Âge et BDSM...

Mars 14
Âge et BDSM... 14 Mars 2022 Larry

L'autre jour, j'ai vu passer sur le site social BDSM FetLife une discussion sur l'âge dans le BDSM.

La question d'origine était centrée sur « les jeunes dans le BDSM ».

La question, mais surtout certains des commentaires, m'ont encore fait rouler des yeux à cause de leurs préjugés...

(Je passerai sans insister sur les commentaires sournoisement anti-hommes et anti-hétéros que certaines personnes font à CHAQUE FOIS qu'elles commentent.)

Trop souvent, quand on parle de BDSM, il y a des préjugés et stéréotypes négatifs sur les plus jeunes.

J'ai du mal à comprendre que ces idées fausses persistent parmi les personnes qui FONT du BDSM... Je pourrais les comprendre chez des gens qui ne connaissent RIEN au BDSM et qui ont des montagnes d'idées fausses sur le sujet, mais si on s'y connait ?

En plus, ces préjugés sont SOUVENT stéréotypés et vaguement méprisants/condescendants envers les plus jeunes. Enfin, là, on ne parle même pas des enfants, ni même des ados, mais des 18~25 ans quand même...

Toute personne qui connait un peu le BDSM devrait savoir que ce genre d'envies démarrent assez souvent quand on est enfant ou ado. Il est aisé de trouver des exemples (comme MOI). Sinon, j'ai lu des études qui indiquent que la majorité des personnes commencent à s'intéresser au BDSM vers la 20aine, donc jeunes. Quand on a la 20aine, on a eu le temps d'explorer sa sexualité, donc ça a du sens que ce soit surtout à partir de cet âge-là que la majorité « s'y mettent ».

MAIS on trouve TOUJOURS le même problème de fond : l'idée que parce qu'on est jeune on peut + aisément se faire abuser, etc. POURQUOI ? Est-ce si dur de comprendre, une fois pour toute, que tout le monde ne fait pas du BDSM « hard » et que 99,9% ne vont PAS aller se mêler aux soi-disant milieu BDSM (que je dénonce pour sa toxicité) ?

Il n'y a aucune raison que faire du DD/BG ou du pet play ou du bondage ou même des fessées se passe mal, et si il y a un problème, ce ne sera PAS à cause du BDSM, mais COMME TOUJOURS, à cause des problèmes relationnels de couple !

Bon, et puis, même si j'alerte souvent sur les problèmes de naïveté qui expliquent pas mal de problèmes quand on débute le BDSM (notamment pour les « jeunes »), ce n'est pas parce qu'on est « jeune » qu'on est STUPIDE... Ça, c'est une façon de juger qui m'a BEAUCOUP énervé quand j'étais ado/jeune homme, GRRR.

Bref, comme toujours : beaucoup de bruit pour rien, créé par des stéréotypes.

« Puceau ! » : le POIDS des mots (#3)

Mars 11
« Puceau ! » : le POIDS des mots (#3) 11 Mars 2022 Larry

Les mots ça compte, et ça peut faire beaucoup de mal, directement, et indirectement.

J'avais déjà abordé le sujet dans 2 précédentes entrées du blog.

Mais ça montre aussi souvent, de façon effrayante, la lourdeur des préjugés sur le sexe !

L'autre jour, je regardais une vidéo d'un Youtubeur qui parle de sujets techniques, parfois sociaux qui y sont reliés, y compris de jeux vidéos, etc.

J'ai été stupéfait à un moment quand il a fait un commentaire...

Il parlait d'un jeu vidéo et de l'apparence du personnage principal (une jeune femme), il y avait eu quelques critiques sur l'aspect visuel (technique).

À un moment, il a donc sorti une remarque qui venait de nulle part : « virgins » (« puceaux »), en parlant de hommes (oui, c'est toujours les hommes qui sont visés), sous-entendant : vous n'avez jamais eu de petite amie, ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas...

Je passerai sur le fait que la majorité des personnes qui suivent cette chaîne sont certainement largement au-delà des 20 ans, que 99% ne sont probablement pas « puceaux », ni sur le fait que TOUT LE MONDE, même très jeune, a déjà vu une fille (ou un garçon), pas besoin de coucher ensemble ! Donc, sa remarque n'avait AUCUN SENS.

Le problème, c'est que de nos jours on a encore des gens qui recourent à des « insultes » RIDICULES et stigmatisantes de ce genre-là.

C'est pathétique, mais aussi inquiétant, car c'est révélateur d'un problème DE FOND avec le sexe. (Ai-je besoin de préciser qu'il est américain ?)

Ce n'est pas la première fois que je suis stupéfait de voir des ADULTES qui utilisent ce gere d'arguments d'un autre âge. Dans les médias américains, c'est très répandu, dès qu'il y a une critique (contre les hommes), c'est souvent (très souvent) une des premières « accusations » qui sont lancées.

Comment peut-on encore en être là au 21e siècle ? A-t-on si peu évolué en matière de sexualité ?

Apparemment, oui, ces gens-là n'ont pas beaucoup évolué...

Je n'insisterai pas sur le fait qu'être vierge n'a aucune incidence sur la caractère ou quoi que ce soit, en fait, c'est probablement une des choses qui ont le moins d'impact dans une discussion !

Et ce qui est perturbant aussi, et un GROS problème, c'est que continuer à présenter ça comme une insulte, avec mépris, ça a forcément un GROS impact négatif sur les personnes (surtout les plus jeunes, et les ados) qui sont vierges.

Et tout ça, sans AUCUNE RAISON, sérieusement, en quoi c'est un problème ? Perso, je m'en fous : ça ne fait aucune différence pour moi que quelqu'un soit vierge ou pas, mais ça, c'est dur à faire comprendre à des gens qui ont une mentalité héritée du 19e siècle.

D'après les stats que j'ai trouvées, en France, l'âge médian pour le premier rapport sexuel est environ 17,5 ans. Donc, en gros, une petite moitié ne commencent leur vie sexuelle qu'une fois majeurs... Bref, c'est très fréquent. Du coup, si on ignore que chacun ses affaires, il est clair que ça ne peut même pas être vu comme « anormal ».

Perso, j'ai rencontré en réel (Munchs) et vu sur les forums BDSM, des hommes et femmes qui expliquaient être vierges. Généralement, ils/elles ont dans les 18 à 22 ans.

Entre parenthèses, il est relativement fréquent d'avoir des demandes de personnes vierges qui veulent se renseigner ou faire du BDSM... C'est à un point que j'ai même écrit un article sur le sujet :

Cette attitude ABSURDE anti-virginité (surtout contre les hommes, évidemment) est vraiment pertubante, surtout parce que c'est encore assez répandu (si c'était une petite minorité on pourrait les ignorer). Et c'est totalement INEXCUSABLE chez des adultes murs !

Ha, ça, c'est pas demain qu'on se débarrassera des stéréotypes toxiques sur le sexe...

Franchement, ça me consterne à chaque fois !

Nouvelle histoire BDSM : KAR et Emily

Mars 10
Nouvelle histoire BDSM : KAR et Emily 10 Mars 2022 Larry

Ça y est, je viens de publier (hier soir) ma 3e histoire BDSM :

Les 2 précédentes étaient :

Cette 3e histoire utilise un personnage présenté dans la 2e histoire (l'ADREFA) : KAR.

Comparé aux 2 précédentes, elle est nettement plus classique : une rencontre BDSM, dans un hôtel. En fait, elle est très proche de mes histoires vraies (« Exemples de rencontres BDSM »). Elle est aussi plus réaliste, basée sur des choses que je fais vraiment...

Ça faisait un bon moment que je me disais qu'il serait bien d'ajouter une nouvelle histoire.

Et puis, je voulais faire une pause dans mes articles sur les rencontres, changer un peu de sujet...

C'est en pensant et faisant des recherches sur des plug gonflables l'autre jour que j'ai eu l'idée.

J'aime beaucoup utiliser les plug, surtout les gonflables. Et le type de modèle que je décris dans l'histoire est particulièrement intéressant. La différence avec celui que je décris dans mon article de customisation, c'est qu'ils n'ont pas de tuyau, ils utilisent un système de valve et la poire de remplissage y entre avec une aiguille, un système utilisé pour les ballons de sport par exemple...

J'appelle ce genre de plugs gonflables « slut tamer » ou « dresseur de salope ». Ils sont parfaits pour ce genre de rôles...

En plus, un des points forts des plugs, c'est qu'on peut les porter sous les vêtements, même dehors...

Ouf, ça a été difficile de la terminer, je n'en voyais plus la fin.

Comme souvent, je pars sur une idée, mais finalement, d'autres idées viennent et la longueur de l'article explose... Là, il est plus de 2 fois plus long que ce que j'avais prévu (environ 37 pages !).

Bonne lecture !

Légitimité dans le BDSM ?

Mars 08
Légitimité dans le BDSM ? 08 Mars 2022 Larry

Je vois passer de ces trucs sur FetLife...

Tout à l'heure, j'ai relu un fil de discussion dans un groupe francophone.

  • Conseils aux debutants pour les munchs https://fetlife.com/groups/222/posts/18500012 (nécessite un compte FetLife pour y accèder)

Houla la la la !

Le nombre de choses qui m'ont donné envie de me taper la tête contre ma table ou de partir dans une danse sioux (voir « Boule et Bill »)... Horrible !

J'aurais de quoi écrire des pages entières sur le contenu des commentaires, il y a des choses si FAUSSES et éloignées de la réalité que ça m'a fait BONDIR. (Certains ont du sens, et sont OK, d'autres sont stupides, et hypocrites.)

Vraiment, une bonne partie des personnes qui y ont commenté devraient se regarder dans un miroir et faire une sérieuse INTROSPECTION, parce que c'est HONTEUX de dire/écrire des choses pareilles, surtout pour celles qui sont de sales TROLLES qui se comportent mal depuis des années ! C'est affolant.

Je reviendrai probablement sur certaines des choses qui y ont été dites dans d'autres entrées de Blog. Mais pour l'instant, je voudrais parler de la « légitimité ».

J'ai vu plusieurs personnes parler de ça, et on retombe dans un thème assez fréquent dans le BDSM, qui est évoqué indirectement dans le reste des commentaires : les « anciens », les « expérimentés ». Et dans la même page, on lit une TOTALE contradiction avec des abuseurs qui sont dénoncés mais qui sont expérimentés, prouvant que ce n'est PAS un critère !!

Cette idée de légitimité, elle me pose des problèmes.

Même si on ne connait personne dans le BDSM, qu'on a relativement peu d'expérience, ou pas du tout, est-ce que ça devrait dire qu'on ne peut PAS organiser un Munch (ou équivalent) ?

POURQUOI ?

Tant qu'on ne ment pas (style « Je suis le Grand Maître de la Grande Loge du VRAI BDSM »), où est le problème ?

Si une personne (H/F) qui a juste fait quelques fessées de temps en temps, mais qui est intriguée par le BDSM, veut se lancer à organiser des Munchs (par exemple) parce qu'il n'y en a pas dans son coin, en quoi ce serait négatif ? Ce n'est pas comme si on parlait de donner des cours de BDSM...

Étant donné le nombre important de personnes « expérimentées » que j'ai croisées et qui ont des caractères et attitudes ÉPOUVANTABLES, sans même parler des abus, je refuse catégoriquement d'accepter l'ancienneté ou l'expérience comme un critère positif. (Il suffit de voir certains et certaines des personnes qui ont commenté pour voir de vrais exemples...)

Après, si on parle de donner des conseils, oui, évidemment, c'est nécessaire de savoir un petit peu de quoi on parle, mais même là, il y a tellement de délires, qu'on ne peut une fois encore, pas se fier à l'ancienneté.

En fait, plus j'y réfléchis, moins « l'ancienneté » a du sens, pour quoi que ce soit... Comme toujours, ça ne peut jouer QUE si la personne a une bonne attitude et est sincère.

Si en plus, je tiens compte du problème que ces gens-là propagent souvent du « n'importe quoi » aberrant, ça renforce mon sentiment que j'exprime depuis longtemps : personne ne représente le BDSM.

Par extension, personne n'est « légitime », en fait ça n'a pas de sens...

Je reviendrai sur d'autres problèmes de cette discussion...

Qu'est-ce qui fait une bonne histoire BDSM ?

Mars 07
Qu'est-ce qui fait une bonne histoire BDSM ? 07 Mars 2022 Larry

Je suis en train de finir une nouvelle histoire BDSM :

  • Les aventures de KAR : Emily face au « slut tamer ». Le pouvoir de l'argent ... et des sex toys !

J'en avais déjà écrit 2 :

J'ai aussi écrit 2 histoires vraies, basées sur mes propres expériences :

D'un point de vue écriture (littéraire), ces histoires sont sans prétention, elle sont assez brèves (comparé à un roman) et je n'ai pas essayé d'utiliser une écriture ou un style fouillés.

Mais en pensant à ces histoires, je me suis demandé : qu'est-ce qui fait une BONNE histoire BDSM ?

Si je prends le pire contre-exemple connu, « 50 Nuances de Grey » (voir mon article d'analyse/critique), le premier roman (je n'ai pas eu le courage de lire les autres) est long et l'histoire est profondément ennuyeuse. Quand on y réfléchit, il ne se passe pas grand chose. Et pour le côté BDSM, on reste sur sa faim ! Non seulement le BDSM est ultra-basique, ce qui serait OK si c'était bien traité, mais en plus, il y en a très peu (quelques rares scène, une seule est décente). Pour un livre qui s'était vendu sur le côté « sulfureux », ça fait RIRE !

Perso, j'aimerais bien un jour écrire un roman BDSM, quelque chose de plus long que mes histoires habituelles. Mais dans un roman, il est nécessaire de mettre un peu plus de contenu pas directement BDSM. 500 pages de scènes BDSM à la suite, ça serait probablement un peu indigeste.

Pour mes histoires, par contre, je peux me limiter sur UN sujet dans le temps et l'espace, et être bien plus centré sur l'action.

Bien sûr, je dois quand même ajouter un minimum de contexte, présenter, même brièvement, les personnages avant de pouvoir passer aux rencontres (coeur de l'histoire).

L'exception est la première histoire (« ma visite à l'École des Esclaves Sexuelles ») qui ne décrit guère de BDSM, mais elle donne BEAUCOUP de matière à des fantasmes. Remarquez que cette histoire a BEAUCOUP de succès, c'est un de mes articles les plus lus, probablement en partie grâce au titre qui attire l'attention...

Mon autre histoire, et celle que je suis en train de rédiger, sont orientées pratiques BDSM, avec énormément de descriptions. Je dirais que les 3/4 du texte est « BDSM ».

Mais je ne m'arrête pas aux descriptions, j'essaie aussi de décrire ce qui se passe dans la tête des personnages.

Pour moi, une bonne histoire BDSM doit donc :

  • susciter le fantasme, l'envie de faire ce qui est décrit,
  • inclure BEAUCOUP de descriptions de pratiques BDSM (de toutes sortes),
  • expliciter le ressenti, les motivations des personnages,
  • si possible démythifier et dédramatiser le BDSM, et expliquer pourquoi les personnages « aiment ça ».

Évidemment, si on parle des histoires VRAIES, c'est un peu différent, puisque là, on est un peu plus restreint, pour rester dans le réel. Mais par contre, à mon avis, savoir que c'est VRAI, ça augmente nettement l'impact sur le côté « fantasme ».

Bien que mes histoires soient -volontairement- assez simples, je pense qu'elles procurent pas mal des facteurs qui en font de « bonnes » histoires du point de vue « histoires qui donnent envie ».

Après, le problème, c'est qu'il n'est pas toujours aisé de me renouveller. J'écris principalement sur des sujets que je connais VRAIMENT, que je maîtrise, c'est plus facile. Plus on parle de choses que je connais de loin, ou n'ai jamais faites (parce que ça ne m'intéresse pas vraiment), plus c'est difficile.

J'ai en tête une série d'histoires qui se passeraient toutes dans un lieu (fictif) et avec des personnages récurrents (autres que mes actuels) : un salon de coiffure tenu par une dominatrice qui a des salariées qui sont toutes dans le BDSM. J'avais pensé écrire un roman, mais ça serait probablement trop ambitieux, mieux vaudrait me limiter à des histoires, peut-être un peu à la façon des romans épisodiques ?

Une autre idée qui m'est venue pour le futur : des histoires qui ne seraient pas juste pour le côté « titillation », mais qui seraient aussi des instruments d'apprentissage, avec des scènes plus détaillées et explicatives, et SURTOUT qui montrent certaines gaffes et leurs conséquences. Ce serait sûrement encore mieux au format bandes dessinées, mais là, ça demanderait un tel effort que je ne sais pas si ça sera possible un jour... J'aimerais aussi réaliser des vidéos « éducatives », un jour peut-être ? On peut toujours espérer et rêver...

J'espère faire paraître bientôt cette nouvelle histoire.

À suivre !

Rencontres : être sur la même longueur d'ondes

Mars 06
Rencontres : être sur la même longueur d'ondes 06 Mars 2022 Larry

Toujours dans l'optique de mon article (à venir) sur les Rencontres BDSM, je reviens sur un point qui n'est pas -à mon avis- assez souvent mis en avant...

Dans mes articles qui discutent des risques lors des rencontres et comment les minimiser avec les « red flags » et le « vetting », j'ai déjà évoqué l'importance de la personnalité, du caractère, de la personne qu'on veut rencontrer.

C'est un facteur MAJEUR qui n'est pas assez mis en avant.

Dans le même ordre d'idée, et qui est aussi important, on trouve « être sur la même longueur d'ondes ».

On le voit parfois dans des articles, mais ils passent un peu trop vite dessus à mon goût, parfois c'est implicite, parfois c'ets carrément ignoré...

Bien sûr, ce facteur sera vrai hors BDSM : j'en ai déjà parlé avec l'importance d'avoir des points de compatibilité (opinions, hobbies et autres), mais aussi pour le BDSM.

Et pour le BDSM, c'est très important.

Quand je vois ce qu'écrivent certaines personnes, ou quand j'ai entendu ce qu'elles disent (en réunions diverses), c'est VITAL de comprendre ce que pense et attend la personne en face en matière de BDSM.

Sinon, on risque d'arriver à des situations que je trouve douloureuses : des personnes qui n'ont absolument PAS les mêmes expériences, conceptions, et envies BDSM, et ça se passe mal...

On pense d'abord à des choses du genre avoir des envies complémentaires évidemment (domination/soumission), mais c'est aussi particulièrement critique pour l'aspect INTENSITÉ ou « sérieux » du BDSM désiré. Par exemple, la majorité des gens se contenteront de choses relativement simples, et ne sont pas « à fond » dans leur BDSM. Normal. Le souci, c'est quand -par exemple- ensuite en réunion BDSM, vous voyez une personne qui a des demandes complètement différentes de ce que cherche l'autre, et les gens ayant souvent du mal à en tenir compte, vous entendez des râleries sur ci ou ça, alors que le VRAI problème c'est que la personne en face débute et ne sait presque RIEN du BDSM, il faut en tenir compte !

Perso, j'ai vu quelques cas choquants comme ça, où clairement des personnes qui sont à fond dans leur BDSM disent des choses inadmissibles au lieu de réfléchir 10 secondes et de réaliser que le problème, c'est EUX ! (Mais ça, ça serait trop demander.)

Bref, pour moi, c'est un des facteurs les plus importants, et il faut ABSOLUMENT en tenir compte.

Donc je mettrai ça en avant dans mon article sur les rencontres.

La Wayback Machine peut maintenant archiver mon site !

Mars 04
La Wayback Machine peut maintenant archiver mon site ! 04 Mars 2022 Larry

La Wayback Machine est un site qui permet d'archiver des pages internet.

C'est utile pour garder des pages à un moment précis, pour pouvoir y faire référence sans qu'elles risquent d'avoir changé, c'est aussi utile quand des pages sont effacées, ou des sites supprimés/arrêtés.

Par contre, le « petit » problème, c'est que sur mon site j'avais été obligé d'ajouter une vérification d'âge (et que le BDSM n'est pas « choquant »).

Pour ça, j'avais, dès la création du site, mis en place un système de cookie qui conserve l'accord des visiteurs/visiteuses.

L'ennui, c'est qu'un cookie comme ça, ça demande qu'on clique « ok » et d'envoyer le cookie à chaque fois. Tout ça, les moteurs de recherche ne le font pas ! J'avais donc du programmé une exception : si une requête venait d'un robot indexeur (ils ont des noms spécifiques), il la laisse passer SANS rediriger vers la page de validation d'âge... Une technique classique.

MAIS, les robots de la Wayback Machine, eux, n'ont PAS de nom spécial qui indique qu'on est visité par un robot !

Du coup, je n'avais pas de moyen simple de détecter LEUR cas...

Ça m'avait saoulé et j'avais remis à plus tard de faire la manip'.

Enfin, ce matin, j'ai décidé de m'y mettre, une bonne fois pour toute.

Ce n'était pas trop difficile, mais énervant quand même. Je suis obligé de vérifier l'adresse IP de CHAQUE visite au site : si elle n'a pas non plus de cookie, je vérifie si l'IP est dans le bloc d'IP utilisé par la Wayback Machine. Franchement, ce n'est pas du tout pratique ! Enfin, ça marche, c'est ce qui compte

J'ai fait quelques essais, et maintenant, leur outil voit bien mes pages (avant ils étaient redirigés vers la page de validation évidemment).

Il faudra pas mal de temps avant qu'ils indexent correctement tout mon site, mais ça devrait se faire petit à petit.

La RAISON pour laquelle je m'y suis mis, c'est qu'une fois encore, je me suis posé la question de ce qui se passerait si je ne pouvais plus m'occuper du site. Là, je viens juste de le renouveller, jusqu'en mi-février 2023. Mais après ?

Si j'ai le moindre problème, le site est FINI, puisque je suis seul à m'en occuper.

(Et en ce moment, j'ai des idées plutôt sombres à ce sujet.)

J'ai passé maintenant 5 ans de ma vie dessus. Ce serait dramatique de perdre le résultat de tous ces efforts s'il m'arrivait quelque chose. Surtout que mon site est unique en son genre, il n'y a pas réellement de concurrence (les autres sites sont fourrées de fausses informations et de problèmes divers).

Maintenant au moins, je suis un peu rassuré : la Wayback Machine devrait garder une copie de mes efforts, même si je suis obligé d'abandonner (ou que je meurs).

Un truc bizarre par contre, les pages sont un petit peu différentes dans la « Machine », visiblement les CSS ne sont pas toutes correctes, mais bon, c'est mineur.

Pas spécialement réjouissant comme thème, pas vrai ? Mais il fallait le faire un jour ou l'autre. Maintenant, je suis tranquille sur ce point-là.

À suivre !