Fév
10
10 Février 2022
Larry
Il y a quelques jours, je suis par hasard tombé sur des références (articles et vidéos) à une « affaire » qui s'est produite en 2018. (À l'époque je ne l'avais pas vue passer.)
La présentatrice télé « Évelyne Thomas » avait lors d'une émission fait du « slut-shaming » (relié à l'expression française « fille facile »).
Je rappelle que le « slut-shaming », c'est une forme de stigmatisation contre des personnes (surtout contre les femmes, et les jeunes femmes/filles, mais ça existe aussi contre les hommes même si c'est moins répandu/connu) à cause de leurs comportements sexuels ou « disponibilité » sexuelle réels ou supposés.
C'est très répandu, on voit passer ce type de jugements ridicules (et hautement toxiques) très fréquemment. Dans les textes (et autres) américains, je le vois très souvent, même parfois sur les forums BDSM, où pourtant, l'ouverture en matière de sexe est généralement bien + grande que la moyenne.
Si j'ai bien compris, dans l'émission, 2 jeunes filles défendaient leur droit à s'habiller sexy en public, sans avoir à subir des remarques et autres comportements déplacés, et regrettaient qu'on les prenne pour des « filles faciles ». Ensuite, la présentatrice leur avait donc fait des remarques carrément déplacées, et qui montraient tristement son étroitesse d'esprit, créant une mini tempête sur internet (LOL).
Je n'entrerai pas dans plus de détails concernant cette émission ou la présentatrice, ça ne m'intéresse pas vraiment.
Le problème, ce qui me surprendra TOUJOURS, c'est que PERSONNE ne semble voir le problème de FOND.
Avant de poursuivre, si vous ne me connaissez pas, au moins par mes -nombreux- écrits : j'ai une sexualité totalement hors-norme, même si on ne tient pas compte du BDSM, et j'ai toujours été comme ça... Question sexe, j'ai l'esprit plus large/ouvert que probablement 99% (ou plus) des gens, même si ça ne veut pas dire que je fais -ou aime- tout, loin de là. Bref, le sexe, ça n'est absolument pas tabou pour moi, ça me consterne de voir que ça le reste autant au niveau de nos sociétés, malgré certains progrès (depuis ma jeunesse). De façon évidente, ça coule de source : pour moi, les notions (assez proches) de « salope » ou de « femme facile » n'ont aucun sens, et je fréquente essentiellement des filles/femmes qui ont une forte sexualité ou pas peur de celle-ci, vous vous en doutez...
Donc, pour revenir à notre « scandale », il y avait à l'époque eu pas mal d'articles sur le sujet, condamnant les propos de la présentatrice (ce qui était vraiment justifié vu son attitude).
➜ MAIS, moi ce qui me CHOQUE vraiment, c'est que nulle part il n'est fait mention du VRAI problème !
Prenez les 2 jeunes filles qui témoignaient. POURQUOI ne voyaient-elles pas que le problème n'est PAS qu'on les voie comme des « filles faciles », le problème, c'est l'existence même de la vision négative de « fille facile », (que ce soit jugé comme étant négatif) ! Être « facile » ne devrait pas être stigmatisant ou une insulte !
(Vous aurez remarqué que ça montre qu'elles avaient un préjugés stigmatisant contre les filles/femmes qui sont « faciles ». Bravo, belle ouverture d'esprit. Je trouve toujours NAVRANT les personnes qui se plaignent de tel ou tel stéréotype/préjugé dont elles sont victimes, pour ensuite montrer qu'elles-mêmes en ont plein envers d'autres personnes... C'est pathétique.)
Pour donner un autre exemple (navrant, mais classique), c'est comme quand quelqu'un se plaint qu'on le traite de « pédé » (chose ultra-répandue quand j'étais enfant, par exemple), au lieu de voir que le problème de fond c'est que « pédé » soit vu comme étant une insulte et utilisé pour stigmatiser (alors que ça n'a AUCUN SENS).
Et dans AUCUN article ils ne remettaient en cause l'existence de cette expression « fille facile ».
➜ Ce qui, pour moi, montre que ces gens-là acceptaient -implicitement- cette notion toxique et ridicule d'un autre âge !
Ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de choses : les gens se focalisent (trop souvent) sur un problème superficiel, au lieu de voir (et discuter/dénoncer) le VRAI problème sous-jacent. Ça montre un GROS problème de manque de recul, et, souvent, la profondeur des stéréotypes et préjugés. C'est particulièrement répandu quand on parle de sexe (au sens large).
GRRR.
Fév
09
09 Février 2022
Larry
En lisant un article sur un magazine web, dans la section « sexo » (dédiée à la sexualité), je suis tombé sur un sujet intéressant.
➜ Le mouvement sexe positif ou SX+ en abrégé (un hashtag assez utilisé est #MMM).
Mmmmh.
Je ne connaissais pas, du moins, je veux dire en tant que MOUVEMENT. La notion de sexe positivité, je connais bien (j'y reviendrai).
J'ai parcouru divers textes sur le sujet et j'aurai pas mal de choses à dire sur ce sujet. Il faudra que j'explore tout ça plus en détails, bien sûr, mais déjà, là, en moins d'une heure, j'ai trouvé plein de choses qui m'ont fait faire la grimace et faire des comparaisons avec le BDSM.
Ce premier article ne fait que présenter mes premières idées sur le sujet, j'en écrirai probablement pas mal d'autres...
Mon premier sentiment est franchement un peu dubitatif, parce que je ne vois RIEN de nouveau là-dedans... La positivité sur le sexe, ça n'est pas nouveau, je suis bien placé pour le dire puisque dès que j'ai lu leurs définitions, il m'a été évident que je suis À FOND là-dedans depuis toujours. D'ailleurs, il suffit de lire mes écrits divers pour s'en rendre compte (ou mon explication sur mon premier site sur la sexualité)...
Je vois bien que la « nouveauté », c'est qu'il y a un mouvement soutenu par l'utilisation des divers « sites sociaux », mais à part ça, ce n'est pas révolutionnaire, même si c'est plutôt positif (a priori). Ce qui est agaçant, c'est la façon dont les journalistes en parlent et le présentent comme une idée nouvelle et tout. Un total non-sens. Enfin, bref.
Remarquez que j'ai fait une recherche et parcouru quelques articles, et j'ai eu une FORTE impression de déjà vu : tout ça, ça ressemble vraiment beaucoup aux articles sur le BDSM : beaucoup d'exagération, notamment un excès de positivité du style « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », on croirait que c'est les Bisounours ! Et j'ai aussi eu de GROS grincements de dents en lisant certaines des choses qu'ils/elles écrivaient, GRRR.
Le premier article sur lequel je suis tombé était TRÈS négatif sur le sujet. Il parlait des problèmes dans les communautés qui se sont construites autour de cette idée de SX+. Sérieusement ? Évidemment qu'il va y avoir plein de problèmes là-dedans, qui est-ce que ça peut surprendre ? On parle de sexe, et en plus de personnes qui prônent une ouverture d'esprit sur le sujet, c'est CLAIR que ça va attirer des indésirables !
Le second article commençait de façon intéressante mais m'a ensuite fait VRAIMENT grogner.
D'abord, la personne interviewée disait que les choses n'avaient pas changé depuis sa jeunesse : le sexe était toujours tabou, etc.
Je ne suis PAS DU TOUT d'accord avec ce qu'elle disait. Je suis plus âgé qu'elle, et je peux témoigner que ça s'est drôlement amélioré depuis que j'étais enfant ! Attention, je ne dis pas que c'est super, au contraire : si vous me lisez de temps en temps, vous savez que je n'arrête pas de me plaindre du manque d'éducation sexuelle et d'ouverture d'esprit en général, mais comparé à ma jeunesse, c'est le jour et la nuit !
Ensuite, elle nous sortait encore que c'est la faute de la sexualité « cisnormée, hétéronormée, reproductive et patriarcale »... NON ! C'est simpliste et STUPIDE de dire ça ! Les problèmes de tabous et autres n'ont RIEN à voir avec être cis ou hétéro, notamment ! Ce sont des problèmes, mais pas du tout la source des tabous ! Ça n'aide PAS de répéter sans arrêt ce genre de choses qui distraient l'attention des VRAIS problèmes de FOND.
Je ne pige pas ça, comment peut-on à la fois se prétendre inclusifs/inclusives, pour la tombée des tabous, et TAPER stupidement sur 90 à 99% des gens ? Comprenez-moi bien, les diverses « normes » posent un problème, je suis d'accord, je le dis depuis longtemps et je suis bien placé pour en parler (vu ma sexualité hors-norme notamment). MAIS, il y a la façon de présenter les choses !
Moi je suis végétarien. Si vous êtes omnivore (comme la majorité des gens), vous ne comprenez probablement pas vraiment les nombreux problèmes que ça me pose... Manger, c'est FONDAMENTAL, plus encore que le sexe. Est-ce que vous me voyez râler à longueur de temps sur « l'omnivonormité » ? Pourtant, j'aurais beaucoup à dire sur le sujet...
La suite du texte contient pas mal de WTF? (absurdités totales), dont plusieurs m'ont un peu énervé. Mais je n'entrerai pas ici dans les détails.
Au final, je trouve que la personne interviewée se présente comme progressive, bienveillante, mais qu'elle ferait bien de se regarder dans une glace ! Parce qu'elle dit PLEIN de choses qui ne sont pas progressives, mais qui sont CLAIREMENT des stéréotypes sexistes (et autres)...
Je pense que ces divers mouvements ont un potentiel positif. Est-ce qu'ils feront une VRAIE différence ? Dur à dire. Mais je ne suis pas trop optimiste, malheureusement : depuis les années 2000 il y eu un FORT retour conservateur/réactionnaire, notamment sur le sexe, et je ne crois pas qu'il sera aisé de s'en débarrasser. Enfin, ça n'empêche pas d'essayer.
Je vais continuer à me renseigner là-dessus.
C'est clair que ces approches me correspondent, et qu'à mon niveau je les ai -implicitement- propagées. Mais comment est-ce que ça se passe concrètement là-dedans, dans ces sites et organisations ? Il faudra que je creuse.
En tout cas, je crois que j'ai trouvé là un nouveau sujet pour des articles.
Fév
09
09 Février 2022
Larry
Le 5e anniversaire de l'ouverture officielle de mon site approche.
Mon site est plutôt bien développé maintenant, avec 124 articles représentant 1 120 pages, en début février 2022.
Le résultat d'un ÉNORME effort...
Mais saviez-vous que ce n'est pas mon premier essai ?
En effet, en 2000, j'avais lancé un autre site, centré sur l'éducation sexuelle en général, pas juste le BDSM, au contraire de mon site actuel.
Hé oui, il y a 22 ans ! (J'avais alors 29 ans.)
À cette époque, je travaillais dans des projets internet de type sites web, plus ou moins complexes. J'avais créé plusieurs petits sites persos, dont un qui contenait essentiellement mon CV.
Mais en 2000, j'avais eu envie de lancer un PROJET sérieux, sur la sexualité puisque c'est un des sujets qui m'intéressent le plus, vous vous en doutez... (LOL)
Malheureusement, ça n'a pas du tout marché...
D'abord, à l'époque, je travaillais beaucoup, je veux dire que je passais presque la moitié de mon temps TOTAL à travailler, c'était une époque de folie dans le milieu internet (avant le crash).
Mais, surtout, mon GROS problème, c'est que très vite je me suis trouvé BLOQUÉ avec une question simple : quels sujets traiter ?
Je ne suis pas sexologue, cependant j'ai plus de connaissances que la majorité des gens, parce que je m'intéresse de près à ce sujet. N'empêche que ça ne suffisait pas pour écrire des articles intéressants !
Comment faire des recherches originales en étant SEUL, sans moyens humains ni techniques, ni d'accès aux infos des chercheurs et chercheuses pros ? Bien sûr, je pouvais toujours écrire des articles de vulgarisation, MAIS ils auraient forcément été en très grande part basés sur des documents/recherches de tiers. Bref, je n'avais pas beaucoup de choses à apporter sur LE FOND, uniquement sur la forme.
Maintenant, avec le recul, je me rends compte que ma façon de présenter les choses aurait probablement quand même été intéressante, parce que quand on voit ce qu'écrivent certains et certaines auteurs, glups... (LOL)
Très vite, je me suis donc trouvé face à un vrai problème...
À cette époque, je n'aurais PAS non plus été capable d'écrire des choses intéressantes sur le BDSM. Je manquais BEAUCOUP TROP de recul : n'oubliez pas que je n'avais que 29 ans, et qu'à cette époque, il était encore très difficile de trouver des infos sur le BDSM. Donc je n'aurais pu parler que de ce que JE faisais, qui était un périmètre très restreint. Et puis, de façon générale, je n'avais pas encore eu assez de temps pour VRAIMENT réfléchir à tout ça, encore moins à une époque où je bossais à fond.
Depuis, je me suis aussi aperçu qu'à cette époque, de toute façon, j'avais encore trop d'idées fausses... Ça n'aurait pas été bon que je les diffuse. Bien sûr, à ce moment-là, je n'en avais pas encore clairement conscience.
Le BDSM, au moins, c'était (et est encore) un sujet pas encore trop traité. Et où il est bien plus facile de dire des choses intéressantes et plus ou moins originales. Mais ce n'est quand même pas facile.
➜ Bref, mon projet a donc très rapidement périclité et j'ai finalement abandonné.
Dommage, mais franchement, je n'en avais pas encore les capacités.
J'ai beau être quelqu'un qui a beaucoup d'esprit critique et qui réfléchit pas mal, qui prend du recul, il faut laisser le temps au temps...
Je regrette un peu de n'avoir pas tenté un peu plus tôt de lancer mon site sur le BDSM, qui est mon 2d essai donc. Mais lancer un GROS projet comme ça, ça ne se fait pas, ne se décide pas, en 5 minutes. J'avais eu quelques vagues velléités dans ce sens, mais je n'avais pas trouvé la MOTIVATION. Jusqu'au début 2017, où j'ai ENFIN, réussi à me lancer...
Vous connaissez la suite !
Fév
08
08 Février 2022
Larry
Comme je l'ai écrit ces derniers temps, je suis en train de travailler sur divers articles liés aux rencontres...
Pendant mes lectures diverses, je suis tombé, encore, sur UN problème DE FOND, qui est, à mon avis, extrêmement important : dans tous les articles que je lis, les rencontres BDSM sont traitées TOTALEMENT différemment des rencontres non BDSM.
Et je veux dire, vraiment différement, c'est à un tel point qu'on croirait qu'on parle de 2 univers différents !
C'est particulièrement FLAGRANT avec les articles qui parlent de « sécurité » lors des rencontres (sujet qui me fait toujours marrer, à cause du n'importe quoi qu'on y trouve).
Pendant la rédaction de mon article sur les « red flags », qui vient juste de sortir, j'ai TOUT LU en la matière.
C'est FOU jusqu'où certaines personnes vont dans l'exagération : le BDSM est « dangereux », « extrême », et autres délires.
Mais ça n'a PAS DE SENS, et en plus, ça pose un autre problème : ces exagérations délirantes masquent le VRAI problème.
1) pas de sens
D'abord, je le répéterai jusqu'à ce que mort s'ensuive, mais le BDSM, ça n'est PAS « extrême ».
La GRANDE majorité des personnes qui en font ne font pas de choses dangereuses, ni particulièrement intenses. Tout le monde n'aime pas faire du « SM hard » comme moi, c'est une minorité. Et plein de pratiques (la majorité) ne sont vraiment PAS risquées.
C'est FOU à quel point ce problème est répandu ! Toutes ces personnes veulent À TOUT PRIX réduire le BDSM aux pratiques d'une infime minorité de personnes. C'est un tel mélange d'élitisme, d'ignorance (de la réalité du BDSM) et de refus de voir la vérité en face... C'est perturbant.
Fondamentalement, comme je le dit depuis des années, le BDSM est une RELATION, avec tous les problèmes que celles-ci peuvent poser. Les pratiques BDSM s'ajoutent dessus, mais ça ne veut pas dire que ça soit radicalement différent !
2) le VRAI problème
Et tout ça, ça crée de sérieux problèmes.
(Je passerai sur les soucis vis-à-vis du grand public, chez qui ça renforce les stéréotypes toxiques...)
Le GROS souci, c'est que pendant qu'on attire l'attention sur des problèmes qui n'existent pas ou qui sont exagérés, ça distrait l'attention de la chose la plus IMPORTANTE quand on veut faire des rencontres (BDSM ou non) : la personnalité de la personne en face !
Quand on parle de BDSM, trop souvent, les problèmes de caractère sont ignorés, à part l'angle « abusif/ve ou pas ». Mais une personne ne se résume pas à un rôle BDSM et à vérifier qu'il/elle n'est pas abusif ! Les envies, goûts, idées, le caractère, et surtout l'attitude, sont VITAUX, que ce soit dans une relation BDSM ou non.
(J'ai comparé les articles parlant des 2 types de rencontres, et c'est bizarre de voir à quel point ils diffèrent.)
Au lieu de STUPIDEMENT se focaliser sur des aspects superficiels du genre « connaît-il le SSC/RACK ? » (oui, IL, toujours le bon vieux sexisme), il faudrait se concentrer sur ce qui est fondamental : l'ATTITUDE. Plein de gens dans le « milieu public BDSM » connaissent la musique, le vocabulaire BDSM et tout, et ont de SALES CARACTÈRES et de mauvaises attitudes, qui vous garantissent une relation misérable avec eux ! Quelqu'un qui a une bonne attitude, une bonne mentalité, sera TOUJOURS préférable dans une relation, et même s'il ou elle débute, peut apprendre les concepts et pratiques BDSM... Par contre, ne pas être un porc ou une truie, ça, ça ne s'apprend pas (et se corrige rarement)...
Et puisqu'on parle des problèmes d'abus, il est CLAIR que le facteur majeur là-dedans, c'est l'attitude, la mentalité des personnes. Croyez-vous vraiment que quelqu'un qui a mauvais caractère, qui est très susceptible, qui n'a pas de self-control, qui est prompt à se mettre en colère (pour un rien), qui traite les gens autour avec mépris, (etc.), sera FIABLE, maître de lui, et ne commettra jamais d'abus ? (Je viens de donner la description de quelqu'un que j'ai croisé aux Munchs.)
Je ne comprends pas pourquoi tant de personnes semblent ignorer cette évidence...
Perso, j'ai été frappé par les comportements ODIEUX de pas mal de gens lors de Munchs, soirées et sur les forums BDSM. Quelle personne normale, sensée, peut vouloir avoir une relation avec de tels/telles @#! ?
➜ TOUT dépend avant tout de l'attitude de la personne.
Conclusion
Je ne comprendrai jamais pourquoi tant d'articles sont si STUPIDES et à côté de la plaque.
Pour moi, ça montre, de façon alarmante, un sérieux problème. Mais ce n'est pas si surprenant, après tout, dès qu'on parle de sexe (au sens large), l'ignorance apparait avec son cortège de délires... Et quand on parle de sujet un peu plus « mystérieux », là, ça devient encore plus le n'importe quoi.
N'empêche, les relations BDSM, ça n'est PAS fondamentalement différent des relations non BDSM.
Fév
07
07 Février 2022
Larry
C'est EMBARRASSANT de lire ça ! Et un problème...
Il y a quelques jours, je suis ENCORE tombé sur un article (de 2015) qui parle de BDSM, mais le GROS problème, comme trop souvent, c'est que le journaliste parlait de sujets qu'il ne maîtrise pas et disait n'importe quoi...
L'article :
- Normes et tabous des sadomasochistes (
https://www.journaldemontreal.com/2015/05/26/normes-et-tabous-des-sadomasochistes
)
L'article était écrit dans le contexte des romans/films « 50 nuances de Grey », et leurs conséquences sur le BDSM et la perception de celui-ci.
Notez qu'il se référait principalement à une étude (qui a des problèmes) dont je parlerai sur mon site. J'avais commencé un article dessus, mais j'ai eu ensuite d'autres priorités.
L'article est très bref, mais ce qui m'a fait tiquer (rugir), c'est ce morceau :
Bien que le portrait de ceux qui pratiquent le BDSM semble très intense, les règles qui les régissent sont strictes et négociées minutieusement et réévaluées régulièrement.
NON ! Non et non !
Mais pourquoi, POURQUOI, est-ce qu'on voit ce genre de STUPIDITÉS répétées partout alors que c'est à 100% FAUX ?
- BDSM intense ? Non, ça va du plus soft au plus intense.
- les règles ? Lesquelles ? À part le consentement, qui n'est pas vraiment une « règle », il n'y a presque RIEN qui soit accepté par tout le monde. Le BDSM, c'est tout sauf monolithique.
- négociées minutieusement et réévaluées régulièrement ? N'importe quoi ! Même si j'oublie qu'il parle de règles qui n'existent pas de façon générale, même les personnes qui en établissent ne les « réévaluent » pas régulièrement !
Il faut ARRÊTER cette vision beaucoup trop rigide et stéréotypée du BDSM !
C'est à cause de ce genre de délires que la plupart des gens qui font un peu de BDSM ne s'en rendent pas compte, parce qu'ils/elles imaginent des tas de choses compliquées dans le « VRAI BDSM ».
Je suis vraiment convaincu que tous ces articles qui radotent des notions FAUSSES ont un impact négatif fort. Surtout sur les personnes qui se renseignent sur le BDSM, qui voudraient en faire, qui débutent.
Ha là là, c'est pas gagné !
Fév
06
06 Février 2022
Larry
OUUUUF !!
Ça y est, je l'ai enfin publié !
Ça faisait longtemps que je travaillais sur cet article consacré aux « red flags ».
➜ Minimiser les risques lors de rencontres BDSM (partie 2) : « red flags » (signes d'alerte)
Finalement, il fait 40 PAGES ! C'est un de mes articles les plus longs.
Et il m'a donné du mal.
Difficultés
En fait, je l'avais déjà pas mal avancé, mais au départ je voulais parler de la validation de profils (« vetting ») ET des « red flags », puisque ceux-ci sont généralement utilisés dans le processus de validation.
Sauf que, finalement, l'article aurait été bien trop long, je n'arrivais plus à trouver comment organiser tout ça de façon cohérente... Après pas mal d'hésitations, j'avais décidé de faire un article séparé pour la validation. Il viendra plus tard, parce qu'il fera référence aux drapeaux rouges, donc l'article sur ceux-ci doit forcément venir avant.
Ensuite, j'ai eu bien du mal à finaliser cet article sur les signes d'alerte...
Là, ça faisait plusieurs mois que je n'arrivais plus à avancer : j'avais un réel blocage d'écriture, un souci d'inspiration.
J'ai un peu travaillé sur d'autres articles, mais je n'arrivais vraiment pas à m'y remettre sérieusement.
Enfin, depuis le début de cette semaine, j'ai réussi, progressivement, à relancer le moteur (en me mettant la pression) et j'ai retrouvé le minimum d'inspiration pour cette dernière GRANDE ligne droite. Ça a quand même été dur, certains soirs, je désespérais de la lenteur de mon avancement, mais en persistant, j'en suis venu à bout.
Vous ne pouvez tout simplement PAS imaginer combien ça a été dur et le soulagement que ça a été hier soir quand j'ai enfin cliqué sur le bouton de publication !
La suite
Maintenant, je vais pouvoir me concentrer sur 2 autres articles que je veux aussi publier AVANT de passer -enfin- à mon article MAJEUR sur les rencontres BDSM.
Le premier est la 3e partie de cette série pour « minimiser les risques », il parlera évidemment de la « validation ».
L'autre est sur un autre sujet (que je ne révèle pas maintenant) lié aux rencontres aussi.
[MàJ 19 février] Cet autre article vient d'être publié : Timidité, difficultés relationnelles : comment surmonter les obstacles qui vous séparent du BDSM.
Je les ai déjà un peu avancés, donc ça ne devrait pas prendre autant de temps pour les finir. Celui sur la validation sera probablement assez long, l'autre sera court.
Si j'arrive à me motiver et à avoir un peu d'inspiration, j'espère les publier en février, ou début mars au pire.
➜ L'article FINAL, sur les Rencontres BDSM, j'espère pouvoir le publier en mars.
Je vais peut-être aussi glisser de petites choses entre ces différents articles, on verra.
Je place pas mal d'espoirs dans cet article à venir sur les Rencontres. Il est important pour moi, et pour les lecteurs/lectrices du site. Ça fait très longtemps (des années) que je voulais m'y atteler, mais j'avais du mal, VRAIMENT du mal. J'avais fait un premier pas (important) avec la section « rencontres » de mon article Faire du BDSM quand on est vierge, qui était déjà pas mal détaillée. Mais ça n'était pas encore assez complet à mon goût.
« Comment faire des rencontres ? », c'est une des questions principales des personnes qui s'intéressent au BDSM, donc cet article est particulièrement critique dans une série pour débutants/débutantes.
En tout cas, je progresse, même si ça reste un peu lent.
À suivre !
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