps de leurs ennemis.

NON, non et non !

Comme j'ai expliqué plus haut, là, elle parle du Shibari/Kinbaku, qui est une version (japonaise) du Bondage, et qui n'en est PAS la source.

[...] Depuis les années 2000, la pratique du bondage a explosé en Occident. Plusieurs "écoles viennent d'ouvrir en France pour enseigner "l'art des cordes", selon les techniques japonaises du Kinbaku ou du Shibari, deux pratiques esthétisantes du bondage.

Elle continue à tout mélanger.

Notez qu'en réalité, le côté « esthétisant » du Shibari n'est qu'un de ses aspects, qui est mineur. La plupart des gens ne s'occupent pas de l'aspect esthétique.

Le protocole BDSM Le bondage repose avant tout sur des protocoles bien précis.

NON !

Ce paragraphe (et les suivants) est TOTALEMENT à côté de la plaque !

Il n'y a PAS de protocoles et encore moins de « protocoles précis ». Elle CHOISIT d'interpréter les choses d'une certaine façon, et les présente comme « la vérité » alors que RIEN n'est plus faux !

Il met en scène deux "joueurs" consentants : un dominant (l'attacheur) et un dominé (l'attaché). Le dominant possède l'autorité et le pouvoir d'objectiver autrui. Le dominé choisit la soumission et le lâcher prise. Mais les apparences sont parfois trompeuses... Comme l'ont démontré Gilles Deleuze et avant lui le philosophe Hegel, un renversement des statuts de maître/esclave existe en filigrane. Le dominant demeure soumis au plaisir du dominé, lequel détient de surcroît le mot de sécurité ("safeword"). Ce dernier est capital. Il représente le garant des limites à ne pas franchir.

Tellement de problèmes ici.

L'appel aux « philosophes » pour se justifier ne CHANGE RIEN : elle dit n'importe quoi !

Je ne m'appesantirai pas sur le « safeword », qui n'a RIEN à faire dans cette discussion, et en plus qui ne GARANTIT RIEN contrairement à ce qu'elle écrit... J'en ai parlé assez souvent !

La transgression du quotidien Les adeptes du bondage possèdent en général des diplômes élevés et présentent un niveau de vie supérieur à la moyenne.

NON !

C'est faux et simpliste ! La raison de cette croyance est qu'on ne regarde que les clubs BDSM, le « milieu public BDSM », qui ne regroupe qu'au mieux 0,1% des gens qui font du BDSM. Vu les prix de ces sorties (il y a une réelle sélection par l'argent), c'est évident qu'on y croise plus de gens aisés...

Le fait d'être attaché renverserait-il les codes du quotidien ? De fait, le "dominé" n'a plus à jouer de rôle, ni à prendre de décisions. Son état de contrainte ouvre un cadre propice au lâcher prise. De la contrainte du corps nait paradoxalement la liberté de l'esprit.

NON !

C'est encore une vision SIMPLISTE. Oui, ça existe, mais ce n'est pas pareil pour tout le monde ! Il ne faut pas réduire des choses complexes à quelques réactions stéréotypées...


Pfff. C'est FOU !

Comment peut-on être si à côté de la plaque ?

Mais le PIRE, c'est qu'elle est citée et interviewée un peu partout ! Alors qu'elle ne connait même pas les bases du Bondage (ou du BDSM) !

Et tenez-vous bien : elle a osé écrire un livre sur le Bondage ! Je n'en reviens pas...

[MàJ] Ouch ! J'ai lu l'extrait gratuit du début de son livre, j'ai été STUPÉFAIT. Non seulement elle y répéte presque à l'identique les stupidités que j'ai présentées, mais elle en rajoute dans l'ignorance ! CHOQUANT ! Comment peut-on prendre au sérieux des « trucs » comme ça ? Ça choque le bon sens le plus basique ! Pfff.

GRRR.

Consentir à la soumission ... bla bla bla. Toujours les mêmes « n'importe quoi » !

Mars 15
Consentir à la soumission ... bla bla bla. Toujours les mêmes « n'importe quoi » ! 15 Mars 2022 Larry

Une discussion sur le site social BDSM FetLife a attiré mon attention sur un article du type « Nawak ».

Encore un article EFFARANT de stupidité (et bourré d'attitude anti-hommes) !

Il me faudrait des dizaines de pages pour dépiauter en détails tous les problèmes que j'y ai trouvés...

Sur FetLife, les gens étaient consternés par le contenu de l'article, perso, je le suis aussi. Mais j'en ai tellement vu passer dans ce style, que ça ne me surprend plus...

Le GROS problème, en dehors de l'ignorance FLAGRANTE de l'interviewée et de la « journaliste » sur le BDSM, c'est que l'interviewée a une attitude anti-hommes (et anti-hétéros) CLAIRE, même pas à demi-mot ! Elle aurait aussi bien pu directement dire au début : « je suis une extrémiste et j'ai les stéréotypes honteux de ce type de personnes », ça aurait été plus honnête !

L'attitude de la « journaliste » est aussi très problèmatique, elle ne remet JAMAIS en doute, au contraire, elle encourage, les délires de l'autre...

Lire de tels délires m'en dit beaucoup sur la mentalité des deux. GRRR.

Je trouve aussi que l'interviewée se cache (notamment pour ses livres) derrière ses diplômes, elle s'en sert pour se donner une apparence de respectabilité et de « sérieux », alors que clairement ce qu'elle dit et écrit est TOTALEMENT BIDON, du pur n'importe quoi, une vraie honte ! Ce n'est pas parce qu'on est philosophe qu'on a des choses intéressantes, intelligentes et justes, à dire. Et ce n'est pas parce qu'on a des diplômes qu'on est compétente (ou honnête) : je parle sans arrêt depuis des années du n'importe quoi que je lis dans les études par exemple...

Je vous assure que lire des « choses » comme ça, et dites d'un ton dogmatique en plus, ça me fait enrager...

Je passerai sur ses délires sur le BDSM et les luttes des gays/lesbiennes aux USA. NON, être gay/lesbienne ne veut PAS dire qu'on fait du BDSM. Et elle mélange tout, enfin bref.

Ce qui me fait vraiment râler ce sont des choses comme ça :

Pourquoi les féministes y voient-elles au contraire l’érotisation des rapports de pouvoir existants, bien que le BDSM prétende renverser les rapports de pouvoir ?

NON. Non, non, non et NON !

Il faut arrêter avec ces idées délirantes sur le BDSM. Je sais qu'elle veut absolument que le BDSM soit « politique », et qu'un certain nombre de « féministes » aussi. Mais, tout ça, c'est BIDON ! Parce qu'une infime minorité de personnes veulent utiliser le BDSM comme ça, ne dit RIEN des 99,9999% d'autres.

Le BDSM, ça n'est PAS politique, ça ne renverse PAS les rapports de pouvoir, le BDSM c'est juste un ensemble de pratiques un peu disparates qu'on a regroupées ensemble parce que c'était + pratique et qui sont faites parce que les gens aiment ça, tout simplement. À part quelques rares exceptions, les personnes qui aiment le BDSM ne vont pas chercher des interprétations ou des « raisons » profondes pour en faire. Pas plus que pour une sodomie ou l'utilisation de sex-toys !

Ce genre de raisonnements, c'est comme essayer de trouver une signification profonde à la cuisine française : ça n'a AUCUN SENS !

D’un autre côté, des féministes, lesbiennes ou non, se sont inquiétées que cet argument de l’émancipation par le BDSM serve à masquer la violence d’hommes contre des femmes.

Et voilà, je l'attendais !

La classique ATTAQUE, qui ne pouvait pas manquer, contre les hommes. Peu importe que ce sont une accusation bidon, n'ayant AUCUN fondement objectif. Parce que quelque chose est possible on ne peut PAS s'en servir d'argument comme elle le fait ! C'est un procès d'intention diffamant, et la réalité du terrain PROUVE que c'est une accusation injuste !

Mais la réalité, ça ne compte pas pour ces gens-là...

Et en effet, il semble assez clair qu’il y a une grande différence entre les pratiques BDSM émancipatrices qui peuvent avoir lieu chez les gays et les lesbiennes, et qui cherchent à remettre en cause les normes de genre, le pouvoir et la violence qui y sont associées,

NON.

Encore une fois, les gays et lesbiennes en général font du BDSM parce qu'ils/elles aiment ça ! Pas pour de soi-disant remises en cause de normes.

et de l’autre un BDSM hétérosexuel dans lequel des hommes dominent des femmes.

Sérieusement ?

Comment peut-elle dire ça ?

Là, c'est CLAIREMENT un raisonnement spécieux HORRIBLE. D'abord, elle accuse par défaut les hommes hétéros d'être malfaisants comparé aux hommes gays. Ensuite, elle PROUVE qu'elle ne connait pas le BDSM en réduisant sa richesse à un stéréotype : « des hommes dominent des femmes », et bien évidemment, avec un sous-entendu TOXIQUE.

Il y a peu de chiffres mais ceux dont on dispose sont clairs : les femmes sont rarement dominantes dans les rapports BDSM hétéro et quand elles le sont, ce sont souvent dans le cadre de rapports sexuels tarifés.

Quels chiffres ?

Il est connu qu'il y a plutôt moins de dominantes (expérimentées), MAIS, les chiffres sont surtout valides pour le « milieu public BDSM », il n'est pas du tout clair comment ça se passe en dehors (99,9% des gens).

Même si on ignore ça, elle fait un raccourci : même s'il y a MOINS de femmes dominantes, ça n'est pas pour autant RARE. Quant à recourir à l'argument (bidon) du « sexe tarifé », il faut arrêter, ce n'est pas le sujet... NON, ça n'est pas si rare qu'elle le prétend !

Là, elle tourne les choses de façon totalement hypocrite pour servir sa thèse que les hommes hétéros sont des grands méchants, parce que c'est ça qu'elle veut dire en filigrane...

Et souvent l’argument du BDSM est utilisé par des partenaires violents pour justifier les violences qu’ils imposent à leurs partenaires

Et alors ?

Depuis quand l'existence de criminels qui utilisent telle ou telle « excuse » (que tout le monde sait être fausse et hypocrite) dit quoi que ce soit pour le reste des gens ?

Cet argument est particulièrement HONTEUX et spécieux, il est souvent utilisé par les fanatiques anti-BDSM (et anti-hommes).

Et ne parlons pas qu'elle « oublie » les nombreuses violences faites ... par des femmes (sujet qui est bien documenté).

Il peut évidemment y avoir des pratiques BDSM consenties dans un contexte hétérosexuel et elles peuvent être source de plaisir, mais leur correspondance avec les normes de genre et la possibilité qu’elles soient utilisées comme paravent pour cacher des violences invite à une position plus méfiante dans ce contexte.

PAF ! Encore un « argument » super spécieux !

En gros, donc, selon elle, on ne peut faire du BDSM QUE si on remet en cause les « normes ». Quelle hypocrisie et quelle vision étriquée !

Et le procès d'intention est énorme : « une position méfiante » ? Vraiment ? C'est HONTEUX.

Son discours est si fortement anti-hommes, c'est SCANDALEUX. Comme vous le voyez, elle ne s'en cache même pas, il n'y a rien de subtil là-dedans, ce sont des pures accusations indignes n'ayant AUCUN fondement, aucune base scientifique ou rationnelle.

Il n’y a plus l’espace nécessaire pour que la parodie fasse son effet.

La parodie ?

Encore une illustration du problème : elle ne veut PAS voir le BDSM comme il est vraiment. Elle veut à tout prix le ramener à un sujet politique avec des intentions cachées et des implications. Le BDSM, ça n'est PAS ça !

Et passons sur sa vision que « BDSM = homme qui frappe une femme », c'est si réducteur et ignorant de la réalité que ça donne envie de rire...

Je laisse tomber la fin du texte, c'est du même tonneau de toute façon, ça m'écoeure.


Après, il suffit de lire son livre « On ne naît pas soumise, on le devient » pour comprendre le problème de cette auteure. J'en ai lu les premières pages (extrait accessible gratuitement) et ça m'a suffit. HALLUCINANT.

Si vous voulez une critique du livre, allez voir cet article (en 2 parties), qui pointe du doigt tous les raccourcis faciles et les absurdités qu'on y trouve :


Pfff.

C'est EFFARANT de lire des trucs comme ça.

Mais le pire, c'est que cette auteure est régulièrement citée dans des études, interviewée, invitée à des colloques et autres (en tant « qu'experte »). Alors qu'elle ne connait RIEN au sujet et est totalement biaisée dans ses raisonnements spécieux honteux. J'en reste sans voix !

GRRR.

Le BDSM n'a pas une explication simple !

Juin 07
Le BDSM n'a pas une explication simple ! 07 Juin 2021 Larry

Un des grands, très grands, problèmes avec les articles sur le BDSM est quand ceux-ci essaient d'expliquer pourquoi ces envies existent, bref de trouver « la source » du BDSM.

Dans la presque totalité des cas, ces articles ne proposent qu'UNE SEULE explication (généralement d'une naïveté consternante). Ça ne leur vient pas à l'idée qu'il puisse y avoir une multitude de facteurs et surtout que, de toutes façons, il n'existe pas un seul BDSM, identique pour tout le monde, c'est une vision simpliste (et ignorante).

C'est surtout vrai pour la psychanalyse et la psychiatrie : il est rarissime de trouver des articles qui ne soient pas dogmatiques, sans nuances, souvent avec une arrogance à peine déguisée, et qui présentent « LA RAISON », alors que toute personne qui connait un peu le BDSM pensera « WTF? » en lisant ce genre d'élucubrations...

Il est pourtant FACILE, trivial même, de montrer que cette idée qu'il n'y a qu'une seule source, une UNIQUE explication, ne tient pas la route ! Il suffit de rencontrer des pratiquants et pratiquantes lors d'un Munch ou d'aller regarder les forums de sites comme FetLife. LA chose qui frappe immédiatement est la très grande disparité d'expériences, d'envies, d'intérêts, de conception du BDSM, de façon de le vivre : intensité, type de pratiques, âge à partir duquel on a découvert ses goûts en la matière, etc. Il est immédiatement évident qu'entre des gens qui en font une fois par semaine ou par mois pour pimenter leur vie sexuelle et les cas les plus extrêmes, il y a UN MONDE de différence. Il est évident qu'on ne peut PAS expliquer des comportements aussi différents avec une seule approche (généralement naïve).

Le VRAI problème de fond, c'est que tous ces auteurs/auteures ne VEULENT PAS étudier le BDSM réel, et se basent sur quelques exemples spécifiques. Parfois, clairement, ils/elles n'ont JAMAIS rencontré de vrai pratiquant ou de vraie pratiquante. Et ce qui est choquant, c'est leur arrogance sur le sujet alors qu'ils ou elles ne savent PAS de quoi on parle, à un degré tel que c'est difficile à croire...

C'est embarrassant !

Par comparaison, prenons la nourriture. Rares sont les personnes qui n'ont pas au moins un ou plusieurs aliments (ou catégories d'aliments) qu'ils ou elles détestent.

Si on regarde les raisons, elles sont très variées :

  • allergie : par exemple aux cacahouèthes
  • n'aime tout simplement pas le goût : par exemple, je ne supporte pas le goût des tomates
  • raison morale/philosophique : par exemple, ne pas vouloir manger d'animaux
  • raison culturelle : dans certains pays on trouve normal de manger des insectes, en France, la plupart des gens trouveront ça répugnant...
  • mauvaise expérience : typiquement, si on a mangé tous les jours, ou trop souvent, tel ou tel aliment (pas forcément bien préparé), une fois adulte on en est dégoûté
  • aliments mal préparés : l'exemple classique est un plat mangé (de force) pendant l'enfance, mais qui était mal cuit, mal préparé, qui s'est transformé en haine du plat en question. Parfois, une fois adulte, on peut en manger qui soit BIEN préparer et se rendre compte que c'était là le vrai problème...
  • etc.

On voit bien que pour un phénomène (ne pas aimer ou détester un aliment), il existe plein de raisons totalement distinctes ! Personne de sensé ne va essayer de pondre UNE raison psychologique (ou autre), ce serait STUPIDE !

Mais pour le BDSM, visiblement, ça ne gêne pas tous ces gens-là qui vous pondent de vraies hallucinations...

« Il n'y a pas de femmes qui font du BDSM ». LOL. (Nawak #3)

Juin 06
« Il n'y a pas de femmes qui font du BDSM ». LOL. (Nawak #3) 06 Juin 2021 Larry

Il n'y a aucune femme qui fasse du BDSM, c'est bien connu ! LOL.

Je suis à nouveau tombé sur ce type d'hallucinations pendant que je faisais mes recherches pour mon article sur le CNC et les simulations de viol.

Vous voyez, ce sont des choses comme ça qui me font questionner et dénoncer le milieu médical (principalement les divers « psy » et les sexologues) et de la recherche en général (sociologie et autres), surtout dans le passé évidemment, quand on aborde le sujet du BDSM.

COMMENT est-ce possible de parler de façon aussi catégorique, autoritaire, dogmatique, pendant des décennies, en ayant TORT à ce point ? Ça dépasse l'entendement !

Remarquez aussi qu'un très grand nombre d'études sur le sujet se focalisaient sur les « gays », notamment aux USA. Évidemment, ça n'aide pas à percevoir la réalité de la situation si on se restreint à un échantillon aussi spécifique !

Le problème des Psychiatres (DSM)

J'avais déjà évoqué que dans le DSM (« bible » de la psychiatrie américaine), ils disaient n'importe quoi, malgré des améliorations récentes (très récentes). On parle quand même ici de gens qui affirmaient que très rares sont les femmes qui ont des paraphilies.

Dans leur conception absurde, les seules femmes supposées faire des pratiques de type SM étaient les prostituées. Alors que c'est évident que c'est FAUX, même à l'époque on avait des études qui indiquaient l'inverse (voir + bas) !

Extrait du DSM -IV-TR (paru en 2000), page 568, section « Paraphilies » :

Except for Sexual Masochism, where the sex ratio is estimated to be 20 males for each female. the other Paraphilias are almost never diagnosed in females, although some cases have been reported.

Et en plus, le pire, dans la même page, ils se contredisent clairement, en disant que les paraphilies sont étudiées dans un cadre de pathologies, mais qu'en réalité, vu le grand nombre de gadgets vendus et la pornographie, ça veut certainement dire que c'est bien plus répandu... Et ils/elles ne voient pas le paradoxe et ses conséquences ? Ils/elles ne voient pas que ça remêt en question leurs élucubrations ? Comment peut-on être aussi STUPIDE ?

Although Paraphilias are rarely diagnosed in general clinical facilities, the large commercial market in paraphilic pornography and paraphernalia suggests that its prevalence in the community is likely to be higher.

On a là un bel exemple chez ces « experts » de la profondeur inouïe de leurs préjugés et stéréotypes sexistes (envers hommes et femmes), ainsi que de la fermeture d'esprit, et du refus d'avoir une attitude scientifique, de l'esprit critique, et du simple bon sens !

Parlons-en de ces études qui montraient que oui, il y a bien des femmes (hors prostituées) qui font du BDSM : elles existaient (années 1970/1980) et pourtant, pendant des décennies, leurs résultats, clairs, n'ont PAS été pris en compte, il n'y a visiblement même pas eu de remise en question ou du moins d'interrogation, histoire de vérifier si elles étaient correctes... Quel aveuglement choquant ! Ça ne s'explique que par une chose : le REFUS de se remettre en question, de remettre des préjugés en question.

COMMENT voulez-vous avoir confiance en quoi que ce soit que disent ces gens-là après ça ?

Même moi, quand j'étais jeune, je savais que c'était FAUX ! Et eux, les prétendus experts et expertes n'ont « vu la lumière » que ces dernières années ? On se moque de nous !

Et n'oubliez pas que toutes ces personnes émettent des diagnostiques, sur un sujet dont ils/elles ne connaissent visiblement RIEN, à un degré choquant. Et surtout ils/elles ont une réelle influence sur la perception du grand public, des tribunaux, etc. Leurs opinions erronées ne sont pas anodines ! Toutes ces stupidités ont de vraies conséquences, sérieuses, sur les gens qui font du BDSM, mais aussi qui fantasment ou qui sont juste curieuses sur ce sujet...

Les études

Voici des références d'études, qui dès la fin des années 1970, et pendant les années 1980, montraient que ces croyances étaient ABSURDES. J'ignorerai volontairement le fait qu'une simple application de logique aurait pu le « prouver ».

Notez que même dans ces études il y a de sérieux problèmes, toujours actuels : seuls les gens qui sont « à fond » dans le BDSM sont pris en compte. En étudiant les clubs ou les lecteurs/lectrices de magazines sur le sujet, on ignore au bas mot 99% des gens qui font du BDSM (et ne parlons pas des gens qui fantasment sur le sujet) !

J'aurais aussi pu inclure les études faites par Kinsey dans les années 1950, qui montraient aussi que hommes et femmes avaient des intérêts de type BDSM. Mais ici, je présente des études plus clairement dédiées au problème, plus convaincantes encore.

Conclusion

Ha là là, les préjugés sur le sexe, et les genres, ont la vue dure !

Quand on pense qu'encore de nos jours on lit des élucubrations totales sur le BDSM, c'est pathétique ! De nos jours, il n'y a plus d'excuses, surtout quand on voit qu'il y a finalement pas mal de textes (malgré leurs problèmes) qui depuis des dizaines d'années contredisent la « pensée unique » qui a prévalu trop longtemps...

Mais ça n'a RIEN d'étonnant quand on voit la façon de procéder de toutes ces personnes.

Pourquoi TOUJOURS des erreurs ? Ça gâche tout !

Mai 03
Pourquoi TOUJOURS des erreurs  ? Ça gâche tout ! 03 Mai 2021 Larry

POURQUOI ?

Oui, pourquoi y-a-t'il toujours autant d'erreurs et de problèmes même dans les écrits les plus informatifs et positifs sur le BDSM ?

C'est à devenir fou ! Argh ! (Et c'est vraiment embarrassant.)

Il y a quelques temps, j'ai trouvé diverses infos très intéressantes sur le site « Revise F65 ». Ce site avait été créé pour lutter contre la stigmatisation du SM qui existait encore dans l'ICD-10.

L'ICD (CIM en Français) ou Classification Internationale des Maladies est un ouvrage qui permet de classifier les maladies à l'aide de codes (ça rend plus facile la communication). Dans sa version précédent (ICD-10), elle contenait une section sur les paraphilies : « F65 Disorders of sexual preference », dans laquelle on trouvait notamment le fétichisme et le sadisme/masochisme. Et le problème était que cette section contenait des préjugés et -en simplifié- contribuait à la stigmatisation de ces types de pratiques...

Le site « Revise F65 » avait été créé pour faire campagne contre cette section et demandait sa suppression. Avec succès : la version 11 a supprimé les entrées en question...

Le site contient une grande quantité d'informations, très intéressantes, avec des analyses, démonstrations (notamment basées sur des études), des mises en perspective historique, pour dénoncer les préjugés (ridicules) encore associés au fétichisme et au BDSM.

Leur meilleur document est le rapport envoyé à l'OMS (qui supervise l'ICD) qui demandait la révision du fameux article F65 :

http://revisef65.org/2011/11/11/icd-11-revision-scientific-political-support-revise-f65-reform-second-report-world-health-organization-2

En passant : le site contient beaucoup d'autres pages intéressantes, malheureusement, il est mal organisé, de nombreuses pages ont disparu (liens morts), il est dur à naviguer, en de multiples langues qui sont trop souvent mélangées, etc. Bref, accèder aux infos n'est pas aisé, et le site ayant rempli sa fonction, il ne semble plus guère être maintenu.

Donc, cet article majeur (cité ci-dessus) contient une longue démonstration, très détaillée, qui remêt à leur place un grand nombre de mythes et préjugés sur le BDSM.

De tous les documents que nous avons lus, c'est un des meilleurs et des plus complets (de loin !), de ce point de vue.

Il fera partie des documents dont nous recommandons la lecture...

Malheureusement, il a fallu que ses auteurs et auteures gâchent TOUT en y incluant des erreurs bizarres (en début du texte), mais SURTOUT, en donnant la parole à des gens qui sont clairement des extrémistes (qui présentent le BDSM sous un angle très spécifique, restreint, qui ne correspond PAS au BDSM pratiqué par la majorité) et même, pire peut-être, en donnant la parole à des psychanalystes et psychiatres, qui certes dénoncent d'anciennes notions fausses héritées du passé, MAIS ensuite, proposent LEURS propres idées qui sont tout aussi BIDON ! C'est n'importe quoi ! Et en plus, le texte n'indique pas que ce sont des points de vue spécifiques, laissant à penser que toutes ces élucubrations sont forcément vraies...

POURQUOI ?

POURQUOI même des textes ayant demandé autant d'efforts, qui sont si détaillés, et positifs pour le BDSM, sont-ils ainsi ruinés par ces problèmes ? Où est donc passé l'esprit critique et le bon sens de ces gens-là ?

Je m'étais déjà plains de ce type de problèmes, mais là, c'est encore pire quand on pense que ce document a une grande importance historique/sociale (après tout, il a fortement contribué aux modifications de l'ICD-11).

Ha là là, c'est pas gagné !

BDSM et « argent facile » : une naïveté embarrassante...

Janv 17
BDSM et « argent facile » : une naïveté embarrassante... 17 Janvier 2021 Larry

En consultant le site BDSM FetLife, nous avons encore trouvé plusieurs annonces naïves de jeunes femmes qui pensent qu'il suffit de poster une annonce avec quelques insultes pour que les hommes se jettent à leurs pieds pour leur envoyer de l'argent.

C'est embarrassant de voir ça... Et insultant pour les hommes soumis (sans compter le sexisme latent, mais nous n'insisterons pas sur ce point).

Et elles ne font vraiment AUCUN effort : pas de photos « attirantes », des textes brefs et visiblement non réfléchis et bourrés de préjugés et de stéréotypes sur les hommes soumis (supposés être la cible) sans compter les fotes d'ortograf.

Mais le plus bizarre, c'est que nous avons même lu des articles de magazines (que nous ne félicitons pas) qui présentent ce genre de choses comme étant un moyen de se faire de l'argent... Consternant de naïveté (et de simple stupidité).

➜ Non, le BDSM ce n'est pas un moyen magique de faire facilement de l'argent, ça serait trop simple !

Sérieusement, comment peut-on réellement croire qu'il suffit de quelques insultes (déplacées) pour se faire submerger de demandes et d'argent ? Elles ne font même pas l'effort minimal de se renseigner sur la domination (financière et réelle) !

Et ça fait des années que nous voyons passer ce type d'annonces, certaines plus naïves que d'autres, parfois même carrément désagréables (non, dominer n'est pas synonyme d'avoir une mauvaise attitude et un sale caractère !).

C'est embarrassant de voir une telle naïveté.