Mars
18
18 Mars 2022
Larry
Parfois, je lis VRAIMENT des choses qui me stupéfient, qui sont CHOQUANTES d'ignorance, et bourrées de stéréotypes et de préjugés nocifs.
Le PIRE, c'est quand ces délires viennent de gens qui sont supposés être des « pros », notamment quand ce sont des sexologues. Venant de personnes n'ayant pas de formation médicale (ou autre), je peux encore comprendre, mais là ? Et en plus, à CHAQUE FOIS, ces personnes sont très dogmatiques, parlent avec un ton très « sure de soi », et généralement délirent. Ce qui est ENCORE PIRE, c'est quand elles en rajoutent dans des délires « psy » complètement FOUS, et n'ayant RIEN à voir avec la réalité...
Pfff.
C'est effrayant !
J'avais déjà parlé récemment de divers exemples, le livre « le sexe pour les nuls » était un premier exemple, mais bien plus grave et délirant, était ce « texte » sur la soumission, écrit par quelqu'un qui délire complètement et qui a une FORTE attitude anti-hommes.
J'ai encore trouvé des textes qui sont CHOQUANTS d'ignorance. Je crois d'ailleurs avoir déjà vu passer leur auteure, son nom me disait quelque chose...
(Notez que je pinaille pas : là, on parle réellement de choses basiques, il est inadmissible d'écrire sur un sujet, de se présenter comme experte, en ignorant des choses aussi simples.)
Voici 2 textes pour illustrer le problème...
Sérieusement, il y a tellement de problèmes dedans... Je vais ignorer les délires psy / philosophiques qui sont ABSURDES et n'ont RIEN à voir avec la réalité, parce qu'elle veut à tout prix y voir des significations cachées ne veut pas dire qu'elle ait raison !
- Comment le "bondage" peut aider les couples en mal de communication (
https://web.archive.org/web/20170620081413/http://www.huffingtonpost.fr/magali-crosetcalisto/bondage-couple-sexualite_a_21710317/
)
Jusqu'alors subversive et confinée, la pratique du bondage s'est déployée en Occident dans les sphères privées, les écoles et les clubs spécialisés. Depuis quelques années force est de constater qu'un essor grandissant a lieu auprès du grand public...
NON, le bondage (ou le BDSM) n'est PAS subversif !
Je le répéterai aussi souvent qu'il le faut : le bondage (ou le BDSM) est juste une pratique (généralement sexuelle). La majorité des gens qui en font ne savent même pas que c'est du BDSM ou que ça s'appelle « bondage ». C'est une des pratiques (et un des fantasmes) les plus répandues, même les enfants/ados en font parfois !
Pour vous donner une idée à quel point c'est répandu, mon bref article de présentation du sujet (« Votre premier bondage ») est un des articles les plus lus de mon site !
Le bondage est le nouage de cordes sur un corps. Il provient du Japon (15ème siècle) et s'inscrit aujourd'hui dans une activité de jeu entre adultes consentants, lesquels choisissent de mettre en scène leurs imaginaire et fantaisies érotiques de manière sécurisées (règle du SSC : sain, sécuritaire et consenti).
NOOOONNNNNNNNN !
Comment peut-elle être si IGNORANTE ?
Le Bondage ne vient PAS du Japon, et pas du 15e siècle ! Ça a TOUJOURS existé (dans l'humanité moderne), et PARTOUT : ça ne vient pas du Japon ! Elle confond Bondage et Shibari/Kinbaku.
Le Bondage, c'est un terme très général : il inclut le Shibari/Kinbaku (qui sont des variantes venant du Japon).
C'est INACCEPTABLE d'écrire des articles sur le Bondage et de ne même pas savoir ça ! C'est du vocabulaire DE BASE, 5 minutes passées à lire sur le BDSM (ou le Bondage) vous expliquent tout ça !
Au cas où vous penseriez que ça peut être qu'elle s'est mal exprimée ou que le texte a été édité par d'autres, voici une confirmation...
- Ce que le bondage dit de vous (et ce qu'il peut apporter) (
https://web.archive.org/web/20180111010741/http://www.huffingtonpost.fr/magali-crosetcalisto/sexualite-bdsm-bondage_b_8509570.html
)
Subversive et confinée, la pratique du bondage appartenait jusqu'alors aux sphères privées et clubs BDSM* spécialisés.
Je passerai sur le « subversive », je viens de dire que c'est n'importe quoi...
Mais depuis une dizaine d'années force est de constater qu'un essor considérable des pratiques "grand public" s'est affirmé. Mais le bondage, c'est quoi au juste ?
NON, le Bondage, PLEIN de gens en faisaient AVANT, c'est juste que maintenant, on en parle plus ouvertement ! Ce n'est plus autant vu comme une « perversion » (malgré la persistance des préjugés).
A l'origine, le bondage est un supplice asiatique infligé aux esclaves. Il fut pratiqué au Japon dès le 15ème siècle par les tenants du pouvoir qui attachaient et comprimaient avec des cordes, le corps de leurs ennemis.
NON, non et non !
Comme j'ai expliqué plus haut, là, elle parle du Shibari/Kinbaku, qui est une version (japonaise) du Bondage, et qui n'en est PAS la source.
[...] Depuis les années 2000, la pratique du bondage a explosé en Occident. Plusieurs "écoles viennent d'ouvrir en France pour enseigner "l'art des cordes", selon les techniques japonaises du Kinbaku ou du Shibari, deux pratiques esthétisantes du bondage.
Elle continue à tout mélanger.
Notez qu'en réalité, le côté « esthétisant » du Shibari n'est qu'un de ses aspects, qui est mineur. La plupart des gens ne s'occupent pas de l'aspect esthétique.
Le protocole BDSM
Le bondage repose avant tout sur des protocoles bien précis.
NON !
Ce paragraphe (et les suivants) est TOTALEMENT à côté de la plaque !
Il n'y a PAS de protocoles et encore moins de « protocoles précis ». Elle CHOISIT d'interpréter les choses d'une certaine façon, et les présente comme « la vérité » alors que RIEN n'est plus faux !
Il met en scène deux "joueurs" consentants : un dominant (l'attacheur) et un dominé (l'attaché). Le dominant possède l'autorité et le pouvoir d'objectiver autrui. Le dominé choisit la soumission et le lâcher prise. Mais les apparences sont parfois trompeuses... Comme l'ont démontré Gilles Deleuze et avant lui le philosophe Hegel, un renversement des statuts de maître/esclave existe en filigrane. Le dominant demeure soumis au plaisir du dominé, lequel détient de surcroît le mot de sécurité ("safeword"). Ce dernier est capital. Il représente le garant des limites à ne pas franchir.
Tellement de problèmes ici.
L'appel aux « philosophes » pour se justifier ne CHANGE RIEN : elle dit n'importe quoi !
Je ne m'appesantirai pas sur le « safeword », qui n'a RIEN à faire dans cette discussion, et en plus qui ne GARANTIT RIEN contrairement à ce qu'elle écrit... J'en ai parlé assez souvent !
La transgression du quotidien
Les adeptes du bondage possèdent en général des diplômes élevés et présentent un niveau de vie supérieur à la moyenne.
NON !
C'est faux et simpliste ! La raison de cette croyance est qu'on ne regarde que les clubs BDSM, le « milieu public BDSM », qui ne regroupe qu'au mieux 0,1% des gens qui font du BDSM. Vu les prix de ces sorties (il y a une réelle sélection par l'argent), c'est évident qu'on y croise plus de gens aisés...
Le fait d'être attaché renverserait-il les codes du quotidien ? De fait, le "dominé" n'a plus à jouer de rôle, ni à prendre de décisions. Son état de contrainte ouvre un cadre propice au lâcher prise. De la contrainte du corps nait paradoxalement la liberté de l'esprit.
NON !
C'est encore une vision SIMPLISTE. Oui, ça existe, mais ce n'est pas pareil pour tout le monde ! Il ne faut pas réduire des choses complexes à quelques réactions stéréotypées...
Pfff. C'est FOU !
Comment peut-on être si à côté de la plaque ?
Mais le PIRE, c'est qu'elle est citée et interviewée un peu partout ! Alors qu'elle ne connait même pas les bases du Bondage (ou du BDSM) !
Et tenez-vous bien : elle a osé écrire un livre sur le Bondage ! Je n'en reviens pas...
[MàJ] Ouch ! J'ai lu l'extrait gratuit du début de son livre, j'ai été STUPÉFAIT. Non seulement elle y répéte presque à l'identique les stupidités que j'ai présentées, mais elle en rajoute dans l'ignorance ! CHOQUANT ! Comment peut-on prendre au sérieux des « trucs » comme ça ? Ça choque le bon sens le plus basique ! Pfff.
GRRR.
Mars
15
15 Mars 2022
Larry
Une discussion sur le site social BDSM FetLife a attiré mon attention sur un article du type « Nawak ».
Encore un article EFFARANT de stupidité (et bourré d'attitude anti-hommes) !
Il me faudrait des dizaines de pages pour dépiauter en détails tous les problèmes que j'y ai trouvés...
Sur FetLife, les gens étaient consternés par le contenu de l'article, perso, je le suis aussi. Mais j'en ai tellement vu passer dans ce style, que ça ne me surprend plus...
Le GROS problème, en dehors de l'ignorance FLAGRANTE de l'interviewée et de la « journaliste » sur le BDSM, c'est que l'interviewée a une attitude anti-hommes (et anti-hétéros) CLAIRE, même pas à demi-mot ! Elle aurait aussi bien pu directement dire au début : « je suis une extrémiste et j'ai les stéréotypes honteux de ce type de personnes », ça aurait été plus honnête !
L'attitude de la « journaliste » est aussi très problèmatique, elle ne remet JAMAIS en doute, au contraire, elle encourage, les délires de l'autre...
Lire de tels délires m'en dit beaucoup sur la mentalité des deux. GRRR.
Je trouve aussi que l'interviewée se cache (notamment pour ses livres) derrière ses diplômes, elle s'en sert pour se donner une apparence de respectabilité et de « sérieux », alors que clairement ce qu'elle dit et écrit est TOTALEMENT BIDON, du pur n'importe quoi, une vraie honte ! Ce n'est pas parce qu'on est philosophe qu'on a des choses intéressantes, intelligentes et justes, à dire. Et ce n'est pas parce qu'on a des diplômes qu'on est compétente (ou honnête) : je parle sans arrêt depuis des années du n'importe quoi que je lis dans les études par exemple...
Je vous assure que lire des « choses » comme ça, et dites d'un ton dogmatique en plus, ça me fait enrager...
Je passerai sur ses délires sur le BDSM et les luttes des gays/lesbiennes aux USA. NON, être gay/lesbienne ne veut PAS dire qu'on fait du BDSM. Et elle mélange tout, enfin bref.
Ce qui me fait vraiment râler ce sont des choses comme ça :
Pourquoi les féministes y voient-elles au contraire l’érotisation des rapports de pouvoir existants, bien que le BDSM prétende renverser les rapports de pouvoir ?
NON. Non, non, non et NON !
Il faut arrêter avec ces idées délirantes sur le BDSM. Je sais qu'elle veut absolument que le BDSM soit « politique », et qu'un certain nombre de « féministes » aussi. Mais, tout ça, c'est BIDON ! Parce qu'une infime minorité de personnes veulent utiliser le BDSM comme ça, ne dit RIEN des 99,9999% d'autres.
Le BDSM, ça n'est PAS politique, ça ne renverse PAS les rapports de pouvoir, le BDSM c'est juste un ensemble de pratiques un peu disparates qu'on a regroupées ensemble parce que c'était + pratique et qui sont faites parce que les gens aiment ça, tout simplement. À part quelques rares exceptions, les personnes qui aiment le BDSM ne vont pas chercher des interprétations ou des « raisons » profondes pour en faire. Pas plus que pour une sodomie ou l'utilisation de sex-toys !
Ce genre de raisonnements, c'est comme essayer de trouver une signification profonde à la cuisine française : ça n'a AUCUN SENS !
D’un autre côté, des féministes, lesbiennes ou non, se sont inquiétées que cet argument de l’émancipation par le BDSM serve à masquer la violence d’hommes contre des femmes.
Et voilà, je l'attendais !
La classique ATTAQUE, qui ne pouvait pas manquer, contre les hommes. Peu importe que ce sont une accusation bidon, n'ayant AUCUN fondement objectif. Parce que quelque chose est possible on ne peut PAS s'en servir d'argument comme elle le fait ! C'est un procès d'intention diffamant, et la réalité du terrain PROUVE que c'est une accusation injuste !
Mais la réalité, ça ne compte pas pour ces gens-là...
Et en effet, il semble assez clair qu’il y a une grande différence entre les pratiques BDSM émancipatrices qui peuvent avoir lieu chez les gays et les lesbiennes, et qui cherchent à remettre en cause les normes de genre, le pouvoir et la violence qui y sont associées,
NON.
Encore une fois, les gays et lesbiennes en général font du BDSM parce qu'ils/elles aiment ça ! Pas pour de soi-disant remises en cause de normes.
et de l’autre un BDSM hétérosexuel dans lequel des hommes dominent des femmes.
Sérieusement ?
Comment peut-elle dire ça ?
Là, c'est CLAIREMENT un raisonnement spécieux HORRIBLE. D'abord, elle accuse par défaut les hommes hétéros d'être malfaisants comparé aux hommes gays. Ensuite, elle PROUVE qu'elle ne connait pas le BDSM en réduisant sa richesse à un stéréotype : « des hommes dominent des femmes », et bien évidemment, avec un sous-entendu TOXIQUE.
Il y a peu de chiffres mais ceux dont on dispose sont clairs : les femmes sont rarement dominantes dans les rapports BDSM hétéro et quand elles le sont, ce sont souvent dans le cadre de rapports sexuels tarifés.
Quels chiffres ?
Il est connu qu'il y a plutôt moins de dominantes (expérimentées), MAIS, les chiffres sont surtout valides pour le « milieu public BDSM », il n'est pas du tout clair comment ça se passe en dehors (99,9% des gens).
Même si on ignore ça, elle fait un raccourci : même s'il y a MOINS de femmes dominantes, ça n'est pas pour autant RARE. Quant à recourir à l'argument (bidon) du « sexe tarifé », il faut arrêter, ce n'est pas le sujet... NON, ça n'est pas si rare qu'elle le prétend !
Là, elle tourne les choses de façon totalement hypocrite pour servir sa thèse que les hommes hétéros sont des grands méchants, parce que c'est ça qu'elle veut dire en filigrane...
Et souvent l’argument du BDSM est utilisé par des partenaires violents pour justifier les violences qu’ils imposent à leurs partenaires
Et alors ?
Depuis quand l'existence de criminels qui utilisent telle ou telle « excuse » (que tout le monde sait être fausse et hypocrite) dit quoi que ce soit pour le reste des gens ?
Cet argument est particulièrement HONTEUX et spécieux, il est souvent utilisé par les fanatiques anti-BDSM (et anti-hommes).
Et ne parlons pas qu'elle « oublie » les nombreuses violences faites ... par des femmes (sujet qui est bien documenté).
Il peut évidemment y avoir des pratiques BDSM consenties dans un contexte hétérosexuel et elles peuvent être source de plaisir, mais leur correspondance avec les normes de genre et la possibilité qu’elles soient utilisées comme paravent pour cacher des violences invite à une position plus méfiante dans ce contexte.
PAF ! Encore un « argument » super spécieux !
En gros, donc, selon elle, on ne peut faire du BDSM QUE si on remet en cause les « normes ». Quelle hypocrisie et quelle vision étriquée !
Et le procès d'intention est énorme : « une position méfiante » ? Vraiment ? C'est HONTEUX.
Son discours est si fortement anti-hommes, c'est SCANDALEUX. Comme vous le voyez, elle ne s'en cache même pas, il n'y a rien de subtil là-dedans, ce sont des pures accusations indignes n'ayant AUCUN fondement, aucune base scientifique ou rationnelle.
Il n’y a plus l’espace nécessaire pour que la parodie fasse son effet.
La parodie ?
Encore une illustration du problème : elle ne veut PAS voir le BDSM comme il est vraiment. Elle veut à tout prix le ramener à un sujet politique avec des intentions cachées et des implications. Le BDSM, ça n'est PAS ça !
Et passons sur sa vision que « BDSM = homme qui frappe une femme », c'est si réducteur et ignorant de la réalité que ça donne envie de rire...
Je laisse tomber la fin du texte, c'est du même tonneau de toute façon, ça m'écoeure.
Après, il suffit de lire son livre « On ne naît pas soumise, on le devient » pour comprendre le problème de cette auteure. J'en ai lu les premières pages (extrait accessible gratuitement) et ça m'a suffit. HALLUCINANT.
Si vous voulez une critique du livre, allez voir cet article (en 2 parties), qui pointe du doigt tous les raccourcis faciles et les absurdités qu'on y trouve :
Pfff.
C'est EFFARANT de lire des trucs comme ça.
Mais le pire, c'est que cette auteure est régulièrement citée dans des études, interviewée, invitée à des colloques et autres (en tant « qu'experte »). Alors qu'elle ne connait RIEN au sujet et est totalement biaisée dans ses raisonnements spécieux honteux. J'en reste sans voix !
GRRR.
Mars
14
14 Mars 2022
Larry
L'autre jour, j'ai vu passer sur le site social BDSM FetLife une discussion sur l'âge dans le BDSM.
La question d'origine était centrée sur « les jeunes dans le BDSM ».
La question, mais surtout certains des commentaires, m'ont encore fait rouler des yeux à cause de leurs préjugés...
(Je passerai sans insister sur les commentaires sournoisement anti-hommes et anti-hétéros que certaines personnes font à CHAQUE FOIS qu'elles commentent.)
Trop souvent, quand on parle de BDSM, il y a des préjugés et stéréotypes négatifs sur les plus jeunes.
J'ai du mal à comprendre que ces idées fausses persistent parmi les personnes qui FONT du BDSM... Je pourrais les comprendre chez des gens qui ne connaissent RIEN au BDSM et qui ont des montagnes d'idées fausses sur le sujet, mais si on s'y connait ?
En plus, ces préjugés sont SOUVENT stéréotypés et vaguement méprisants/condescendants envers les plus jeunes. Enfin, là, on ne parle même pas des enfants, ni même des ados, mais des 18~25 ans quand même...
Toute personne qui connait un peu le BDSM devrait savoir que ce genre d'envies démarrent assez souvent quand on est enfant ou ado. Il est aisé de trouver des exemples (comme MOI). Sinon, j'ai lu des études qui indiquent que la majorité des personnes commencent à s'intéresser au BDSM vers la 20aine, donc jeunes. Quand on a la 20aine, on a eu le temps d'explorer sa sexualité, donc ça a du sens que ce soit surtout à partir de cet âge-là que la majorité « s'y mettent ».
MAIS on trouve TOUJOURS le même problème de fond : l'idée que parce qu'on est jeune on peut + aisément se faire abuser, etc. POURQUOI ? Est-ce si dur de comprendre, une fois pour toute, que tout le monde ne fait pas du BDSM « hard » et que 99,9% ne vont PAS aller se mêler aux soi-disant milieu BDSM (que je dénonce pour sa toxicité) ?
Il n'y a aucune raison que faire du DD/BG ou du pet play ou du bondage ou même des fessées se passe mal, et si il y a un problème, ce ne sera PAS à cause du BDSM, mais COMME TOUJOURS, à cause des problèmes relationnels de couple !
Bon, et puis, même si j'alerte souvent sur les problèmes de naïveté qui expliquent pas mal de problèmes quand on débute le BDSM (notamment pour les « jeunes »), ce n'est pas parce qu'on est « jeune » qu'on est STUPIDE... Ça, c'est une façon de juger qui m'a BEAUCOUP énervé quand j'étais ado/jeune homme, GRRR.
Bref, comme toujours : beaucoup de bruit pour rien, créé par des stéréotypes.
Mars
11
11 Mars 2022
Larry
Les mots ça compte, et ça peut faire beaucoup de mal, directement, et indirectement.
J'avais déjà abordé le sujet dans 2 précédentes entrées du blog.
Mais ça montre aussi souvent, de façon effrayante, la lourdeur des préjugés sur le sexe !
L'autre jour, je regardais une vidéo d'un Youtubeur qui parle de sujets techniques, parfois sociaux qui y sont reliés, y compris de jeux vidéos, etc.
J'ai été stupéfait à un moment quand il a fait un commentaire...
Il parlait d'un jeu vidéo et de l'apparence du personnage principal (une jeune femme), il y avait eu quelques critiques sur l'aspect visuel (technique).
À un moment, il a donc sorti une remarque qui venait de nulle part : « virgins » (« puceaux »), en parlant de hommes (oui, c'est toujours les hommes qui sont visés), sous-entendant : vous n'avez jamais eu de petite amie, ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas...
Je passerai sur le fait que la majorité des personnes qui suivent cette chaîne sont certainement largement au-delà des 20 ans, que 99% ne sont probablement pas « puceaux », ni sur le fait que TOUT LE MONDE, même très jeune, a déjà vu une fille (ou un garçon), pas besoin de coucher ensemble ! Donc, sa remarque n'avait AUCUN SENS.
Le problème, c'est que de nos jours on a encore des gens qui recourent à des « insultes » RIDICULES et stigmatisantes de ce genre-là.
C'est pathétique, mais aussi inquiétant, car c'est révélateur d'un problème DE FOND avec le sexe. (Ai-je besoin de préciser qu'il est américain ?)
Ce n'est pas la première fois que je suis stupéfait de voir des ADULTES qui utilisent ce gere d'arguments d'un autre âge. Dans les médias américains, c'est très répandu, dès qu'il y a une critique (contre les hommes), c'est souvent (très souvent) une des premières « accusations » qui sont lancées.
Comment peut-on encore en être là au 21e siècle ? A-t-on si peu évolué en matière de sexualité ?
Apparemment, oui, ces gens-là n'ont pas beaucoup évolué...
Je n'insisterai pas sur le fait qu'être vierge n'a aucune incidence sur la caractère ou quoi que ce soit, en fait, c'est probablement une des choses qui ont le moins d'impact dans une discussion !
Et ce qui est perturbant aussi, et un GROS problème, c'est que continuer à présenter ça comme une insulte, avec mépris, ça a forcément un GROS impact négatif sur les personnes (surtout les plus jeunes, et les ados) qui sont vierges.
Et tout ça, sans AUCUNE RAISON, sérieusement, en quoi c'est un problème ? Perso, je m'en fous : ça ne fait aucune différence pour moi que quelqu'un soit vierge ou pas, mais ça, c'est dur à faire comprendre à des gens qui ont une mentalité héritée du 19e siècle.
D'après les stats que j'ai trouvées, en France, l'âge médian pour le premier rapport sexuel est environ 17,5 ans. Donc, en gros, une petite moitié ne commencent leur vie sexuelle qu'une fois majeurs... Bref, c'est très fréquent. Du coup, si on ignore que chacun ses affaires, il est clair que ça ne peut même pas être vu comme « anormal ».
Perso, j'ai rencontré en réel (Munchs) et vu sur les forums BDSM, des hommes et femmes qui expliquaient être vierges. Généralement, ils/elles ont dans les 18 à 22 ans.
Entre parenthèses, il est relativement fréquent d'avoir des demandes de personnes vierges qui veulent se renseigner ou faire du BDSM... C'est à un point que j'ai même écrit un article sur le sujet :
Cette attitude ABSURDE anti-virginité (surtout contre les hommes, évidemment) est vraiment pertubante, surtout parce que c'est encore assez répandu (si c'était une petite minorité on pourrait les ignorer). Et c'est totalement INEXCUSABLE chez des adultes murs !
Ha, ça, c'est pas demain qu'on se débarrassera des stéréotypes toxiques sur le sexe...
Franchement, ça me consterne à chaque fois !
Fév
10
10 Février 2022
Larry
Il y a quelques jours, je suis par hasard tombé sur des références (articles et vidéos) à une « affaire » qui s'est produite en 2018. (À l'époque je ne l'avais pas vue passer.)
La présentatrice télé « Évelyne Thomas » avait lors d'une émission fait du « slut-shaming » (relié à l'expression française « fille facile »).
Je rappelle que le « slut-shaming », c'est une forme de stigmatisation contre des personnes (surtout contre les femmes, et les jeunes femmes/filles, mais ça existe aussi contre les hommes même si c'est moins répandu/connu) à cause de leurs comportements sexuels ou « disponibilité » sexuelle réels ou supposés.
C'est très répandu, on voit passer ce type de jugements ridicules (et hautement toxiques) très fréquemment. Dans les textes (et autres) américains, je le vois très souvent, même parfois sur les forums BDSM, où pourtant, l'ouverture en matière de sexe est généralement bien + grande que la moyenne.
Si j'ai bien compris, dans l'émission, 2 jeunes filles défendaient leur droit à s'habiller sexy en public, sans avoir à subir des remarques et autres comportements déplacés, et regrettaient qu'on les prenne pour des « filles faciles ». Ensuite, la présentatrice leur avait donc fait des remarques carrément déplacées, et qui montraient tristement son étroitesse d'esprit, créant une mini tempête sur internet (LOL).
Je n'entrerai pas dans plus de détails concernant cette émission ou la présentatrice, ça ne m'intéresse pas vraiment.
Le problème, ce qui me surprendra TOUJOURS, c'est que PERSONNE ne semble voir le problème de FOND.
Avant de poursuivre, si vous ne me connaissez pas, au moins par mes -nombreux- écrits : j'ai une sexualité totalement hors-norme, même si on ne tient pas compte du BDSM, et j'ai toujours été comme ça... Question sexe, j'ai l'esprit plus large/ouvert que probablement 99% (ou plus) des gens, même si ça ne veut pas dire que je fais -ou aime- tout, loin de là. Bref, le sexe, ça n'est absolument pas tabou pour moi, ça me consterne de voir que ça le reste autant au niveau de nos sociétés, malgré certains progrès (depuis ma jeunesse). De façon évidente, ça coule de source : pour moi, les notions (assez proches) de « salope » ou de « femme facile » n'ont aucun sens, et je fréquente essentiellement des filles/femmes qui ont une forte sexualité ou pas peur de celle-ci, vous vous en doutez...
Donc, pour revenir à notre « scandale », il y avait à l'époque eu pas mal d'articles sur le sujet, condamnant les propos de la présentatrice (ce qui était vraiment justifié vu son attitude).
➜ MAIS, moi ce qui me CHOQUE vraiment, c'est que nulle part il n'est fait mention du VRAI problème !
Prenez les 2 jeunes filles qui témoignaient. POURQUOI ne voyaient-elles pas que le problème n'est PAS qu'on les voie comme des « filles faciles », le problème, c'est l'existence même de la vision négative de « fille facile », (que ce soit jugé comme étant négatif) ! Être « facile » ne devrait pas être stigmatisant ou une insulte !
(Vous aurez remarqué que ça montre qu'elles avaient un préjugés stigmatisant contre les filles/femmes qui sont « faciles ». Bravo, belle ouverture d'esprit. Je trouve toujours NAVRANT les personnes qui se plaignent de tel ou tel stéréotype/préjugé dont elles sont victimes, pour ensuite montrer qu'elles-mêmes en ont plein envers d'autres personnes... C'est pathétique.)
Pour donner un autre exemple (navrant, mais classique), c'est comme quand quelqu'un se plaint qu'on le traite de « pédé » (chose ultra-répandue quand j'étais enfant, par exemple), au lieu de voir que le problème de fond c'est que « pédé » soit vu comme étant une insulte et utilisé pour stigmatiser (alors que ça n'a AUCUN SENS).
Et dans AUCUN article ils ne remettaient en cause l'existence de cette expression « fille facile ».
➜ Ce qui, pour moi, montre que ces gens-là acceptaient -implicitement- cette notion toxique et ridicule d'un autre âge !
Ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de choses : les gens se focalisent (trop souvent) sur un problème superficiel, au lieu de voir (et discuter/dénoncer) le VRAI problème sous-jacent. Ça montre un GROS problème de manque de recul, et, souvent, la profondeur des stéréotypes et préjugés. C'est particulièrement répandu quand on parle de sexe (au sens large).
GRRR.
Fév
08
08 Février 2022
Larry
Comme je l'ai écrit ces derniers temps, je suis en train de travailler sur divers articles liés aux rencontres...
Pendant mes lectures diverses, je suis tombé, encore, sur UN problème DE FOND, qui est, à mon avis, extrêmement important : dans tous les articles que je lis, les rencontres BDSM sont traitées TOTALEMENT différemment des rencontres non BDSM.
Et je veux dire, vraiment différement, c'est à un tel point qu'on croirait qu'on parle de 2 univers différents !
C'est particulièrement FLAGRANT avec les articles qui parlent de « sécurité » lors des rencontres (sujet qui me fait toujours marrer, à cause du n'importe quoi qu'on y trouve).
Pendant la rédaction de mon article sur les « red flags », qui vient juste de sortir, j'ai TOUT LU en la matière.
C'est FOU jusqu'où certaines personnes vont dans l'exagération : le BDSM est « dangereux », « extrême », et autres délires.
Mais ça n'a PAS DE SENS, et en plus, ça pose un autre problème : ces exagérations délirantes masquent le VRAI problème.
1) pas de sens
D'abord, je le répéterai jusqu'à ce que mort s'ensuive, mais le BDSM, ça n'est PAS « extrême ».
La GRANDE majorité des personnes qui en font ne font pas de choses dangereuses, ni particulièrement intenses. Tout le monde n'aime pas faire du « SM hard » comme moi, c'est une minorité. Et plein de pratiques (la majorité) ne sont vraiment PAS risquées.
C'est FOU à quel point ce problème est répandu ! Toutes ces personnes veulent À TOUT PRIX réduire le BDSM aux pratiques d'une infime minorité de personnes. C'est un tel mélange d'élitisme, d'ignorance (de la réalité du BDSM) et de refus de voir la vérité en face... C'est perturbant.
Fondamentalement, comme je le dit depuis des années, le BDSM est une RELATION, avec tous les problèmes que celles-ci peuvent poser. Les pratiques BDSM s'ajoutent dessus, mais ça ne veut pas dire que ça soit radicalement différent !
2) le VRAI problème
Et tout ça, ça crée de sérieux problèmes.
(Je passerai sur les soucis vis-à-vis du grand public, chez qui ça renforce les stéréotypes toxiques...)
Le GROS souci, c'est que pendant qu'on attire l'attention sur des problèmes qui n'existent pas ou qui sont exagérés, ça distrait l'attention de la chose la plus IMPORTANTE quand on veut faire des rencontres (BDSM ou non) : la personnalité de la personne en face !
Quand on parle de BDSM, trop souvent, les problèmes de caractère sont ignorés, à part l'angle « abusif/ve ou pas ». Mais une personne ne se résume pas à un rôle BDSM et à vérifier qu'il/elle n'est pas abusif ! Les envies, goûts, idées, le caractère, et surtout l'attitude, sont VITAUX, que ce soit dans une relation BDSM ou non.
(J'ai comparé les articles parlant des 2 types de rencontres, et c'est bizarre de voir à quel point ils diffèrent.)
Au lieu de STUPIDEMENT se focaliser sur des aspects superficiels du genre « connaît-il le SSC/RACK ? » (oui, IL, toujours le bon vieux sexisme), il faudrait se concentrer sur ce qui est fondamental : l'ATTITUDE. Plein de gens dans le « milieu public BDSM » connaissent la musique, le vocabulaire BDSM et tout, et ont de SALES CARACTÈRES et de mauvaises attitudes, qui vous garantissent une relation misérable avec eux ! Quelqu'un qui a une bonne attitude, une bonne mentalité, sera TOUJOURS préférable dans une relation, et même s'il ou elle débute, peut apprendre les concepts et pratiques BDSM... Par contre, ne pas être un porc ou une truie, ça, ça ne s'apprend pas (et se corrige rarement)...
Et puisqu'on parle des problèmes d'abus, il est CLAIR que le facteur majeur là-dedans, c'est l'attitude, la mentalité des personnes. Croyez-vous vraiment que quelqu'un qui a mauvais caractère, qui est très susceptible, qui n'a pas de self-control, qui est prompt à se mettre en colère (pour un rien), qui traite les gens autour avec mépris, (etc.), sera FIABLE, maître de lui, et ne commettra jamais d'abus ? (Je viens de donner la description de quelqu'un que j'ai croisé aux Munchs.)
Je ne comprends pas pourquoi tant de personnes semblent ignorer cette évidence...
Perso, j'ai été frappé par les comportements ODIEUX de pas mal de gens lors de Munchs, soirées et sur les forums BDSM. Quelle personne normale, sensée, peut vouloir avoir une relation avec de tels/telles @#! ?
➜ TOUT dépend avant tout de l'attitude de la personne.
Conclusion
Je ne comprendrai jamais pourquoi tant d'articles sont si STUPIDES et à côté de la plaque.
Pour moi, ça montre, de façon alarmante, un sérieux problème. Mais ce n'est pas si surprenant, après tout, dès qu'on parle de sexe (au sens large), l'ignorance apparait avec son cortège de délires... Et quand on parle de sujet un peu plus « mystérieux », là, ça devient encore plus le n'importe quoi.
N'empêche, les relations BDSM, ça n'est PAS fondamentalement différent des relations non BDSM.
Janv
31
31 Janvier 2022
Larry
Selon moi, un des plus grands -et sournois- dangers quand on cherche à s'informer, ce sont les infos qui sont en partie VRAIES et en partie FAUSSES.
Mieux vaut encore tomber sur des écrits totalement FAUX !
En effet, il est bien plus simple de s'apercevoir du problème quand on n'est pas face à un mélange de vrai et de faux...
Bien sûr, ici, je ne parle pas des cas où on trouve une -ou même plusieurs- erreur dans un texte, ça arrive. Le souci c'est quand la personne qui a rédigé mélange allégrement, et de façon importante, la vérité au n'importe quoi.
Dans le cas du BDSM, c'est un problème MAJEUR !
Ce n'est pas par hasard que j'ai écrit un article entier (« Ne croyez pas tout ») sur les problèmes de stéréotypes et idées fausses, dans le BDSM.
Depuis des années que je lis des articles sur le BDSM, j'en suis arrivé à la conclusion qu'il est vraiment très RARE de trouver des articles qui ne contiennent pas de problèmes, et souvent de sérieux problèmes.
Le folklore, la pensée unique, sont très présentes dans le BDSM, et ça va très loin ! Même quand j'explique et PROUVE que telle ou telle croyance (répandue) est fausse et n'a AUCUN SENS, je suis ignoré, parfois attaqué par des gens qui m'accusent d'avoir tort, ou de ne « pas avoir compris (blablabla) », alors qu'il est ÉVIDENT (et facile à prouver) que c'est moi qui ai raison.
Comment voulez-vous faire, surtout si vous débutez et découvrez le BDSM, pour distinguer le vrai du faux ? C'est presque impossible ! Bien sûr, certaines absurdités sont tellement STUPIDES que le plus minimal sens critique permet de voir le problème tout de suite, mais beaucoup de croyances absurdes (ou toxiques, voire dangereuses) ne sautent pas immédiatement aux yeux. En plus, quand on absorbe un grand nombre d'infos, il est difficile de garder en permanence l'esprit à l'affut. Bref, de façon naturelle, la plupart (99,99%) des gens se font prendre.
Et ces fausses infos, ça a un impact négatif FORT sur le BDSM. Pire, ça peut être toxique pour la perception du sujet auprès du grand public, ou décourager les gens qui voudraient en faire (j'ai lu des remarques et on m'a écrit pour me demander si telle ou telle conception toxique du BDSM était vraie).
Les écrits que je lis sont généralement très incisifs, avec un ton « le BDSM, moi je connais », et surtout, presque PERSONNE ne combat ces STUPIDITÉS. Pire, plein de gens les propagent, parfois agressivement, sur les forums ou dans les évènements. L'esprit critique n'est pas la chose la plus répandue... S'y ajoute le classique effet des personnes (nouvellement arrivées) qui sont toutes contentes et fières de faire partie des « initiées » et qui répètent leurs connaissances (erronées) partout.
Les derniers livres et écrits dont j'ai parlé récemment sont EXACTEMENT comme ça. Pas totalement FAUX, ils contiennent suffisamment de choses vraies pour rassurer le lecteur ou la lectrice, avant de sournoisement vous infliger le plus total n'importe quoi au paragraphe suivant !
Dans les « red flags », sujet que je suis en train de traiter pour un article à paraître, le problème se pose de façon aigüe : c'est un sujet qui fait partie de ceux qui ont le plus de n'importe quoi. MAIS, la plupart contiennent suffisamment de trucs qui semblent, au moins en surface, justes, pour tromper toute personne qui ne prend pas de recul. Le mot clé, c'est le recul (associé à l'esprit critique). Mais comment faire quand on est submergé/submergée par des dizaines d'articles sur ce sujet, qui répètent généralement les mêmes infos fausses, bref qui sont TOUS bourrés de GROS problèmes ?
Même des auteurs/auteures qui écrivent des choses plus ou moins correctes, disons décentes, écrivent SOUVENT des trucs bizarres ou tombent dans les pièges divers. C'est PERTURBANT et décourageant !
Et le PIRE, c'est qu'il n'y a PAS de solution ! Pour UNE personne, comme moi, qui propage la vérité, et qui fait attention à ne pas tomber dans les généralisations, ou les stéréotypes, il y a des centaines de personnes qui écrivent plus ou moins n'importe quoi. Et le PIRE du PIRE, c'est quand JE suis traité comme si j'avais tort parce que je contredis la pensée unique, peu importe que celle-ci soit de façon évidente FAUSSE... Comme je dis toujours, le BDSM reste perçu comme « mystérieux » et tout, donc les gens veulent ABSOLUMENT y trouver des choses choquantes, hors normes, ou extrêmes, etc., et ont du mal à voir et accepter la réalité, car celle-ci est bien plus simple et banale...
C'est pas gagné !
GRRR.
Janv
30
30 Janvier 2022
Larry
L'association d'idées « BDSM = violence » est un problème majeur. C'est un des plus gros problèmes quand on est confronté à l'opposition des gens qui ne font pas de BDSM et ont des idées fausses. C'est particulièrement CRITIQUE vis-à-vis de la loi/justice.
Et je n'entrerai pas dans le souci que le BDSM est un ensemble ÉNORME de pratiques, très variées, dont la plupart ne sont pas « violentes ». Par exemple, est-ce que faire du pet-play est violent ? Non, évidemment !
Ces derniers jours, en lisant les articles dont j'ai parlé précédemment, je suis tombé plusieurs fois sur le problème classique : quand on parle de SEXE, une des choses majeures INTERDITES qui est mise en avant c'est « la violence ».
J'ai lu ça, par exemple, dans ce stupide livre « le sexe pour les nuls », ou bien, beaucoup plus grave, dans les lois suisses (sur le viol, etc.). Mais j'en trouve des exemples fréquemment, et un peu partout.
Le problème, comme toujours, c'est que dire ça ne veut RIEN DIRE !
C'est quoi « la violence » ?
Et attention, ici, je ne joue pas sur les mots, la définition est IMPORTANTE, surtout pour des textes de lois !
Est-ce qu'une sodomie est de la violence ? Même pour le classique « pénis/vagin », on peut aimer un peu de vigueur ou utiliser des positions sexuelles, qui sont « physiques » et peuvent devenir « brutales ». Mais tout ça n'est PAS la même chose que des violences de type violences conjugales, c'est évident !
Implicitement, il est évident qu'ici ils veulent parler de violences de type « agression ». Mais alors, pourquoi ne pas être plus clairs ? C'est pas comme si c'était difficile de préciser les choses.
Quand j'étais ado, je faisais du Karaté. De temps en temps, entre les entraînements aux katas (enchaînement de mouvements), pour changer un peu, nous faisions du combat, et même si nous étions à des années lumières des vrais combats ou de ce qu'on voit dans les films d'arts martiaux, nous en sortions avec de sérieux bleus. Perso, j'en gardais des bleus sur les avant-bras et au niveau des tibias qui duraient plusieurs jours. C'était bien plus « violent » que ce que je fais quand je fais du BDSM, et pourtant, je fais des trucs intenses, bien au-delà de la moyenne. Pourtant, personne n'a jamais porté plainte contre l'existence du club de karaté ! Ha pardon, j'oubliais, c'est parce qu'il n'y avait RIEN DE SEXUEL là-dedans...
Tout le monde SAIT que l'intention, ça compte, le contexte aussi. On ne peut pas utiliser des mots flous, vagues, qui mettent le légal et l'illégal dans le même sac, sinon, on ne peut plus RIEN FAIRE. Et je ne parle pas que du cas du BDSM, ces définitions floues peuvent aisément être utilisées pour presque tout.
Bien entendu, en plus, ce genre de raisonnements biaisé, stupides, et hypocrites, sont TOUJOURS utilisés par les ennemis/ennemies du BDSM, dont j'ai déjà souvent parlé.
Je ne m'explique pas qu'en 2022, on en soit encore à utiliser des concepts flous et vagues comme ça, c'est se moquer du monde ! Et ça montre bien, une fois encore, que quand on parle de SEXE, il y a TOUJOURS des problèmes, des délires, et un traitement à 2 vitesses.
Janv
30
30 Janvier 2022
Larry
Pendant mes habituelles explorations BDSM, je suis tombé, il y a quelques jours, sur un post de Blog qui parlait de sujets intéressants, même si je n'étais pas d'accord avec tout. Je suis ensuite allé consulter d'autres articles du même auteur. Je reparlerai probablement d'un d'entre eux plus tard (article sur les « protecteurs »), car je ne suis pas d'accord avec son contenu...
Dans un des articles, j'ai lu des commentaires, et ceux d'un gars m'ont étonné, au début, puis consterné quand il en a rajouté une couche...
Le commentateur en question était un de ces dominants super IMBUS d'eux-même, arrogants, et ayant des vues extrémistes et sectaires.
La première chose qui m'a FRAPPÉ, c'est son abus total des Capitales : « Je suis maître de Ma Maison, Je (blabla)... Mais, Moi, Je pense (blabla) ». J'en avais d'ailleurs parlé dans un article. Je ne peux pas vous retranscrire le reste du texte, mais c'était vraiment à faire grincer les dents : son ATTITUDE était nocive au possible. Aimer les titres ou même les capitales, c'est une chose, se comporter comme un @#!, c'en est une autre... Et notez que parler comme ça n'avait AUCUN SENS dans une réponse/discussion sur un Blog !
Ça m'a rappelé un souci plus général : ça peut être un problème quand on débute, et qu'on tombe sur des gens comme ça, qui en font des MONTAGNES sur une pseudo politesse ou les « titres » et ce genre de choses, bref, le folklore, mais dans son expression la plus toxique.
En effet, comme je dis toujours, le BDSM reste « mystérieux », associé à plein d'idées que c'est forcément « extrême », avec des « règles » (inexistantes en réalité, mais encore faut-il le savoir), un « protocole » à connaître (LOL), et autres... À cause de ça, beaucoup de personnes s'attendent à rencontrer des choses qui les choqueraient dans un contexte non BDSM, mais qu'elles acceptent -naïvement- pensant que « c'est comme ça dans le BDSM ». Ce qui est un GROS problème, et même un danger.
Pas mal de gens, surtout les extrémistes et autres groupes sectaires, profitent de ça.
Mais on peut faire du BDSM en étant sérieux, même faire des choses très intenses ou extrêmes, ou même du BDSM protocolaire, sans se prendre TROP au « sérieux », et surtout, sans avoir des attitudes TOXIQUES.
Ce n'est pas parce qu'on est un dominant qui est à fond dans son BDSM, qui fait des choses intenses (ou plus), qu'il faut « se la jouer » et se montrer prétentieux, et désagréable. Je le répère depuis des années : avoir un rôle BDSM dominant n'est pas synonyme de MAUVAIS CARACTÈRE !
(Remarquez que parfois, ça peut aussi cacher un débutant qui est en plein fantasmes, et qui peut même potentiellement êre dangereux, car il ne mesure pas la différence entre le fantasme et la réalité.)
Tout ça, ces comportements plus que douteux, c'est de la poudre aux yeux, de gens ayant au minimum de mauvaises attitudes, afin de tromper les autres. Et c'est trop répandu, surtout dans le « milieu public BDSM » où j'ai croisé des exemples stupéfiants.
Quand on débute, il faut VRAIMENT se méfier des personnes qui s'expriment comme ça.
Janv
29
29 Janvier 2022
Larry
Chaque fois que je me dis qu'il n'est pas possible de creuser plus profond dans la STUPIDITÉ, j'arrive à trouver des gens qui n'ont pas renoncé à creuser...
Je passerai rapido sur le texte que j'ai lu tout à l'heure : un témoignage d'une travailleuse du sexe qui passait presque tout l'article à taper -violemment- sur les hommes hétéros cisgenres, accusés de TOUS les maux, et de tous les viols (surtout, ne parlons pas des viols commis par les femmes sur des hommes, ou dans les couples de gays/lesbiennes). En plus de ne pas savoir de quoi elle parlait, elle avait une mauvaise attitude TOXIQUE rare et perturbante. Une chose est sûre, ce ne sont pas des gens comme elle, qui disent n'importe quoi et propagent des stéréotypes nocifs, qui vont faire avancer les choses ! Pour résoudre un problème, il faut d'abord le COMPRENDRE, pas sortir mille idées fausses bidons et insultantes...
Bref.
Ce dont je voulais parler ici, c'est d'un article sur lequel je suis tombé juste après, qui m'a stupéfait !
On y trouve un résumé de l'histoire, avec des captures d'écran de Tweets (aujourd'hui effacés pour la plupart) :
Ce qu'on lit dans ces Tweets est tout simplement HALLUCINANT !
Une fille explique qu'elle avait couché avec un gars (relation consensuelle), mais finalement, plus tard elle avait regretté d'avoir couché avec lui. Rien de bien extraordinaire, ça peut arriver à tout le monde (H/F), surtout quand c'est après une soirée. Le cas le plus commun, je pense, c'est l'engueulade le lendemain matin qui coupe direct la relation...
MAIS, là où l'échange de Tweets devient FOU, c'est quand une autre fille répond que si elle regrette avoir couché, alors c'est un viol. Son raisonnement ? Si elle a changé d'avis, alors c'est que le consentement n'était pas un consentement à 100 % (donc ça devient un viol).
QUOI ?
C'est DINGUE !
Dans quel univers délirant vit-elle ?
Comment peut-on être si STUPIDE ? Parce que là, c'est de la totale stupidité ! Sans aucune excuse. D'autant plus que la première fille reprécise ensuite que NON, ce n'était pas un viol, mais l'autre continue d'insister.
Une accusation de viol, ça n'est PAS ANODIN !
Cette façon de penser, en dehors du fait que c'est FOU, n'est malheureusement pas si rare. Aux USA, dans les campus, il y a eu pas mal d'histoires de ce genre : un couple rentre d'une soirée, couche, et se dispute le lendemain matin, ce qui soudain devient « un viol » et la fille porte plainte (en sachant parfaitement que c'est un mensonge)... D'après ce que j'avais lu, c'était devenu un problème sérieux à certains endroits, au point que l'attitude envers les plaintes avait fortement changé, rendant bien plus difficile de se faire entendre dans les VRAIS cas de viols...
Je trouve ce genre de choses effrayantes.
À la fois parce que je ne comprends PAS comment on peut être stupide à ce point, mais aussi à cause des conséquences et ramifications d'une telle façon de penser.
Les problèmes de consentement, de relations et tout, c'est déjà assez difficile comme ça, inutile d'en rajouter avec de tels délires MALFAISANTS !
Je n'en reviens toujours pas...
Catégories