Déc
19
19 Décembre 2022
Larry
Il n'est pas nécessaire d'avoir de l'argent pour faire du BDSM.
Par exemple, il est évidemment possible de faire du BDSM sans aucun accessoires, ou avec juste quelques choses simples, basiques, qu'on trouve chez soi, du genre spatules, cordes ou foulards. J'en ai déjà parlé dans divers articles.
Limiter les coûts
On peut aussi fabriquer ses propres mobiliers, vêtements, accessoires, menottes, bandeaux et autres... Et encore, ça aussi ça demande généralement un minimum de mise de fonds. J'avais même déjà discuté de la question de la rentabilité du « fait-maison ».
L'idée élitiste que le BDSM est réservé aux « riches » est évidemment un mythe ridicule (et très nocif).
Le meilleur exemple est la D/S (Domination/Soumission) et tout ce qui est psychologique : pas besoin d'argent pour ça (en général).
L'attrait des accessoires
MAIS, il faut bien reconnaître que beaucoup d'activités sympas demandent un minimum d'accessoires, pas forcément ultra sophistiqués et coûteux. Reste que ça peut finir par revenir cher, surtout que ce qu'offrent les sex-shops, c'est pas donné !
Par exemple, j'ai des caisses entières de gadgets divers (pinces, rabbits, fouets/paddles, menottes du commerce, et autres), une caisse de plusieurs kilos de bougies, etc. Et tout ça, ça monte rapido dans les centaines d'euros. Sans parler des gadgets plus sophistiqués du genre électrostimulation : un boîtier eStim coûte facilement plusieurs centaines d'euros (avec les accessoires), et une violet wand n'est pas donnée non plus.
Après, évidemment, on a les matériels audio/vidéo, pour les photos et vidéos, qui peuvent être chers, même si un simple appareil de base ou un mobile peut suffire. J'ai investi là-dedans il y a quelques années pour des appareils de qualité : je ne le ferais pas tous les jours !
Il y a aussi les accessoires spécialisés « lourds » (cages, bancs BDSM et autres), mais là, ça concerne surtout les gens, comme moi, qui sont « à fond » dans le BDSM.
Enfin, il y a le plus GROS problème : avoir un local adapté. Par exemple, je lis régulièrement des plaintes de personnes qui vivent avec de la famille (parents ou enfants) ou qui ont un appartement trop petit ou des murs trop fins et les voisins entendent tout...
Évènements publics BDSM
Enfin, évidemment, on a le GROS problème des évènements BDSM : Munchs divers, clubs, soirées et autres.
Je répète depuis des années qu'il n'est pas nécessaire d'aller à des évènements publics (souvent mal fréquentés) pour faire du BDSM, mais pas mal de gens veulent quand même y aller, ne serait-ce que par curiosité.
Une des barrières majeures à ces évènements, c'est leur coût. C'est une plainte récurrente (surtout pour les hommes, qui paient le plus).
Rien que le « dress code » (les vêtements BDSM) est souvent un problème, même si les soirées hedbomadaire ne sont généralement pas trop exigeantes (des vêtements noirs suffisent).
Les Munchs sont normalement gratuits, ce sont les seuls évènements vraiment accessibles. À condition d'en avoir pas trop loin (ce qui est RARE).
Pour les clubs et soirées, les prix sont souvent élevés, parfois délirants (plus de 100 euros pour les hommes seuls !), et les boissons sont à un tarif exorbitant.
Dans les évènements publics payants, il y a une réelle discrimination par l'argent, c'est indéniable. Les plus jeunes notamment, qui généralement ont moins de moyens financiers, sont particulièrement touchés. Ça explique en partie pourquoi il y a une moyenne d'âge assez élevée dans les clubs...
Je me demande toujours si ça n'est pas volontaire de la part de certains clubs, qui éliminent ainsi une clientèle qu'ils jugent « indésirable ».
Conclusion
Le problème de l'argent dans le BDSM ne sera probablement JAMAIS résolu.
Enfin, en dehors du problème des évènements publics, c'est rassurant de savoir qu'on peut faire plein de choses sans y mettre beaucoup de moyens. Surtout pour les personnes qui débutent : on peut essayer le BDSM sans investir des centaines (ou millers) d'euros.
Par contre, le problème d'avoir des locaux appropriés, ça, ça restera un vrai problème...
Déc
18
18 Décembre 2022
Larry
Je venais à peine de parler dans mon article précédent des problèmes sur les sites de rencontres (dont le site social BDSM FetLife, fait plus ou moins partie) que PAF ! Je suis ENCORE tombé sur un profil TOXIQUE au possible.
Le gars est un supposé « dominant BDSM », ayant la petite 30aine.
Il est intervenu dans un forum français, j'ai été STUPÉFAIT par ce qu'il disait ! Mais qu'est-ce qu'il fait là-bas, avec une telle attitude ?
Quand on est sur des sites de type « adulte », on s'attend généralement à un minimum d'ouverture d'esprit (sauf les rares cas de trolls/trolles et autres dingues qui se sont inscrits pour faire du scandale). On ne s'attend pas vraiment à rencontrer des gens qui ont des pratiques un peu (ou beaucoup) hors de la norme et qui critiquent vertement les autres pour leur sexualité (hors BDSM).
Ce n'est PAS la première fois, oh non, que je vois passer de tels messages. Je me rappelle notamment d'un cas, un homme américain (si je me rappelle bien), qui critiquait violemment les tendances qu'on trouve sur le site à avoir des relations (sexuelles) ponctuelles. Pour lui, c'était clairement « immoral ». Sauf que personne ne le force à en faire autant, et surtout, les règles de FetLife interdisent ce genre d'accusations.
Dans le cas français dont je parle ici, le gars en a écrit des tartines, et en plus ça venait de nulle part, il n'y avait AUCUNE RAISON d'aborder ce sujet.
Il parlait d'une femme évoquée dans un fil de discussion, en la critiquant pour ses aventures (style « elle passe sous tout le monde »). (Bonjour l'ouverture d'esprit.)
Non seulement, ça n'avait RIEN à faire dans la conversation, RIEN à faire sur un site comme FetLife, mais il était super insistant et agressif, surtout quand des gens ont protesté dans le forum contre ses délires.
Et le plus « drôle », c'est qu'il ne parlait visiblement même pas de la bonne personne !
Je trouve ce genre de comportements choquants et inadmissibles. Même s'il avait parlé de la bonne personne, les affaires de fesses de celle-ci ne le regardent pas, et il avait une attitude diffamante absolument ABJECTE. D'ailleurs, après, pas mal de gens lui sont rentré dedans...
Et il en rajoutait en montrant une attitude hautaine, hypocrite, arrogante, se la jouant « le grand maître » et tout, bref, la TOTALE !
Sérieux...
Une triste illustration des problèmes dont je venais de parler dans mon article précédent.
Des personnes comme ça, ayant des attitudes super toxiques (euphémisme) ne devraient pas être tolérées sur des sites comme FetLife, ils et elles pourrissent l'ambiance. Après les gens normaux (comme moi), partent, dégoûtés.
Déc
18
18 Décembre 2022
Larry
J'ai déjà parlé ici de certains problèmes ou questions qui se posent pour les sites de rencontres BDSM. Voyez mon article sur le virtuel ou la question des différences entre sites gratuits ou payants.
Mais la plus grande question que j'avais posé, c'était comment est-ce que tout ça peut marcher ? Il y a plein (trop ?) de sites de rencontres, y compris BDSM, ce qui pose plein de problèmes, dont les arnaques ou simplement qu'il n'y a pas assez d'inscrits/tes pour que ça puisse fonctionner...
Même sur les sites plus orientés « sociaux » (discussions, forums) comme le site BDSM FetLife, il y a BEAUCOUP de problèmes, notamment d'ambiance...
Il y a plusieurs années, FetLife avait ouvert une discussion sur le thème « comment améliorer les choses ». Une grande partie des suggestions des commentaires étaient STUPIDES, parfois super toxiques (genre : bannir les hommes), mais il y avait quand même quelques bonnes idées et suggestions dans le tas. Malheureusement, FetLife n'a RIEN FAIT ensuite pour agir sur ces suggestions, même celles qui étaient parfaitement faisables (techniquement et en coût), c'est pathétique...
Parce que des problèmes, il y en a, PLEIN ! Toute personne qui a utilisé un site de rencontres, et pire encore, un site spécialisé BDSM, le sait...
Notez que je ne vais pas aborder le fait que la plupart des sites de rencontres BDSM sont des arnaques plus ou moins flagrantes. Je vais parler de sites (payants ou non) faits de bonne foi.
Problèmes
J'ignorerai les soucis techniques des sites, leur ergonomie mal fichue, ou le fait qu'ils sont souvent uniquement en anglais, ce qui les rend inaccessibles à beaucoup de personnes en France. Je ne parlerai pas non plus du cruel manque de gestion (modération) des messages ou des forums qui laissent passer le n'importe quoi (les forums français de FetLife ont été ruinés par ce problème).
Ici, je veux avant tout parler des problèmes posés par les utilisateurs et utilisatrices.
Parmi les problèmes :
- l'énorme déséquilibre Hommes/Femmes : beaucoup plus d'hommes que de femmes,
- les attentes absurdes : ignorance, préjugés, voir totale incompréhension du BDSM, et diverses croyances bizarres qui mênent à des comportements inadaptés (ou pire),
- incompréhension de comment marche un site de rencontres (profils, comportements, etc.),
- les arnaques (qui visent surtout les hommes ayant un rôle de soumis),
- mauvais comportements divers, notamment lors de tentatives de contact (messages privés).
Pour prendre un exemple extrême, que j'ai déjà évoqué précédemment, vous avez le cas de cet homme (un cinglé !) qui se plaignait violemment de ne pas pouvoir envoyer plus de 50 messages par jour. Cinquante ! Perso, je ne comprends pas pourquoi le site autorisait d'en envoyer autant, moi j'aurais mis une limite bien plus basse !
Idées pour minimiser les problèmes
Soyons lucides : il n'y a pas et n'y aura JAMAIS de solution (ou solutions) miracle, qui résoudrait tous les problèmes... Fondamentalement, on en revient toujours, évidemment, à un problème HUMAIN, avec tous les mauvais comportements que tout le monde connait, et ça, ça ne se résoudra pas.
Mais il est possible de minimiser les soucis. Je pense même qu'on peut carrément en éliminer certains (comme le nombre excessif de mails envoyés par certaines personnes).
Je vois 3 GRANDS types de profils qui demandent des solutions diverses :
- personnes débutantes en BDSM, qui sont de bonne foi, mais ont des illusions et ne savent pas comment se comporter,
- personnes non débutantes, qui sont de bonne foi, mais ne savent pas comment se comporter,
- trolls et autres personnes toxiques de mauvaise foi.
Intolérance
Un des premiers soucis, c'est que les sites ignorent ou se moquent des problèmes (voyez mes râleries sur FetLife). En partie parce que ça leur coûterait de l'argent...
MAIS, tous ces problèmes, au final, découragent les gens d'utiliser les sites de rencontres ! Du coup, l'argument que policer leur site coûte de l'argent est bidon : ne RIEN FAIRE leur en coûte bien plus.
Perso, je pense qu'il faudrait être très stricts, au moins sur les choses de base : abus divers dans les messages ou dans les forums, fausses photos, tentatives de profiter du système (envois en masse de messages), etc.
Une bonne partie des problèmes pourraient d'ailleurs être résolus par des limites (nombre de messages par jour), mais j'en reparlerai dans un autre article.
Éduquer !
Pour moi, un des points MAJEURS à traiter, c'est l'éducation !
Quand quelqu'un s'inscrit à un site, il ou elle devrait recevoir des infos de bases sur le BDSM (texte ou vidéo), et un lien vers des infos + complètes. L'idéal serait d'avoir aussi une explication de COMMENT utiliser le site, comment se comporter pour ne pas ennuyer les autres et comment augmenter ses chances.
Le TOP, ce serait d'avoir des messages d'aide, au début, qui expliquent les choses. Par exemple, les premières fois qu'on écrit un message à quelqu'un d'autre.
Il faudrait aussi clairement expliquer que ces règles sont OBLIGATOIRES et ne pas les respecter entraînera le bannissement. Sinon, trop de gens ne les liront pas...
La première chose à expliquer, rien de spécifique au BDSM d'ailleurs, c'est que les rencontres, ça demande un INVESTISSEMENT, il ne suffit pas de s'inscrire et d'attendre sans rien faire ou d'envoyer des messages à tout va. Il faut remplir son profil, mettre des photos, réfléchir à qui on contacte, soigner ses messages, etc.
À suivre
Je développerai mes autres idées dans d'autres articles...
Déc
16
16 Décembre 2022
Larry
Ça faisait un bon moment que je n'avais pas fait de bricolages de type « chaînes autour du lit » ou publié des articles de type « faire soi-même » qui expliquent comment créer des menottes ou des bandeaux.
Parmi mes pratiques BDSM préférées, on trouve les eStim (électrostimulation) et les « violet wand » (un peu moins).
Depuis plusieurs années, je n'étais pas satisfait de ce que je trouve (et ne parlons pas des prix exorbitants).
Une des choses que je cherche depuis LONGTEMPS, c'est comment utiliser de nombreuses pinces eStim en même temps... (Vous aurez compris que dans mon cas, c'est pour les poser sur le sexe d'une fille.)
La plupart des boîtiers ne proposent que 2 sorties, parfois plus mais sur des appareils peu pratiques. Et ça reste limité en nombre. Moi, j'en voudrais une dizaine !
Évidemment, on peut utiliser plusieurs appareils, mais à 2 pinces par appareil, ça devient vite ingérable (sans parler du prix).
J'ai donc réfléchi à des idées pour bricoler quelque chose pour mon appareil habituel : un MyStim (voir photo ci-dessous, on voit bien les 2 pinces). Notez que le type de sortie du MyStim rend les choses difficiles : ce n'est pas un format standard, il n'est pas compatible avec la majorité des autres appareils, et ça rend difficile (presque impossible) de trouver des connecteurs (pour bricoler). Je verrai s'il me faut acheter un adaptateur (qui existe).
J'ai envisagé pas mal de solutions, plus ou moins satisfaisantes, et faciles à faire. Le budget s'est avéré être un problème, et trouver certains accessoires électriques (fil souple fin) un vrai problème... Et pas que pour moi : si je propose un article, je dois tenir compte du budget et de la facilité à se procurer le matériel pour que ce soit réalisable par la majorité des gens qui seraient intéressés...
Enfin, j'ai retenu plusieurs possibilités qui ont toutes le même but : séparer le canal de sortie sur plusieurs pinces, afin de pouvoir avoir 8 à 10 pinces sur un seul appareil (voir l'illustration de l'article).
J'ai appelé ça le projet PIEUVRE pour eStim (à cause des multiples fils).
Je suis encore en train d'expérimenter, pour l'instant, j'ai retenu l'idée d'aller au plus simple, mais coûteux : un domino (de type Wago) pour dédoubler tout ça. Ça me demandera d'acheter des pinces supplémentaires qui ne sont pas données...
Les photos ci-dessous montrent un connecteur Wago à 5 entrées. Si vous ne connaissiez pas, l'avantage de ce type de connecteurs est qu'ils ne se vissent pas. On pourrait en utiliser d'autres modèles, mais c'est pour un premier essai...
Enfin, en résumé, je vais donc faire divers essais, voir ce qui marche ou pas et les contraintes que ça pose (solidité, praticité), avant de rédiger un article là-dessus : ce sera probablement pour Janvier 2023 au plus tôt.
À suivre !
Déc
16
16 Décembre 2022
Larry
Je vois passer tellement de n'importe quoi dans les forums...
Ma lutte contre les idées fausses du genre le BDSM est « extrême », « dangereux », (etc.), et les mythes toxiques de tout genre, ne finira jamais...
Cette fois, j'ai vu passer un message, sur le site de forums Reddit, qui parlait d'un « mystérieux Conseil BDSM » (BDSM Council).
(J'avais déjà parlé dans ce blog de choses dans ce genre-là.)
Chaque fois que je vois passer ce genre de « choses », je me pose la question : est-ce une blague, ou un troll, ou est-ce sérieux ?
Ici, je n'ai pas réussi à déterminer à 100% si l'auteur est sérieux. En tout cas, ce n'est pas juste un amateur (ou débutant) qui veut troller : le créateur du message (et du groupe dédié) participe intensivement à la modération de forums BDSM sur Reddit.
J'ai lu pas mal de ses messages, et j'ai cerné sa personnalité comme étant plutôt nocive (même s'il est loin d'être le pire que j'ai vu passer). Il a une tendance à l'agressivité (non justifiée) dans ses messages, et pour un modérateur, mmmh, il n'a PAS ce que considère comme étant la bonne attitude ou personnalité.
Ce qui est ennuyeux avec ce genre de choses, je sais que je me répète, c'est que BEAUCOUP de personnes sont un peu naïves et crédules quand on aborde le sujet du sexe, et c'est PIRE quand on parle de BDSM. Énormément de personnes s'attendent (à tort évidemment) à trouver dans le BDSM des choses bizarres, extrêmes, etc. Du coup, on peut leur faire croire n'importe quoi, et ça, ça n'est pas sans conséquences réelles !
La désinformation, les idées fausses, ça peut -par exemple- décourager les gens (un GROS problème, surtout pour les plus jeunes qui veulent explorer le BDSM), ou, au pire, contribuer à faciliter les abus et autres dérives sectaires. Ce n'est pas par hasard que les PIRES membres du « milieu BDSM public » propagent ce genre de propagande toxique : ils et elles y ont un grand intérêt personnel.
Par curiosité, je vais suivre cette affaire, pour voir si des gens « mordent » à l'hameçon que forme son message.
Déc
15
15 Décembre 2022
Larry
Je vois régulièrement passer des commentaires de personnes qui veulent se lancer ou essayer le BDSM et qui écrivent ne pas savoir comment s'y prendre, par où commencer, etc. (Choses assez naturelles.)
Souvent, ces personnes se posent de Grandes Questions, qui à mon avis sont très exagérées et dûes aux habituelles idées fausses sur le BDSM (« extrême », « dangereux », etc.), bref inutiles (mais encore faut-il pouvoir s'en rendre compte). Ou, elles posent des questions sur les pratiques : « comment dominer mon ou ma partenaire ? »
Rien de tout ça n'est surprenant.
Il y a quelques jours, j'ai encore vu passer une question assez fréquente sur Reddit : « comment peut-on savoir si on est "dans" le BDSM quand on n'a jamais essayé ? ».
Une question assez légitime, en vérité. Comme pour tout, il n'est pas aisé de savoir si on va aimer une activité, et pas juste pour le sexe : comment savoir à l'avance si vous allez aimer la musique, la peinture, l'escalade (etc.) ?
Bien sûr, avoir des envies, des fantasmes, est très suggestif, mais comme je dis toujours : il y a souvent une grande différence entre les fantasmes et la réalité. Se faire fouetter semble très excitant, en imagination, une fois passés aux actes, ça n'est pas forcément si sexy...
Ça m'a fait penser qu'une des caractéristiques importantes du BDSM est l'état d'esprit. La façon dont on conçoit son BDSM (qui varie beaucoup selon les gens) et l'attitude vis-à-vis de ce type de pratiques.
Déjà, si on y va à reculon, en ayant plus ou moins peur, ça n'est vraiment pas bon signe.
Mais même, au-delà, je pense que les gens à qui ça plaît vraiment (au-delà de simples fantasmes), comme moi, sont les personnes chez qui le BDSM est accepté pleinement (même si on n'en fait pas encore).
Les pratiques sont secondaires. Pour moi, c'est l'idée qui sous-tend le BDSM qui est la plus importante, et les envies qui y sont liées.
(Je ne veux pas non plus dire qu'on doit être à fond dedans, comme moi).
Bien sûr, la majorité des personnes qui découvrent tout ça voient avant tout les pratiques, pas ce qui est au-delà.
Déc
13
13 Décembre 2022
Larry
J'avais évoqué récemment que je m'étais (re-)mis à l'allemand, avec succès cette fois (contrairement à mes essais précédents).
Ça faisait pas loin de 25 ans que je voulais apprendre l'allemand ! Il était temps que ça marche.
Ce n'est pas demain que je serai capable de lire facilement des articles sur le BDSM en allemand. Mais il faut bien commencer un jour.
Méthodes
J'avais écrit dans ce précédent article que j'avais utilisé plusieurs méthodes de langue (livres, avec parfois enregistrements sonores des textes), puisque j'apprends seul.
Au départ, j'ai pas mal progressé avec une des méthodes (celle de Harrap's), je la trouve particulièrement bien. J'avais essayé la méthode d'Assimil, mais au début, j'avais eu l'impression que la courbe de difficulté était trop élevée dans les premiers chapitres... J'ai ensuite changé d'avis, elle est bien aussi.
Mes autres méthodes étaient des trucs du genre « 50 leçons » ou « apprendre l'allemand en 90 jours (LOL !) », mais je les ai trouvées moins bien au final. Je les garde pour réviser : vérifier que j'arrive à les suivre facilement me montrera que j'ai suffisamment progressé en allemand...
Une autre que j'ai achetée bien + récemment, alors que j'avais déjà des bases, est une méthode purement orale (enregistrements MP3). Argh ! J'ai été surpris de voir à quel point c'était dur ! Même avec le livret d'accompagnement optionnel, qui aide beaucoup, j'ai du mal. Il faut dire que ce n'est pas une méthode pour débutants complêts, mais leur autre méthode, + simple, était vraiment trop basique. Pour l'instant, j'ai du mal à l'utiliser, mais ça viendra...
Supports divers
Pour pouvoir apprendre, je ne pouvais pas me contenter de méthodes de langue, aussi bien soient-elles.
J'avais besoin de livres de grammaire, de vocabulaire, etc.
Aïe, aïe, aïe !
Ça a été très difficile !
Pour les méthodes de langue, le choix reste relativement restreint, on en fait vite le tour. Ce n'est pas le cas pour le reste, ho non !
Je ne compte plus les ouvrages que j'ai examinés, avant de les rejetter ou de les essayer. J'ai au maximum acheté des occasions, parce que ça a fini par revenir drôlement cher tout ça (plusieurs centaines d'euros).
Pour les dicos, j'avais déjà ce qu'il fallait, j'en avais acheté dans les années 1990. C'est là que je me suis -encore- félicité d'avoir aussi acheté un dico électronique Casio (que j'utilise énormément pour le français et l'anglais). Je me suis aussi félicité d'avoir acheté à l'époque un dico français/allemand pour Windows. Je n'utilise pas Windows, mais il fonctionne avec mon Linux (heureusement). J'ai eu un peu de mal à l'installer, parce que j'avais oublié comment on faisait pour le configurer et les instructions en allemand, ça n'aide pas !
Pour les grammaires, là, ça a été très pénible! Quelle misère.
Sérieusement, en regardant ce qui existe en grammaire, mais aussi en livres de vocabulaire, je me suis posé la question : est-ce que tous ces auteurs/res font EXPRÈS de créer des « trucs » aussi mal fichus ? Non, mais vraiment, dire que c'est sobre est bien trop gentil. Même les ouvrages spécialement pour débutants (ou scolaires), donc hors des ouvrages de pure référence, sont trop souvent mal conçus et pas clairs, c'est HORRIBLE.
Enfin, après une longue recherche, j'en ai trouvé qui sont pas mal ou carrément bien. Un de ceux qui m'ont le + surpris, c'est la « grammaire en pictogrammes », j'avais vraiment hésité avant de l'acheter, je me suis félicité ensuite de l'avoir pris ! C'est un bouquin clair et assez précis (bien sûr, ils restent à la surface, ce n'est pas un ouvrage de référence).
J'ai aussi dû racheter des grammaires françaises, parce que j'avais un sérieux besoin de me remettre à niveau. Là aussi, ça été la misère ! Enfin, j'ai fini par trouver des livres bien faits, dont un que j'ai retrouvé (non sans mal) dans ma bibliothèque.
J'ai même acheté récemment une boîte de cartes mentales de l'allemand (plutôt orientée enfants/scolaire), qui est pas mal elle aussi.
Franchement, j'ai dû filtrer de façon féroce, mais au final, je suis content de ce que j'ai trouvé. Il en reste que je n'ai pas encore pu me procurer (notamment en langue anglaise), car ils ne sont plus en vente, mais ça viendra plus tard.
Au final, tous ces livres m'ont VRAIMENT aidé. Parce que les méthodes de langue, c'est surtout conçu pour être progressif, pas super adapté pour une référence ou une question précise qu'on veut vérifier rapidemment.
Autres
Histoire de tester mes progrès, j'utilise des BD en allemand que j'avais achetées il y a 25 ans.
J'ai aussi tenté des jeux divers, des jeux d'aventure avec du texte évidemment, mais c'est pas facile : je suis souvent largué !
Enfin, j'ai -évidemment- mes livres pour enfants en allemand (que je n'arrive encore qu'à déchiffrer lentement, faute de vocabulaire), et des livres de SF, mais là, le niveau est trop élevé pour l'instant (je suis submergé par le vocabulaire, bien plus que dans les livres d'enfants).
À suivre...
Déc
11
11 Décembre 2022
Larry
Ça fait bien longtemps que je suis « dans » le BDSM. Je me suis éveillé à ce genre de choses étant ado...
Et à l'époque, dans les années 1980/90, c'était pas plaisant d'être là-dedans. Le BDSM, c'était mal vu : au mieux moqué (souvent), au pire... Ça m'a rendu les choses très difficiles.
Il faut dire qu'à l'époque, là où je vivais, l'homophobie était ouverte et constante et l'ouverture d'esprit en matière de sexualité n'était VRAIMENT PAS présente. Ce qui n'empêchait pas les gens de coucher à droite et à gauche, mais le sujet du sexe restait quasi-tabou (pathétique !), donc il ne fallait pas attendre de pouvoir parler ouvertement de choses un peu + complexe.
Bien sûr, de nos jours, ça a changé (en mieux), enfin, RELATIVEMENT, parce qu'il y a encore beaucoup de problèmes et d'ignorance.
Les préjugés, les idées reçues ABSURDES, qui ne représentent en RIEN le BDSM, ça génère un rejet encore fort, parfois de la HAINE.
Je suis bien placé pour en parler vu le temps que je passe à lire sur le sujet pour mon site.
Même si je vais ignorer ici les fanatiques divers (surtout les féministes extrémistes) et la psychiatrie (ennemi historique majeur du BDSM), il reste beaucoup de problèmes.
Juste faire une recherche sur le site de discussion Reddit, je trouve SANS ARRÊT des discussions toxiques, et certains des commentaires sont effarants d'ignorance et de stupidité !
Un exemple récent, pris au hasard, mais qui est assez représentatif :
Sérieusement ? Mais, PERSONNE ne dit ça ! C'est ridicule et faux.
C'est un parfait exemple de technique de manipulation : attribuer des opinions INVENTÉES à la personne qu'on veut critiquer (ou hair).
Et si vous regardez les commentaires, c'est la fête : TOUS les préjugés, TOUTES les idées fausses, les jugements négatifs, les accusations, les moqueries, y passent. Quelques rares personnes sont raisonnables, mais noyées dans le flot de STUPIDITÉ. (Et je ne parlerai pas des commentaires stupides qui parlaient du « vrai BDSM »).
En général, plus les personnes sont ignorantes sur un sujet, plus elles sont virulentes. C'est particulièrement vrai quand on parle de sexe.
J'ai regardé les discussions récentes sur Reddit, tous forums confondus, et les critiques (ou moqueries) du BDSM sont nombreuses, en fait, elles dominent en nombre.
Et c'est réellement fascinant de voir à quel point les gens qui parlent DÉLIRENT et ne comprennent absolument RIEN au sujet (pourtant à la mode), souvent, je me demande d'où ils/elles tiennent leurs préjugés. C'est la même choses avec la prostitution et le porno : hallucinant de lire ou entendre les croyances bizarres, et totalement déconnectées de la réalité, que peuvent avoir les gens.
Ce n'est pas demain qu'on pourra vraiment parler sereinement de tout ça en public : les forums/sites spécialisés ont de beaux jours devant eux.
Déc
10
10 Décembre 2022
Larry
J'avais évoqué dans mon article parlant de mes recherches sur la mémorisation que je m'étais (re-)mis à l'allemand.
Ça faisait pas loin de 25 ans que je voulais apprendre l'allemand...
Quand j'étais à l'école, j'avais appris l'anglais et l'espagnol. Mon niveau d'anglais a énormément progressé à l'époque, et depuis (je suis maintenant bilingue), parce que j'avais de la motivation et que l'anglais m'était vraiment utile, et a été VITAL pour la carrière (informatique). L'espagnol, par contre, je n'avais pas autant de motivation ni de textes intéressants à lire, bref, je n'en ai jamais beaucoup eu besoin, donc mon niveau a stagné (au mieux).
À l'époque, l'allemand vous était INTENSEMENT présenté comme étant une « langue DIFFICILE », et là où j'habitais, il y avait beaucoup d'élitisme, très toxique, ça décourageait beaucoup d'élèves, avant même d'avoir essayé ! Et quand je vois comme mon frère a lutté avec ses cours d'allemand, alors qu'il était un bon élève, ça confirmait le « problème » (surtout lié à une méthode d'enseignement pourrie, il y aurait beaucoup à dire là-dessus !).
Bref.
Je vous passe les décennies qui ont suivi.
Dans les années 1990, j'ai eu un peu envie de m'y mettre pourtant.
Motivations
Je lis diverses séries traduites de l'allemand, et j'aurais bien aimé pouvoir accéder aux textes d'origines, sans avoir à attendre les traductions.
En plus, je voulais accéder à certaines séries de livres pour enfants, que j'avais donc lues étant enfant, qui étaient des traductions de l'allemand, MAIS tous les livres n'avaient PAS été traduits, ce qui est frustrant : j'aimerais vraiment pouvoir les lire !
J'avais donc fait une série d'achat : méthodes d'allemand (oui, plusieurs), livres (dont tous les livres d'enfants dont je parlais au-dessus) et les premiers tomes des livres de SF qui m'intéressaient.
Difficile ?
Malheureusement, à l'époque, je n'avais JAMAIS réussi à m'accrocher suffisamment longtemps. Je me décourageais assez vite, au bout de quelques semaines seulement. Il faut dire que je n'avais pas non plus énormément de temps libre à y consacrer.
Apprendre une langue étrangère, ça prend du temps et demande BEAUCOUP d'efforts, surtout les premières années...
Pour l'allemand, je partais perdant, parce que j'avais cette idée datant mon enfance que c'est « difficile ».
J'ai tenté de m'y remettre plusieurs fois au cours des années suivantes, sans succès.
Mais, il y a un peu moins de 6 mois, j'ai encore tenté le coup, et cette fois, ça a marché !
(Mon objectif initial n'était pas le BDSM, mais depuis, c'est devenu un -petit- facteur additionnel : j'aimerais aussi accéder aux textes allemands sur le BDSM.)
Révélation !
La chose qui a TOUT changé, c'est que cette fois, quand j'ai repris mes méthodes d'allemand, je me suis, ENFIN, rendu compte d'un facteur absolument critique : l'allemand est une langue qui a énormément en commun avec l'anglais (et le français). Pour le vocabulaire notamment, il y a dans les 15% de mots anglais qui viennent directement de l'allemand.
Quand je m'en suis soudain rendu compte, ça a été une vraie révélation !
Ça a tout changé dans mon attitude : cette fois, je me suis rendu compte que je pouvais y arriver, étant donné que je suis bilingue en anglais, c'est une aide énorme.
Bref, cette fois, j'ai réussi à garder courage et j'ai progressé dans mes méthodes d'allemand, j'ai commencé à pouvoir déchiffrer des textes simples, j'ai aussi compris la grammaire (même si l'appliquer reste difficile). J'ai acheté plein de livres en complément, notamment pour la grammaire, qui ont aidé (un fois filtré pour trouver les meilleurs).
Au final, apprendre l'allemand, c'est difficile, oui, mais pas tant qu'on me l'avait vendu à l'époque !
Bon, je débute encore, mais j'ai vraiment appris, suffisamment, j'en suis sûr, pour pouvoir me débrouiller en Allemagne, à condition d'avoir mon dico électronique et qu'on me parle lentement, évidemment.
Je suis content...
Maintenant, il me reste à acquérir plus de vocabulaire, c'est ce qui a commencé à me bloquer pour lire des livres, même pour enfants. Et puis, parler couramment, comme j'en suis capable en anglais, n'est pas pour demain. Mais bon, en moins de 6 mois, il ne fallait pas trop en demander non plus !
À suivre
J'ai d'autres choses à dire sur le sujet, qui feront probablement l'objet d'autres articles...
Déc
07
07 Décembre 2022
Larry
J'ai déjà parlé du problème de savoir qui à RAISON ou TORT sous l'angle BDSM : le monde du sexe en général est rempli de croyances et de « certitudes », dont beaucoup sont douteuses ou carrément fausses, et quand on regarde le BDSM, c'est PIRE...
Et c'est sans parler du problèmes des infos qui sont partielles, ce qui crée un VRAI problème.
Récemment, je suis tombé sur une présentation du BDSM qui était pas mal référencées par des articles d'autres origines.
Cette présentation présente donc les activités classiques du BDSM avec des recommandations, conseils et avertissements sur leurs « risques ».
Mon premier problème, c'est que cette présentation reste assez superficielle, donc manque cruellement de nuance, surtout sous sa forme de « poster » qui va à l'essentiel et manque totalement de nuance et de détails. Et ça, c'est un GROS problème quand on veut parler des risques : on tombe à peu près toujours dans des généralités qui sont sournoisement nocives, car elles exagèrent certains problèmes ou en oublient d'autres.
Mais ce qui m'a le plus fait grincer des dents, c'est l'insistance super lourde de l'auteure sur les IST/MST (Infections Sexuellement Transmissibles).
C'était à l'absurde ! Si on suivait ses avertissements au pied de la lettre, on ne pourrait plus rien faire sans avoir PEUR. Et clairement, la majorité de ses « avertissements » étaient très exagérés, spécifiques à certaines personnes (surtout les gens qui ont de multiples partenaires).
Vraiment : en lisant ce texte, on en retire l'impression que le BDSM, c'est super risqué et qu'on risque de recevoir une IST !
Je suis d'accord qu'il y a des choses auxquelles il faut faire attention, comme pour le sexe hors BDSM (godes par exemple). Mais la majorité sont des évidences. Par contre, il ne faut pas en rajouter à l'absurde ! Ça finit par avoir un effet contraire.
Venant d'auteurs ou auteures qui se posent en experts (sexologues et médecins divers), ça pose particulièrement problème. Comment voulez-vous leur faire confiance s'ils ou elles vous sortent des énormités ? Et après, où trouver des infos fiables ?
Je me répète, mais mieux vaut encore ne RIEN dire que dire des vérités partielles et mélanger le vrai et le faux !
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