Août
11
11 Août 2023
Larry
J'ai déjà pas mal parlé du problème du vetting. Après tant d'années à lire sur le sujet, je continue à tomber sur des articles et vidéos qui disent n'importe quoi ! Ce n'est pas comme si c'était un sujet mystérieux ou compliqué pourtant... Le concept est super simple !
Pour rappel : le vetting consiste à valider un profil, pour voir si on est compatibles, et si la personne ne va pas poser de problèmes. (Ça n'a rien de spécifique au BDSM évidemment.)
Hier, je suis donc tombé, encore, sur une vidéo (liée à un article), qui parle du sujet et qui contient des stupidités super évidentes pourtant.
Le pire, c'est que superficiellement, leur discours se tient. Mais dès qu'on y réfléchit UN PEU, les problèmes habituels apparaissent !
- BDSM Bites - Episode 14 - Vetting Partners (
https://www.youtube.com/watch?v=LEKQnxkzQyE
)
- BDSM 101: Vetting Partners for Kinky Play (
https://thecage.co/magazine,213.html
)
Le plus GROS problème, toujours le même : les « références ».
- Ils ne tiennent pas DU TOUT compte des gens qui débutent et qui ne peuvent pas avoir de références (évidemment), donc selon eux, ON NE PEUT PAS DÉBUTER, c'est impossible,
- Ils « oublient » (parce que c'est trop demander) que même si on a eu de multiples relations (qui se sont bien passées), RIEN ne dit qu'on est restés en bons termes, il suffit de voir les disputes navrantes qu'il y a un peu partout,
- Ils « oublient » que même si on est restés en bonnes relations, QUI aura envie de « témoigner » (ou juste discuter) avec des complets inconnus ou inconnues ? Vu la sensibilité du sujet, à part à la rigueur lors d'une réunion BDSM (où on peut rester anonyme), vous vous voyez donner les coordonnées d'un ou d'une « ex » ? Et quels « ex » ne seront pas génés par ça ? QUI fait ça HORS DU BDSM ? Personne ! Alors, pourquoi ce serait différent ici ?
- Ils évoquent que des témoignages TROP dithyrambiques sont suspects. Très bien. MAIS, par contre, ils ne parlent pas du VRAI problème : PERSONNE ne donnera de références de personnes avec qui ça c'est mal passé ! C'est le problème de FOND des références telles que les décrivent la plupart des (stupides) articles sur le sujet. Pourquoi ce problème évident n'est-il jamais abordé ?
- Je passe rapido sur les « questions » destinées à valider si la personne interrogée se comportent bien. Je veux dire, vous croyez VRAIMENT que les personnes de mauvaise foi ne vont pas mentir et vous dire ce que vous voulez entendre ? Sérieusement.
Non, mais vraiment, je désespère parfois.
Vous aurez noté qu'ici, il ne s'agit pas d'une simple entrée de Blog d'untel ou d'unetelle. C'est un article de magazine sur le BDSM, écrit par des gens spécialisés dans le BDSM.
C'est effarant !
RIEN de ce que je viens d'écrire n'est compliqué ou révolutionnaire, pas vrai ? Ce sont même des évidences (pour qui sait utiliser un minimum son cerveau). Alors, pourquoi est-ce que je continue de tomber sur de telles stupidités ?
Et n'oubliez pas que si je râle fortement contre tout ça, c'est parce que ces types décrits STUPIDES ont une réelle incidence sur les gens, surtout les personnes qui débutent (ou voudraient débuter).
Comment peut-on encore en être là ? Surtout chez des personnes expérimentées, qui ont FORCÉMENT été personnellement confrontées à mes diverses objections. Ça n'a pas changé leurs conceptions ?
Encore une fois, je constate que dès qu'on parle de sexe (et pire encore de BDSM), l'esprit critique, le bon sens le plus basique, passent par la fenêtre...
Mars
04
04 Mars 2023
Larry
Argh !
J'attendais depuis quelques jours la « première » d'une émission sur le BDSM (sur YouTube).
Vu le titre, je m'attendais au pire, la force de l'expérience, vous voyez...
Et je n'ai pas été déçu, malheureusement.
En toute sincérité, je n'ai pas « tenu » plus de 10 minutes... C'était insupportable ! Je n'ai pas eu le courage d'écouter jusqu'à la fin.
Je ne doute pas que l'auteur ait de bonnes intentions. Mais les bonnes intentions, ça ne suffit pas !
Il se trouve que je connais très bien le sujet traité, j'ai écrit plusieurs GROS articles dessus, donc j'ai médité très longtemps sur ce thème. En bref : je maîtrise vraiment bien tout ça, j'ai du recul.
La différence entre mes articles et sa vidéo, c'est que moi, j'ai la capacité de prendre du recul, je n'hésite pas à critiquer et remettre en cause les croyances clairement absurdes que je rencontre, je ne me contente PAS de juste répéter des idées fausses stéréotypées et NOCIVES.
Dans son début de vidéo, il avait déjà réussi à nous sortir TOUS les poncifs, les idées reçues et le folklore du BDSM.
Il a commencé par le classique « le BDSM est intrinsèquement dangereux » (olé !). Une stupidité que je dénonce depuis des années.
Il a aussi sorti, évidemment, les classiques arguments de la « communauté », que pour valider (vetting) les gens, il faut aller à des Munchs, que la « communauté » identifie et rejette les gens à problèmes, etc.
Sérieusement ?
On en est encore là, en 2023 ?
Combien de fois faudra-t-il que j'explique que la « communauté BDSM » c'est une fiction, que les Munchs sont rares et que la majorité des gens n'en ont AUCUN à proximité, que 99% des gens qui font du BDSM n'y vont pas et n'y iront JAMAIS ?
Et ne parlons pas des nombreux cas où les gens de divers groupes tolèrent (ou même protègent) des abuseurs/euses NOTOIRES. J'en ai souvent parlé pour la France, mais j'ai lu plein d'histoires similaires aux USA. Il faut être naïf et STUPIDE pour continuer de dire que le BDSM public ne comporte que des gens qui sont « beaux et gentils ». Combien de scandales faudra-t-il pour qu'il se réveille ? (On en voit régulièrement passer sur le site BDSM FetLife.)
Enfin, bref, arrivé là, j'avais déjà décroché. Son discours était dès le départ parti complètement dans le n'importe quoi habituel. Soupir.
Bon, il a sorti plein de trucs plus ou moins bidons sur le consentement, et ci et ça.
Dégoûté, j'ai arrêté d'écouter.
Je me répète, mais je trouve que ça tient du prodige de voir ça : comment peut-on refuser à ce point de voir la vérité en face, nier l'évidence, les témoignages et le simple bon sens ? C'est fou !
Ce qui me laisse désemparé, c'est que ce n'est pas un cas isolé, sinon, ça ne serait pas important. Je vois/lis partout ce genre de choses, alors qu'il est super simple de montrer que tout ce qu'ils disent, ce ne sont que des élucubrations. Et n'oubliez pas, comme je l'expliquais dans mes articles, ces idées fausses qui vous sont vendues comme « évidentes » ont des effets toxiques, surtout sur les personnes qui débutent ! Ce n'est pas anodin.
Mais bon, j'ai arrêté depuis longtemps d'espérer trouver un minimum d'esprit critique chez tous ces gens-là.
Soupir.
Mars
04
04 Mars 2023
Larry
Franchement, ça m'énerve !
Je faisais une recherche sur le BDSM et le porno (qui sera le sujet d'un prochain article de mon site), et je suis encore tombé sur une « étude » qui m'a fait bondir.
C'est assez récent, le document date de l'année dernière, je ne crois pas l'avoir vu passer avant.
Une fois encore, c'est un FESTIVAL de stupidités ! Dès les premières pages il y avait de gros problèmes.
Et l'auteur (ou auteure ?) croit avoir les capacités pour parler sur le sujet en plus ! Mais en réalité ne nous sort que des idée reçues, des poncifs et n'a AUCUN recul.
Le « truc » en question est une thèse de fin d'études. Pour un diplôme en arts appliqués. J'ai remarqué que ces thèses sont les pires en matière de BDSM, déjà, celles écrites par des étudiants/tes de médecine ou sexologie sont généralement pas terribles, et je suis très gentil, mais là, en plus, l'auteur a eu clairement zéro formation scolaire sur le sujet, et ... ça se voit. Oh oui, ça se voit !
Ce qui est affolant avec ce type de personnes, c'est qu'elles passent du temps à lire des documents divers sur les origines des clubs (et autres associations) gay BDSM, sur les diverses sociétés SM de l'époque, sur les débats avec les féministes de l'époque, et basent TOUTES leurs conclusions sur ces aspects super spécifiques.
Le problème, c'est que le BDSM, ça ne date pas de ces mouvements, ils ne définissent pas le sujet !
Ce sont des choses intéressantes et qui ont parfois eu des impacts (positifs ou négatifs) sur le SM (puis le BDSM) et sa perception, mais RIEN de tout ça n'est représentatif du BDSM.
Quand je lis qu'il croit que ces associations auraient établi des codes, notamment sur le « consentement » et la sécurité, j'ai envie de crier ! Il ne sait pas de quoi il parle !
Ensuite, il nous sort que ces mouvements ont été étouffés (pour des raisons d'homophobie, mais aussi tout simplement anti-sexe), et que ces « valeurs » auraient du coup été « oubliées ».
De quoi il parle ? C'est n'importe quoi !
Ha, vraiment le consentement, c'est un sujet qui m'énerve, parce que presque tous les écrits que je vois passer dessus sont simplistes, biaisés, à côté de la plaque, réécrivent ou ne comprennent pas le passé, et ne comprennent pas mieux le présent ! J'en reparlerai dans un futur article (qui ne sera pas piqué des vers.)
NON, ces association n'ont pas par MAGIE soudain créé des « cadres » qui auraient garanti que tout se passe bien dans le SM (ou BDSM). Ça n'a AUCUN SENS de dire ça !
Le SM/BDSM existait bien avant, depuis des milliers d'années, et contrairement à ce qu'il croit, ce n'était pas pour autant la foire au n'importe quoi ! Et puis, le « consentement », pour utiliser les grands mots, n'a pas attendu les années 1940 pour apparaître.
Perso, le document le plus ancien que j'aie trouvé qui parle explicitement des problèmes de consentement (dans les couples mariés, évidemment, vu l'époque), c'est à la fin du 19e siècle ! (Il y en aurait sûrement d'autres.) Et vous savez quoi ? Ce texte -américain- est un des ces livres de conseils aux jeunes mariés, répandus à cette époque, mais tenez-vous bien, écrit par des gens qui étaient des religieux protestants rigides, limite fanatiques ! Pas le genre de personnes qu'on pourrait qualifier de progressives ou modernes ! Et pourtant, dans leur livre, ils insistaient sur l'importance du consentement dans les couples.
Un autre truc qui m'a frappé dans cette « étude », c'est quand il parle de l'éducation à la sexualité et au BDSM. Selon lui, il faut INTERDIRE d'en parler aux mineurs, sous des prétextes bidons divers, du genre, ça va les conduire à essayer. N'importe quoi ! S'il connaissait un minimum le BDSM et l'éducation sexuelle, il saurait que SAVOIR (apprendre) n'amène pas à essayer les choses, et qu'il y a BEAUCOUP de mineurs, surtout des ados bien sûr, qui font, ou essaient de faire, des choses de type BDSM, donc les priver d'infos, c'est leur causer un grand tort ! Est-ce qu'il vient des années 1950 ?
Un autre truc qui m'a consterné, c'est qu'en fait, au fond, il considère le BDSM comme étant quelque chose de dangereux, à ne pas mettre entre toutes les mains, etc. Le bon vieux préjugés ABSURDE mais classique.
NON. Ça n'a AUCUN SENS de dire ça ! Encore une fois, il n'y connait rien.
Certaines pratiques sont plus ou moins risquées et demandent des apprentissages (le Shibari par exemple), mais la plupart ne demandent que d'utiliser -un minimum- son cerveau !
Et je n'ai pas abordé le ton de son discours. Argh ! Là aussi, il y avait de sérieux problèmes, des idées fausses horribles, notamment anti-hommes qui flottaient un peu partout. Encore du total n'importe quoi.
Tout ça, dès les toutes premières pages...
Vous savez, j'aurais compris, et pu excuser, cette ignorance chez un étudiant écrivant durant les années 1970 ou 1980. PAS en 2022 !
GRRR.
Janv
03
03 Janvier 2023
Larry
Premier article BDSM de l'année, LOL, et ce sera encore sur le n'importe quoi que je vois dans des textes sur le BDSM. Rien de nouveau là-dedans, pas vrai ? Si vous suivez un peu mes écrits, y compris sur les études, vous savez que ce genre de choses sont la norme...
Je relisais l'autre jour un article HORRIBLE et STUPIDE sur le BDSM qui était paru dans le magazine Slate, il y a pas mal de temps maintenant. Un article bien toxique, bourré de préjugés et de raisonnements hypocrites et spécieux. MIAM ! Dommage qu'ils aient -lâchement- supprimé les commentaires sous leurs articles, parce qu'à l'époque, cet article (et son précédent) s'était pris une volée de bois vert de la part des gens qui connaissent VRAIMENT le BDSM.
Franchement, ces derniers jours, je suis encore tombé sur PLEIN d'articles et d'études sur le BDSM qui m'ont fait pousser des WTF? Je vais en parler dans des articles de blog à venir. Certains ne sont même pas récents, mais évidemment, malgré ma quête incessante d'infos sur le BDSM, je ne trouve pas toujours les mots clés qui tombent sur certains articles « juteux » (LOL).
Et, comme toujours, je parle là de choses qui ne sont pas super ésotériques, mais généralement basiques, et que le plus minimal sens critique, le bon sens le plus courant, devraient montrer comme étant BIDONS ! Pas besoin d'être « expert » en BDSM, comme moi, pour comprendre le n'importe quoi de ces choses. N'importe qui, à condition d'utiliser son cerveau, devrait pouvoir en faire autant.
Prenons donc l'étude qui était référencée par cet horrible article, une étude sur le BDSM de 2002 (Demographics, sexual behaviour, family background and abuse experiences of practitioners of sadomasochistic sex: A review of recent research, http://dx.doi.org/10.1080/14681990220108018).
Cette CHOSE, contient de sérieux problèmes.
Le plus gros problème, c'est que les auteurs ont, comme TROP souvent, étudié des cas de gens faisant partie de clubs SM. combien de fois faudra-t-il que je répète que ces gens-là ne sont pas représentatifs ? C'est pourtant évident, et bien connu, et même en 2002, ils auraient dû le savoir !
Passons.
Ce que je veux surtout évoquer, ce sont leurs chiffres.
Et notez bien que ce genre de délires sont ensuite repris par d'autres études ou des articles, et considérés comme étant « vrai ». C'est un sérieux problème quand ils disent n'importe quoi, surtout quand c'est utilisé, comme c'était le cas ici, pour stigmatiser le BDSM.
Dans leur document, ils listent les pratiques faites par les participants/tes les plus fréquentes, avec le % pour chacune.
Ça ne vous surprendra probablement pas, si je vous dis que pour le BDSM, on trouve tout en haut de la liste le bondage (88,7%), la flagellation (82,8%) ou les menottes (74,7%).
Le souci, c'est quand on lit des choses du genre : marquage au fer (17,3%), ou couteaux/lames (13,4%).
Sérieusement ?
Plus de 17% font du marquage au fer rouge ? VRAIMENT ?
Ça ne les a pas fait réagir un chiffre aussi élevé et invraisemblable ?
Le fantasme de fer rouge est très répandu (perso, j'aimerais en faire), mais la pratique ? Il faut arrêter les délires ! Même s'ils ont interrogé des gens faisant partie de clubs BDSM et qui en font de façon assez intense, le marquage c'est une pratique risquée, et pas facile à réaliser. Il est évident que ce % est soit FAUX, soit un cas totalement hors norme, dû à une aberration statistique.
Franchement, une fois que vous avez vu le problème, et le clair manque d'esprit critique des chercheurs, comment pouvez-vous prendre au sérieux le reste de leur étude ? Moi, je ne peux pas les prendre au sérieux.
Je n'en reviens pas de lire des trucs comme ça...
GRRR.
Déc
23
23 Décembre 2022
Larry
J'avais parlé dans un article d'octobre 2021, du problème des évènements qui clament que le BDSM est « décadent ».
J'ai repéré depuis un moment une nouvelle organisation, qui publie régulièrement ses évènements sur le site de communauté BDSM FetLife, et qui elle aussi insiste LOURDEMENT sur ce genre de conceptions ABSURDES.
(Il faut préciser que pour ce que j'ai vu de ce « club » et les retours de clients/clientes que j'ai vu passer, le sérieux n'est PAS leur caractéristique principale. Ça semble plutôt être n'importe quoi, voire, à la limite, arnaque et compagnie.)
Sérieusement, il faut arrêter avec ça, c'en est embarrassant.
Le BDSM n'est PAS « décadent » ! Ça n'a aucun sens de dire ça : c'est complétement ridicule et ignorant. Ça aurait à peu près autant de sens de dire que la sodomie, qui est aussi très répandue, est « décadente ».
Le BDSM, je me répète, est très répandu, et depuis toujours, alors comment parler de décadence ?
Les personnes qui disent ça sont soit anti-sexe, soit ignorantes de la réalité du BDSM. Mais ce n'est pas parce qu'on n'en parlait pas ouvertement avant que ça n'existait pas ! C'est un des mythes majeurs du BDSM : en réalité, ce n'est PAS NOUVEAU, ce qui est nouveau c'est qu'on en parle (un peu) plus.
Je trouve vraiment que cette insistance (de mauvaise foi) est un problème. Par exemple, elle contribue à stigmatiser le BDSM, notamment en donnant des arguments aux gens qui sont opposés au BDSM, mais aussi vis-à-vis du grand public en renforçant leur idées fausses déjà bien trop nombreuses.
Je sais bien que tous ces clubs bidons jouent intentionnellement à fond sur la « mystique BDSM » pour attirer le gogo, dans un pur but mercantile hypocrite, et ça consterne. (Surtout que comme je l'avais écrit au début, ce nouveau club semble particulièrement douteux.)
Le BDSM souffre déjà bien assez des mythes, préjugés et autres idées fausses nocives, inutile d'en rajouter !
En plus, vu les témoignages que j'ai lus, leurs évènements sont pathétiques, donc peuvent décourager les personnes qui débutent le BDSM. Bravo !
➜ J'aimerais bien que les gens qui organisent des évènements soient ENFIN un peu plus responsables vis-à-vis de la perception qu'ils/elles offrent à l'extérieur, parce que ce n'est pas sans conséquences négatives ! (Enfin, c'est encore trop demander, évidemment.)
Déc
20
20 Décembre 2022
Larry
Hier, sur YouTube, je regardais s'il y avait de nouvelles vidéos parlant de BDSM, ce que je fais régulièrement.
Je suis encore tombé sur des « CAS ». Olé ! C'était encore la fête du n'importe quoi !
Ça me fait vraiment MAL de voir ça. Surtout quand je vois qu'il s'agit de personnes voulant bien faire, mais qui sont ignorantes et font plus de mal que de bien en propageant des ABSURDITÉS.
Cette fois, la première vidéo que j'avais vue, celle dont je veux parler ici, était une interview (française) d'une « sexothérapeute » (plutôt sexoIGNORANTeute).
Le PIRE, ça a été le début de la vidéo, elle expliquait, enfin, essayait d'expliquer de façon catastrophique, ce qu'est le BDSM.
Elle a réussi à accumuler plein d'idées reçues ridicules, de préjugés nocifs, bref de n'importe quoi. C'était impressionnant !
Je sais que je me répète, mais, être médecin (au sens large), même sexologue, ou d'autres variations sexo-XXX, ne garantit RIEN en compétence sur la sexualité en général, et sur le BDSM en particulier. SURTOUT quand on parle de gens qui retirent visiblement toutes leurs connaissances du BDSM des entretiens avec leurs patients et patientes, qui n'ont JAMAIS le recul ou les connaissances pour expliquer ce qu'est le BDSM.
Pour VRAIMENT comprendre ce qu'est le BDSM réel, hors des idées fausses qu'on trouve partout, il faut étudier sérieusement le sujet et avoir énormément de sens critique pour rejeter tous les mythes et idées fausses qu'on trouve même chez les gens qui en font. Et ça, ce n'est visiblement pas à la portée de la majorité de ces personnes-là. Et ensuite, elles ont le culot de se présenter comme expertes ! WTF?
En résumé très simplifié, elle sortait les idées fausses propagées par une infime minorité (le 0,1%) de gens qui sont à fond dans le BDSM, et, le plus gros problème, qui sont très élitistes et avec une mauvaise attitude.
Parmi les stupidités principales qu'elle a sortie, on trouvait :
- le BDSM est très codifié et protocolaire : n'importe quoi ! Ça fait des années que je dénonce cette croyance absurde. CERTAINES personnes codifient leur BDSM et s'entourent de plein de protocoles (c'est leur droit), mais c'est une minorité. Il n'y a PAS de règles, de codes (ni de protocoles) partagés dans le BDSM ! Il suffit de lire les forums ou de parler aux gens qui s'intéressent au sujet pour le comprendre.
- le « vrai » BDSM : là, elle nous a sorti un des PIRES problèmes, la « différence » entre les gens qui font « vraiment » du BDSM et les autres, qui font « juste » une fessée ou « juste » des attaches sur le lit. Ça n'a AUCUN SENS de dire ça ! En plus, les exemples qu'elle donnait étaient déjà assez avancés dans le BDSM, si ces gens-là ne sont pas consiédérés comme en faisant, alors, QUI ? Les plus extrémistes uniquement ?
- La soi-disant nécessité du « mot d'arrêt » (« safeword ») : ça fait des années que je dénonce ce mythe toxique qui est potentiellement DANGEREUX, surtout pour les personnes qui débutent le BDSM,
- le « lâcher prise » de la soumission : non, ce n'est pas parce que certaines personnes utilisent le BDSM pour relâcher la pression (comme d'autres en faisant du Yoga par exemple) que c'est le cas de tout le monde ! On ne peut PAS généraliser comme ça !
Je n'entrerai pas en détails dans son utilisation de « 50 nuances de Grey » pour illustrer ses propos, alors que le livre (et le film) est une des PIRES représentations du BDSM qui existent !
Si je devais expliquer en détails tout ce qu'il y avait de faux dans son discours, il me faudrait plusieurs pages.
Ça me décourage de voir ça...
Fév
13
13 Février 2022
Larry
Ça fait plusieurs fois ces dernières semaines que je tombe sur des stupidités diverses, pas juste reliées au BDSM, qui mélangent réalité avec fiction & mythes, et préjugés et exagérations absurdes avec science...
C'est CHOQUANT de stupidité !
L'un de ces « trucs » que j'ai vu revenir récemment, c'est le mythe du « Death grip ». Si vous ne connaissez pas (ce qui est probable), c'est l'idée que se masturber d'une « certaine façon » (trop vigoureuse) cause des problèmes de perte de sensibilité du pénis.
Seulement, voilà, le PETIT problème, c'est que c'est juste un MYTHE ! Si vous vous renseignez un peu, vous verrez que les médecins experts sur ce type de sujets sont clairs : ça n'existe pas. Certaines personnes ont des problèmes de perte de sensibilité, pour plein de raisons différentes, mais même dans les cas où c'est peut-être dû à une manipulation excessive (certains vont presque jusqu'au sang, mais ce sont des cas extrêmes), ce sont des cas rares. Bref, c'est très exagéré de présenter ça comme répandu ou même fréquent ! Et ça n'est pas reconnu scientifiquement.
L'expression a été créée par un chroniqueur qui parle souvent de sexe, mais qui n'est PAS une référence en matière de sexualité, et pas un médecin (même s'il a parfois recours à l'avis de pros).
Le souci, c'est que cette idée ABSURDE et qui n'aurait JAMAIS dû être prise trop au sérieux, l'a été... Et vous pouvez trouver quantité d'articles qui en parlent de façon super sérieuses, et vous présentent leurs complètes élucubrations comme si c'était un avis médical... J'en suis consterné chaque fois que je vois ce genre de choses.
Dans le même style et relié au « death grip », on trouve SOUVENT des exagérations reliées à l'idée du « toujours plus ».
L'idée est celle de l'accoutumance, qu'on trouve avec l'alcool, le tabac, et ce genre de substances. MAIS, on ne peut PAS appliquer ça à n'importe quoi ! Tout n'est pas « addictif ». Or, dans le cas du sexe, on trouve souvent des articles et autres qui disent par exemple que le porno est addictif, que les sex-toys sont addictifs, etc. Le petit problème, à nouveau, c'est que tout ça, ça n'a AUCUNE BASE scientifique ! Ce ne sont que des préjugés stupides dûs, fondamentalement, aux préjugés nocifs sur le sexe, et à l'ignorance (et pas mal de mauvaise foi)...
Notez bien que c'est un RÉEL problème, par exemple, depuis des années des psychiatres tentent de faire passer plein de comportements sexuels dans des « diagnostiques » officiels. Pour l'instant, ils n'y sont pas arrivés heureusement. (Ils sont fortement critiqués pour le manque de base médicale et scientifique de leurs assertions.)
Le fait qu'on puisse trouver quelques exemples de gens qui sont « addictés » à quelque chose ne veut pas dire que ça sera vrai pour la majorité, ni même pour une minorité significative. Avec de tels raisonnements, on devrait dire que manger est une addiction !
Et évidemment, vous vous en doutez, le BDSM subit exactement les mêmes attaques : « c'est addictif, on en veut toujours plus, on va toujours plus loin, toujours plus fort » ! Aussi bien pour le porno BDSM que pour les pratiques réelles.
C'est RIDICULE !
Il est facile de montrer que ces accusations sont FAUSSES.
Si réellement le BDSM était si addictif, alors, par défintion, les gens chercheraient tous/toutes à voir du porno toujours plus hard et à faire des pratiques plus intenses...
Étant donné que le BDSM est très répandu dans la population (depuis toujours), en dépit des idées reçues sur le sujet, on devrait donc voir des centaines de milliers, voire des millions de personnes qui regarderaient du porno BDSM de plus en plus hard et qui feraient des pratiques toujours plus hard ou extrêmes.
Seulement, quand on regarde, on voit CLAIREMENT que les sites pornos intenses et les pratiques intenses/extrêmes n'intéressent qu'une petite minorité, surtout pour les pratiques. Il suffit de voir que les sites porno BDSM intenses sont des petits sites, de niche, quand aux pratiques, pas besoin d'aller bien loin pour voir que c'est rare, il suffit de lire les forums ou de discuter avec des personnes qui font du BDSM !
C'est relativement dur de trouver du porno BDSM vraiment intense, s'il y avait vraiment beaucoup d'intérêt pour ça, on en trouverait BEAUCOUP PLUS. C'est évident.
Mais toutes ces idées continuent de perdurer, malgré leur clair n'importe quoi, et le GROS SOUCI, c'est qu'à force, par répétition, elles finissent par être acceptées, perçues comme vraies. Avec de lourdes conséquences, car ça fait le jeu des anti-sexe et anti-BDSM de tout poil, qui prétendent que c'est réel (et scientifique), ce qui leur permet de stigmatiser totalement injustement. Et ça va loin, ça influence même la perception du grand public et, plus grave, de la justice (etc.), avec de terribles conséquences potentielles...
Il ne faut pas sous-estimer les conséquences NOCIVES et les ramifications de ce genre de délires...
Janv
20
20 Janvier 2022
Larry
C'est à devenir FOU !
Sérieusement, depuis que j'ai créé mon site, en 2017, et commencé à lire beaucoup de documents, études incluses, je ne fais QUE tomber sur des « choses » qui contiennent des erreurs allant de sérieuses à MONUMENTALES, parfois c'est le total n'importe quoi.
POURQUOI ?
Soyons bien clairs : je ne parle absolument pas de choses super complexes ou ésotériques, je parle bien de choses BASIQUES, que même quelqu'un qui ne fait pas de BDSM devrait détecter tout de suite comme étant un WTF? majeur.
Je suis en train d'essayer de finir mon article sur les signes d'alerte (« Red Flags »), un pré-requis pour mon article à venir sur les Rencontres BDSM...
Comme d'habitude, en faisant diverses recherches je suis tombé sur de nouveaux articles et des liens vers divers ouvrages. J'en ai lu/parcouru un certain nombre... ARGH ! Ma tête ! C'est douloureux de lire des trucs comme ça...
Le premier livre était une référence à un auteur relativement connu (malheureusement). Je me suis un peu renseigné, et ben, je n'ai pas été déçu ! Comment peut-on faire référence vers LUI ? Le gars est un CONNARD NOTOIRE (excusez la vulgarité), ayant de sérieux problèmes d'attitude, et des opinions BDSM élitistes et bizarres à un point choquant. On trouve aisément des dénonciations de son comportement en réel. (Il a même fait de la prison à cause de ça.) Dans son livre, il commençait de façon totalement hypocrite, en insistant à fond sur la bienveillance, la tolérance et tout, mais assez vite sa vraie personnalité transparaît...
Je suis ensuite tombé sur des listes de « Red Flags », avec des blablabla sur les « faux doms » qui sont à 80% du n'importe quoi toxique, écrit par des gens qui défendent une vision du BDSM super étroite et élitiste et toute personne qui en sort est comdamnée. Sérieux ? Même moi, je ne suis pas un « vrai dominant » et je ne fais pas du « vrai BDSM » selon ces gens-là ! C'est dément !
J'ai aussi trouvé des références à un médecin américain, une femme, qui écrit depuis longtemps (années 1990) sur la sexualité et le BDSM. Je viens de parcourir une partie de son livre qui prétend dire la vérité sur le BDSM... Aïeeeeeeeeeeeeeeeeee ! Ça commence bien, notamment parce qu'elle explique que le BDSM est répandu, puis ça part dans le n'importe quoi direct ! J'ai été estomaqué par sa description du SSC/RACK, AU SECOURS ! Elle ne sait pas de quoi elle parle. A-t-elle même lu les critiques des auteurs de SSC et RACK ? Eux qui proposent de se débarrasser de ces slogans devenus plus toxiques qu'autre chose ? Non visiblement, parce qu'elle tombe dans les délires bizarres sur le RACK qui est plus permissif, bla bla bla, NON, c'est bidon tout ça ! Elle ne fait que répéter des stupidités qu'elle a lues ailleurs, sans y apporter AUCUN esprit critique. C'est consternant... Ha, et puis, bien sûr, elle explique qu'il est vital de se rapprocher de communautés BDSM, etc. Ça fait des années que j'explique que ces communautés n'existent pas réellement, sont minuscules et généralement inaccessibles à la majorité des gens (sans compter celles qui sont dominées par des gens toxiques). Le pire, c'est qu'elle est présentée comme étant une référence !
Pffff.
Ça me décourage profondément de lire des choses comme ça.
Franchement, comment est-ce possible que toutes ces personnes manquent à ce point-là d'esprit critique et de simple bon sens ? C'est super choquant !
Comme je dis toujours, ce n'est pas comme si moi je disais des trucs particulièrement compliqués ou durs à comprendre... N'importe qui de sensé et ayant un peu d'honnêteté intellectuelle, et qui aurait un minimum exploré le BDSM évidemment, devrait pouvoir en faire autant. C'est perturbant de voir à quel point ce que je dis, qui est pourtant juste la vérité objective (ce qui est facile à confirmer), est éloigné de ce qu'écrivent la presque totalité des gens qui écrivent sur le BDSM...
Je n'arrive PAS à l'accepter. Je ne peux pas accepter que ce soit possible de refuser à ce degré-là de voir la vérité, surtout pour des choses super basiques.
GRRR.
Oct
04
04 Octobre 2021
Larry
On en revient toujours au même problème : le plus GROS sujet de discussion, le plus important, c'est « comment faire des rencontres BDSM ? ».
Dès qu'on parle de ce sujet, on voit passer beaucoup de naïveté (et de désespoir), et dans les « conseils », on trouve de sérieuses perles et des stupidités sans nom !
Trop souvent, les gens se font des illusions (en bonne partie à cause d'une ignorance des réalités du BDSM), s'imaginent que passer des annonces va les aider alors que les hommes n'ont pour ainsi dire jamais de réponses, ou des moqueries et, pour les femmes, que les groupes étant surveillés par BEAUCOUP de profils d'hommes à éviter (dont des abuseurs notoires), donc le risque de tomber sur les mauvaises personnes est élevé.
Tout à l'heure, j'ai vu passer une discussion (dans un des groupes de rencontres) sur le site de communauté BDSM FetLife, qui était une bonne illustration du problème...
Je passerai sur les disputes, les trolleries des habituels @#! des groupes français (qui pourrissent la discussion), pour me concentrer sur les « conseils » donnés aux personnes qui se plaignaient de la difficulté à trouver un (et surtout une) partenaire.
Comme d'habitude, on retrouvait, ENCORE, le conseil stupide que pour faire des rencontres, il FAUT aller aux Munchs (parce que les annonces, ça ne marche pas).
COMBIEN de fois faudra-t-il que je revienne sur ce sujet ? Je sais bien que ces gens-là pensent bien faire, mais il y a des limites à l'aveuglement, ils/elles ont déjà été à des Munchs, et ont bien vu le problème, pourquoi ces gens-là ne peuvent pas en tirer la conclusion évidente ?
Le problème de FOND, imparable, impossible à nier, c'est qu'il y a très peu de Munchs en France, et ceux-ci ne regroupent qu'un nombre RIDICULE de personnes (quelques dizaines) ! Comment voulez-vous trouver là-dedans ? Si vous êtes un homme, à part si vous avez la chance d'avoir un bon physique, et un bon relationnel, vous avez à peu près ZÉRO chances ! Si vous êtes une femme, vous avez plus de chances, mais ça vous fait quand même passer à côté de 99% des candidats possibles, dont beaucoup seraient bien mieux ! Bref, de toutes façons, se restreindre à moins de 1% des gens qui font ou veulent faire du BDSM, ce n'est certainement pas une bonne stratégie !
Et là, je ne parle même pas des problèmes d'attitudes que j'ai rencontré aux Munchs où je suis allé, l'hypocrisie, le copinage, les attitudes ouvertement anti-hommes, le nombre disproportionné de gens ayant de mauvaises mentalités, etc.
C'est FOU ! Vraiment, la pensée unique dans le BDSM est quelque chose d'incroyablement fort et profond, peu importe la logique et le bon sens les plus basiques, les conseils les plus STUPIDES et INUTILES continuent de se diffuser...
Perso, j'en désespère.
Oct
03
03 Octobre 2021
Larry
Vous connaissez certainement le terme « Vanille ».
Si non, voici une brève explication : c'est un mot d'origine anglo-saxonne (vanilla), qui est utilisé pour désigner les gens qui ne FONT PAS de BDSM. L'idée est que la vanille, c'est un goût/parfum très courant, classique, mais un peu « banal ».
Le terme est souvent mal interprété, pris un peu comme une sorte d'insulte, alors qu'à l'origine, ce n'est pas le cas ni l'intention (bon, après, il y a toujours des gens pour se la jouer « supérieur », quel que soit le sujet, et qui l'utiliseront de façon dénigrante).
Mais un autre problème, qui est rarement évoqué, c'est que le terme est carrément TROMPEUR ! Et ça, on n'en parle pas souvent.
Souvent, le terme Vanille est donc compris comme représentant une sexualité -relativement- conservatrice, « traditionnelle ».
MAIS, comme vous le savez si vous avez lu nos statistiques par exemple, ou nos divers articles d'introduction au BDSM, en réalité, le BDSM, c'est très répandu ! Certes, peu de gens en parlent ouvertement, ou osent le reconnaître, même de nos jours. Mais énormément de gens ont des fantasmes de type BDSM et un très grand nombre en font, parfois sans même réaliser de quoi il s'agit !
Donc, en fait, le terme est VRAIMENT trompeur, il englobe trop souvent PLEIN de personnes qui voudraient, ou font (mais sans le dire), du BDSM.
C'est important d'en parler notamment pour une raison : les rencontres.
Souvent, quand on parle de rencontres, on voit passer la suggestion de « convertir une vanille ». C'est-à-dire « initier » quelqu'un qui n'est pas « dans » le BDSM. Notez que perso, c'est une des approches que je recommande le plus, en utilisant les sites de rencontres non BDSM (mais voyez la nuance qui suit).
Il me paraît important de souligner que convertir n'est PAS le bon terme : ça conforte les gens dans l'idée que trouver des personnes intéressées par le BDSM est difficile, car elles sont rares, alors que c'est FAUX ! (Trouver un ou une partenaire ayant vos centres d'intérêt BDSM, et plus, c'est une autre histoire).
En réalité, BEAUCOUP de gens n'osent pas franchir le pas, ou n'en ont pas l'occasion. Les stéréotypes et préjugés négatifs sur le BDSM n'aident pas à se « libérer » sexuellement sur le sujet. Plein d'autres en font, sans pour autant fréquenter les sites orientés BDSM (souvent à cause des préjugés, ou de difficultés d'accès, car beaucoup de sites sont en anglais).
Au final, quand on regarde sur les sites de rencontre (non BDSM), il n'est le plus souvent pas marqué que telle ou telle personne a des intérêts BDSM (ou autres). Et avec les tabous, peu osent le marquer dans leur description... Dommage ! La seule exception que je connaisse, c'est le site « OkCupid », comme son système consiste à poser des questions pour ensuite suggérer les profils qui ont des points communs, et que pas mal de questions portent sur le sexe, y compris le BDSM, le site m'avait tout de suite proposé des profils de femmes intéressées par le BDSM (et je suis sûr que c'étaient de vrais profils, car j'avais reconnu des filles croisées lors de Munchs).
Au final, je redoute que l'idée de « vanille », telle qu'elle est généralement présentée, ne fasse un peu peur aux gens, qu'ils/elles ne se rendent pas compte qu'en réalité, PLEIN de « vanilles » sont des candidats et candidates, et qu'il suffit d'évoquer le sujet (pas forcément de façon trop directe) pour lancer le dialogue...
Comme je dis toujours : il ne faut pas prendre les mots du BDSM trop au pied de la lettre !
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