Toujours la peur...

Mars 15
Toujours la peur... 15 Mars 2022 Larry

J'avais déjà parlé du problème de la peur dans le BDSM.

J'ai même écrit un article sur le sujet : « PEUR d'explorer le BDSM ? Nos réflexions, suggestions et pistes ».

Mais force m'est de constater que le sujet reste d'actualité, malheureusement...

Je vois encore régulièrement passer sur le site social BDSM FetLife des annonces de personnes qui cherchent quelqu'un pour aller en clubs BDSM (soirées ou après-midi), et je reçois parfois des messages de personnes qui hésitent à essayer...

Évidemment quand on connait la réalité, comme moi, on sait bien qu'il n'y a RIEN à craindre, même pour les rencontres, j'ai expliqué tous les trucs à savoir, et il ne faut pas s'en faire une montagne...

N'empêche, la communication sur le BDSM reste un problème.

On parle beaucoup de BDSM, même dans les médias, mais souvent les infos concrètes ne passent pas (et je ne parlerai pas des problèmes de délires que je lis un peu partout).

Un truc qui continue à me stupéfier, c'est à quel point la communication est MAUVAISE pour les évènements BDSM : Munchs et soirées/après-midis.

Ça fait des années que je m'en plains, et je ne comprends PAS pourquoi les choses ne se sont JAMAIS améliorées !

Quand j'ai fait des recherches pour les Munchs en France ou en Belgique, par exemple, j'ai encore été frappé par la difficulté rencontrée à trouver des infos CLAIRES, ne serait-ce que savoir si le Munch existait encore... Les lieux ne sont pas clairement expliqués non plus.

Et surtout, surtout, JAMAIS il n'y a réellement d'explications pour démythifier tout ça !

Pourtant, ce n'est pas comme si les organisateurs/trices ne savaient pas que c'est un problème récurrent !

C'est encore plus choquant pour les évènements payants : ils/elles ne veulent pas encourager les visites ?

Quant à trouver des témoignages (très utile), c'est la misère aussi...

Je ne comprends pas. Moi, c'est la chose NUMÉRO UN que je ferais sur ces sites : explications claires + témoignages + dates (pour montrer qu'on vit encore). C'est pas dur ! (J'avais proposé de m'occuper de ça pour le Munch où j'allais, mais j'avais été ignoré puis rembarré. Presque 4 ans après, RIEN n'a été amélioré...)

C'est NAVRANT que de nos jours, avec la facilité de communiquer permise par internet, on en soit encore là !

Pffff.

Comment parler de BDSM ?

Janv 30
Comment parler de BDSM ? 30 Janvier 2022 Larry

Une question qui me semble importante, pour les personnes qui débutent surtout, c'est comment faire pour pouvoir parler, ouvertement, de BDSM ?

Évidemment, là, je parle d'en discuter avec des personnes ayant l'esprit ouvert, ou étant intéressées/faisant déjà du BDSM.

(Je ne parle pas de lire ou écrire des articles genre Blog sur le sujet.)

Face à un public « vanille », les ignorances ou le lourd poids du silence (les gens n'osent pas en parler ouvertement) empêchent toute communication sereine. Et puis, comment échanger avec des gens qui ont un peu ou beaucoup d'expérience ?

Je me demande s'il ne faudra pas que je fasse un article dédié sur le sujet, ou au moins une grande section dans un article existant...

En attendant, après réflexion sur les possibilités existantes, je suis arrivé établir une liste.

Réel

D'abord, évidemment, ce qui semble le plus simple, mais ne l'est pas, c'est le réel, notamment les Munchs (mais pas les soirées, on n'y va pas pour ça) et les divers évènements organisés par des associations.

Les Munchs ont le gros avantage de réellement voir les gens, de pouvoir discuter, en anonyme si on veut, et ça a un côté rassurant de voir qu'on n'a pas affaire à des « psychopathes ». L'ennui, comme je radote dans tous mes articles, c'est qu'il y en a très peu en France, donc c'est dur d'y aller.

Pour les autres évènements (permettant de rencontrer du monde) organisés par des associations, là aussi le problème est que c'est très rare. Il y a très peu d'assos, et très peu d'évènements (en dehors des Munchs qui sont déjà rares). Je ne parlerai même pas des formations, c'est super rare !

(Et je ne parlerai pas des difficultés supplémentaires créées par le Covid.)

Internet

La solution la plus simple, qui au moins élimine le problème du déplacement donc de rareté, c'est évidemment d'utiliser internet.

D'abord, on a les forums en tout genre.

Depuis les sites grand public de type Reddit (qui ont des groupes adultes y compris sur la sexualité et le BDSM), aux sites spécialisés comme FetLife.

Ensuite, on a les sites de type sociaux, non spécialisés BDSM, mais qui ont des groupes de discussion BDSM. Par exemple, il y en a sur Facebook.

On a aussi pas mal de serveurs de type Discord qui sont dédiés au BDSM. On voit régulièrement des gens passer des annonces pour ceux-ci sur les forums de FetLife par exemple.

Plus récemment, à cause de la pandémie, on a vu l'explosion des services de vidéoconférence (genre Zoom). Maintenant, on trouve même des Munchs virtuels organisés avec ces outils.

Conclusion

Je ne suis pas entré dans les avantages/inconvénients de chaque type d'outil ou de service.

Clairement, certains sont mieux que d'autres. Perso, je pense que des forums genre FetLife, ou même Reddit, sont un des meilleurs moyens. Bon, si on ne parle pas du problème des trolls/trolles...

Le BIZARRE manque de transparence et de communication dans le BDSM

Nov 12
Le BIZARRE manque de transparence et de communication dans le BDSM 12 Novembre 2021 Larry

J'avais déjà parlé sur le site de communauté FetLife puis dans ce Blog du problème de refus de communication dans le BDSM.

C'était il y a plus d'un an et demi déjà.

Depuis, la situation ne s'est absolument PAS améliorée, au contraire.

J'ai eu l'occasion d'aller voir à nouveau divers sites de soirées BDSM, il n'y a eu AUCUN changement positif. On reste dans une communication allant de médiocre (et je suis très gentil) à désastreuse. Sérieusement, pour certaines soirées, il y a ZÉRO explications/détails, quelques lignes de tarifs, et c'est TOUT ! Ha ça, on ne peut pas dire qu'ils/elles veulent encourager les personnes qui débutent (LOL).

POURQUOI ?

Ce n'est pas comme si il y avait de grands secrets là-dedans : ce sont des évènements PUBLICS, ouverts à tout le monde (enfin, presque) et qui font leur « pub » sur internet ! Ça leur ferait vraiment mal de donner un peu de détails ?

C'est encore plus bizarre quand il s'agit de nouvelles soirées, pas déjà connues et établies, qui auraient donc bien besoin de donner des infos pour attirer du monde.

Un autre truc que je trouve bizarre, toujours dans le même ordre d'idées, c'est le problème du manque de transparence.

Par exemple, j'ai remarqué récemment que le site web de l'association PariS-M (https://www.paris-m.org) avait -enfin- été mis à jour. Ça faisait environ 4 ans que c'était supposé avoir été fait, j'aurais beaucoup à dire sur ce qui s'est passé à l'époque (quand j'avais été insulté et diffamé pour avoir eu le tort de proposer mon aide), mais je n'insisterai pas.

Mais, je ne vois NULLE PART la composition du bureau de l'association (les gens qui gèrent). C'est un GROS problème. Pour une association publique, je pense que c'est le minimum de transparence. Surtout que dans le passé, on a eu des trolls et trolles (pour ne pas dire plus) là-bas, ce serait bon de savoir qui s'en occupe actuellement.

Et de façon plus générale, pourquoi n'y a-t-il pas plus d'infos ? Aussi bien concrètes (comment venir aux Munchs) que sur la vie de l'association. TOUT reste -au mieux- flou ou -au pire- non dit.

POURQUOI est-ce qu'il y a PARTOUT dans le BDSM ce refus de transparence et de communication en général ? C'est incompréhensible !

Quand je pense que moi, au contraire, j'essaie autant que possible de démythifier les choses, de dire les choses comme elles sont, bref de communiquer (voir mon site)...

Le BDSM n'est PAS illégal !

Janv 28
Le BDSM n'est PAS illégal ! 28 Janvier 2021 Larry

Les mots, ça compte !

Nous nous plaignons souvent, très souvent, et à juste titre (malheureusement) des problèmes que nous voyons dans les articles ou études (présumés sérieux) sur le BDSM.

Nous lisons aussi trop souvent des articles écrits par des avocat-e-s qui disent absolument n'importe quoi.

Nos recherches récentes nous ont -encore- ramené une moisson horrible d'articles bourrés de mythes, préjugés et aberrations totalement démentes, sur le BDSM, mais aussi la pornographie (BDSM et non BDSM). C'est déprimant... Nous en évoquerons plusieurs dans d'autres entrées de ce blog.

Parmi ces « perles » suant l'ignorance et la mauvaise attitude, nous avons à nouveau trouvé des articles qui vous expliquent que « le BDSM est illégal ». En plus, leur ton est souvent aggressif, bourré de jugements de valeurs qui sont totalement à côté de la plaque, donneur de leçon, et très dogmatiques.

Soyons bien clairs, une fois pour toutes : NON, le BDSM n'est PAS illégal !

Ce dont parlent ces articles, ce n'est pas du BDSM, ils parlent de certaines pratiques (un petit sous-ensemble), ayant des caractéristiques bien précises du BDSM, ou plus précisement du SM (sadomasochisme). Ce n'est pas la même chose ! Les mots, ça compte ! On ne peut pas condamner un groupe entier de personnes pour les pratiques d'une minorité (nous ne discuterons pas du problème de l'absurdité de ces jugements).

Non, faire du pet-play, ou même des cordes, ou encore des fessées légères, (toutes des pratiques incluses dans le BDSM) ça n'est PAS illégal ! Tous ces articles parlent de choses qui sont décrites -explicitement !- comme étant des pratiques qui laissent des marques (ou qui sont très risquées), mais tout ça, c'est une minorité des pratiques constituant le BDSM et même le SM.

➜ Combien de fois faudra-t-il expliquer que BDSM n'est pas SM et que le SM est un continuum ? Une petite fessée le samedi soir, ce n'est pas pareil qu'une séance de SM hard où on donne 200 coups de fouets laissant des marques pour plusieurs semaines !

Nous passerons rapidement sur le fait que certaines personnes marquent même pour des coups très légers et d'autres au contraire, marquent à peine. Nous n'insisterons pas non plus sur le fait qu'il existe plein de méthodes dans le SM qui ne laissent pas de traces (l'eStim par exemple).

C'est un GROS problème de voir ça, parce que ces articles ont un vrai impact sur les personnes qui ne connaissent pas le BDSM (ça renforce les stéréotypes négatifs) et même sur le système judiciaire !

Pourquoi les problèmes de communication rendent le consentement si important

Janv 22
Pourquoi les problèmes de communication rendent le consentement si important 22 Janvier 2021 Larry

Nous avons déjà discuté dans notre article « BDSM & consentement : le Pourquoi d'une Obsession » des raisons pour lequelles le consentement est si fortement mis en avant dans le BDSM. Principalement, pour se défendre préemptivement contre les accusations d'abus.

Mais la notion de consentement ne s'arrête pas là, et n'est pas -évidemment- limitée aux pratiques BDSM.

Pourquoi parle-t-on tant de consentement de nos jours ?

La réponse est plutôt évidente : parce qu'avant, jusqu'à très récemment, le consentement dans les relations était bien souvent ignoré et certainement pas explicité. D'ailleurs, de façon générale, le sexe était peu (souvent pas du tout) discuté. Nous pouvons remercier pour ça des siècles de pesanteur sociale (et religieuse) qui en rendant le sujet tabou ont créé des siècles de frustration et de misère dans les relations humaines (bravo !).

Discuter -enfin- du consentement semble donc être une bonne chose. Du moins, a priori...

Mais, nous posons une opinion qui va peut-être vous surprendre : nous ne pensons pas que le problème soit le consentement. Selon nous, le vrai problème, c'est le manque de communication, d'échange, et attention, là nous parlons bien de vraie communication : sans tabous, sans sujets abordés à demi-mots, sans sous-entendus. Bref, nous voulons bien parler d'une vraie communication transparente, explicite et complète. Évidemment, pour que ce soit possible, ça demande aussi de se débarrasser des tabous sur le sexe (et des stéréotypes de genre) au niveau de la société, et ça, c'est pas gagné.

➜ En effet, si la communication sur les relations et le sexe était réellement ouverte et sincère, on n'aurait plus réellement besoin de parler de consentement (et d'insister dessus), parce que celui-ci serait déjà géré par la discussion !

Vu ce que nous voyons un peu partout, ce n'est pas demain que nous aurons ce genre de choses, donc l'insistance sur le consentement, à défaut de pouvoir traiter les VRAIS problèmes de fond, persistera longtemps.

Attention à la différence entre le discours (fantasmes) et les pratiques réelles

Nov 03
Attention à la différence entre le discours (fantasmes) et les pratiques réelles 03 Novembre 2020 Larry

Nous avons déjà parlé dans un article précédent (BDSM : attention aux différences d'attentes) du problème des attentes différentes entre partenaires.

Dans cet article, nous voulons parler d'un autre problème, relié au précédent : il faut faire attention à ne pas mal interpréter ce que dit la personne en face.

Vous pouvez tomber sur des personnes qui parlent beaucoup mais ne pratiquent guère (ou pas) leurs fantasmes. C'est bien connu (et il n'y a pas de mal à ça). Mais il existe un cas opposé : les personnes qui ont des pratiques qui vous sembleront ne pas pouvoir être plus que des fantasmes, alors que c'est la réalité !

Voyez notre visuel pour une illustration du problème...

Beaucoup de personnes qui débutent ne perçoivent pas (de façon naturelle) ce qui peut être vrai et ce qui est faux ou exagéré, et visiblement beaucoup ont du mal à admettre que certaines pratiques existent réellement... Voyez notre article « films SM : truqués ou non ? » pour une illustration.

Le problème et c'est un vrai danger, est qu'il faut être très prudent et ne pas interpréter ou tirer de conclusions trop rapides de ce que disent les personnes que vous rencontrez. Tel dominant-e qui parle de pratiques extrêmes, peut parfaitement être 100% sérieux, un malentendu, penser qu'il exagère et ne veut pas vraiment faire ce qu'il dit, peut avoir de terribles conséquences en cas de rendez-vous... Idem pour un-e personne soumis-e, mais là, le risque est nettement plus faible.

Communiquez, posez des questions : ne faites surtout pas l'erreur vouloir interpréter, lire entre les lignes !

Le problème avec les vidéos de « présentation » du BDSM...

Sept 14
Le problème avec les vidéos de « présentation » du BDSM... 14 Septembre 2020 Larry

Suite à un fil de discussion sur le site BDSM FetLife, nous sommes allé voir diverses vidéos supposées présenter le BDSM aux curieux/curieuses ou aux débutant-e-s.

Une fois de plus, ça nous a consterné !

Nous en connaissions déjà une, que nous avions jugée nulle, quand nous l'avions vue, et même pire que ça : l'auteur y parle du BDSM de la pire façon possible, en en faisant des tonnes et en présentant le BDSM comme mystérieux, avec des discours élitistes qui ne représentent en rien le BDSM tel qu'il est réellement pratiqué, et qui ne donnait certainement pas envie d'en faire, mais par contre renforce l'idée de « malades mentaux » ! Bravo !

Mais c'est de la dernière, la troisième, que nous voulons parler ici...

C'est (comme souvent) une vidéo faite au Québec et elle présente le BDSM d'une façon très biaisée, caricaturale par certains aspects...

Le plus gros problème (en plus des préjugés bizarres d'un homme interviewé) étant que son créateur a fait appel à une « experte » supposée en sexualité : une sexologue. Quand nous avons entendu ses premières explications (sur l'histoire du BDSM), nous avons été surpris, mais la suite... Là, ce n'était plus de la surprise, c'était à bondir ! Et attention, nous ne parlons pas juste d'un problème de simplification exagérée (dûe aux contraintes d'une brève vidéo). Non, non, là nous parlons de grossières erreurs, flagrantes !

Il est évident qu'elle ne sait pas de quoi elle parle ! C'est absolument effrayant, surtout quand on sait qu'elle reçoit en consultation des clients qui abordent le sujet du BDSM.

Nous sommes ici dans le cas typique, que nous avons déjà souvent rencontré, des professionnel-le-s qui ont leur conception du BDSM, et qui tombent à fond dans les mythes et  préjugés (toxiques).

Du coup, nous nous sommes renseignés sur elle. Et nous n'avons pas été déçus ! Nous avons retrouvé notamment une présentation des paraphilies qu'elle avait faite. Consternant ! Exactement comme nous nous y attendions : elle y présentait les classiques délires psychiatriques/psychanalytiques et y démontrait un manque total de recul et de réelle compréhension du sujet, notamment que le BDSM est en réalité très répandu..

Il nous faudrait des pages entières pour répondre à ses élucubrations et remettre les choses à leur place !

Nous savons que ce genre de vidéo part d'un bon sentiment. Mais si le résultat final va à l'envers de l'objectif, faute de savoir présenter les choses, et -surtout- de choisir les bons intervenants ou bonnes intervenantes, c'est un problème !

Attention, parler n'est pas communiquer !

Août 02
Attention, parler n'est pas communiquer ! 02 Août 2020 Larry

Un des plus gros problèmes que vous pouvez rencontrer dans le BDSM est le malentendu : généralement dû à un problème de communication. Et un malentendu peut aisément déraper en drame.

Pourtant tout le monde parle toujours, très haut et très fort, de l'importance de la communication dans les couples (BDSM ou non).

Oui, c'est très bien de dire ça, mais l'appliquer, c'est mieux ! Parce que vu le nombre de problèmes, il est clair que les bonnes intentions restent bien souvent au stade d'intentions...

Un des points critiques, qui nous semble être trop rarement évoqué, est que beaucoup de personnes confondent parler et communiquer. Mais ce n'est pas du tout la même chose !

On peut parler pendant des heures pour ne rien dire, ou ne pas avancer sur un sujet (comme le consentement dans le BDSM, par exemple). Vous avez certainement vu, ou en avez au minimum entendu parler, le problème de la « réunionite » dans une société ou une administration : des heures entières passées en réunion pour au final ne rien décider ou ne pas avancer, ce qui justifie la prochaine réunion inutile...

Passer 4 heures en réunion d'une dizaine de personnes pour au final ne pas se décider pour le choix de la couleur d'une icone du site internet, ce n'est pas vraiment constructif. (Une anecdote véridique.)

Dans le BDSM, nous rencontrons le même problème. Parler est facile, communiquer, se comprendre mutuellement, c'est bien plus dur, surtout quand on aborde des sujets intimes et parfois difficiles et délicats. S'y rajoutent les problèmes de stéréotypes et préjugés sur la sexualité, les couples, etc. Au final, ce n'est pas facile !

Pourtant, c'est un problème vital.

Alors, quelles solutions ? Pas facile de répondre, ça dépend des situations, du contexte. Mais une chose est sûre : il faut absolument prendre le taureau par les cornes, ne pas éviter le véritable sujet en parlant qui en réalité sont des choses superficielles.

50 posts !

Juin 29
50 posts ! 29 Juin 2020 Larry

Wouah !  Déjà 50 posts sur ce blog !

MàJ : il n'y a plus 50 articles, suite à la suppression de ce Blog sur Overblog, nous n'avons pas recopié les premiers (trop basiques).

Notre précédent post (L'inconvénient d'un BDSM « anglophone » ) était le 50e de ce blog.

Nous avons ouvert ce blog le 7 avril 2020. En presque 12 semaines, nous avons donc déjà écrit à moitié autant d'articles que sur notre site principal. Il faut bien sûr prendre en compte que la taille, profondeur, et temps de recherche ne sont pas du tout les mêmes...

Pour l'instant, nous n'avons que très peu de visites ici (à peine une ou 2 par jour, et ça inclut les moteurs de recherche). Le site principal est bien plus ancien (3 ans 3 mois), et beaucoup mieux référencé, c'est sans comparaison.

Par contre, après des débuts difficiles, ce blog est référencé dans Google et a radicalement augmenté notre nombre de liens (multiplié par 12 !). Comme nous l'avions expliqué, le problème de visibilité de notre site principal vient principalement du fait que les liens vers notre site sont invisibles aux moteurs de recherche : soit sur des sites inaccessibles comme le site BDSM FetLife, soit des sites qui ne sont pas pris en compte par Google.

De façon intéressante, notre autre blog, sur Blogspot, qui est surtout consacré à des histoires sur FetLife, est nettement moins vu par Google. Pourquoi ? Mystère.

En tout cas, nous pouvons dire que Overblog est le meilleur de ceux que nous avons vus jusqu'à présent. Les autres ont des interfaces qui sont nettement moins pratiques ! Nous sommes plus productifs avec celui-ci...

Vivement le 100e post

L'inconvénient d'un BDSM « anglophone »

Juin 28
L'inconvénient d'un BDSM « anglophone » 28 Juin 2020 Larry

Nous ne vous apprendrons rien si nous faisons la remarque que les informations sur le BDSM, les forums, les sites sont principalement anglophones.

Ce n'est pas surprenant : l'anglais permet de communiquer même entre pays européens non anglophones, quand aux moyens de communication (internet), ils sont bien plus utilisés par les anglais-es et surtout les américain-e-s (qui sont nombreux).

Mais voilà, le problème c'est que tout le monde ne maîtrise pas l'anglais...

Si vous êtes bilingue, comme l'auteur, ce n'est pas une barrière. Mais peu nombreuses sont les personnes en France à l'être... Et l'enseignement des langues en France est notoirement médiocre (pour rester gentil !).

C'est une barrière non négligeable aux non anglophones. Prenons le site BDSM FetLife : il est totalement en anglais ! Il n'y a aucune autre langue pour l'interface. Si vous n'avez pas un niveau minimal, enfin, plus que ça même, il est très difficile de s'en servir.

C'est un problème pour l'accès aux études sur le BDSM, qui sont rédigées en anglais en majorité, même quand les auteur-e-s ne sont pas d'origine anglophone ! Quand aux livres, articles et autres, il faut souvent un bon niveau d'anglais pour y accèder.

C'est vraiment problématique, car du coup, si vous ne parlez pas (ou peu) anglais, vous avez accès à beaucoup d'informations, et elles sont toujours de seconde main (ou plus).

Prenons l'exemple du SSC (la philosophies du BDSM), son auteur avait même refusé qu'on traduise son texte de présentation ! Alors, comment faire si vous ne lisez pas l'anglais ? Il s'agit là d'un texte utilisé si souvent (et déformé) qu'il paraît vital de pouvoir lire sa source, mais là, impossible ! C'est fou !

Devrons-nous conseiller aux personnes qui veulent faire du BDSM d'apprendre l'anglais en pré-requis ? (LOL)

Plaisanterie à part, c'est là un vrai problème. Et le cas du SSC en est l'exemple le plus criant que nous connaissions. Mais il y en a bien d'autres...