Sept
29
29 Septembre 2021
Larry
Il n'y a pas longtemps, j'ai ajouté sur mon site un article sur le « premier bondage », que j'avais annoncé ici...
Ce qui m'avait ennuyé, c'est que je n'avais pas réussi à remettre la main sur une de mes grosses pelottes de corde : je SAIS qu'elle n'est pas loin, mais j'ai peur qu'elle ne soit planquée au fond d'une caisse difficile d'accès. Comme actuellement, j'utilise avant tout des chaînes et des menottes, je n'en ai plus autant l'usage qu'avant, donc j'en ai des bouts, en vrac, mais j'avais rangé la pelotte.
Pour illustrer mon article, j'avais donc dû racheter une pelotte neuve basique (en grande surface), mais je n'étais pas satisfait, j'aurais aussi voulu en montrer d'autres tailles !
Finalement, j'ai profité d'une visite récente à un magasin de bricolage pour refaire mon stock, et j'en ai profité pour mettre à jour mon article...
J'avait déjà été dans d'autres magasins de bricolage (plus près de chez moi), mais je n'avais PAS trouvé de plus grosses que le classique 2,8 mm.
Quand, même, c'est étonnamment difficile de trouver ce que je veux ! Le choix reste très limité, en diamètres disponibles, mais surtout en couleurs (presque aucun choix en fait). Celles qu'on trouve dans le commerce habituel sont souvent trop petites (pour un usage de bondage), les plus grosses sont du 2,8 mm, un bon format en fait, mais le diamètre minimum, selon moi.
J'en ai donc même acheté 3 types : une en 2,8 mm, une en 4 et une en 8 mm. Déjà, 8 mm je trouve que c'est trop gros. Il y avait d'autres formats intermédiaires, mais les bacs étaient vides !
Voici le résultat de ma recherche :
Un autre souci, c'est d'en trouver qui aient cet aspect « rugueux », avec des brins qui dépassent, car ça fait de bonnes sensations. Il en existe d'autres qui sont plus « douces » au toucher, mais j'aime moins. Même les cordes de types Shibari (j'en ai aussi), sont trop douces au toucher, elles sont bien pour faire du Shibari, évidemment, mais pas pour mon usage de bondage.
Au final, ce n'est pas aisé de trouver !
Enfin, là j'en ai quelques-unes, en cas de besoin urgent, LOL.
Sept
25
25 Septembre 2021
Larry
J'ai été contacté, il y a quelques jours, par une blogueuse qui m'a signalé avoir réalisé l'interview d'une dominatrice professionnelle (payante).
Comme cette interview contient un témoignage intéressant sur ce métier mal connu et mal compris, même par les personnes pratiquant le BDSM, j'ai décidé d'en parler ici.
Ça complète mon article « Comment se déroule une séance de BDSM payante ».
Notez que je suis généralement hésitant face aux interviews, car trop souvent, elles contiennent BEAUCOUP de n'importe quoi : on y trouve en pagaille toutes les idées fausses, préjugés et mythes classiques du BDSM, souvent associé à un élitisme hors de contrôle... En plus, j'ai été choqué de constater qu'un bon nombre des dominatrices interviewées montraient avoir un HORRIBLE CARACTÈRE, je ne comprends pas qui peut vouloir aller visiter (et payer, en plus) des personnes ayant des personnalités aussi toxiques...
Évidemment, si j'ai accepté de parler de cette interview-ci, c'est parce qu'elle ne tombe PAS dans ces travers détestables...
(ATTENTION, comme toujours : le fait que je référence un texte ne veut PAS dire que je suis forcément d'accord avec tout ce qu'il contient.)
Voici le lien vers l'interview (en français, c'est assez rare pour qu'on le souligne) :
➜ https://hippytrip.travel.blog/2021/08/10/nounoudomina/
C'est donc une interview assez intéressante, qui présente -brièvement bien sûr- le parcours de la dominatrice, dont sa première séance, et ses types d'activités. Remarquez qu'elle est encore relativement débutante dans le BDSM (3 à 4 ans).
Ha, un truc : ignorez la partie où elle parle du « patriarcat », le problème qu'elle soulève n'est pas spécifique aux hommes et provient en réalité des problèmes profonds, que je dénonce depuis longtemps, d'ignorance sur le sexe, aggravés par les délires des psychiatres et autres médecins qui ont pathologisé les pratiques de type BDSM depuis le 19e siècle...
Je profite aussi de cette opportunité pour souligner un point important : cette dominatrice pro décrit SES expériences. On ne peut PAS en tirer de « grandes conclusions » sur le BDSM payant en général, ou sur les profils types des hommes soumis ou quoi que ce soit du genre. Je le précise, car dans trop d'interviews, surtout celles qui sont utilisées dans des livres (supposés sérieux, mais qui ne le sont PAS), un ou 2 exemples de ce type sont pris comme étant représentatifs et leurs auteurs ou auteures en tirent plein de conclusions le plus souvent totalement BIZARRES et à côté de la plaque... J'en reparlerai dans mon article à venir sur « le Travail du sexe dans le BDSM ». Trop de gens en comprennent toujours PAS qu'une anecdote n'est pas une statistique ! Et conclure des choses sur le BDSM en général, à partir d'infos sur le BDSM payant, c'est n'IMPORTE QUOI ! Or, j'ai trouvé des livres qui font exactement ça !
Sept
18
18 Septembre 2021
Larry
Il n'y a pas de limites à la STUPIDITÉ, c'est effrayant !
Je me suis remis à travailler sur la suite de ma série d'articles pour « Minimiser les risques lors d'une rencontre BDSM » (le premier est déjà paru).
En reprenant les références vers des articles parlant du « vetting » (validation) et des « red flags », je suis retombé sur les stupidités dont j'avais déjà parlé dans le premier article (et brièvement dans d'autres). C'est FOU ! Comment tous ces gens-là peuvent-ils (et elles) écrire des absurdités pareilles ? Ça ne tient pas la route, personne de sensé ne devrait prendre ça au sérieux !
Dans ce 2e article, je vais -entre autres- présenter une sélection de texte sur le vetting et les red flags. Seuls une toute petite poignée d'entre eux sont corrects et ne contiennent pas (ou peu) de ces absurdités et autres délires...
Prenons le dernier exemple en date, voici un extrait, qui vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir sur la mentalité de son auteur...
Depending on who you speak with or what survey has been completed, the numbers can range between 1 real Dominant for every 10 – 1000 submissives.
Selon cet auteur, il y aurait un seul « vrai » dominant pour 10 à 1 000 personnes soumises...
Est-ce nécessaire d'ajouter un COMMENTAIRE face à un tel degré de CONNERIE (excusez la vulgarité, mais il n'y a pas d'autres mot qui soit assez fort) ?
C'est FOU ! Comment peut-on être si étroit d'esprit, si éloigné de la réalité, si élitiste ? Je n'en reviens pas.
Et ne croyez pas que ce soit un cas exceptionnel, que j'aurais choisi spécialement. Ho, non, ce n'est qu'UN exemple pris au hasard, le dernier qui m'est tombé sous les yeux. J'ai plein d'autres exemples dans le même style.
Vous savez, je n'en parlerais pas si c'étaient juste des élucubrations d'une minorité d'extrémistes, que presque personne ne lit ou prend au sérieux. Mon souci, c'est qu'on parle de la majorité des textes qui sont comme ça, et plein sont bien référencés chez Google par exemple : on tombe aisément dessus en faisant des recherches sur « vetting » ou « red flags », après tout, c'est comme ça que je les ai trouvés moi-même !
Franchement, ça me décourage, profondément, de lire des « trucs » comme ça, et de savoir que plein de gens qui n'ont pas de connaissances en BDSM, pas de recul, vont tomber dessus et penser que vu que leurs auteurs et auteures sont « dans le BDSM », que c'est la vérité...
POURQUOI ? POURQUOI est-ce que toutes ces absurdités sont si répandues ?
Pourquoi suis-je un des seuls à défendre la vérité et à dénoncer tous ces non-sens (pourtant évidents si on a un peu de sens critique) ? Ce n'est pas comme si ce que je dis était compliqué et difficile à comprendre.
Sept
16
16 Septembre 2021
Larry
Je voulais revenir sur le problème posé par les « plateformes » du web, du style Blogs, Twitter, Facebook, YouTube, et autres...
Vous aurez peut-être remarqué qu'on parle BEAUCOUP depuis ces dernières années des problèmes de « deplatforming » : quand un compte est banni d'une des grandes plateforme internet, généralement sans recours. On en a beaucoup parlé dans un contexte politique (notamment avec les élections américaines), mais c'est un problème bien plus général !
La vérité, c'est que si vous utilisez un de ces services (généralement gratuits) pour publier du contenu, vous êtes complètement à leur merci, et en cas de problèmes, leur support technique est ridicule, ne résoud le plus souvent RIEN, et il est impossible de contacter une vraie personne, à part si on est une célébrité...
Et le souci, c'est qu'il est difficile de toucher le public sans utiliser ces plateformes, qui ont souvent des monopoles de fait. Et pour les Blogs, il est -très- (trop) difficile pour une personne moyenne de mettre soi-même en place son Blog perso (comme celui que vous lisez actuellement).
Pour vous donner un exemple, sur mon site principal, Google m'envoie 99% du trafic venant de moteurs de recherche... Quand j'ai des soucis avec eux (c'est arrivé plusieurs fois), je ne peux RIEN FAIRE ! Et je ne peux pas m'en passer, puisque ça représente au final 85% des visites totales !
Bien sûr, le problème est d'autant plus grand que vous parlez de sujets « sensibles », comme la politique ou, ce qui nous intéresse ici, la sexualité ou le BDSM...
Remarquez que même pour des sujets totalements banals, disons les échecs, la cuisine, l'élevage du lapin nain angora, vous pouvez être ciblé ou ciblée par des trolls/trolles qui peuvent vous faire bannir (en abusant du système) avec trop souvent aucun recours !
Comme je navigue depuis des années dans le sujet de la sexualité en général et du BDSM en particulier, je suis -malheureusement- bien placé pour parler des problèmes rencontrés quand on traite ces sujets...
Vous vous rappelerez peut-être que j'avais été banni de Overblog, sans explication ni avertissement. Ce qui m'avait forcé à mettre en place ce blog de remplacement en catastrophe... Ça avait aussi eu un terrible impact sur mon référencement chez Google. Et encore, moi au moins, j'avais presque tout sauvegardé (par prudence), donc je n'avais pas perdu mon contenu. Au même moment, d'autres personnes avaient aussi été « purgées » d'Overblog, et avaient TOUT PERDU ! Des années de travail disparues en un clin d'oeil ! (Notez qu'il n'y avait pas de système de sauvegarde simple disponible, moi je sauvais mes pages manuellement !).
Et ça ne m'était pas arrivé que chez Overblog, ça m'était aussi arrivé sur d'autres Blogs et sur Twitter. Sur un blog français, j'avais été banni (sans explications bien sûr) au bout d'une heure, sur Twitter, au bout de quelques minutes (avant même d'avoir fini de mettre à jour mon profil !). Pour Twitter, j'avais protesté, et au bout de quelques jours, mon compte avait été rétabli, mais partiellement : je n'ai JAMAIS depuis pu le faire totalement rétablir (malgré d'autres demandes) : il m'est interdit de créer des tweets... POURQUOI ? Je n'avais même pas fini de remplir mon profil ! La seule explication que je vois : mon pseudo contenait le mot « BDSM ». Et attention ! J'avais bien vérifié que je respectais les règles et tout, je m'étais méfié, mais ça n'avait servi à RIEN. Le plus bizarre, c'est que le BDSM n'est PAS banni de Twitter, j'ai trouvé PLEIN de comptes (dont certains sont même illégaux aux USA) sur le sujet !
LE SOUCI, c'est que quand leurs système automatiques font n'importe quoi (cas fréquent), vous dépendez de la personne du support qui traite votre cas, et si vous tombez (cas fréquent) sur des gens qui sont effarouchés par tout ce qui touche à la sexualité : BAM. Et aucun recours possible.
Comme Twitter ou Facebook sont des monopoles de fait dans leurs domaines, en être banni vous restreint BEAUCOUP pour communiquer avec votre public !
J'avais envisagé de faire des vidéos parlant du BDSM, mais quand j'ai vu l'arbitraire TOTAL sur Youtube, j'ai laissé tomber l'idée... Je ne veux pas être dépendant d'eux et voir soudainement mes vidéos disparaître parce qu'ils ont décidé de purger pour l'utilisation de tel ou tel mot ou tel ou tel thème. Imaginez une vidéo sur le CNC, surtout les « fantasmes de viol ». Je me demande combien de temps elle resterait en ligne, quand on voit que maintenant des mots parfaitement banals sont interdits !
Laissez-moi vous dire qu'écrire sur ces sujets, ce n'est pas drôle ! Et plus le temps passe, plus je constate à quel point il y a des problèmes. Bien sûr, maintenant, je suis totalement indépendant : j'héberge moi-même tous mes sites majeurs, mais ce n'est pas à portée de tout le monde.
C'est FOU !
Jusqu'où vont tous ces préjugés et idées fausses, cette peur de « parler sexe » (car c'est ça le problème de fond) ?
Sept
16
16 Septembre 2021
Larry
Vous savez, parfois je lis des choses qui me font me poser de sérieuses questions.
Ho, ce n'est pas forcément le texte en lui-même, non, pas toujours. Parfois, je réalise (en prenant du recul) que ce que je viens juste de lire est révélateur d'un problème beaucoup plus profond, qu'on ne voit pas immédiatement.
Tenez, tout à l'heure, j'ai encore vu passer sur le site de communauté BDSM FetLife, une annonce d'une jeune femme qui cherchait un dominant. Rien de bien nouveau là-dedans... (Au fait, perso, je déconseille, FORTEMENT, d'utiliser les forums d'annonces, qui sont de façon disproportionnée surveillés par des personnes toxiques).
Parmi les hommes qui lui avaient répondu ou qui l'avaient visiblement contactée directement, j'ai reconnu -encore- pas mal de profils que je vois passer régulièrement. (Et dont, perso, je me méfierais énormément si j'étais une fille.)
Regardant un de ces profils, un peu au hasard, j'ai soudain eu une question qui m'est venue à l'esprit : pourquoi ce gars-là est-il toujours en recherche ?
Je m'explique. Le profil du gars le mettait dans le « top » des hommes : physique sportif, le bon âge, le bon look, extraverti, etc. Et il disait avoir déjà de l'expérience en BDSM. Bref, il avait TOUT pour lui.
Et pourtant, je l'ai vu passer depuis un bon moment sur des forums d'annonces (où il répond à des annonces de femmes)...
Ça ne vous paraît pas bizarre ?
Il a TOUT pour lui, donc, visiblement, il doit pouvoir aisément rencontrer des filles, même sans avoir recours à des sites de rencontres. Et pourtant, il n'aurait pas résussi à trouver dans toutes ces opportunités (qu'un homme moyen n'aura JAMAIS) ?
➜ Moi, je trouve ça SUSPECT !
Ne me dites pas que dans le nombre de filles qu'il a rencontrées ailleurs, il n'a pas réussi à en trouver qui soient au moins un peu intéressées par le BDSM ! Mes stats sont claires, je me répète : le BDSM c'est TRÈS répandu, donc un gars qui a un super physique/look/extraverti ne devrait avoir AUCUN MAL à trouver des candidates. Encore moins s'il est un peu expérimenté.
Je comprends les gens qui ne connaissent pas le BDSM, qui n'ont pas trop d'opportunités, et qui s'imaginent (à tort) que pour trouver un ou une partenaire, les sites de rencontres BDSM sont le seul moyen. Mais là, ce n'est pas son cas !
Comment expliquer qu'un homme ayant TOUS les avantages, semble avoir du mal à trouver ? Ça me fait clairement penser à des profils du type « chasseur », dragueur en série et autres prédateurs... Ou, au minimum, quelqu'un ayant un sale caractère.
J'en ai vu passer un certain nombre de ces types de profils, de tous ceux que je trouve suspects, ce sont peut-être les pires (à part ceux qui disent directement des trucs hallucinants les montrant comme prédateurs/abuseurs dans leur propre profil).
Et ce qui me consterne aussi, c'est de voir que visiblement pas mal de jeunes femmes s'y laissent prendre ! Elles acceptent direct des demandes d'amis, alors que le profil est CLAIREMENT suspect si on réfléchit 30 secondes !
Ha la la, c'est pas gagné tout ça. Non, vraiment pas...
Sept
14
14 Septembre 2021
Larry
➜ Cet article est le 150e article de mon Blog !
La 100e entrée de Blog date du 8 avril 2021, le jour de mes 50 ans.
La 50e entrée date du 29 Juin 2020.
Le temps passe...
J'ai donc déjà dépassé le nombre d'articles de mon site principal (bien sûr, la longueur et la profondeur des articles ne sont pas du tout les mêmes).
Bon, en réalité, j'avais rédigé quelques articles au début qui ont disparu lors que j'ai été forcé de recréer en catastrophe mon Blog ici (après que mon Blog originel chez Overblog ait été brutalement supprimé sans avertissements en novembre 2020). Comme ces articles étaient super basiques, juste des annonces d'articles déjà existant, histoire de lancer le Blog, j'avais préféré les supprimer pendant la migration...
Vous avez remarqué l'évolution de mes visuels ? Je trouve que j'ai bien améliorés mes petits personnages « ronds » que j'utilise sur pas mal de mes images. Je suis aussi assez content du dernier look de mon personnage de « lapin » qui personnalise un côté « innocent ». Créer des images pour chaque entrée de blog est dur et prend beaucoup de temps, donc je réutilise/recycle pas mal, tout en améliorant régulièrement (même si ça ne se voit pas toujours immédiatement).
Pas mal de choses ont changé en 150 articles. Déjà, vous aurez peut-être remarqué que j'ai abandonné totalement le « nous » pour passer au « je », ce qui est bien plus cohérent avec le nom du Blog (« Mon blog BDSM ») d'ailleurs... Contrairement à mon site principal, j'ai réalisé qu'ici je n'avais aucune raison de ne pas parler directement « en mon nom ».
Dans l'ensemble, même si évidemment ce Blog est NETTEMENT moins recherché que mon site principal, j'essaie quand même de garder une certaine qualité du contenu. J'ai déjà vu passer des Blogs qui étaient bien plus fournis, mais qui sacrifiaient fortement la qualité au profit de la quantité... Parfois, quand, même, je me restreints, car sur certains sujets, je pourrais en écrire des pages et des pages... J'en profite aussi beaucoup pour parler de sujet un peu (ou beaucoup) en marge du BDSM, qui n'auraient pas vraiment de raison d'être sur mon site.
N'empêche, on ne s'en rend pas compte, je pense, mais même rédiger ces entrées de Blogs, ben, c'est pas facile ! Ça me prend plus de temps que je ne voudrais. Mais ça en vaut la peine.
Une de mes GROSSES difficultés, comme sur mon site d'ailleurs, c'est de trouver des SUJETS. Le mois dernier, je me suis tordu l'esprit pour trouver des choses à dire, ce mois-ci, par contre, j'ai eu plein d'idées et de choses à dire...
À suivre !
Sept
07
07 Septembre 2021
Larry
Hier, pendant que je finissais de rédiger mon dernier article (« [Opinion] Les « dangers » du BDSM. Qui a raison (ou tort) ? »), je suis encore tombé sur des articles et vidéos (Youtube) anti-BDSM au message ultra subtil et totalement nuancé : « Le BDSM est de l'abus ! » (« BDSM is abuse ! »).
Notez que, de façon intéressante, ces personnes interdisent TOUJOURS la contradiction/discussion dans les commentaires, prétextant « qu'elles savent déjà quels sont les arguments des pro-BDSM ». VRAIMENT ? Il n'y a aucune hypocrisie ou mauvaise foi là-dedans... Parce que je peux vous garantir que ce qu'elles disent n'a RIEN à voir avec la réalité, ce sont des raisonnements RIDICULES, spécieux, biaisés et qui n'ont AUCUN sens. La vérité, c'est qu'elles (ce sont principalement des femmes, des extrémistes) n'ont surtout pas envie que des gens (comme moi) viennent pointer du doigt le TOTAL manque de logique, d'esprit critique, d'honnêteté intellectuelle, et l'hypocrisie de leurs discours haineux (et stupides)...
Et elles publient vidéo sur vidéo pour propager leur message absurde et toxique...
Sérieusement, à chaque fois, c'est pareil : quelqu'un qui a eu de mauvaises (parfois dramatiques) expériences, qui ensuite attaque BRUTALEMENT la totalité des gens qui ont des pratiques de type BDSM. Et ce dont elles parlent n'est généralement même pas du BDSM, enfin pas dans le sens que la majorité des gens le comprennent (ou le pratiquent). Le VRAI problème de fond, ce n'est pas le BDSM, c'est qu'il existe des gens horribles ayant des comportements et caractères immondes ; même sans BDSM, vous pouvez être sûr/sûre que ces gens-là seraient abusifs !
Un de leurs GROS problèmes, récurrent, est qu'elles parlent du BDSM sans comprendre réellement de QUOI il s'agit, elles sont enfermées dans cette croyance que c'est uniquement restreint à une « communauté » et à des gens qui sont à fond dedans. Heu, non, il faut arrêter de dire ça, il y a des dizaines de millions de gens qui ont des activités de type BDSM rien qu'aux USA, et je rappelle que 99% des gens qui en font ne vont JAMAIS aux divers évènements publics ou ne font pas partie de quelque « communauté » que ce soit.
Le BDSM, c'est juste un ensemble (très vaste) d'activité, souvent plus ou moins sexuelles, pratiquées par des centaines de millions de personnes avec une infinie variété de goûts, d'intensité, de fréquence... Bref, on ne peut PAS parler de toutes ces personnes comme si tout le monde était pareil, c'est STUPIDE !
Même si elles parlent de communautés toxiques, ça n'excuse pas d'attaquer les gens qui n'en font pas partie ! Et c'est encore plus vrai quand on a eu des problèmes avec une ou plusieurs personnes spécifiques : DEPUIS QUAND est-ce que ça permet de condamner des gens qui n'ont RIEN À VOIR avec eux ?
C'est vrai que les pratiques de type BDSM rendent plus facile de commettre des abus. Pour plusieurs raisons.
1- D'abord, l'aura de « mystère » flottant encore souvent autour du BDSM permet à des personnes malintentionnées de profiter des croyances naïves de débutants ou débutantes (en particulier les jeunes femmes).
2- La loi du silence qui rêgne encore fortement dans ce type de milieux (communauté et autres), renforcée par l'existence des tabous.
3- Les tabous sur la sexualité au sens large et le BDSM en particulier. Ils rendent plus difficile de se renseigner, de parler du sujet, et contribuent BEAUCOUP à l'ignorance des gens avec des résultats qui peuvent être catastrophiques...
4- La justice. Les mythes et autres idées fausses sur le BDSM sont présents partout, y compris dans la justice. Avec de terribles conséquences : il est très difficile de porter plainte, et trop souvent pratiquer le BDSM diminue fortement les chances de pouvoir argumenter.
Tout ça est bien connu, surtout des prédateurs divers qui savent que les chances que les horribles actions finissent en justice sont faibles et leurs chances d'être condamnés, dérisoires...
C'est un GROS problème.
Mais les actions HORRIBLES d'une petite minorité, ça ne justifie pas à condamner/attaquer la très grande majorité qui n'ont rien fait de mal !
Sept
07
07 Septembre 2021
Larry
Parfois, je vois vraiment passer des choses bizarres, des croyances qui sont surprenantes ou inquiétantes, voire malsaines...
Je parle souvent du problème (répandu) des idées fausses sur le BDSM. On y trouve par exemple les idées absurdes que le BDSM est de l'abus, que les hommes dominants sont « violents » et abusent de « pauvres femmes soumises » (ridicule !).
Mais une idée moins fréquente, que je vois parfois passer, et qui est sournoisement toxique, c'est les conceptions sur ce que « doit » être un dominant (ou une dominante).
Parmi ces idées, je vois assez souvent passer qu'il ou elle doit avoir une « autorité naturelle », être dominant (ou dominante) dans la vie de tous les jours, etc.
Évidemment, ça n'a AUCUN SENS ! Ça fait des années que je le répéte : ce qu'on fait au lit (ou dans le BDSM) ne nous définit pas en dehors !
Il est parfaitement possible d'être très dominant dans la chambre à coucher et totalement « tranquilou » en dehors (j'en suis un bon exemple), et vice-versa.
Mais ce qui me perturbe, et m'inquiéte même, c'est que pour certaines personnes, je ne saurais dire si c'est très répandu mais je vois passer le problème régulièrement, la personne dominante DOIT être « autoritaire », abrasive, bref, avoir mauvais caractère.
J'en avais déjà parlé en début d'année, mais je veux revenir sur le sujet, suite à de nouvelles lectures...
Quand j'avais été à des soirées en 2016 et 2017, j'avais été frappé (et même choqué) par le comportement de certaines personnes, notamment de certaines femmes dominantes pendant la « soirée Dèmonia », qui avaient des comportements qui sortaient CLAIREMENT du cadre du BDSM. Dans ces cas, on entre dans la personnalité toxique, et on frôle (ou pire) l'abus. Et je vous rappelle que je connais BIEN le BDSM et suis très ouvert sur le sujet, je ne vais pas « paniquer » devant des pratiques qui effrairaient peut-être des gens inexpérimentés. Même voir des pratiques SM « hard » ne me fait absolument pas peur (surtout que j'en fais moi-même).
N'empêche, je sais distinguer quand les gens dépassent les bornes, voire utilisent le BDSM pour dissimuler leur personnalité toxique et abjecte.
Ce n'est d'ailleurs pas un problème nouveau, pas mal de prédateurs profitent du cadre du BDSM pour masquer leurs exactions, j'en ai déjà parlé dans divers articles.
Il y a quelques semaines, sur le site BDSM FetLife, j'étais tombé sur le profil d'un homme qui racontait dans un de ses écrits une rencontre qu'il avait faite à ses débuts dans le BDSM. Il expliquait qu'une fille (soumise) l'avait invité à assister à une séance avec son dominant pour qu'il puisse voir ce qu'est le BDSM. Sa description du comportement du soi-disant « dominant », si elle est véridique et non exagérée, était EFFARANTE. (D'ailleurs, lui-même exprimait son dégoût pour ce qui s'était passé.)
Comme je l'écrivais plus haut, je ne suis pas inexpérimenté, je sais à quoi m'attendre quand on parle de BDSM, y compris pour des choses extrêmes, MAIS je ne suis pas naïf, je sais aussi juger quand je suis face à un abuseur (ou une abuseuse). Et là, dans cette description, c'était FRAPPANT : ce « dominant » était une brute abusive, il n'y avait RIEN de BDSM là-dedans, c'était clairement un de ses gars qui utilisent le BDSM comme excuse pour des actions inadmissibles et intolérables. Il aurait dû se retrouver devant les tribunaux !
J'ai aussi parlé déjà du comportement INADMISSIBLE de pas mal de dominantes pro (payantes), dont les écrits montrent clairement qu'elles ont un caractère épouvantable et une attitude CHOQUANTE. Ça m'effraie que des hommes (principalement) soumis puissent aller prendre des RDV avec des personnes IMMONDES comme ça. C'est choquant !
J'ai aussi remarqué que pas mal d'hommes soumis ont une certaine tendance à accepter ce genre de comportements (pourtant inadmissibles et abusifs) de la part de femmes dominantes (payantes ou non). POURQUOI ? Même si c'est dur de faire des rencontres, ça ne justifie pas d'accepter ce genre de choses ! Et ça n'a RIEN de BDSM, je le répète.
On peut parfaitement être très dominant et se comporter de façon décente, sans crier ou se comporter comme un porc/une truie ! J'en suis un exemple (parmi beaucoup d'autres) : même pendant des séances BDSM où je suis très dominant, très exigeant et où je fouette fort, je n'élève pas la voix, je ne fais pas « la gueule », je ne me mets jamais en colère, ni quoi que ce soit de similaire.
Être dominant ou dominante, ce n'est pas synonyme d'avoir mauvais caractère ou de mal se comporter !
Sept
04
04 Septembre 2021
Larry
Ça fait des années maintenant que j'explique qu'il n'y a en réalité PAS de « communauté BDSM », surtout en France. On en entend BEAUCOUP parler, on lit beaucoup de textes qui en parlent comme si c'était une « évidence », mais il n'y a RIEN derrière !
Oui, il y a divers groupes, généralement petits, mais AUCUN ne représente le BDSM, et je rappelle que 99% des gens qui font du BDSM ne vont JAMAIS aux divers évènements publics. Bien sûr, certaines personnes parlent de communauté mais soit ils/elles y ont un intérêt, soit ils/elles ignorent (délibérément ou non) que 1% de personnes ne peuvent PAS prétendent créer LA communauté ! Ça n'aurait aucun sens.
De façon générale, au delà du « milieu public BDSM », il n'y a PAS non plus de valeurs partagées, de sentiment d'appartenance, de volonté de faire des choses en commun, RIEN. Et en France, c'est particulièrement le VIDE à ce niveau. Vu ce que je fais depuis des années, je suis bien placé pour en parler !
De toute façon tant qu'on aura des tabous sur le sexe, que le BDSM sera mal vu, pas du tout compris (le poids des idées fausses est ÉNORME), et donc pas de discussion, comment voulez-vous qu'il puisse se former une ou des communautés, à part quelques petits groupes ici et là.
Mais la question qui se pose est « est-ce qu'il serait désirable d'avoir une telle communauté ? » Je vois parfois passer des écrits, surtout à propos des problèmes d'abus et de prédateurs, qui disent que « la communauté » devrait faire quelques chose (sauf qu'elle n'existe pas !).
J'avais déjà exprimé mes doutes dans mon entrée de Blog « Auto-régulation du « milieu » BDSM : est-ce possible ? Souhaitable ? ».
En y repensant, je continue de penser que vu comme les communautés (en réel ou sur internet, notamment sur site BDSM FetLife) sont toxiques, ou très vite récupérées par les éléments les plus extrémistes ou malveillants, je suis plutôt contre...
Bien sûr, avoir une sorte de lieu de rencontre pour les personnes qui débutent serait intéressant, histoire de leur éviter les plus grosses gaffes ou déceptions, et de remettre les choses en place (détruire les stéréotypes et autres idées fausses toxiques). Bref,comme mon site, mais en réel, et avec une interactivité que je ne peux évidemment pas avoir !
Seulement, quand je vois comment se passent les accueils des Munchs, et que l'attitude de la majorité des gens est très stéréotypée (à fond dans le folklore), bref, qu'il n'y a presque personne qui, comme moi, désire (et est capable) montrer le BDSM tel qu'il est VRAIMENT, et relativiser les croyances absurdes...
Et je n'entrerai pas trop dans les problèmes rencontrés par les hommes seuls, surtout les plus jeunes, qui sont souvent maltraités. Sans parler des attitudes ouvertement anti-hommes (et anti-hétéro, anti-cis) de plus en plus fréquentes et considérées comme socialement acceptables (ce qui défie mon entendement !).
D'un autre côté, il faut dire aussi que pas mal de personnes posent des questions puis se « barrent » visiblement sans même lire la réponse (ou dire « merci »). Je rencontre le problème régulièrement, ça n'aide pas à motiver les gens qui voudraient aider !
➜ Une communauté ça serait bien SI, et UNIQUEMENT SI, l'attitude des gens correspondait à ce que j'en attends (en résumé : l'attitude que j'essaie de mettre dans mes articles). Bref, une BONNE attitude, de l'honnêteté, et de la bienveillance (pour utiliser les grands mots). Vu ce à quoi j'ai assisté ces 7 dernières années dans le « milieu BDSM », ce n'est pas pour demain !
Au final, actuellement, en France, je préfère encore qu'il n'y ait PAS de véritable « communauté ».
Sept
04
04 Septembre 2021
Larry
Je me demande combien de fois il faudra expliquer à ce type de personnes la différence entre une anecdote (un évènement spécifique) et les statistiques (un comportement global) ? C'est vraiment un GROS problème, récurrent.
NON, on ne peut PAS prendre une expérience (ou des expériences) catastrophiques ou tragiques et dire que « tous les hommes... » ou « tous les gens qui font du BDSM... » ou « ... » sont aussi coupables des mêmes faits ! C'est une ÉVIDENCE, même des enfants comprennent ça !
Je viens encore de lire un de ces textes STUPIDES :
https://www.reddit.com/r/antikink/comments/phe39v/im_angry_with_the_bdsm_community/
Dans cet écrit, l'auteure se plaint amèrement de la « communauté BDSM » parce qu'elle (et d'autres) a subi des abus divers. (Elle nous inflige aussi ses préjugés divers sur le porno et autres, mais je n'en parlerai pas ici, bien que ça soit assez révélateur de son attitude...)
Mais rencontrer des gens horribles, avoir à cause d'eux, des expériences allant de désagréables à traumatisantes, ça ne fait que montrer que CES GENS-LÀ sont horribles et devraient éventuellement être traînés en justice. En quoi est-ce que ça parle pour les millions d'autres personnes qui font du BDSM (communauté ou pas) ?
En plus, elle parle (comme toujours) de « communauté », comme si les gens qui en font partie étaient tous et toutes identiques, et surtout, alors que, je le dis depuis des années : il n'y a PAS de communauté BDSM (même si on prend en compte la différence USA/France). Au mieux, on peut parler de « communautés BDSM », moi je parle plutôt de groupuscules, et même celles-ci ne regroupent qu'une INFIME partie des gens qui font du BDSM (à peine 1%, en étant généreux). Et qu'on ne me dise pas que les gens qui sont à fond dedans en font forcément partie : je connais plein de contre-exemples, dont MOI-MÊME !
J'avais vu une vidéo similaire, il y a un an ou 2, mais cette fois sur la France. Une jeune femme expliquait avoir fait des rencontres horribles et avoir abandonné le BDSM à cause de ça. POURQUOI ? Il existe des gens abusifs, et des prédateurs, je le sais, j'en connais, j'en ai même rencontré (GRRR), je pourrais donner des noms. Il existe même des groupements de prédateurs qui visiblement travaillent ensemble pour se donner mutuellement des bonnes réputations, etc. Et il existe carrément des groupes formés de gens ayant de SALES MENTALITÉS, allant jusqu'au sectaire et qui protègent des abuseurs notoires... Il est clair qu'elle était tombée sur un tel groupe ! MAIS ces gens-là ne représentent PAS le BDSM, d'ailleurs, personne ne représente le BDSM, ça n'a pas de sens...
Et attention, hein, ces types d'accusations font beaucoup de mal aux personnes qui s'intéressent au BDSM et qui ont de quoi en être dégoûtées (évidemment !).
Perso, j'estime que la « communauté publique BDSM » d'Île-de-France (où je vis) est TOXIQUE. Elle est bourrées (et même dominée) par des gens ayant de mauvaises mentalités, hypocrites à des degrés stupéfiants, et qui ont depuis longtemps chassé les bonnes volontés (comme moi). C'est comme ça qu'une communauté devient toxique et pourrie : on tolère (de façon incompréhensible) les comportements inadmissibles (et choquants) des trolls/trolles, petit à petit ces comportements dégoûtent les gens comme moi, qui essayaient de faire des choses, jusqu'à ce que la majorité des organisateurs/organisatrices soient des gens à éviter (pour ne pas dire plus). J'en ai déjà parlé dans des articles, mais croyez-moi, j'aurais de quoi en dire bien plus long !
MAIS, le fait que j'estime cette soi-disant communauté (qui est d'une taille RIDICULE) est pourrie/toxique, ne veut RIEN dire pour les gens qui n'en font pas partie. Comme j'ai expliqué au-dessus : les pires éléments se sont emparés du gouvernail, donc forcément, ce qu'on voit c'est le PIRE, pas le meilleur. Il faut VRAIMENT être stupide pour ne pas comprendre le problème !
Enfin, ça ne sert à rien d'expliquer à des gens qui ne veulent pas écouter, pas vrai ? Ce genre d'accusations absurdes continuera donc...
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