Août
21
21 Août 2024
Larry
Les mots ça compte, et ne pas s'en servir correctement ou à tort et à travers a parfois de sournoises conséquences.
J'avais déjà abordé le sujet dans 3 précédentes entrées du blog.
Mais cette fois, je voudrais parler d'un sujet qui a largement augmenté depuis quelques années : la tendance (en accélération) à trouver du racisme, du sexisme, de la misogynie, et autres, PARTOUT. Et surtout, ce qui est choquant, c'est que la plupart du temps, c'est au minimum très exagéré, et généralement n'importe quoi, le sujet n'a rien à voir avec du racisme ou du sexisme ou autre.
Ici, je veux spécifiquement parler de ce recours constant et problèmatique aux accusations de « Sexisme » ou « Misogynie » pour tout et n'importe quoi.
Dans le BDSM, une des plus GROSSES idées reçues (toxique et injuste) est que faire du BDSM est sexiste ou misogyne. C'est ABSURDE, mais c'est très répandu et un des angles d'attaques préférés des groupes anti-BDSM.
Quand on est un homme qui fait du BDSM, ces attaques sont constantes, et perturbantes, surtout que, je le rappelle, beaucoup de gens (H/F) ont encore des difficultés à accepter leurs penchants BDSM. Ces accusations injustes sont un réel problème pour les hommes et encore plus pour les hommes ayant des envies de domination BDSM !
Ce que je trouve perturbant et consternant c'est de voir à quel point de nos jours, ces mots qui ne devraient PAS être utilisés à la légère sont utilisés pour TOUT et N'IMPORTE QUOI. Au point que leur signification est devenue NULLE ! Si TOUT est traité de sexiste ou misogyne, alors ces mots deviennent vides de sens, un peu comme le garçon qui criait au loup et auquel plus personne ne prêtait attention...
Même des écrits ou films (ou autres) qui font de l'ironie ou utilisent des scènes contenant un sexisme (ou de la misogynie) flagrant dans un but de comédie (ou de commentaire social) sont accusés d'être sexistes et autres. Heu. Mais, c'est FOU, ces gens-là ne sont pas capables de comprendre la différence entre PARLER d'un sujet et AVOIR des opinions ? Faire un film sur la 2de guerre mondiale, où figurent des nazis, ne voudra pas dire que les auteurs sont OK avec le nazisme. Regardez la série humoristique (assez ancienne) « Stalag 13 », qui se passe dans un camp de prisonnier pendant la 2de GM, personne de sensé ne va penser que c'est autre chose que de la comédie et de la satire !
Franchement, ces attitudes hypocrites sont inquiétantes.
Et pour ce qui est du BDSM, c'est un GROS problème. D'autant plus qu'il est difficile de lutter contre ces types d'accusations parce que les réactions à celle-ci sont souvent épidermiques, ce qui rend la discussion IMPOSSIBLE !
Avr
17
17 Avril 2024
Larry
Je ne vous apprends rien si je dis que le BDSM souffre encore BEAUCOUP de problèmes de perception, de tabous et d'idées reçues (nocives bien entendu).
Ça s'est certes un petit peu amélioré récemment, mais il y a encore énormément de problèmes, et le BDSM est de plus en plus visé par des lois anti-sexe (etc.).
Quand je lis des textes (de personnes anti-BDSM) qui prétendent que le BDSM est « normalisé » (et qui s'en plaignent), je ris ! Ça n'est absolument pas le cas, on en est très loin, et par bien des côtés ça empire sournoisement.
Le BDSM souffre énormément des idées reçues les plus absurdes, stupides et délirantes. Et je ne pense pas que ça partira avant très longtemps, si ça part un jour.
Pour illustrer le problème du POIDS des idées reçues, je voudrais ici parler des idées reçues sur les Jeux Vidéos (JV).
Je choisi les JV pour une raison simple : les JV, ça n'est apparu que très récemment, surtout à la fin des années 1970 et début 1980, quand ça a explosé en popularité. Donc il n'y avait PAS de vieux préjugés dessus. En plus, ça n'est pas lié au sexe. Bref, c'est un phénomène qui n'a pas un passé de négativité, de tabous et autres stupidités. Au contraire des délires sur la masturbation ou sur les homosexuels, par exemple.
Pourtant, de nos jours, on trouve beaucoup de discours stigmatisants sur les jeux vidéos, et surtout sur les « joueurs » (masculins) auxquels on attribue plein de stéréotypes horriblement injustes et déconnectés de la réalité.
Les JV, ça a vraiment démarré à la fin des années 1970, avec les jeux de type « Pong », avec les bornes d'arcades, puis le développement des consoles a rendu possible d'en avoir chez soi (Atari est l'exemple le plus connu de ces époques).
Tout ça, c'était nouveau, mais très vite, des idées reçues sont apparues dessus. Les 2 pires, à mon avis, sont que c'est pour les garçons et que c'est violent.
L'idée de les JV sont « pour les garçons » (les garçons, pas les hommes), est venue avant tout des choix marketing (stupides), faits dans les années 1980, de présenter ces activités comme étant « pour les garçons ». Ça n'avait aucun sens, mais ce genre de choses, ça joue beaucoup dans la perception, surtout pour les enfants...
Pour la « violence », ça a été comme à chaque fois que quelque chose de nouveau apparaît et que bon nombre d'« adultes » ne comprennent pas : les idées alarmistes et les paniques morales explosent. D'autres exemples sont les Jeux de Rôles (Donjons et Dragons) ou simplement le Rock et autres. Bref, ça n'est pas nouveau. Dans les années 1990, quelques jeux ont attiré l'attention des spécialistes de la panique morale. Si vous avez vécu à l'époque, et entendu ou vu les DÉLIRES des politiques, ou des médias, c'était hallucinant de stupidité ! Il y a régulièrement des retours d'attaques dûes à ça. Un seul jeu controversé suffit à lancer une nouvelle vague de panique.
Quand j'étais jeune, les JV étaient encore mal perçus. Parfois, très mal perçus. Comme les ordinateurs d'ailleurs. Il y avait beaucoup d'idées reçues nocives et de stigmatisation. Et ça visait avant tout les garçons (puis les hommes).
De nos jours, les jeux vidéos se sont énormément répandus et popularisés. Ils sont devenus si courant qu'il est rare de trouver des « jeunes » (garçons et filles) qui n'en ont jamais fait, au moins dans les pays riches...
POURTANT, alors que clairement maintenant c'est une activité hyper répandue, y compris chez les adultes bien sûr, on continue d'avoir des ATTAQUES contre les « joueurs » (attention, ce sont les garçons & hommes qui sont visés).
Encore récemment, j'ai vu des attaques contre ces « joueurs » mythiques accusés de tous les maux. Et c'est très fréquent. En fait, j'ai même observé une recrudescence de ça récemment.
Les jeux vidéos, ça existe depuis maintenant largement plus de 50 ans, et ils sont omniprésents !
Pourtant, les idées reçues, les moqueries et les attaques persistent. Alors qu'il n'y a RIEN de vrai là-dedans.
Perso, je pense que ça illustre parfaitement à quel point il est difficile de se débarrasser d'idées reçues une fois qu'elles ont été créées et implantées dans la tête de la population.
En comparaison, imaginez combien ça va être difficile pour des sujets sensibles et surtout ayant des côtés sexuels comme le BDSM, qui ont un passé négatif remontant à des centaines d'années !
C'est pas gagné !
Janv
30
30 Janvier 2024
Larry
Il y a quelques jours, j'ai vu passer un texte (dans une série de conseils de drague/relation) qui parlait des problèmes des couples au lit et qui disait que la plupart des « hommes » sont « nuls au lit ».
Mmmmh.
Vraiment ?
Bien sûr, il faut toujours se méfier des généralisations de ce type, elles sont presque toujours abusives, absurdes. Mais, dans quelle mesure cette affirmation est-elle vraie ?
C'est sûr qu'il y a pas mal de problèmes dans les couples, les problèmes bien connus de relations humaines, le drama et tout ça. Pour le côté sexuel, on a clairement des problèmes, fortement renforcés par les tabous, les préjugés,les stéréotypes sexistes (sur les hommes et les femmes), bref les habituels problèmes des attitudes anti-sexe. Et tout ça, c'est sans compter les différences d'envies en fonction des personnes (qui ne sont pas toujours compatibles avec leur partenaire).
Du coup, c'est sûr qu'il y a plein de conflits et de frustrations. Bien plus que si nous vivions dans des sociétés qui reconnaîtraient que le sexe c'est normal.
Pour revenir aux « hommes nuls au lit », c'est clair qu'il y a là une exagération, mais c'est sûr que dans un contexte qui reste assez négatif sur le sexe, c'est difficile, pour les hommes et les femmes, de vraiment s'épanouir pleinement. Un bon exemple est les envies de BDSM dont il reste délicat de parler dans son couple si on veut se lancer...
Mais bon, ne parler que des hommes est absurde, évidemment. Il y a autant de problèmes chez les femmes. Le sexe, ça se fait à 2 (enfin, dans le cadre du couple classique), et si un des 2 (ou les 2 !) côtés a des réticences ou des préjugés et autres tabous, ça rend les choses difficiles. J'en parle en connaissance de cause, puisque j'ai croisé PLEIN de gens (dont des partenaires) qui avaient de sérieux problèmes avec la sexualité. Mais vu que l'auteur s'adressait avant tout aux hommes, ça n'est pas surprenant qu'il présente les choses comme ça.
Il y a par exemple quand même pas mal de personnes qui utilisent des sextoys et autres, donc la situation n'est pas totalement négative, ça montre clairement que beaucoup de gens vont au-delà d'une sexualité « basique » et limitée par les préjugés.
Après, il y a pas mal de problèmes d'attitude. Les gens qui pensent que le sexe est plus ou moins mal, ou qui sont tout simplement égoistes. J'avais croisé une fille (très active sexuellement) qui m'avait dit que j'étais « meilleur au lit » que la plupart des gars qu'elle croisait. Ce qu'elle voulait dire par là, c'est que moi, je me souciais de la faire jouir, alors que trop souvent, elle couchait avec des « beaux gosses », qui avaient de très bons physiques (sans comparaison avec moi), mais qui étaient généralement très égocentriques avec de sales attitudes : le genre qui arrive, la « baise », éjacule et se barre... Bonjour les mentalités (et l'étroitesse des pratiques sexuelles). Comparé à ça, c'est sûr que tout homme un tant soit peu décent fait meilleure impression !
Le gros problème, c'est toujours la même chose, ce sont les mentalités et le poids des « normes » sociales. Combien de filles j'ai croisé (pas juste des partenaires) qui étaient hésitantes avec leur sexualité, qui pensaient que ci ou ça était mal, pervers, et tout. Même des choses assez banales, je ne parlerai même pas de BDSM. Et ça se trouve tout autant chez les hommes d'ailleurs. Après, oui, de telles personnes (H/F) sont souvent « nulles au lit », car elles n'osent pas se lâcher sexuellement, n'osent pas accepter leurs envies et fantasmes, etc. Perso, comme je disais, j'en ai rencontré, et c'était pénible pour les 2 côtés. C'est difficile de faire surmonter leurs préjugés à des personnes comme ça, et douloureux à voir quand on sait qu'elles ont en réalité des envies de faire plein de choses.
Enfin, les relations humaines ça reste compliqué, et la sexualité le restera aussi. Ce n'est pas demain qu'on résoudra tout ça globalement.
Heureusement qu'il y a quand même pas mal de personnes (comme moi et les personnes qui lisent mes écrits) qui arrivent à aller plus loin, au moins pour leur pratiques sexuelles (le « drama », c'est un autre sujet !).
Juin
28
28 Juin 2023
Larry
Je reviens -encore- sur le sujet des poupées sexuelles. Toujours pendant mes recherches, je suis tombé sur un nouvel article « intéressant ».
Je trouve que cet article est une bonne illustration des préjugés contre les poupées sexuelles, et des paniques morales sur le sexe. Et il montre bien ce que j'appelle la « peur du sexe » : ce qui touche à la sexualité et qui est incompris, qui SEMBLE sortir des « normes », fait peur et génère du rejet basé sur des préjugés et idées reçues irrationnelles (et stupides).
L'article (paru le 7 juin 2021) :
Je résume super brièvement le FOND de l'article.
Ça se passe en Corée du Sud, et ils ont des « maisons closes de poupées sexuelles » (on paye pour utiliser les poupées). Comme vous vous en doutez, ça dérange pas mal de monde, mais il n'y a -pas encore- de lois contre. Il y a donc de gros débats sur le sujet.
Pour vous donner du contexte, en France, une « maisons close » de poupées sexuelles avait ouvert le 1er février 2018, à Paris. Je ne sais pas si vous vous rappelez ou avez lu les réactions, mais les journaux s'en étaient donné à coeur joie. Généralement de façon plutôt négative. Et avec évidemment, des articles (stupides et hypocrites) qui posaient la question est-ce une -vraie- maison close, bref, est-ce de la « prostitution ». C'est si stupide de suggérer ça que ça défie l'entendement !
Cette tentative avait valu au propriétaire une visite de la police, qui avait tout de suite conclu qu'il n'y avait en fait pas de problèmes. NON, SANS RIRE ?
En Corée, on a donc eu le même type de réactions. Avec de vraies perles.
Et bien sûr, l'argument BIDON utilisé est avant tout « protéger la jeunesse ». De quoi ? Ce n'est pas comme si ces sociétés proposaient aux enfants ou ados de venir leur rendre visite...
Sérieusement, il faut lire l'article pour voir tous les délires et stupidités. C'est hallucinant. On retrouve VRAIMENT tous les symptômes de la « peur du sexe », le même genre de délires et d'arguments bidons qu'on trouve pour les sexshops par exemple.
[...] growing concerns that the opening of such businesses close to residential areas and even in school zones hampers moral and healthy sex education of young children and teenagers.
(Ma traduction) [...] des inquiétudes que l'ouverture de telles boutiques proches de zone résidentielles et même d'écoles entrave la morale et une éducation sexuelle saine des enfants et adolescents.
Heu. Je me répète, mais COMMENT ? Ces boutiques ne sont pas plus accessibles aux enfants et ados que les sexshops ou tout simplement les bars... Et ce n'est pas comme si les poupées faisaient du racolage sur le trottoir, comme dans l'ancien temps (LOL).
Mais ce qui m'a fait le plus bondir, c'est cette phrase.
But the residents in the neighborhood demand the authorities regulate them more vigorously to minimize potential harmful effects on young children, arguing that they saw no big difference between such shops and prostitution establishments.
(Ma traduction) Mais les résidents du quartier demandent que les autorités les [les boutiques de poupées] régulent plus vigoureusement pour minimiser les effets nocifs potentiels sur les jeunes enfants, argumentant qu'ils ne voyaient pas de grande différence entre ces boutiques et des lieux de prostitution.
Sérieusement ?
Ces lieux ne SONT PAS accessibles aux mineurs. Et pour ce que j'ai compris, ils ont juste un panneau assez discret sur la devanture indiquant ce qu'on y trouve.
Mais surtout, ils ne voient pas de différence avec la « vraie » prostitution ?
C'est dément ! Je l'ai dit plus haut, suggérer que ça soit pareil défie l'entendement de toute personne sensée !
C'est là qu'on voit une PARFAITE illustration de la peur du sexe : les préjugés et idées reçues, la crainte de parler de sexe aux jeunes, sont si FORTS, que tout esprit critique, toute réflexion, toute rationnalité, et tout bon sens, passent par la fenêtre. Et on obtient des délires de ce genre.
Plus bas, ils parlent aussi de problèmes de non vérification de la majorité lors de l'achat de poupées (sur internet)... C'est bien connu que les mineurs ont les centaines ou milliers d'euros pour acheter une poupée, et qu'ensuite ils peuvent juste la cacher sous leur lit ou dans un placard, comme un magazine porno ! Non, mais je RÊVE ? Même s'ils ont l'argent, une poupée, c'est énorme, super encombrant, QUI pourra en cacher une à sa famille ? Il faut arrêter les délires ! (Oh, oui, je sais il y aura toujours LE CAS exceptionnel, mais il sera forcément rapidement repéré par ses parents.)
On est vraiment dans la panique morale typique, c'est effrayant.
Les préjugés nocifs (et ridicules) contre les poupées sexuelles, on n'est pas près d'en voir la fin...
Juin
25
25 Juin 2023
Larry
J'ai encore vu passer de complets @#! (censuré), du total n'importe quoi, de la part « d'experts » (et « expertes »).
Ce que ça peut m'énerver !
Vous savez que je fais des recherches de modèles pour faire des photos de Bondage et autres. Et que j'ai notamment cherché du côté des « poupées sexuelles ».
Pendant mes recherches, je suis évidemment tombé sur plein d'articles qui n'étaient pas directement sur les poupées (vente et autres), mais qui avaient juste un rapport avec les poupées. Évidemment, comme toujours, la quasi totalité de ces articles étaient négatifs, bourrés de préjugés et avec souvent de forts relents anti-hommes (ou carrément des attaques misandres).
Je ne vais pas parler de tous, il y en a quelqu'uns qui parlaient d'un sujet que je veux pas aborder, parce que ça me donne envie de CRACHER DES FLAMMES.
Ce que je peux haïr ce constant barrage d'ignorance alliée à des attitudes malsaines (et anti-hommes)... Et en plus, ils et elles ont le culot de parler avec un ton donneur de leçon ! Alors que ce sont eux et elles qui sont dans leur tort.
Parmi le déluge de STUPIDITÉS toxiques, je suis encore tombé sur des articles dans lesquels de soi-disant « experts/tes » avertissaient sur les risques et problèmes de l'IA (Intelligence Artificielle) dans les poupées sexuelles.
ARRRRGH !
J'ai déjà évoqué le problème sur mon blog : « Intelligence Artificielle » et délires : c'est EFFRAYANT !
Là, encore une fois, je me suis trouvé confronté à des gens qui n'ont AUCUNE IDÉE sur le sujet. Et qui évidemment délirent et en font des tonnes avec une attitude fortement anti-hommes entièrement basée sur des préjugés et des idées nocives... N'attendez pas de rationnalité, d'honnêteté intellectuelle, d'esprit critique ou de simple bon sens, là-dedans ! C'est le ZÉRO de l'esprit scientifique, mais ça ne les empêche pas de vous asséner avec une apparente totale certitude, les choses les plus irrationnelles et délirantes (et toxiques).
Je sais que je radote, mais soyons clairs : l'état actuel de l'IA (au sens que les gens l'entendent, c'est à dire des outils qui ont une intelligence comparable à la nôtre) est si bas, que c'est RIDICULE. Pour vous donner une image : c'est comme dire qu'une poupée qui dit « maman » est intelligente !
NON, l'IA telle qu'on la voit dans les films et séries, ça n'existe pas, ça n'existera PAS avant des siècles probablement, si tant est que ça existe un jour.
Comment peut-on être si ignorants/tes ?
Ha, ils (et elles) sont beaux les « experts/tes » !
La vérité, c'est que ces gens-là sont aussi « experts » que moi je suis expert en construction de centrale nucléaire (croyez-moi, vous ne voulez PAS que je construise une centrale nucléaire).
Je trouve ça effrayant, parce que je vois de plus en plus souvent des personnes qui sont présentées comme « expertes » et qui sont des charlatans. Et ce n'est pas sans conséquences : ça fait BEAUCOUP de mal de propager des mensonges et autres délires. Dans le domaine du sexe, ça cause des dommages terribles. Les gens qui font du BDSM en savent quelque chose !
Et je me répète, mais tout ça a TOUJOURS un fil conducteur fortement anti-hommes, même pas déguisé, c'est généralement LE SUJET central.
GRRR.
Mai
28
28 Mai 2023
Larry
Je n'ai certainement pas besoin de vous expliquer que le BDSM, malgré quelques progrès récents, reste souvent mal vu, mal compris et parfois fortement stigmatisé.
Et même pour tout ce qui touche au sexe en général, il este encore pas mal de préjugés, d'idées reçues et de « peur du sexe ». Même des choses super-banales comme les sextoys ne peuvent pas être discutées avec tout le monde. J'ai eu le GRAND déplaisir de croiser des gens ayant des vues très étroites (notamment au boulot) et c'était pénible.
Du coup, évidemment, la plupart des gens restent relativement discrets sur leurs aventures ou accessoires, sauf lors de discussions avec des gens dont ils connaissent l'ouverture d'esprit bien sûr.
Même chez soi il est souvent nécessaire de cacher ses accessoires. Et si vous voyagez en transports, que ce soit trains, métros, bus ou avions, tout ça devient un GROS problème.
Comment passer les douanes ou transporter des accessoires un peu encombrants ?
Évidemment, pour des objets VRAIMENT volumineux, il n'y a pas de solution : on ne peut pas vraiment les cacher. Certains meubles à but sexuel sont conçus pour pouvoir être transformés en temps normal, mais ça, c'est rare, souvent cher, et j'en reparlerai sans doute un jour...
Pour des objets plus petits, depuis les sextoys jusqu'aux fouets, en passant par les cordes, il y a des possibilités plus larges.
Comme j'allais assez souvent à Londres (avant le Covid), j'avais été confronté au problème. J'avais posé la question sur le site social BDSM FetLife, et des gens avaient témoigné avoir eu des regards (et autres) désagréables juste en passant des douanes avec des jeux de cordes... Ne parlons pas de matériels plus clairement orientés BDSM !
Comment passer les scanners aux douanes ? En allant à Londres, par exemple, j'ai vu une fois un gars se faire interroger pour une simple petite figurine, soi-disant (si j'avais bien compris) parce qu'elle avait un bout « aigu ». On parle d'un truc minuscule (qui tenait dans la main) !
Aujourd'hui, je voudrais parler spécifiquement du problème de se déplacer dans les transports en communs en ayant des objets longs : fouets, badines et autres.
J'ai un sac assez grand, mais pour les y caser, il faut les tordre pas mal, ça n'est pas bon, ça les abime !
J'avais envisagé d'acheter un tube de type dessin pour les transporter, mais je n'avais pas encore creusé. Et puis, il y a quelques temps, notamment avec mon opération « GML », le sujet est revenu sur le tapis.
J'ai un peu cherché sur internet, pour voir ce qui se fait, et j'ai trouvé diverses offres. Le problème, évidemment, c'est la longueur : un de mes fouets est long, il ne tient pas dans un tube de taille normale.
Finalement, je suis donc allé faire un tour dans plusieurs magasins de founitures pour beaux-arts. J'en connaissais déjà pas mal parce que c'est un sujet qui m'intéresse depuis longtemps.
Dans le magasin où je vais le plus souvent, j'ai fini par en trouver, ils étaient bien cachés, mais j'ai mis la main dessus. J'ai pris un des plus gros modèles. Il est un peu TROP gros en diamètre, mais au moins il fait la longueur désirée !
Voici une photo :
Alors, ça ne se voit pas sur cette photo, mais en fait, le tube est allongeable : il a un mécanisme qui permet de le déverrouiller (on tourne sur quelques centimètres) et on peut augmenter sa longueur (il y a 10 réglages possibles). En le règlant à la 3ème ou 4ème encoche, ça suffit largement pour mon fouet le plus long.
Maintenant, je peux facilement me balader avec dans les transports, sans soucis, et sans risquer de tordre mes fouets...
Je vais voir à écrire un article sur ce type de problèmes de camouflage.
Avr
29
29 Avril 2023
Larry
(Je rappelle que Dèmonia est un sexshop spécialisé dans le BDSM, avec une boutique située à Paris. Ils organisent aussi des soirées BDSM et fétiches, les plus connues, et les plus grosses, en France.)
J'ai vu passer récemment dans une discussion sur des forums un extrait d'un article de 1995 sur la soirée Dèmonia.
Lire des choses comme ça, ça me met en rogne !
Je ne parlerai même pas de l'évidente ignorance du journaliste sur le sujet du BDSM, vu l'époque, ça n'a rien de surprenant.
Le problème, un truc qui me fait HURLER depuis des années, c'est la présentation de « personnalités » du BDSM. C'est-à-dire des personnes qui sont (ou étaient) connues dans le « milieu public BDSM » français.
Quand j'ai lu les noms, présentés évidemment comme représentants (et surtout représentantes) du BDSM, c'était pour la plupart (les autres, je ne les connaissais pas) des gens HORRIBLES. Dans ces noms, j'ai immédiatement retrouvé le gratin de l'élitisme, du mauvais caractère, de la mauvaise attitude, de la toxicité la plus pure et immonde. Par exemple, une est la personne qui a complètement ruiné les articles de Wikipedia sur le BDSM en langue française (c'est hallucinant à lire, je ne sais pas de QUOI elle parle, mais ce n'est certainement PAS de BDSM).
POURQUOI ?
Pourquoi nous sort-on toujours ces gens-là ?
Personne ne leur a donné le « droit » de se présenter comme figures de proue du BDSM, au contraire, personne de sensé ne voudrait de ces gens-là !
Je suis écoeuré.
Et ce problème ne s'est pas du tout amélioré depuis. Même si les personnes en questions ont à peu près disparu du « milieu public BDSM » (c'était il y a 28 ans !), d'autres, tout aussi toxiques et immondes, leur ont succédé.
Et puis, franchement, pourquoi toujours cette manie, ce besoin, d'avoir des « célébrités » ? Surtout que celles-ci sont trop souvent des gens désagréables ou pire, et dans le BDSM, toujours bien pires.
Quand je regarde les gens qui, comme moi, se battent et font de gros efforts pour démolir les idées fausses, et améliorer l'ambiance générale du « milieu », nous sommes si peu nombreux que c'en est ridicule et décourageant... (J'en connais à peine une poignée.)
Quand je pense aux problèmes que j'avais à cette époque, les difficultés pour accepter mes penchants BDSM, la lutte contre tous les préjugés horriblement nocifs (« malades mentaux »), et tout. Et là, on avait ces gens-là qui en rajoutaient, qui faisaient tout pour ne pas rendre les choses plus accessibles ou faciles... Ha, ça, ce n'est pas sur eux et elles qu'il fallait compter pour écrire des articles comme les miens, ça non ! Ils et elles préféraient cultiver leur horrible élitisme putride.
Je ne comprendrai jamais pourquoi tant de gens les prennent pour des « modèles » alors que lire leurs écrits ou voir leurs actions montre directement que ce sont des gens odieux et à éviter.
GRRR
Avr
11
11 Avril 2023
Larry
Cuisinez-vous ?
Il paraît que ça se perd (plus ou moins), notamment à cause de l'arrivée des plats déjà préparés. Je ne suis pas sûr que ça soit si vrai que ça, il suffit de voir le nombre énorme de sites français sur la cuisine...
En tout cas, ça reste très répandu, ça c'est sûr.
Moi, je cuisine. D'ailleurs, tout le monde cuisine dans ma famille.
Bien sûr, comme beaucoup de gens, je ne fais qu'une cuisine assez simple, je ne suis pas un passionné comme mes parents par exemple, pour qui c'est un hobby majeur.
Pourtant, même si je ne fais le plus souvent que des choses assez basiques (soupes, tartes et autres), est-ce que vous diriez que « je ne cuisine pas » ?
Non, évidemment !
Bien sûr, si pour quelqu'un, préparer son repas consiste juste à réchauffer la pizza ou un plat déjà préparé, là, on ne devrait pas appeler ça cuisiner... (Il n'y a pas de mal à ça, d'ailleurs.)
Mais, même si on n'est pas un ou une « pro », qu'on ne travaille pas dans un restaurant (ou autre), du moment qu'on fait un minimum de préparation culinaires, on cuisine. Ça me paraît évident.
POURQUOI alors est-ce que quand on parle de BDSM, les gens ont encore assez souvent cette attitude que « ce n'est pas du BDSM » ?
La plupart des gens qui font du BDSM ne sont pas des pros (qui sont très rares) comme moi par exemple. Ni même des passionnés/ées. C'est normal.
Mais, même si on ne fait, par exemple, qu'une fessée à l'occasion, c'est du BDSM, par définition !
PERSONNE ne peut décider qu'on ne fait du BDSM que si on en fait avec telle intensité minimale ou telle fréquence minimale.
Regardez la cuisine : presque tout le monde (à part quelques extrémistes cinglés) dira que JE cuisine.
Mais si quelqu'un fait un BDSM un peu basique (souvent sans même réaliser que ça en est), alors, là, soudain, ça ne serait pas pareil ?
POURQUOI ? Il n'y a aucune justification à ça !
Pourtant, je croise souvent des discours comme ça. Et curieusement, pas uniquement chez les extrémistes (ceux qui disent que MOI je ne fais pas de BDSM, LOL).
On en revient toujours aux mêmes types de problèmes, pas vrai ? Dès qu'on parle de sexe, au sens large, RIEN n'est pareil, il y a TOUJOURS des tas de préjugés, d'exagérations, des peurs, un rejet du bon sens le plus basique, etc.
En résumé, si quelqu'un vous sort que vous « ne faites pas de BDSM », ne vous laissez pas impressionner et sortez-leur ma comparaison avec la cuisine, ça va leur clouer le bec...
Avr
10
10 Avril 2023
Larry
Je suis en train de travailler sur un article : « les ennemis et ennemies du BDSM ».
Ce n'est pas vraiment un « nouvel » article : je l'avais démarré il y a plus de 4 ans !
Mais le sujet est un peu (beaucoup) pénible, je l'avais mis de côté, j'avais ensuite essayé de le reprendre à plusieurs reprises, sans trouver le courage d'aller au bout.
Finalement, je me suis décidé à le finir, une bonne fois pour toutes.
Le jour où vous pourrez lire l'article, vous comprendrez mieux POURQUOI je dis que c'est pénible, ce qui est un énorme euphémisme. Sans rire, ça m'est mentalement difficile de le rédiger.
Tant que vous n'avez pas étudié le sujet de près, comme moi, vous ne pouvez PAS imaginer le degré de nocivité, l'immonderie de ces gens-là ! Non, croyez-moi, vous ne pouvez pas ! Il faut avoir lu leurs articles pour comprendre vraiment de quoi je parle.
Bien que j'aie laissé tomber l'article, je n'avais pas du tout cessé mon investigation du sujet, ho non ! Je suis de très près tout ça, et notamment certains forums de cinglés/ées bourrées de HAINE. D'ailleurs, j'en ai parfois un peu parlé dans divers articles, mais sans jamais vraiment entrer dans les détails sordides.
Ces détails sordides, je vais les étaler au grand jour...
Mais c'est dur.
Donc, ça faisait 4 ans, j'avais un peu perdu mes captures d'écran, ou mes adresses d'articles. À l'époque, je n'étais pas aussi rodé que maintenant ! Cela dit, j'avais pas mal de bookmarks, et j'ai fini après une petite recherche de quelques jours à retrouver à peu près tout. Avec quelques découvertes en bonus (LOL). Certains avaient même disparus, mais j'ai trouvé d'autres références ou les ai retrouvé sur la « Wayback Machine ».
Pfffou.
Non, vous ne POUVEZ PAS comprendre le poids mental que ça fait de lire et relire tout ça. C'est à vomir.
J'avais déjà pas mal avancé mon article, je vais le complèter et surtout ajouter des exemples. C'est ça qui m'avait fait arrêter avant.
Ce qui est ennuyeux, c'est que chacun de ces « trucs » immondes demanderait un article complet pour le décortiquer ! Surtout pour en expliquer les mensonges et délires à des gens qui ne comprendraient pas encore bien ce qu'est le BDSM (loin des délires de ces ennemis/ies).
Je vais essayer de donner un minimum d'explications, mais en me limitant fortement. Ça ne me satisfait pas vraiment, mais il est impossible de faire autrement. Personne ne lirait un document de cent pages...
Je suis aussi passé devant pas mal de nouvelles STUPIDITÉS, récentes en général, sur les sites contenant ces atrocités. Même si ceux-là n'étaient pas des articles anti-BDSM, ça m'a fait rouler des yeux et gémir en lisant leur contenu (bourrés d'idées fausses et tout)... Argh !
Le problème, vous voyez, c'est que tous ces gens-là sont super hypocrite et de mauvaise foi. Peu leur importe de mentir et de dire n'importe quoi. Du coup, ils et elles peuvent facilement en écrire des pages en répétant leurs messages horribles partout. Les combattre est mission impossible : analyser ces choses et y répondre correctement demande énormément de temps, bien plus que le temps qu'il leur faut pour leurs délires !
C'est facile et rapide de dire ou écrire n'importe quoi, évidemment !
Dans mes articles, je fais de mon mieux pour être clair, pour donner des infos justes et vraies, je passe du temps à enquêter, etc. C'est en partie pour ça que ça me prend tant de temps de les rédiger...
Malheureusement, ces articles anti-BDSM ont un impact. Impact qui est à mon avis largement sous-estimé par la plupart des gens.
En tout cas, préparez-vous mentalement: ça va être un de mes articles les plus durs à lire (avec celui sur les abus).
Mars
06
06 Mars 2023
Larry
J'avais déjà parlé des sujets tabous dans le BDSM, les sujets qui sont les plus « polémiques », même au sein d'un domaine qui lui-même soulève déjà plein d'oppositions (absurdes, mais je n'insisterai pas).
Ce sont des choses du genre : l'age play, l'esclavage, les uniformes nazis, etc.
Une des pratiques les plus connues, même en dehors du BDSM en fait, c'est ce que les américains ont appelé le « race play ».
De façon simplifiée, ça consiste à « jouer » sur la « race », par exemple un dominant blanc et une soumise noire, ou l'inverse, ou encore une dominante noire et un soumis blanc, ou l'inverse.
Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, vous comprenez pourquoi ça peut sembler de mauvais goût.
(ATTENTION, à ne pas confondre avec la situation où les partenaires sont de « races » différentes, mais qu'ils ne pratiquent pas le « race play », ce qui est le cas le plus courant.)
Je ne suis pas surpris de constater de l'incompréhension dans le grand public, beaucoup de gens n'ont aucun recul, ne se renseignent pas, et réagissent sans RIEN comprendre à ce qui se passe réellement (un problème classique pour tout ce qui touche le BDSM).
Là où ça m'agace, par contre, c'est quand je lis dans des forums BDSM (comme je viens juste de le faire), des gens qui font du BDSM et qui pensent que le « race play » est raciste (implicitement, que ça devrait être interdit).
Haaaaa là là.
OK, admettons, de façon simpliste, que ce soit exact.
Alors, le BDSM en soi devrait aussi être interdit !
Ben oui, par exemple, le BDSM comprend largement des pratiques « inégalitaires », la domination/soumission étant le meilleur exemple. Quand au SM, je veux dire, faire mal, « torturer » son ou sa partenaire, c'est clairement mal, non ?
COMBIEN de FOIS devrai-je répéter qu'il y a une GRANDE différence entre les fantasmes et la réalité, entre ce qu'on fait au lit, et à l'extérieur ?
C'est si dur à comprendre ?
Perso, j'ai dominé des filles, je les ai parfois sévèrement fouettées, etc. Ça ne veut pas dire que je hais les femmes, que je suis misogyne ou autre. Pareil pour elles : vous croyez qu'elles accepteraient ce genre de comportements (même de moi) hors d'un contexte BDSM ? LOL !
Après, oui, il y a des gens qui prennent tout ça au sérieux, pour qui c'est un exutoire ou qui veulent que ce soit une réalité. J'ai des noms, et j'ai lu et entendu pas mal d'histoires à faire frémir. J'en parlais encore l'autre jour dans mon article sur cette « femdom » qui tenait des discours anti-hommes odieux.
Mais ce n'est pas parce qu'une minorité de DINGUES et autres personnes immondes utilisent ces concepts qu'on doit les jeter ! Sinon, on ne pourrait plus rien faire : quoi qu'on fasse, de quelque sujet qu'on parle, il y a toujours des gens allant d'indésirables à immondes.
Peu importe que le « KKK » parlent de tout ça au premier degré, en y croyant comme si c'était une réalité. Personne de normal ne devrait confondre les délires de ces gens-là avec ce que font les gens normaux.
Ce que je trouve effarant, c'est que des gens qui font du BDSM s'arrêtent à la surface des choses. Je veux dire, quelqu'un qui pratique la D/S ou le SM, et qui ne voit pas la différence (immense) entre faire ça et avoir des croyances abjectes, comment expliquer ça ?
C'est pour ça que j'avais écrit mon article et expliqué que même au sein du BDSM ces sujets sont parfois mal vus voire tabous.
C'est décourageant de voir que même des gens qui eux-mêmes font des choses contestées, ce qu'ils et elles savent parfaitement, REFUSENT de réfléchir et de prendre du recul sur d'autres sujets un peu plus délicats.
Ha ça, ce n'est pas demain qu'on verra tout ça être remis à sa juste place, les tabous seront là encore longtemps !
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