BDSM : l'art du camouflage !

Mai 28
BDSM : l'art du camouflage ! 28 Mai 2023 Larry

Je n'ai certainement pas besoin de vous expliquer que le BDSM, malgré quelques progrès récents, reste souvent mal vu, mal compris et parfois fortement stigmatisé.

Et même pour tout ce qui touche au sexe en général, il este encore pas mal de préjugés, d'idées reçues et de « peur du sexe ». Même des choses super-banales comme les sextoys ne peuvent pas être discutées avec tout le monde. J'ai eu le GRAND déplaisir de croiser des gens ayant des vues très étroites (notamment au boulot) et c'était pénible.

Du coup, évidemment, la plupart des gens restent relativement discrets sur leurs aventures ou accessoires, sauf lors de discussions avec des gens dont ils connaissent l'ouverture d'esprit bien sûr.

Même chez soi il est souvent nécessaire de cacher ses accessoires. Et si vous voyagez en transports, que ce soit trains, métros, bus ou avions, tout ça devient un GROS problème.

Comment passer les douanes ou transporter des accessoires un peu encombrants ?

Évidemment, pour des objets VRAIMENT volumineux, il n'y a pas de solution : on ne peut pas vraiment les cacher. Certains meubles à but sexuel sont conçus pour pouvoir être transformés en temps normal, mais ça, c'est rare, souvent cher, et j'en reparlerai sans doute un jour...

Pour des objets plus petits, depuis les sextoys jusqu'aux fouets, en passant par les cordes, il y a des possibilités plus larges.

Comme j'allais assez souvent à Londres (avant le Covid), j'avais été confronté au problème. J'avais posé la question sur le site social BDSM FetLife, et des gens avaient témoigné avoir eu des regards (et autres) désagréables juste en passant des douanes avec des jeux de cordes... Ne parlons pas de matériels plus clairement orientés BDSM !

Comment passer les scanners aux douanes ? En allant à Londres, par exemple, j'ai vu une fois un gars se faire interroger pour une simple petite figurine, soi-disant (si j'avais bien compris) parce qu'elle avait un bout « aigu ». On parle d'un truc minuscule (qui tenait dans la main) !

Aujourd'hui, je voudrais parler spécifiquement du problème de se déplacer dans les transports en communs en ayant des objets longs : fouets, badines et autres.

J'ai un sac assez grand, mais pour les y caser, il faut les tordre pas mal, ça n'est pas bon, ça les abime !

J'avais envisagé d'acheter un tube de type dessin pour les transporter, mais je n'avais pas encore creusé. Et puis, il y a quelques temps, notamment avec mon opération « GML », le sujet est revenu sur le tapis.

J'ai un peu cherché sur internet, pour voir ce qui se fait, et j'ai trouvé diverses offres. Le problème, évidemment, c'est la longueur : un de mes fouets est long, il ne tient pas dans un tube de taille normale.

Finalement, je suis donc allé faire un tour dans plusieurs magasins de founitures pour beaux-arts. J'en connaissais déjà pas mal parce que c'est un sujet qui m'intéresse depuis longtemps.

Dans le magasin où je vais le plus souvent, j'ai fini par en trouver, ils étaient bien cachés, mais j'ai mis la main dessus. J'ai pris un des plus gros modèles. Il est un peu TROP gros en diamètre, mais au moins il fait la longueur désirée !

Voici une photo :

Alors, ça ne se voit pas sur cette photo, mais en fait, le tube est allongeable : il a un mécanisme qui permet de le déverrouiller (on tourne sur quelques centimètres) et on peut augmenter sa longueur (il y a 10 réglages possibles). En le règlant à la 3ème ou 4ème encoche, ça suffit largement pour mon fouet le plus long.

Maintenant, je peux facilement me balader avec dans les transports, sans soucis, et sans risquer de tordre mes fouets...

Je vais voir à écrire un article sur ce type de problèmes de camouflage.

Article sur la soirée Dèmonia : préjugés d'une autre époque et un problème de fond

Avr 29
Article sur la soirée Dèmonia : préjugés d'une autre époque et un problème de fond 29 Avril 2023 Larry

(Je rappelle que Dèmonia est un sexshop spécialisé dans le BDSM, avec une boutique située à Paris. Ils organisent aussi des soirées BDSM et fétiches, les plus connues, et les plus grosses, en France.)

J'ai vu passer récemment dans une discussion sur des forums un extrait d'un article de 1995 sur la soirée Dèmonia.

Lire des choses comme ça, ça me met en rogne !

Je ne parlerai même pas de l'évidente ignorance du journaliste sur le sujet du BDSM, vu l'époque, ça n'a rien de surprenant.

Le problème, un truc qui me fait HURLER depuis des années, c'est la présentation de « personnalités » du BDSM. C'est-à-dire des personnes qui sont (ou étaient) connues dans le « milieu public BDSM » français.

Quand j'ai lu les noms, présentés évidemment comme représentants (et surtout représentantes) du BDSM, c'était pour la plupart (les autres, je ne les connaissais pas) des gens HORRIBLES. Dans ces noms, j'ai immédiatement retrouvé le gratin de l'élitisme, du mauvais caractère, de la mauvaise attitude, de la toxicité la plus pure et immonde. Par exemple, une est la personne qui a complètement ruiné les articles de Wikipedia sur le BDSM en langue française (c'est hallucinant à lire, je ne sais pas de QUOI elle parle, mais ce n'est certainement PAS de BDSM).

POURQUOI ?

Pourquoi nous sort-on toujours ces gens-là ?

Personne ne leur a donné le « droit » de se présenter comme figures de proue du BDSM, au contraire, personne de sensé ne voudrait de ces gens-là !

Je suis écoeuré.

Et ce problème ne s'est pas du tout amélioré depuis. Même si les personnes en questions ont à peu près disparu du « milieu public BDSM » (c'était il y a 28 ans !), d'autres, tout aussi toxiques et immondes, leur ont succédé.

Et puis, franchement, pourquoi toujours cette manie, ce besoin, d'avoir des « célébrités » ? Surtout que celles-ci sont trop souvent des gens désagréables ou pire, et dans le BDSM, toujours bien pires.

Quand je regarde les gens qui, comme moi, se battent et font de gros efforts pour démolir les idées fausses, et améliorer l'ambiance générale du « milieu », nous sommes si peu nombreux que c'en est ridicule et décourageant... (J'en connais à peine une poignée.)

Quand je pense aux problèmes que j'avais à cette époque, les difficultés pour accepter mes penchants BDSM, la lutte contre tous les préjugés horriblement nocifs (« malades mentaux »), et tout. Et là, on avait ces gens-là qui en rajoutaient, qui faisaient tout pour ne pas rendre les choses plus accessibles ou faciles... Ha, ça, ce n'est pas sur eux et elles qu'il fallait compter pour écrire des articles comme les miens, ça non ! Ils et elles préféraient cultiver leur horrible élitisme putride.

Je ne comprendrai jamais pourquoi tant de gens les prennent pour des « modèles » alors que lire leurs écrits ou voir leurs actions montre directement que ce sont des gens odieux et à éviter.

GRRR

Cuisine et BDSM : une illustration des préjugés sur le sexe

Avr 11
Cuisine et BDSM : une illustration des préjugés sur le sexe 11 Avril 2023 Larry

Cuisinez-vous ?

Il paraît que ça se perd (plus ou moins), notamment à cause de l'arrivée des plats déjà préparés. Je ne suis pas sûr que ça soit si vrai que ça, il suffit de voir le nombre énorme de sites français sur la cuisine...

En tout cas, ça reste très répandu, ça c'est sûr.

Moi, je cuisine. D'ailleurs, tout le monde cuisine dans ma famille.

Bien sûr, comme beaucoup de gens, je ne fais qu'une cuisine assez simple, je ne suis pas un passionné comme mes parents par exemple, pour qui c'est un hobby majeur.

Pourtant, même si je ne fais le plus souvent que des choses assez basiques (soupes, tartes et autres), est-ce que vous diriez que « je ne cuisine pas » ?

Non, évidemment !

Bien sûr, si pour quelqu'un, préparer son repas consiste juste à réchauffer la pizza ou un plat déjà préparé, là, on ne devrait pas appeler ça cuisiner... (Il n'y a pas de mal à ça, d'ailleurs.)

Mais, même si on n'est pas un ou une « pro », qu'on ne travaille pas dans un restaurant (ou autre), du moment qu'on fait un minimum de préparation culinaires, on cuisine. Ça me paraît évident.

POURQUOI alors est-ce que quand on parle de BDSM, les gens ont encore assez souvent cette attitude que « ce n'est pas du BDSM » ?

La plupart des gens qui font du BDSM ne sont pas des pros (qui sont très rares) comme moi par exemple. Ni même des passionnés/ées. C'est normal.

Mais, même si on ne fait, par exemple, qu'une fessée à l'occasion, c'est du BDSM, par définition !

PERSONNE ne peut décider qu'on ne fait du BDSM que si on en fait avec telle intensité minimale ou telle fréquence minimale.

Regardez la cuisine : presque tout le monde (à part quelques extrémistes cinglés) dira que JE cuisine.

Mais si quelqu'un fait un BDSM un peu basique (souvent sans même réaliser que ça en est), alors, là, soudain, ça ne serait pas pareil ?

POURQUOI ? Il n'y a aucune justification à ça !

Pourtant, je croise souvent des discours comme ça. Et curieusement, pas uniquement chez les extrémistes (ceux qui disent que MOI je ne fais pas de BDSM, LOL).

On en revient toujours aux mêmes types de problèmes, pas vrai ? Dès qu'on parle de sexe, au sens large, RIEN n'est pareil, il y a TOUJOURS des tas de préjugés, d'exagérations, des peurs, un rejet du bon sens le plus basique, etc.

En résumé, si quelqu'un vous sort que vous « ne faites pas de BDSM », ne vous laissez pas impressionner et sortez-leur ma comparaison avec la cuisine, ça va leur clouer le bec...

Les ennemis et ennemies du BDSM

Avr 10
Les ennemis et ennemies du BDSM 10 Avril 2023 Larry

Je suis en train de travailler sur un article : « les ennemis et ennemies du BDSM ».

Ce n'est pas vraiment un « nouvel » article : je l'avais démarré il y a plus de 4 ans !

Mais le sujet est un peu (beaucoup) pénible, je l'avais mis de côté, j'avais ensuite essayé de le reprendre à plusieurs reprises, sans trouver le courage d'aller au bout.

Finalement, je me suis décidé à le finir, une bonne fois pour toutes.

Le jour où vous pourrez lire l'article, vous comprendrez mieux POURQUOI je dis que c'est pénible, ce qui est un énorme euphémisme. Sans rire, ça m'est mentalement difficile de le rédiger.

Tant que vous n'avez pas étudié le sujet de près, comme moi, vous ne pouvez PAS imaginer le degré de nocivité, l'immonderie de ces gens-là ! Non, croyez-moi, vous ne pouvez pas ! Il faut avoir lu leurs articles pour comprendre vraiment de quoi je parle.

Bien que j'aie laissé tomber l'article, je n'avais pas du tout cessé mon investigation du sujet, ho non ! Je suis de très près tout ça, et notamment certains forums de cinglés/ées bourrées de HAINE. D'ailleurs, j'en ai parfois un peu parlé dans divers articles, mais sans jamais vraiment entrer dans les détails sordides.

Ces détails sordides, je vais les étaler au grand jour...

Mais c'est dur.

Donc, ça faisait 4 ans, j'avais un peu perdu mes captures d'écran, ou mes adresses d'articles. À l'époque, je n'étais pas aussi rodé que maintenant ! Cela dit, j'avais pas mal de bookmarks, et j'ai fini après une petite recherche de quelques jours à retrouver à peu près tout. Avec quelques découvertes en bonus (LOL). Certains avaient même disparus, mais j'ai trouvé d'autres références ou les ai retrouvé sur la « Wayback Machine ».

Pfffou.

Non, vous ne POUVEZ PAS comprendre le poids mental que ça fait de lire et relire tout ça. C'est à vomir.

J'avais déjà pas mal avancé mon article, je vais le complèter et surtout ajouter des exemples. C'est ça qui m'avait fait arrêter avant.

Ce qui est ennuyeux, c'est que chacun de ces « trucs » immondes demanderait un article complet pour le décortiquer ! Surtout pour en expliquer les mensonges et délires à des gens qui ne comprendraient pas encore bien ce qu'est le BDSM (loin des délires de ces ennemis/ies).

Je vais essayer de donner un minimum d'explications, mais en me limitant fortement. Ça ne me satisfait pas vraiment, mais il est impossible de faire autrement. Personne ne lirait un document de cent pages...

Je suis aussi passé devant pas mal de nouvelles STUPIDITÉS, récentes en général, sur les sites contenant ces atrocités. Même si ceux-là n'étaient pas des articles anti-BDSM, ça m'a fait rouler des yeux et gémir en lisant leur contenu (bourrés d'idées fausses et tout)... Argh !

Le problème, vous voyez, c'est que tous ces gens-là sont super hypocrite et de mauvaise foi. Peu leur importe de mentir et de dire n'importe quoi. Du coup, ils et elles peuvent facilement en écrire des pages en répétant leurs messages horribles partout. Les combattre est mission impossible : analyser ces choses et y répondre correctement demande énormément de temps, bien plus que le temps qu'il leur faut pour leurs délires !

C'est facile et rapide de dire ou écrire n'importe quoi, évidemment !

Dans mes articles, je fais de mon mieux pour être clair, pour donner des infos justes et vraies, je passe du temps à enquêter, etc. C'est en partie pour ça que ça me prend tant de temps de les rédiger...

Malheureusement, ces articles anti-BDSM ont un impact. Impact qui est à mon avis largement sous-estimé par la plupart des gens.

En tout cas, préparez-vous mentalement: ça va être un de mes articles les plus durs à lire (avec celui sur les abus).

Les tabous du BDSM : suite (c'est pas gagné !)

Mars 06
Les tabous du BDSM : suite (c'est pas gagné !) 06 Mars 2023 Larry

J'avais déjà parlé des sujets tabous dans le BDSM, les sujets qui sont les plus « polémiques », même au sein d'un domaine qui lui-même soulève déjà plein d'oppositions (absurdes, mais je n'insisterai pas).

Ce sont des choses du genre : l'age play, l'esclavage, les uniformes nazis, etc.

Une des pratiques les plus connues, même en dehors du BDSM en fait, c'est ce que les américains ont appelé le « race play ».

De façon simplifiée, ça consiste à « jouer » sur la « race », par exemple un dominant blanc et une soumise noire, ou l'inverse, ou encore une dominante noire et un soumis blanc, ou l'inverse.

Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, vous comprenez pourquoi ça peut sembler de mauvais goût.

(ATTENTION, à ne pas confondre avec la situation où les partenaires sont de « races » différentes, mais qu'ils ne pratiquent pas le « race play », ce qui est le cas le plus courant.)

Je ne suis pas surpris de constater de l'incompréhension dans le grand public, beaucoup de gens n'ont aucun recul, ne se renseignent pas, et réagissent sans RIEN comprendre à ce qui se passe réellement (un problème classique pour tout ce qui touche le BDSM).

Là où ça m'agace, par contre, c'est quand je lis dans des forums BDSM (comme je viens juste de le faire), des gens qui font du BDSM et qui pensent que le « race play » est raciste (implicitement, que ça devrait être interdit).

Haaaaa là là.

OK, admettons, de façon simpliste, que ce soit exact.

Alors, le BDSM en soi devrait aussi être interdit !

Ben oui, par exemple, le BDSM comprend largement des pratiques « inégalitaires », la domination/soumission étant le meilleur exemple. Quand au SM, je veux dire, faire mal, « torturer » son ou sa partenaire, c'est clairement mal, non ?

COMBIEN de FOIS devrai-je répéter qu'il y a une GRANDE différence entre les fantasmes et la réalité, entre ce qu'on fait au lit, et à l'extérieur ?

C'est si dur à comprendre ?

Perso, j'ai dominé des filles, je les ai parfois sévèrement fouettées, etc. Ça ne veut pas dire que je hais les femmes, que je suis misogyne ou autre. Pareil pour elles : vous croyez qu'elles accepteraient ce genre de comportements (même de moi) hors d'un contexte BDSM ? LOL !

Après, oui, il y a des gens qui prennent tout ça au sérieux, pour qui c'est un exutoire ou qui veulent que ce soit une réalité. J'ai des noms, et j'ai lu et entendu pas mal d'histoires à faire frémir. J'en parlais encore l'autre jour dans mon article sur cette « femdom » qui tenait des discours anti-hommes odieux.

Mais ce n'est pas parce qu'une minorité de DINGUES et autres personnes immondes utilisent ces concepts qu'on doit les jeter ! Sinon, on ne pourrait plus rien faire : quoi qu'on fasse, de quelque sujet qu'on parle, il y a toujours des gens allant d'indésirables à immondes.

Peu importe que le « KKK » parlent de tout ça au premier degré, en y croyant comme si c'était une réalité. Personne de normal ne devrait confondre les délires de ces gens-là avec ce que font les gens normaux.

Ce que je trouve effarant, c'est que des gens qui font du BDSM s'arrêtent à la surface des choses. Je veux dire, quelqu'un qui pratique la D/S ou le SM, et qui ne voit pas la différence (immense) entre faire ça et avoir des croyances abjectes, comment expliquer ça ?

C'est pour ça que j'avais écrit mon article et expliqué que même au sein du BDSM ces sujets sont parfois mal vus voire tabous.

C'est décourageant de voir que même des gens qui eux-mêmes font des choses contestées, ce qu'ils et elles savent parfaitement, REFUSENT de réfléchir et de prendre du recul sur d'autres sujets un peu plus délicats.

Ha ça, ce n'est pas demain qu'on verra tout ça être remis à sa juste place, les tabous seront là encore longtemps !

Femdom : pourquoi tant de HAINE des hommes ? C'est perturbant.

Fév 14
Femdom : pourquoi tant de HAINE des hommes ? C'est perturbant. 14 Février 2023 Larry

Je n'en reviens toujours pas !

La semaine dernière, j'avais lu divers articles sur le BDSM, comme d'habitude, et je suis tombé sur un en particulier qui m'a marqué.

C'était une interview d'une dominatrice professionnelle (française), et la lecture de cet article m'a estomaqué.

COMMENT peut-on avoir autant de HAINE envers les hommes ?

Tout son discours, tout ce qu'elle disait était rempli de critiques ou d'accusations diffamatoires, évidemment éloignées à 100% de la réalité, c'étaient des délires nocifs, avec une mauvaise foi absolue, bref, du total n'importe quoi ! (Et bien sûr, elle essayait de se cacher derrière le vieil argument hypocrite « je suis féministe (donc on ne peut pas me critiquer) », écoeurant, et personne n'est dupe.)

Ha, je vous jure, c'était à vomir. À VOMIR.

Vous savez, ça fait des années maintenant que je préviens les hommes cherchant une femme dominante que certaines sont cinglées et ont des vues complètement délirantes qui vont parfois jusqu'à la misandrie (haine des hommes) la plus totale. On en trouve évidemment aussi chez les professionnelles (Femdoms). Au fait, vous aurez remarqué que c'est choquant de stupidité : une pro devrait savoir ne pas crier ça sur tous les toits, franchement, quel homme sensé ira la voir après avoir lu une interview où elle délire et fait des attaques misandristes constantes ?

Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi le magazine a accepté de publier de telles horreurs. C'est fou ! Je veux dire, il n'y a rien à interpréter, hein, ses propos étaient DÉLIRANTS et clairement anti-hommes, à 100%. Le magazine cautionne ce comportement nocif en la publiant, surtout que l'interview ne contient aucune mise en cause ou interrogations sur ces messages haineux. En plus, ce magazine n'est pas un de ces organismes anti-hommes, et ils ont publié des articles très bien sur le BDSM dans le passé... Incompréhensible.

Une autre chose qui est choquante, par contraste, c'est que juste avant de lire cet article désastreux et immonde, j'avais lu une autre interview, cette fois d'une dominatrice américaine, qui expliquait comment elle était entrée là-dedans par hasard et y était resté plusieurs années. Son ton était carrément l'opposé : malgré quelques stéréotypes qui m'ont un peu fait grimacer, elle était très positive sur les clients qu'elle avait rencontrés (même si ce n'était pas toujours sans problèmes, évidemment). Passer de ça, de quelqu'un qui écrit de longs messages positifs sur les hommes, à un article qui est le total opposé, ça fait un choc !

Pfff.

Ça m'écoeure de lire des immondices pareilles. Je ne comprends pas comment on peut être à ce point remplie de haine, franchement, c'est vraiment perturbant !

Article bidon qui délire sur la prostitution, le shibari et le BDSM

Janv 26
Article bidon qui délire sur la prostitution, le shibari et le BDSM 26 Janvier 2023 Larry

Je viens juste de revisiter un article que j'avais laissé ouvert il y a quelques temps sur ma tablette pour examen plus détaillé...

Mon diagnostique : Waouh !

Cet article est si pourri (et honteux), qu'il s'est propulsé direct dans mon « top » des pires conneries (excusez la vulgarité) nocives que j'aie lues depuis bien longtemps ! Ce qui n'est pas une mince affaire, vu le nombre de stupidités qui me passent sous les yeux.

(Je refuse de faire de la pub à des torchons pareils, donc je ne donnerai pas l'adresse du site.)

C'est impressionnant. Vraiment, ça tient du prodige. Comment est-ce possible d'être si ignorante, hypocrite, malveillante et pleine de tant de haine envers les hommes ?

Je ne vais pas tout détailler. Mais voici les grandes lignes.

L'auteure commence par des vrais délires sur la prostitution. Inexcusable. Franchement, c'est si loin de la réalité que c'est inexcusable. Elle ne sait pas de quoi elle parle, elle délire sur les hommes qui « avant allaient tous voir une prostituée pour fêter leurs 18 ans » (n'importe quoi !). Elle fait suivre ça d'accusations toxiques odieuses contre les hommes, qui sont clairement diffamantes. Bref, passons les détails.

Mais, la raison pour laquelle j'étais arrivé sur cet « article » (on devrait plutôt dire un pamphlet anti-hommes), était évidemment qu'il y avait un angle BDSM...

Elle part donc ensuite sur le « Shibashi ». Quoi, vous ne connaissez pas ? Ha oui, pardon, parce qu'en fait, elle ne sait même pas comment on écrit Shibari... Je veux dire, sérieusement, ça montre le degré de sérieux de l'auteure (comme le reste de son écrit). Ensuite, elle nous sort, évidemment, des délires du genre que le « Shibashi », c'est uniquement pour attacher les femmes, et bla bla bla (remarques sexistes et anti-hommes suivent). DE QUOI ELLE PARLE ? Elle n'a même pas passé 5 minutes à se documenter, c'est clair ! Le Shibari, réservé aux femmes ? Dans quelle dimension parallèle ? C'est embarrassant une telle ignorance.

Et bien sûr, toutes ses élucubrations sont entrecoupées d'attaques virulentes contre les hommes, que tout ça c'est de la domination (au sens subjugation) des « pauvres femmes qui sont des victimes ». N'importe quoi...

Elle ose même référencer « 50 nuances de Grey », et l'utiliser pour dénoncer le BDSM. Il faut oser, ou plutôt, être à 100% ignorante pour dire ça quand on sait que « 50 nuances » a été vigoureusement dénoncé dès son apparition par tous les gens qui font du BDSM comme n'étant pas du BDSM, mais une série sur une relation abusive toxique.

Elle essaie ensuite de contraster l'idée que le BDSM est progressiste, alors qu'en réalité « c'est pas bien, ce sont des gros méchants » (je paraphrase lourdement, évidemment). Pffff. Quel tissu de stupidités ! Combien de fois il faudra expliquer que le BDSM c'est super répandu, pas que chez les gens qui sont progressifs d'ailleurs, et que ce sont juste des pratiques sexuelles qu'on regroupe parce que c'est pratique, il ne faut pas voir au-delà ! Même les gens qui sont à fond dedans (comme moi), ne répondent pas à ses descriptions, elle ne sait pas de quoi elle parle !

J'arrête là, ça me décourage trop de simplement penser à des choses comme ça.

Comment est-ce possible d'écrire des articles si virulents, accusateurs, et qui contiennent 100% de n'importe quoi ? En tout cas, ça m'en a dit long sur la mentalité (et le total manque de sérieux et d'honnêteté intellectuelle) de son auteure. Vraiment pathéthique !

Le BDSM est-il de la « haine des femmes » ? (Nawak)

Janv 03
Le BDSM est-il de la « haine des femmes » ? (Nawak) 03 Janvier 2023 Larry

Comme je l'ai déjà écrit plusieurs fois : chaque fois que je pense qu'il n'est pas possible de creuser plus profond dans la stupidité, je trouve des gens qui y arrivent...

Source : https://www.quora.com/Is-BDSM-always-led-by-an-inner-deep-seated-hatred-of-women-or-men

  • « Is BDSM always led by an inner deep-seated hatred of women (or men)? »
  • ma traduction : « Le BDSM est-il toujours guidé par une profonde haine des femmes (ou des hommes) ? »

Je ne devrais même pas avoir besoin de répondre à cette question RIDICULE, mais l'expérience m'a prouvé qu'il y a plein de personnes qui propagent ce genre d'idées ! Généralement, des personnes anti-BDSM, anti-sexe, anti-hommes.

C'est consternant de lire ça ! Ces gens-là vivent-ils au 19e siècle ?

Ce qui est frappant, c'est l'hypocrisie sous-jacente, car de nos jours, avec internet, il est FACILE de trouver des infos sur le BDSM, qui démontent les plus grandes idées fausses sur le sujet... Donc, garder de telles croyances est de la mauvaise foi.

Pour revenir à cette pseudo-question, dans le titre je n'ai parlé que des femmes, parce que c'est là évidemment la VRAIE question. L'auteur de la question a ajouté au dernier moment « (ou des hommes) », mais personne n'est dupe : ce type de question parle toujours avant tout des femmes (sexisme navrant). Je lis énormément d'articles sur le BDSM, et quand on parle de problème du genre abus, c'est toujours le cas des femmes ayant un rôle BDSM de « soumise » qui est pris en compte, uniquement.

Ce qui est FOU, c'est que cette idée que « BDSM = haine » est super fréquente.

Mais de quoi parlent toutes ces personnes ? C'est si complètement éloigné de la réalité que ça n'a aucun sens...

Il est évident que les gens qui parlent ainsi n'ont aucune idée de ce qu'est le BDSM concrètement. Ils et elles s'imaginent des choses du genre des romans de Sade, ou écrits similaires. Dans mon expérience, la plupart ne sont même pas capables de donner la définition du terme « BDSM ».

J'ai aussi été frappé par les réponses à la question. Une grand nombre ne répondent pas du tout correctement à la question, et surtout, ne soulignent pas que parler de « haine » est STUPIDE, totalement ridicule et à des années-lumières de la réalité.

Le plus gênant, c'est que je vois encore passer pas mal de tels messages lors de mes recherches.

De nos jours, on parle un peu plus ouvertement du BDSM, et c'est un peu moins bien perçu, mais il reste de sérieux progrès à faire !

Le problème des exagérations : l'aftercare (#2)

Déc 21
Le problème des exagérations : l'aftercare (#2) 21 Décembre 2022 Larry

Dans mon article précédent sur les exagérations, j'avais parlé du classique souci de cette absurde (et dangereuse) croyance : le « rien à cacher ».

J'ai aussi déjà parlé des problèmes de différencier le vrai du faux dans le BDSM et dans le monde du sexe en général.

Mais un autre très GROS problème, c'est quand le « BDSM » est vu et présenté comme un « modèle ».

J'ai mis le terme BDSM entre guillemets, parce que le souci MAJEUR avec cette vision, c'est que les gens qui disent ça ont TOUJOURS une vision super étroite et partielle du BDSM, carrément trompeuse, et malheureusement, très éloignée de la réalité !

Ce serait trop beau si le BDSM était automatiquement plein de personnes qui sont toutes raisonnables, bienveillantes, etc.

La vérité, c'est que les gens qui font du BDSM ne sont pas vraiment « meilleures » que les autres à cause de ça.

Le BDSM, ce n'est pas un truc magique où tout le monde est « beau et gentil ».

Une des choses que j'ai vu passer récemment, c'était de présenter certaines pratiques et comportements SUPPOSÉS, comme étant un exemple à suivre pour les gens qui ne font pas de BDSM.

Je passerai sur les énormes idées fausses et préjugés, notamment le fait que le BDSM est en réalité très répandu.

Donc, comme d'habitude, ces personnes IGNORANTES croient parce qu'elles ont vaguement appris l'existence d'un comportement (ici, l'aftercare), que celui-ci est une évidence, utilisé par tout le monde, voire un des « codes » du BDSM (LOL).

Ça ne leur viendrait visiblement JAMAIS à l'esprit qu'il est vital de creuser un peu plus les choses, et de ne pas croire les exagérations des personnes qui veulent vous peindre un BDSM, et surtout, une pseudo « communauté » BDSM comme bienveillante, responsable et tout et tout.

L'aftercare, on en parle beaucoup dans le BDSM, ça n'est pas pour autant que tout le monde le fait, parce que ça n'a pas toujours de sens, ou parce que tout le monde n'aime pas ça, tout simplement.

MAIS, SURTOUT, c'est une grosse erreur de dire (implicitement) que ce genre de choses n'existent pas hors BDSM !

Perso, je pense vraiment que toutes ces exagérations « positivantes », qui montrent le BDSM comme étant magiquement positif, sont nocives et même dangereuses. Un leurre qui a de sérieuses ramifications, et paradoxalement, qui n'aide PAS à faire mieux accepter le BDSM.

Évidemment, c'est + simple de parler de grands principes, avec un ton donneur de leçon, et de délirer sur des choses qui n'existent pas vraiment, que de voir les choses en face, d'admettre la réalité (pas glorieuse) et de traiter les vrais problèmes, dans le BDSM et en dehors.

Ces « Experts » qui ne savent RIEN du BDSM

Déc 20
Ces « Experts » qui ne savent RIEN du BDSM 20 Décembre 2022 Larry

Hier, sur YouTube, je regardais s'il y avait de nouvelles vidéos parlant de BDSM, ce que je fais régulièrement.

Je suis encore tombé sur des « CAS ». Olé ! C'était encore la fête du n'importe quoi !

Ça me fait vraiment MAL de voir ça. Surtout quand je vois qu'il s'agit de personnes voulant bien faire, mais qui sont ignorantes et font plus de mal que de bien en propageant des ABSURDITÉS.

Cette fois, la première vidéo que j'avais vue, celle dont je veux parler ici, était une interview (française) d'une « sexothérapeute » (plutôt sexoIGNORANTeute).

Le PIRE, ça a été le début de la vidéo, elle expliquait, enfin, essayait d'expliquer de façon catastrophique, ce qu'est le BDSM.

Elle a réussi à accumuler plein d'idées reçues ridicules, de préjugés nocifs, bref de n'importe quoi. C'était impressionnant !

Je sais que je me répète, mais, être médecin (au sens large), même sexologue, ou d'autres variations sexo-XXX, ne garantit RIEN en compétence sur la sexualité en général, et sur le BDSM en particulier. SURTOUT quand on parle de gens qui retirent visiblement toutes leurs connaissances du BDSM des entretiens avec leurs patients et patientes, qui n'ont JAMAIS le recul ou les connaissances pour expliquer ce qu'est le BDSM.

Pour VRAIMENT comprendre ce qu'est le BDSM réel, hors des idées fausses qu'on trouve partout, il faut étudier sérieusement le sujet et avoir énormément de sens critique pour rejeter tous les mythes et idées fausses qu'on trouve même chez les gens qui en font. Et ça, ce n'est visiblement pas à la portée de la majorité de ces personnes-là. Et ensuite, elles ont le culot de se présenter comme expertes ! WTF?

En résumé très simplifié, elle sortait les idées fausses propagées par une infime minorité (le 0,1%) de gens qui sont à fond dans le BDSM, et, le plus gros problème, qui sont très élitistes et avec une mauvaise attitude.

Parmi les stupidités principales qu'elle a sortie, on trouvait :

  • le BDSM est très codifié et protocolaire : n'importe quoi ! Ça fait des années que je dénonce cette croyance absurde. CERTAINES personnes codifient leur BDSM et s'entourent de plein de protocoles (c'est leur droit), mais c'est une minorité. Il n'y a PAS de règles, de codes (ni de protocoles) partagés dans le BDSM ! Il suffit de lire les forums ou de parler aux gens qui s'intéressent au sujet pour le comprendre.
  • le « vrai » BDSM : là, elle nous a sorti un des PIRES problèmes, la « différence » entre les gens qui font « vraiment » du BDSM et les autres, qui font « juste » une fessée ou « juste » des attaches sur le lit. Ça n'a AUCUN SENS de dire ça ! En plus, les exemples qu'elle donnait étaient déjà assez avancés dans le BDSM, si ces gens-là ne sont pas consiédérés comme en faisant, alors, QUI ? Les plus extrémistes uniquement ?
  • La soi-disant nécessité du « mot d'arrêt » (« safeword ») : ça fait des années que je dénonce ce mythe toxique qui est potentiellement DANGEREUX, surtout pour les personnes qui débutent le BDSM,
  • le « lâcher prise » de la soumission : non, ce n'est pas parce que certaines personnes utilisent le BDSM pour relâcher la pression (comme d'autres en faisant du Yoga par exemple) que c'est le cas de tout le monde ! On ne peut PAS généraliser comme ça !

Je n'entrerai pas en détails dans son utilisation de « 50 nuances de Grey » pour illustrer ses propos, alors que le livre (et le film) est une des PIRES représentations du BDSM qui existent !

Si je devais expliquer en détails tout ce qu'il y avait de faux dans son discours, il me faudrait plusieurs pages.

Ça me décourage de voir ça...