Ce qui est juste est juste, et défendre une cause ne veut pas forcément dire qu'on est partie prenante !

Mai 07
Ce qui est juste est juste, et défendre une cause ne veut pas forcément dire qu'on est partie prenante ! 07 Mai 2020 Larry

Cet article est une râlerie contre un comportement très (trop !) répandu chez les troll-e-s de tout poil.

Nous avons déjà souvent évoqué les problèmes d'ambiance toxique dans le  « milieu » BDSM, en voici encore un exemple, particulièrement énervant d'hypocrisie.

Le problème

Si vous protestez publiquement contre un comportement, un problème répandu dans le milieu BDSM, au lieu de répondre à la problématique, vous êtes immédiatement attaqué/moqué parce que vous faites partie des personnes maltraitées, donc, par un retournement de « logique » absurde qui nous échappe, votre opinion ne compte pas, ou, pire, vous êtes blamé pour oser parler en public ! Même si vous n'êtes pas du tout concerné personnellement !

C'est un comportement fréquent !

C'est une technique de trollisme assez classique : l'attaque personnelle pour éviter de parler du vrai sujet, on pourrait aussi parler de technique de l'homme de paille.

Ce comportement pose 3 problèmes :

  • refus de reconnaître le problème (évidemment)
  • attaque si on fait partie des « victimes ». En quoi est-ce que se plaindre d'un problème dont on subit les conséquences est inacceptable ? C'est absurde.
  • accusation absurde alors qu'on n'est même pas concerné personnellement. Par exemple, l'auteur défend très souvent les hommes jeunes qui arrivent dans le BDSM et qui sont souvent horriblement mal traités. Ayant 49 ans, on ne peut vraiment pas dire que c'est pour des raisons personnelles ! Idem pour notre défense des débutant-e-s, avec 30 ans d'expérience, on ne peut pas dire que l'auteur en fasse partie (LOL) !

Exemple

Un exemple public réel, qui est survenu à l'auteur en 2019, était une protestation de notre part sur la discrimination (flagrante) contre les hommes seuls.

Nous avions publié sur le site FetLife un écrit (extrait ci-dessous) qui défendait l'opinion que des soirées qui refusent explicitement les hommes seuls (discrimination flagrante) ne devraient pas être autorisés à faire de la pub sur le site FetLife. Le site n'est pas supposé accepter ce genre de discriminations. Si ça avait été contre les gays ou les transgenres, ou les gauchers ou les rouquins (etc.), il y aurait eu une levée de boucliers ! Il n'y a aucune raison que ce soit différent dans le cas des hommes.

Notez que nous nous en moquons à titre personnel : l'auteur ne va que très rarement à des soirées, même avec une copine, et si une soirée veut se la jouer discrimination (quelle que soit la cible), nous n'y irons pas.

Malheureusement, dès qu'on dit des choses pourtant parfaitement équitables de ce type, on est accusé : « c'est parce que tu ne peux pas y aller que tu te plains ! ».

Hem. Non, ce n'est pas la raison. D'abord parce que nous venons de le dire, l'auteur n'aime pas les soirées et n'avait aucune intention d'y aller, ensuite, ce qui est juste est juste, ce qui est injuste est injuste. Il n'y a pas de considération personnelle à avoir là-dedans ! On n'a pas besoin d'avoir le coronavirus pour se plaindre que c'est une sale maladie, pas vrai ?

Ha, au fait, il va de soi qu'après avoir vu le comportement inacceptable de cette soirée, en plus de ne pas y aller, nous ne leur ferons pas de la pub !

➜ Il n'y a aucune raison d'accepter ce genre de comportements toxiques qui pourrissent le BDSM.

Notre écrit originel :

29 avril 2019

Events that DISCRIMINATE should NOT be allowed on FetLife

Those last few months, I've noticed several events that discriminated -unfairly- against single men. (Note: I'm french, so this is about the french "scene").

Single men are already treated as cash-cows, and often badly treated (for instance, you won't even get an answer if you contact the organizers of some parties/clubs) but here it was even worse than usual:

  • in the first case, single men were simply banned, but not single women (of course!)... Interestingly, it was NOT written on the announcement, you had to go to the website, then you'd get a brief "single men: not admitted", a "nice" surprise...
  • in the second case, single men have to register before-hand (nobody else does)

How is that acceptable?
And, more important, how is it acceptable that such discriminatory events be displayed on FetLife?

Don't get me wrong: if those were private parties, I would still find it pretty unfair and BS, but when you invite people in private, your rules apply, I'm ok with that. The problem here, is that those events are public!

I have no problem with thematic events like: queers only, or fetish (dress-code) only, or (female) dommes/(male) subs only, etc. They make sense.

I also completely get the importance of filtering, because otherwise, there would be a lot of people who have no interest about BDSM and who only come to troll, make fun, or harass & whatnot. (Not just men BTW).

What would be the reaction if I created an event with discrimations like:

  • queers: not admitted
  • left-handed people: not admitted
  • over 80 kilograms: not admitted
  • etc. (you get the idea)

Why are men always considered fair game?

(And please, don't give me the "there are much more men than women in BDSM" answer: it does not excuse those behaviours).

Remember that everybody has been or is single sometime...

➜ Well, that's two more parties/clubs that I won't recommend, and to which I'll never go (even as a couple), because I cannot condone such practices.

Conclusion

Tous et toutes ces sales troll-e-s devraient retourner sous leur pont et cesser d'ennuyer les adultes qui essaient, eux, de résoudre les -nombreux- problèmes du « milieu BDSM ».

Il ne faut pas donner les mêmes conseils aux débutant-e-s et aux habitué-e-s !

Mai 06
Il ne faut pas donner les mêmes conseils aux débutant-e-s et aux habitué-e-s ! 06 Mai 2020 Larry

Nous allons peut-être vous surprendre, mais parmi les personnes qui font du BDSM, tout le monde ne passe pas 24 heures pendu-e par les pieds, en étant battu-e avec un fouet en fil de fer barbelé, marqué-e au fer rouge et en ayant des pinces crocodiles sur les tétons, reliées à une batterie de voiture...

Non, vraiment ! Il n'y a pas que ça dans le BDSM.

Parce que si on écoute certaines personnes c'est comme ça que ça se passe... « Le BDSM est extrême, c'est dangereux ! SSC forever ! » (LOL !)

Bon, mettons de côté les sarcasmes.

En réalité, il y a de tout dans le BDSM : des personnes qui débutent, des habitué-e-s, des gens qui font du « soft », d'autres qui font du « hard » voire de « l'extrême ».

Bref, il n'y a pas un unique profil. C'est évident ! Et ça fait longtemps que nous le soulignons dans divers articles.

Le problème que nous voulions soulever est qu'il y a -évidemment- une grande différence entre les débutant-e-s et les « expert-e-s » (c'est-à-dire les gens qui sont à fond dans le BDSM depuis longtemps).

Pourtant, quand on lit les conseils donnés par un grand nombre de personnes, conseils supposés être adressés aux personnes qui débutent complètement le BDSM, on a -souvent- l'impression qu'ils parlent à des habitué-e-s qui font du « SM hard » !

Vous vouliez juste donner une petite fessée ? On vous sort tout un tas d'avertissements (parfois décourageants) comme si vous alliez utiliser un fouet en fil de fer barbelé !

➜ C'est bien de vouloir avertir, mais il faut savoir s'adapter au public visé !

Et c'est un très gros problème, car quand nous parlons par exemple des mots d'arrêt, nous nous trouvons confrontés à une levée de bouclier de gens qui ne comprennent pas que leurs pratiques, qui durent depuis des années, sont totalement différentes de celle d'une personne qui veut juste faire un « petit essai » basique, pour voir. Leurs pratiques et leurs besoins sont radicalement différents ! Parler comme si une petite fessée était comparable à des séances de fouet intenses n'a aucun sens, c'est absurde et même stupide. Même quand nous soulignons que leur utilisation des mots d'arrêt, dans le cadre de leurs pratiques intenses, n'a aucun sens dans le cas de personnes qui débutent, rien à faire, ils et elles refusent de comprendre la différence (qui est pourtant évidente !).

Idem pour l'aftercare, par exemple, ou les philosophies du BDSM (SSC, RACK, et autres) qui, si vous débutez, vous sont vendues (à tort) comme indispensables, vitales, sans expliquer leurs limites (que vous ne pouvez pas percevoir par un manque de recul tout à fait normal). Le contexte est important, critique même.

Et ne parlons pas des soirées BDSM ou du problème des rencontres ! Ou même le consentement. Là aussi, c'est très vite le n'importe quoi. Les conseils sont -trop souvent- totalement à côté de la plaque et horriblement inadaptés.

Ironiquement, en focalisant l'attention des nouveaux et nouvelles venues dans le BDSM sur certains sujets qui ne sont pas forcément adaptés, on risque soit de les décourager, soit de leur donner de fausses certitudes (dangereuses) ou de les distraire des vrais problèmes.

Au final, nous avons vu des exemples de personnes fraîchement arrivées dans le « milieu » BDSM et qui passe des mois à discuter, à décortiquer le SSC comparé au RACK dans les moindre détails. Mais comme ils et elles n'ont (naturellement) aucun recul, leurs réflexions ne sont, bien souvent, que des ratiocinations stériles, sans parler qu'ils et elles tombent presque toujours dans les mythes les plus horribles et toxiques. Dans les pires cas, ils/elles passent tout leur temps à parler, et au final, ne passent jamais à la pratique (nous avons vu des exemples en réel). Réfléchir au BDSM est louable, mais il ne faut pas pousser à l'extrême et perdre de vue l'objectif final !

Même si nous ignorons les cas des extrémistes du BDSM et des forcenés de l' élitisme , il est problématique que les personnes qui répondent aux questions, donnent des conseils (souvent de bonne foi), ne semblent, trop souvent, pas être capables de distinguer leur cas (généralement hors norme) du cas des autres.

Et ne parlons pas du cas des « expert-e-s internet » : des personnes qui ne savent rien, qui ont des conceptions bizarres, stéréotypées, des mythes, des préjugés absurdes, mais pensent tout savoir et donnent de façon dogmatique des « conseils » (souvent dangereux) sur un sujet dont ils et elles ignorent tout ! C'est consternant.

La réalité, c'est que la majorité des gens qui font du BDSM se cantonnent dans des pratiques relativement basiques, et soft (et il n'y a pas de mal à ça).

➜ Non, tout le monde ne fait pas (et ne veut pas faire) du SM hard en 24/7, il faut en tenir compte !

Il est bien difficile de défendre la vérité dans le BDSM

Mai 05
Il est bien difficile de défendre la vérité dans le BDSM 05 Mai 2020 Larry

Il est bien difficile de défendre la vérité dans le BDSM !

Nous défendons depuis des années, avec vigueur, le bon sens et l'esprit critique contre les mythes, stéréotypes et autres préjugés absurdes (qui ont un effet toxique parfois énorme !).

Mais à quel prix !

Objectivité, esprit critique, rationnalité, esprit cartésien, honnêteté intellectuelle, simple bon sens ?

Bah ! On s'en passera !

➜ Est-ce réellement trop demander ?

C'est absolument décourageant de constater à quel point les mythes, préjugés et autres délires sont profondément enracinés dans le BDSM. Même les choses les plus simples, qui sont clairement des absurdités ou des stupidités, qui choquent le bon sens le plus minimal sont prises comme argent comptant et défendues becs et ongles !

Non seulement nous avons bien souvent l'impression de parler dans le vide, mais en plus, nous sommes sans arrêt combattus et confrontés à des personnes qui ne veulent pas, ne peuvent pas, ouvrir les yeux.

Presque à chaque fois que nous lisons de nouveaux articles, de nouvelles études, ou que nous lisons des questions/réponses sur des forums, nous sommes consternés par la prévalence énorme des idées les plus absurdes, c'est à en rire (ou à en pleurer). Et quand, en plus, ces écrits se présentent comme des références ou des introductions au BDSM pour les débutant-e-s, là c'est le pompon ! Ces gens-là feraient mieux de s'abstenir plutôt que de propager des idées aux conséquences toxiques.

Et si nous ne parlions que de personnes extérieures au « milieu » BDSM, ou des débutant-e-s, ces illusions seraient compréhensibles, et même excusables (dans une certaine mesure). Mais comment expliquer que des gens qui font du BDSM depuis 10, 20, 30 ans, ou plus, persistent et sont -en plus- souvent virulents et agressifs/ves ? C'est inexcusable !

Chaque fois que nous abordons ce type de problèmes, par exemple les rencontres, les mots d'arrêt, la pseudo politesse, les risques posés par les photos, les difficultés des débutant-e-s, ou les philosophies du BDSM (SSC, RACK et autres), c'est immédiat : pas de réflexion, pas de discussion, nos idées sont immédiatement clouées au pilori, niées ou rejetées avec vigueur, parfois même en nous « faisant la leçon » (venant de la part de personnes qui ont zéro esprit critique et jeté le bon sens par la fenêtre, c'est particulièrement énervant !).

Pourtant, nous ne donnons pas juste de simples « opinions », oh non ! Nous prenons bien soin d'expliquer, de démontrer, avec des sources quand c'est possible, pourquoi nous en arrivons à nos conclusions. Mais rien n'y fait !

Même pour des choses super simples, comme pourquoi les mots d'arrêt n'ont aucun sens dans la plupart des cas, le raisonnement le plus clair et le plus facile à comprendre est rejeté...

Et bien sûr, comme nous l'avons déjà expliqué à diverses reprises, plus nous sommes face à des gens qui sont impliqués dans le BDSM, plus les attaques sont violentes. Elle est jolie la tolérance du BDSM dont ils/elles parlent sans arrêt ! Hypocrisie ? Naaan, pas chez nous voyons ! (LOL !)

Nous hésitons de plus en plus à discuter dans des forums à cause de ces problèmes : devoir sans arrêt se défendre contre des gens obtus et/ou de mauvaise foi, ça use !

Il est bien loin le BDSM sincère, lucide, honnête et raisonnable dont nous rêvons !

Le consentement c'est bien, mais il ne faut pas exagérer non plus !

Mai 05
Le consentement c'est bien, mais il ne faut pas exagérer non plus ! 05 Mai 2020 Larry

Vous serez probablement d'accord avec nous que le consentement est vital, surtout en matière de BDSM.

De nos jours, nous pouvons dire que ça va de soi, au moins dans le « milieu » BDSM.

Bien sûr, le BDSM reste encore relativement tabou et très incompris comme les mythes et préjugés persistants nous le montrent tous les jours.

Défense proactive

Cette incompréhension est une des raisons majeures pour lesquelles les personnes faisant du BDSM insistent lourdement sur ce point : afin d'être bien clairs vis-à-vis des personnes ne connaissant pas le BDSM et qui sont promptes à imaginer toutes sortes d'absurdités du style « inquisition ». Bref c'est une défense proactive pour essayer de minimiser les attaques.

Comme nous l'avons montré dans une micro-étude sur le nombre de mots liés au consentement dans les articles de Wikipedia, le BDSM est le domaine dans lequel on insiste le plus (de loin !) sur le consentement.

Mais il ne faut pas exagérer à l'absurde non plus !

Interviews

Si vous avez vu des vidéos de certains studios BDSM, vous avez pu voir que, depuis pas mal d'années déjà, la vidéo se termine par une interview de la soumise qui a figuré dans la vidéo. L'idée étant évidemment, de montrer que non, on ne torture pas des jeunes femmes enlevées dans la rue, ou autre délires du même genre.

Nous comprenons leur idée : ils ajoutent ce segment pour combattre proactivement les accusations d'abus.

Vous pourrez objecter qu'il s'agit d'actrices, donc tout ce qu'elles disent peut être 100% bidon, comme pour les interviews de pornstars qui mentent de façon transparente (on ne crache pas dans sa soupe).

Mais il est probable que ça puisse les aider en cas d'attaque : ils peuvent montrer ces interviews pour appuyer leur argument qu'il ne s'agit que d'une vidéo et que la « victime » n'en est pas une, elle est consentante et sait comment ça se passe dans ce type de vidéos.

Excès

Mais jusqu'à présent nous parlions d'interviews : avec des personnes réelles.

Nous voulons maintenant faire ici référence à un autre phénomène (similaire) que nous avons remarqué il y a plusieurs années et que nous venons de retrouver lors de recherches pour un article sur les bandes dessinées à thème BDSM (qui pose un problème de copyright, voir notre article précédent).

Nous trouvons des ouvrages BDSM dans lesquelles à la fin de l'album ils ajoutent aussi une interview (dessinée bien sûr) dans laquelle on voit les « victimes » discuter avec le (ou les) « méchant » de l'histoire et rire ou dire qu'elles ont adoré la séance de torture, leur enlêvement, etc.

Est-il nécessaire de rappeler que les BD contiennent en général des choses bien plus violentes (parfois extrêmes) que ce que montrent au bas mot 99% des vidéos BDSM ?

L'éditeur dont nous parlons est DoFantasy.

Si vous ne connaissez pas DoFantasy, ils publient des centaines de BDs, créées par divers auteurs, à thème BDSM (enlêvements, viols, esclavage, tortures, etc.). Ces BDs sont généralement hard, certaines (une minorité) sont si extrêmes qu'elles dépassent de très loin les limites que la majorité des gens peuvent avoir.

Vous pourrez voir un exemple général sur leur site : http://www.dofantasy.com/es/DISCLAIMER.htm

Dans cette page, ils présentent, sous forme de BD évidemment, un dialogue destiné aux lecteurs/lectrices. Dans la page, plusieurs des « actrices » (appelées « toon ») discutent de leurs « aventures » dessinées et comment elles ont eu « 20 orgasmes » et autres.

Nous vous suggérons de lire cette page (en anglais) par vous-même pour vous rendre compte.

Nous pensons que c'est embarrassant. Sérieusement...

On parle de personnages dessinés !

C'est ridicule de leur faire dire ce qu'ils leur font dire dans cette mini-BD, ça sonne faux !

Franchement, nous espérons que cette absurdité ne va pas se répandre. Nous espérons aussi qu'il n'y a pas des gens pour prendre au sérieux ce genre de choses, voire demander à ce que toutes les bandes dessinées BDSM incluent de tels avertissements.

Ce que nous trouvons inquiétant, c'est que nous vivons dans un monde où des gens ont pensé que de telles stupidités peuvent être importantes pour se protéger. C'est effrayant !

Présentation de bandes dessinées : interdit de montrer des extraits !

Mai 01
Présentation de bandes dessinées : interdit de montrer des extraits ! 01 Mai 2020 Larry

Après l'ajout de nos rubrique d'exemples de rencontres BDSM et notre nouvelle rubrique d'histoires BDSM, nous avions pensé proposer une rubrique multimedia qui référencerait divers ouvrages intéressants, dont les bandes dessinées.

Malheureusement, alors que nous étions en pleine préparation de notre liste d'auteurs à mettre en avant, nous nous sommes aperçus que si nous voulions inclure des illustrations (une simple image réduite d'un morceau de page nous aurait largement suffit), ce n'était pas si simple !

En effet, alors qu'il y a encore quelques années, une tolérance existait, maintenant, la publication d'une simple case de BD, même sans but lucratif, peut suffire à donner lieu à une demande de compensation financière (inabordable, les prix sont déraisonnables).

Après une longue enquête, et des sons de cloches qui varient énormément, ce qui rend les choses encore plus difficile, il semble donc être trop risqué, déraisonnable, de vouloir utiliser de telles images. Notez que tout ça reste assez flou, car par exemple certains éditeurs autorisent des choses et contredisent les analyses d'autres personnes, bref, c'est le bazar.

Et quand on lit les commentaires de certains auteurs ou maisons d'éditions, c'est n'importe quoi, leurs arguments ne tiennent pas la route, surtout quand on parle de publications à but non lucratif.

Pfff.

Quelle déception ! C'est absurde, personne n'aurait perdu d'argent en quelque façon que ce soit pour quelques images réduites, mais qui auraient bien aidé à illustrer ce dont nous voulions parler !

➜ C'est devenu RIDICULE !

La morale est donc que si vous voulez parler de BD, à part en signant des accords de tous les côtés, et en payant des sommes astronomiques, il faut se contenter de parler sans pouvoir rien montrer? Beurk.

Et nous avions déjà prévu plein de choses, regardez cette première liste :

  • Druuna (Serpieri)
  • Prison très spéciale (Erich Von Gotha)
  • Sections spéciales (Jack-Henry Hopper)
  • Reiser
  • divers (histoire d'o, Sade etc.) illustrés par Guido Crepax
  • Topfer
  • Asmodeus (witch, sisters, etc.)
  • Pichard
  • Les « fumatti », série verte ElviFrance
  • Diane de Grand Lieu (Hanz Kovacq)
  • Collection BédéX
  • DoFantasy / Fansadox
  • Bondage Faeries  (Kondom)
  • Mancini
  • Chris
  • etc.

Mais comment présenter tout ça sans aucun petit exemple qui aiderait grandement à juger des styles ?

Du coup, la question de créer une telle rubrique est fortement remise en question. Nous verrons comment nous pouvons traiter les choses.

À suivre...

Le surprenant refus de communication dans le BDSM en France (Île-de-France)

Avr 30
Le surprenant refus de communication dans le BDSM en France (Île-de-France) 30 Avril 2020 Larry

[Cet article est une reprise d'un ancien post que j'avais fait sur le site BDSM FetLife. Je le reprends ici pour avoir plus de visibilité car les écrits sur FetLife ont peu de succès.]

Encore une fois ! C'est toujours le même problème : un manque effarant de communication dans le « milieu » du BDSM.

Pour être clair, je parle ici des activités et évènements publics (soirées, Munchs, ateliers Shibari, etc.), pas des soirées privées et autres qui ont des raisons de rester discrètes.

Je cherchais des infos sur un Munch (réunion BDSM publique), où je ne suis pas encore allé, en région parisienne, et comme d'habitude, les infos fournies sont minimales. La communication est pathétique : rien n'est expliqué : ni le lieu, ni comment se passe la soirée, RIEN. La « description » de l'évènement est tellement banale et superficielle, elle n'apporte rien.

➜ Le problème est que ce n'est pas un cas isolé, c'est la norme.

Et si quelqu'un comme moi, qui est expérimenté en BDSM, n'a pas peur du sujet, et qui connaît pas mal de choses sur ce « milieu » trouve ça ennuyeux et pénible, qu'est-ce que ça peut être pour les personnes qui débutent le BDSM ou qui veulent explorer un peu les Munchs et soirées (pour ceux et celles qui connaissent déjà le BDSM).

Je peux -à la rigueur- comprendre quand les organisateurs/organisatrices sont des amateurs, qui débutent, etc. Mais quand on parle d'associations bien établies, ou -pire- d'entités commerciales, je pose la question : POURQUOI est-il si DUR de donner des infos ? Ils ne veulent pas que les gens viennent à leurs évènements ?

Comment expliquer qu'il faille se tourner vers internet pour trouver (difficilement) un blog de quelqu'un qui s'est rendu précèdemment à un évènement et qui décrit son expérience ? Sinon, il faut demander lors de Munchs, mais comment faire si on débute et qu'on n'a pas l'habitude d'aller à des Munchs ? Et puis on ne tombe pas toujours sur des gens ayant des infos sur cet évènement particulier.

Avez-vous regardé les pages des sites de soirées en IDF ? Cherchez le « dress code », voire les tarifs, et dites-moi ce que vous trouvez... Comment, vous n'avez pas trouvé ? Ou bien c'est pas clair ? Je suis surpris... (ironie). Et ne parlons pas de l'élitisme fréquent ou des formules ambigües (et stigmatisantes) du genre « homme de talent », ou, pour les femmes, « très élégantes » (ne demandez pas ce qu'on veut vraiment dire par là).

J'ai personnellement dû expliquer à des gens comment aller aux Munchs d'une association en IDF, parce que sur leur site ce n'est pas détaillé, et vu le sujet, c'est délicat de poser la question à un serveur ou une serveuse... On voit parfois des personnes poser la question sur les forums de FetLife, du genre : « je suis allé à la réunion hier soir, mais j'ai pas trouvé l'endroit » (parce que c'est pas facile du tout à trouver). J'avais même proposé d'ajouter sur leur site un texte qui expliquait tout ça en détails, presque 3 ans plus tard, RIEN n'a été changé, le site n'a pas évolué d'un pouce ! Pathétique !

Saviez-vous que pour certains évènements, il n'est pas possible de payer sur place par carte bancaire ? Liquide uniquement ! Comment, vous n'avez pas amené assez d'argent ? Dommage ! Plus qu'à faire un saut au distributeur le plus proche... Ça leur ferait mal de le marquer sur le site ?

Comme je suis gentil, je passerai rapidement sur le fait que TOUS ces sites de soirées, clubs et autres, sont mal faits et difficiles à naviguer, certaines pages sont presque impossibles à atteindre ou clairement obsolètes. Ou bien les infos sont dispersées entre Facebook, un blog, un site web non maintenu (quand il fonctionne encore).

Ha, et puis si vous voulez leur écrire, pour avoir des précisions, bon courage ! Parce que tous/toutes n'ont pas compris comment marchent les emails visiblement. Et je ne parlerai pas du fait que -pour certains évènements- si vous posez une question indiquant que vous êtes un homme seul : vous serez totalement ignoré (jolie mentalité, j'irai dépenser mon argent ailleurs, et croyez-moi : je saurai m'en souvenir et ne vous ferai pas de la pub).

➜ C'est à croire que tous ces gens-là veulent que le BDSM reste vraiment confidentiel, réservé aux initié-e-s.

Quand je pense à l'insistance (parfois lourde) sur les forums, ou lors des Muchs, sur l'idée que « dans le BDSM, la communication c'est important », je ricane ! L'ironie est vraiment frappante et l'hypocrisie consternante.

Pourtant ce n'est pas difficile de communiquer : mettre quelques photos des lieux (regardez cet exemple de présentation d'un club), indiquer clairement les tarifs, une explication claire du dress code et un p'tit article décrivant en détails comment se passe une soirée (y compris l'accueil, pour les nouveaux/nouvelles) n'est pas un effort démesuré. C'est l'affaire de 2 ou 3 heures de travail (dont 95% du temps pour la description des soirées).

Hé bien, je vous mets au défi : montrez-moi un site (en IDF), organisant des évènements, qui présente clairement tous ces différents points...

Bon courage !

FetLife français : le désert...

Avr 29
FetLife français : le désert... 29 Avril 2020 Larry

Les groupes (forums) français du site BDSM FetLife sont devenus un vrai désert !

Depuis des années maintenant nous parlons des problèmes de FetLife : mauvaise ambiance, trollisme effarant, agressions, comportements odieux en tout genre, et bien entendu, le manque total d'intervention des admins du site quand on leur signale un problème...

Ces dernières années les problèmes ont fortement empiré, et plusieurs des groupes principaux ont été récupérés par des troll-e-s qui ont achevé de les ruiner.

La majorité des participant-e-s (dont l'auteur) en sont partis et il y reste en majorité des troll-e-s et des nouveaux et nouvelles venu-e-s qui n'ont pas encore compris le problème...

Avec le confinement forcé dû au coronavirus, on pourrait penser que l'activité aurait fait un (re-)bond. Hé bien, pas du tout !

Ces dernières semaines, nous avons vu plusieurs fois des jours entiers passer sans aucun « post » ou simple commentaire. Nous avons constaté des périodes de silence de 5 et 7 jours ! Sur des groupes ayant des milliers d'inscrit-e-s (8 700 et 3 700 pour 2 des plus gros)...

5 et 7 jours sans aucune activité !

Voilà une triste confirmation que ces groupes ont été détruits par les troll-e-s.

L'injustice -problématique- de l'inégalité d'accès aux publications scientifiques

Avr 17
L'injustice -problématique- de l'inégalité d'accès aux publications scientifiques 17 Avril 2020 Larry

Pour notre site sur le BDSM, nous lisons beaucoup de documents : des articles et commentaires sur internet, des études scientifiques (notamment de sexologie, sociologie, et autres psy-XYZ), voire des livres.

Malheureusement, beaucoup de textes sont difficiles d'accès, certains sont presque impossibles à trouver (surtout s'ils sont un peu vieux, pas numérisés et plus publiés).

Mais le plus gros problème est quand des études qui concernent le BDSM nous sont inaccessibles.

Un exemple

Voici le dernier exemple que nous avons trouvé et qui illustre parfaitement le problème.

Peut-on contractualiser la barbarie ? (De Bremaeker)
https://www.persee.fr/issue/juro_0990-1027_2017_num_30_2

Il s'agit d'un texte qui discute d'un sujet très important du point de vue légal : le problème du SM (sadomasochisme) vis-à-vis de la loi.

Accès restreint !

Malheureusement, ce texte, récent, et qui existe -apparemment- en version électronique, nous est inaccessible car il a été intentionnellement marqué comme « accès interdit ».

Voici ce qu'on trouve sur le site de publication :

En raison d'une interdiction de diffusion de la ressource consultée, le contenu de cette page peut être partiellement ou totalement masqué.

Autrement dit, pour nous, le seul moyen de le consulter serait d'aller consulter la version papier du journal dans lequel cet article est paru. Et vous imaginez bien qu'il ne s'agit pas ici d'un journal national, mais d'une publication spécialisée publiée à peu d'exemplaires.

Même trouver le résumé a été difficile, car il ne figure pas sur la plupart des sites regroupant des études !

Résumé

Si le sadomasochisme est aujourd’hui une pratique connue, a priori insusceptible de répression pénale, l’auteur entend démontrer que la personne humaine, en tant que sujet volontaire et autonome ne jouit pas pour autant d’une liberté absolue dès lors qu’il s’agit de contractualiser des agissements, qui, même s’ils sont consentis, sont porteurs d’un risque tangible d’atteinte à l ’intégrité physique ou morale d’autrui.

Le problème du texte

Vous avez certainement constaté, comme nous, que le titre et le résumé de ce texte sont provocateurs et contiennent clairement des jugements de valeur (que nous estimons déplacés).

Parler de « barbarie » en parlant du SM est tellement biaisé et clairement manipulateur, et si éloigné de la réalité : nous jugeons que c'est honteux d'écrire des choses pareilles !

Mais, comme nous venons de l'expliquer, il ne nous est même pas possible de consulter l'article.

Pourtant, ce serait important pour contrer les arguments fallacieux que nous le soupçonnons de contenir (vu le titre/résumé)...

Le soucis additionnel de ce type de texte est qu'il fait partie des écrits qui peuvent être utilisés par d'autres personnes, que ce soit des chercheurs/chercheuses ou même dans le contexte de procès (comme références).

Quête de vérité

Pendant nos recherches, nous avons trouvé de nombreux textes toxiques, qui contiennent des jugements de valeurs déplacés (dans ce qui est supposé être une « étude scientifique »), des stéréotypes, mythes et préjugés (et stupidités diverses) en pagaille !

En fait, sur le sujet du BDSM en particulier, la qualité est vraiment basse, et même catastrophique (sans aucune exagération). Honnêteté intellectuelle, objectivité, esprit critique, et même simple bon sens, passent à la trappe, c'est étonnant ! Si vous lisiez certains des textes que nous avons consultés, vous seriez surpris-e du degré de « WTF? » contenu dans ces « choses ».

Et pourtant, ces documents qui sont clairement remplis d'informations biaisées, erronées et fantaisistes, sont utilisés ensuite comme références dans d'autres études !

➜ Comment est-ce admissible ?

Si en plus, l'accès à ces textes tendancieux ou fallacieux est restreinte, nous n'avons pas de moyens de vérifier ce qui est vrai ou faux ! Quand une étude référence des dizaines d'autres textes, il est déjà très difficile de vérifier ceux-ci, même pour les professionnel-le-s, et presque impossible pour des amateurs ou amatrices.

Par conséquent, il nous est difficile, voire impossible, d'accèder à ces sources pour déterminer lesquelles sont sérieuses ou non, et du coup, il nous est impossible de juger le sérieux du document qui y fait référence...

Et ne sous-estimez pas ce problème : dans un grand nombre (presque tous en fait) de documents, les citations ou références à des écrits extérieurs, sont présentés comme vrais, non discutables, bref, des évidences. Pourtant, nous pouvons vous affirmer que nombre de ces références (accessibles, elles) sont totalement BIDONS.

Comment l'étude du BDSM peut-elle progresser si des informations qui sont clairement fausses, sont utilisées comme base de raisonnement ?

Injustice

Ce problème d'accès, difficile ou impossible pour le commun des mortels est très problématique.

En effet, un tel système réserve le partage d'info et les réflexions à une minorité, alors que les conclusions peuvent avoir un LOURD IMPACT sur les gens qui pratiquent le BDSM.

Au mieux, vous aurez accès (dans un autre document) à un résumé très simplifié -évidemment- et forcément peu nuancé, qui ne vous laisse aucune marge de réflexion, et aucune possibilité de débat.

Payants

Même quand les documents ne sont pas inaccessibles, ils sont le plus souvent cachés derrière un obstacle majeur : pour y accèder il faut payer ou avoir un abonnement payant. Et des abonnements, il y en a autant que de maisons de publications ! Quand au prix : il est inabordable pour un particulier. Les abonnements sont pensés pour des institutions, et le prix individuel des textes est du style 40 euros par document.

Imaginez payer 40 euros (parfois plus) pour accèder à un seul texte allant de quelques pages à quelques dizaines de pages.

Si nous regardons les textes en accès libre (gratuit), nous en avons récupéré des centaines (sur divers sujets, le BDSM en constitue une petite minorité). Faites le calcul si vous avions dû acheter chacun d'entre eux !

L'inconnue

Et ce n'est pas le seul problème !

En effet, avant d'acheter un accès, vous ne pouvez lire que le résumé, et celui-ci ne dit souvent que peu de choses. Il ne permet -évidemment- pas de juger du sérieux de la publication, du niveau technique du texte (abordable ou non à des non spécialistes ?), et même souvent, le contenu est très décevant et pas du tout ce que vous espériez. Pour vous donner une idée, sur les centaines de documents accessibles que nous avons récupérés, nous comptons à quelques dizaines ceux qui sont un minimum intéressants, et sur les doigts des mains ceux qui sont utilisables pour des articles de notre site...

Versions imprimées

Quand à la solution d'aller consulter les versions imprimées dans une bibliothèque...

D'abord, il y a les problèmes d'accès. Nous nous sommes renseignés, car nous voulions consulter un vieux texte souvent référencé dans les études sur la sexualité (dont le BDSM), à la BnF (Bibliothèque nationale de France). Si on est un particulier (ce qui est le cas de l'auteur), il faut obtenir un RDV et justifier la raison pour laquelle on veut accèder à un document... Bonjour l'élitisme !

Ensuite, imaginez devoir accèder à chaque document physiquement uniquement : comment faire des commentaires, notes, citer des extraits, etc. ? Il va falloir tout copier à la main ! Vous n'avez aucun mal à comprendre la lourdeur du processus... C'est déjà assez pénible avec des documents électroniques qui permettent le copier/coller ainsi que les surlignages et autres.

Conclusion

Comme vous venez de le voir, nous sommes confrontés à un vrai problème.

Et qui ne semble pas près de devoir être résolu !

Rencontres et fausses photos : pourquoi refuser d'utiliser la méthode du « panneau » ?

Avr 15
Rencontres et fausses photos : pourquoi refuser d'utiliser la méthode du « panneau » ? 15 Avril 2020 Larry

Le problème des faux profils et des fausses photos est très répandu, que ce soit sur les sites de rencontres « classiques » ou orientés BDSM.

Nous avons encore vu récemment des exemples sur le site de communauté BDSM FetLife : des comptes de jeunes femmes qui ont l'air franchement suspects, mais qui pourraient tout à fait être vrais. Ne parlons pas des divers sites que nous avons vu ces derniers jours (en enquêtant pour un article) qui avaient tous des profils ayant l'air totalement bidons (probablement des escroqueries).

Dans nos estimations, ce type de doute sur la légitimité d'un profil (ici, femme cherchant un partenaire homme) décourage les hommes les plus intéressants, qui se sont trop souvent heurté à un mur ou à des déceptions, et ne laisse plus que les acharnés qui sont souvent des « serial-dragueurs » qui contactent toutes les femmes (et que personne de sensé ne voudrait fréquenter).

➜ Pourtant, il serait si facile de résoudre ce problème !

La technique du panneau , qui comme son nom l'indique, consiste à prendre une photo de soi avec un panneau indiquant le pseudo de la personne (plus le nom du site et la date si on veut bien faire les choses) est très répandue sur des sites comme xHamster par exemple. Elle y est même recommandée officiellement. Mais en France, visiblement, cette méthode, pourtant simple et qui a fait ses preuves, n'est pour ainsi dire JAMAIS utilisée !

Quand nous en avions parlé sur FetLife (il y a plusieurs années) ou même sur Reddit, ça avait été immédiatement le rejet le plus absurde...

C'est incompréhensible. Tout le monde se plaint du problème, mais quand on propose une solution (déjà adoptée par beaucoup de personnes), personne ne s'y intéresse !

Nous avons même créé un site spécial ( https://unpanneaupourunerencontre.fr ) qui explique la méthode et qui permet d'ajouter un filigrane pour encore plus de sécurité !

Pourquoi s'en priver ? Il ne tient qu'aux personnes qui utilisent les sites de rencontres de se simplifier la vie avec ce type de technique...

Réunions BDSM et coronavirus : c'est de la folie !

Avr 09
Réunions BDSM et coronavirus : c'est de la folie ! 09 Avril 2020 Larry

C'est presque impossible de croire que des gens (organisateurs et organisatrices) puissent être aussi stupides et irresponsables !

Sur le site de communauté BDSM FetLife, on trouve encore des dates programmées pour des soirées, Munchs, et autres ateliers Shibari dans les jours et semaines à venir.

Depuis le 30 mars, en pleine période de confinement, nous avons surveillé ces propositions : certaines ont quand même été annulées (parfois sans même prévenir/expliquer), mais bien d'autres sont restées.

Comment est-ce possible ? Il n'était même pas possible d'y aller !

Même pour celles qui sont prévues pour après le 15 avril, en admettant que le confinement soit levé (ce qui n'a rien d'évident), ça ne veut pas dire que la pandémie s'arrête par magie ! Les réunions BDSM sont exactement le genre de choses à éviter : contacts physiques, foule dense dans les cafés, etc. C'est le pire environnement possible !

Ces gens-là veulent propager le virus dans la communauté BDSM ? Ça fera bien dans les journaux après !

Sérieusement, comment peut-on avoir une vue si étroite ? C'est à devenir enragé de voir des choses pareilles...

Remarquez que nous blâmons les organisateurs et organisatrices, mais les gens qui se sont inscrits à ces évènements sont tout aussi irresponsables.

(MàJ : lisez la suite de cet article, avec une mise à jour post-confinement.)

Tous ces gens-là devraient être mis au ban de la communauté BDSM !