Mars
18
18 Mars 2022
Larry
Parfois, je lis VRAIMENT des choses qui me stupéfient, qui sont CHOQUANTES d'ignorance, et bourrées de stéréotypes et de préjugés nocifs.
Le PIRE, c'est quand ces délires viennent de gens qui sont supposés être des « pros », notamment quand ce sont des sexologues. Venant de personnes n'ayant pas de formation médicale (ou autre), je peux encore comprendre, mais là ? Et en plus, à CHAQUE FOIS, ces personnes sont très dogmatiques, parlent avec un ton très « sure de soi », et généralement délirent. Ce qui est ENCORE PIRE, c'est quand elles en rajoutent dans des délires « psy » complètement FOUS, et n'ayant RIEN à voir avec la réalité...
Pfff.
C'est effrayant !
J'avais déjà parlé récemment de divers exemples, le livre « le sexe pour les nuls » était un premier exemple, mais bien plus grave et délirant, était ce « texte » sur la soumission, écrit par quelqu'un qui délire complètement et qui a une FORTE attitude anti-hommes.
J'ai encore trouvé des textes qui sont CHOQUANTS d'ignorance. Je crois d'ailleurs avoir déjà vu passer leur auteure, son nom me disait quelque chose...
(Notez que je pinaille pas : là, on parle réellement de choses basiques, il est inadmissible d'écrire sur un sujet, de se présenter comme experte, en ignorant des choses aussi simples.)
Voici 2 textes pour illustrer le problème...
Sérieusement, il y a tellement de problèmes dedans... Je vais ignorer les délires psy / philosophiques qui sont ABSURDES et n'ont RIEN à voir avec la réalité, parce qu'elle veut à tout prix y voir des significations cachées ne veut pas dire qu'elle ait raison !
- Comment le "bondage" peut aider les couples en mal de communication (
https://web.archive.org/web/20170620081413/http://www.huffingtonpost.fr/magali-crosetcalisto/bondage-couple-sexualite_a_21710317/
)
Jusqu'alors subversive et confinée, la pratique du bondage s'est déployée en Occident dans les sphères privées, les écoles et les clubs spécialisés. Depuis quelques années force est de constater qu'un essor grandissant a lieu auprès du grand public...
NON, le bondage (ou le BDSM) n'est PAS subversif !
Je le répéterai aussi souvent qu'il le faut : le bondage (ou le BDSM) est juste une pratique (généralement sexuelle). La majorité des gens qui en font ne savent même pas que c'est du BDSM ou que ça s'appelle « bondage ». C'est une des pratiques (et un des fantasmes) les plus répandues, même les enfants/ados en font parfois !
Pour vous donner une idée à quel point c'est répandu, mon bref article de présentation du sujet (« Votre premier bondage ») est un des articles les plus lus de mon site !
Le bondage est le nouage de cordes sur un corps. Il provient du Japon (15ème siècle) et s'inscrit aujourd'hui dans une activité de jeu entre adultes consentants, lesquels choisissent de mettre en scène leurs imaginaire et fantaisies érotiques de manière sécurisées (règle du SSC : sain, sécuritaire et consenti).
NOOOONNNNNNNNN !
Comment peut-elle être si IGNORANTE ?
Le Bondage ne vient PAS du Japon, et pas du 15e siècle ! Ça a TOUJOURS existé (dans l'humanité moderne), et PARTOUT : ça ne vient pas du Japon ! Elle confond Bondage et Shibari/Kinbaku.
Le Bondage, c'est un terme très général : il inclut le Shibari/Kinbaku (qui sont des variantes venant du Japon).
C'est INACCEPTABLE d'écrire des articles sur le Bondage et de ne même pas savoir ça ! C'est du vocabulaire DE BASE, 5 minutes passées à lire sur le BDSM (ou le Bondage) vous expliquent tout ça !
Au cas où vous penseriez que ça peut être qu'elle s'est mal exprimée ou que le texte a été édité par d'autres, voici une confirmation...
- Ce que le bondage dit de vous (et ce qu'il peut apporter) (
https://web.archive.org/web/20180111010741/http://www.huffingtonpost.fr/magali-crosetcalisto/sexualite-bdsm-bondage_b_8509570.html
)
Subversive et confinée, la pratique du bondage appartenait jusqu'alors aux sphères privées et clubs BDSM* spécialisés.
Je passerai sur le « subversive », je viens de dire que c'est n'importe quoi...
Mais depuis une dizaine d'années force est de constater qu'un essor considérable des pratiques "grand public" s'est affirmé. Mais le bondage, c'est quoi au juste ?
NON, le Bondage, PLEIN de gens en faisaient AVANT, c'est juste que maintenant, on en parle plus ouvertement ! Ce n'est plus autant vu comme une « perversion » (malgré la persistance des préjugés).
A l'origine, le bondage est un supplice asiatique infligé aux esclaves. Il fut pratiqué au Japon dès le 15ème siècle par les tenants du pouvoir qui attachaient et comprimaient avec des cordes, le corps de leurs ennemis.
NON, non et non !
Comme j'ai expliqué plus haut, là, elle parle du Shibari/Kinbaku, qui est une version (japonaise) du Bondage, et qui n'en est PAS la source.
[...] Depuis les années 2000, la pratique du bondage a explosé en Occident. Plusieurs "écoles viennent d'ouvrir en France pour enseigner "l'art des cordes", selon les techniques japonaises du Kinbaku ou du Shibari, deux pratiques esthétisantes du bondage.
Elle continue à tout mélanger.
Notez qu'en réalité, le côté « esthétisant » du Shibari n'est qu'un de ses aspects, qui est mineur. La plupart des gens ne s'occupent pas de l'aspect esthétique.
Le protocole BDSM
Le bondage repose avant tout sur des protocoles bien précis.
NON !
Ce paragraphe (et les suivants) est TOTALEMENT à côté de la plaque !
Il n'y a PAS de protocoles et encore moins de « protocoles précis ». Elle CHOISIT d'interpréter les choses d'une certaine façon, et les présente comme « la vérité » alors que RIEN n'est plus faux !
Il met en scène deux "joueurs" consentants : un dominant (l'attacheur) et un dominé (l'attaché). Le dominant possède l'autorité et le pouvoir d'objectiver autrui. Le dominé choisit la soumission et le lâcher prise. Mais les apparences sont parfois trompeuses... Comme l'ont démontré Gilles Deleuze et avant lui le philosophe Hegel, un renversement des statuts de maître/esclave existe en filigrane. Le dominant demeure soumis au plaisir du dominé, lequel détient de surcroît le mot de sécurité ("safeword"). Ce dernier est capital. Il représente le garant des limites à ne pas franchir.
Tellement de problèmes ici.
L'appel aux « philosophes » pour se justifier ne CHANGE RIEN : elle dit n'importe quoi !
Je ne m'appesantirai pas sur le « safeword », qui n'a RIEN à faire dans cette discussion, et en plus qui ne GARANTIT RIEN contrairement à ce qu'elle écrit... J'en ai parlé assez souvent !
La transgression du quotidien
Les adeptes du bondage possèdent en général des diplômes élevés et présentent un niveau de vie supérieur à la moyenne.
NON !
C'est faux et simpliste ! La raison de cette croyance est qu'on ne regarde que les clubs BDSM, le « milieu public BDSM », qui ne regroupe qu'au mieux 0,1% des gens qui font du BDSM. Vu les prix de ces sorties (il y a une réelle sélection par l'argent), c'est évident qu'on y croise plus de gens aisés...
Le fait d'être attaché renverserait-il les codes du quotidien ? De fait, le "dominé" n'a plus à jouer de rôle, ni à prendre de décisions. Son état de contrainte ouvre un cadre propice au lâcher prise. De la contrainte du corps nait paradoxalement la liberté de l'esprit.
NON !
C'est encore une vision SIMPLISTE. Oui, ça existe, mais ce n'est pas pareil pour tout le monde ! Il ne faut pas réduire des choses complexes à quelques réactions stéréotypées...
Pfff. C'est FOU !
Comment peut-on être si à côté de la plaque ?
Mais le PIRE, c'est qu'elle est citée et interviewée un peu partout ! Alors qu'elle ne connait même pas les bases du Bondage (ou du BDSM) !
Et tenez-vous bien : elle a osé écrire un livre sur le Bondage ! Je n'en reviens pas...
[MàJ] Ouch ! J'ai lu l'extrait gratuit du début de son livre, j'ai été STUPÉFAIT. Non seulement elle y répéte presque à l'identique les stupidités que j'ai présentées, mais elle en rajoute dans l'ignorance ! CHOQUANT ! Comment peut-on prendre au sérieux des « trucs » comme ça ? Ça choque le bon sens le plus basique ! Pfff.
GRRR.
Mars
17
17 Mars 2022
Larry
J'ai encore PLEIN d'idées de choses à faire en rapport avec mon site et le BDSM : des articles évidemment, mais aussi de nouveaux livrets, mon ebook, d'autres sondages, des Podcasts, faire plus d'illustrations, des bandes dessinées ou même des vidéos.
En plus de ça, j'ai eu pas mal d'autres idées, du genre organiser des Munchs, des sorties BDSM, ou même des séances d'initiation au BDSM.
Des idées, des projets, j'en ai BEAUCOUP.
Malheureusement, tout ça demande du temps, des moyens, et surtout de la MOTIVATION.
Et ma motivation a été totalement détruite pour ce qui concerne les évènements... À un tel point que j'ai complètement abandonné mes idées sur ce sujet.
Ce sont mes expériences négatives en soirées, Munchs et sur le site social FetLife qui m'ont amené là.
En résumé : il y a BEAUCOUP TROP de problèmes de trolls/trolles et autres personnes odieuses, qui gâchent tout.
J'ai déjà un peu expliqué les problèmes qui se déroulent un peu partout.
Quand je vois le nombre de personnes qui se comportent mal et la domination des @#! partout, ça m'a fait perdre toute envie de me lancer là-dedans. Le plus gros problème que je vois, c'est que si je faisais des évènements, je serai forcément confronté à tous ces indésirables (gros euphémisme !), et je n'ai pas envie de devoir « faire la police » sans arrêt. Comme j'ai déjà expliqué dans mon entrée de Blog précédente, moi je virerais PLEIN de monde des évènements existants, mais visiblement, à part moi, le problème CRIANT des indésirables (hommes et femmes), tout le monde s'en fout !
En plus, organiser des choses est presque impossible vu l'ambiance toxique sur les forums. Par exemple, quand je participais à FetLife, j'avais proposé des choses et avais été immédiatement agressé par tout un tas de sales @#! qui m'ont TOUT sorti comme arguments bizarres et procès d'intention et tout, ça m'a écoeuré. Et bien, sûr, il ne faut pas compter sur la modération pour aider...
Ajoutez-y ce qui m'est arrivé quand je participais à une association BDSM, où j'avais été insulté et diffamé pour avoir eu « l'audace » de proposer d'aider à mettre à jour leur site web (qui n'a toujours pas été vraiment amélioré, presque 4 ans après !). Quand aux bénévoles, nous avions tous et toutes été ignorés, pour ensuite entendre dire que « personne ne veut aider »...
J'ai aussi été frappé par le nombre (en augmentation) de personnes qui d'un côté parlent très fort de bienveillance, de tolérance et d'inclusion (etc.) et qui de l'autre côté, dans le même paragraphe (ou pendant les Munchs, et dans les forums) font des attaques discriminantes complètement IMMONDES (et stupides), notamment contre les hommes/blancs/hétéros/cis (comme moi). WTF? Ils/elles ne voient pas la contradiction dans leur discours ? Perso, je n'ai pas envie d'avoir affaire à des gens qui passent leur temps à me cracher dessus comme ça, surtout quand je pense aux énormes efforts que je fais pour rendre le BDSM plus abordable pour les personnes qui arrivent/débutent...
Pas étonnant après ça qu'il y ait si peu de gens qui sont bénévoles, et que les forums BDSM français majeurs soient devenus un vrai désert...
Ce qui me rend FOU, c'est de voir tout ce qu'il y a à faire. Parce qu'il y a CLAIREMENT un VRAI besoin. Mais comment lutter contre autant de négativité, de trollisme, d'égoisme, de caractères odieux et toxiques, et ne parlons pas des diverses cliques qui ont intérêt à garder les choses comme elles sont, car elles y ont avantage.
C'est toujours le même problème : une minorité (pas si petite malheureusement) qui pourrit tout, qui dégoûte les gens qui veulent faire des choses (comme moi) et tout le monde en pâtit...
GRRR
Mars
16
16 Mars 2022
Larry
Je voulais continuer sur les problèmes que j'avais vu sur FetLife que j'ai décrits dans mon article « Légitimité dans le BDSM ? ».
Dans le fil de discussion dont j'avais déjà parlé, j'ai vu passer d'autres TRUCS qui m'ont fait RUGIR.
Par exemple, les descriptions de comment ça se passe aux Munchs. Avec une TOTALE hypocrisie ! Surtout quand on voit que le Munch dont on parle accepte des gens ayant des comportements INADMISSIBLES : cris, insultes, menaces, et je ne parle pas des abuseurs...
Et le coup du « les orgas ou des gens présents, vont intervenir » en cas de problèmes... LOL.
Non, mais il faut arrêter ! J'avais prévenu de la venue de DINGUES et j'ai été ignoré. J'ai râlé contre le comportements de certaines personnes (connues) et RIEN n'a été fait. J'ai vu des « célébrités » (et des inconnus/inconnues) se comporter comme des porcs/truies et RIEN n'a JAMAIS été fait ! J'ai vu passer des attaques virulentes contre les hommes (surtout blanc, hétéros, cis), on m'a raussi apporté le problème par mail, et là encore RIEN n'est JAMAIS FAIT !
➜ Comment est-ce qu'on peut parler positivement dans ces conditions ? On se fout de nous !
Perso, j'aurais viré PLEIN de personnes toxiques de là-bas, et ce, depuis longtemps !
La vérité, c'est qu'il y a beaucoup de copinage, et BEAUCOUP de gens qui acceptent la présence de dingues notoires, en toute connaissance de cause, parfois même ils/elles sont copains comme cochons... BRAVO !
Après, j'ai des hésitations à suggérer aux gens d'aller à des Munchs. En fait, maintenant, je décourage plutôt d'y aller... (Ça n'apporte pas grand chose au final de toute façon.)
Ensuite, le 2d GROS truc qui m'a fait RUGIR, c'est le discours sur les gens à éviter.
C'est très bien d'en parler, mais comment on sait QUI interroger (pour avoir l'info) ? La solution : demander aux responsables de groupes FetLife ou aux « vieux »... Ha bon, vous voulez dire la bande de rigolos (et trolls/trolles) qui acceptent la présence de certains des pires trolls/trolles et autres abuseurs notoires ? Qui trollent eux-mêmes ? Qui m'ont rembarré quand j'ai protesté ? Qui ont eux-mêmes des notions élitistes étroites du BDSM ? Qui disent n'importe quoi et donnent de mauvais conseils aux personnes qui débutent ? Etc.
C'est à ces gens-là qu'on doit se fier ? Sérieusement ?
Ho, bien sûr, ils dénonceront certaines personnes (d'autres cliques/groupes), mais alors, et les AUTRES ? Celles avec qui ils font copain/copain ? Ha, là, non, par contre... BRAVO !
Et ne parlons pas du fait qu'on ne peut RIEN dire sur les gens qui ne sont pas connus du « milieu ». Vous savez, les gens qui sont dans le fameux 99,9% dont je parle sans arrêt...
Un autre conseil était de parcourir les profils, de fouiller... Sérieusement ? Je suis sur FetLife depuis des années, c'est un site ÉNORME, et sa recherche marche très mal : il est presque impossible de trouver quelque chose si on n'a pas au minimum un sérieux point de départ, sans compter les écrits qui sont effacés, les comptes qui n'existent plus, etc. La vérité, c'est qu'on ne peut RIEN trouver sans aide...
En réalité, il n'y a PAS de système en place pour gérer les cas les plus connus de gens dangereux (et autres). Comme FetLife interdit les accusations nominatives dans les écrits, on est coincés.
Et ne parlons pas des gens qui refusent (sans vraie raison) de donner l'info, alors qu'ils ont les pseudos (ça m'est arrivé récemment).
➜ On ne risque pas de résoudre les problèmes dans de telles conditions !
(Il y avait aussi la discussion sur le « pécho » : j'ai des choses à dire, mais j'en reparlerai dans une autre entrée de Blog...)
Mars
15
15 Mars 2022
Larry
J'avais déjà parlé du problème de la peur dans le BDSM.
J'ai même écrit un article sur le sujet : « PEUR d'explorer le BDSM ? Nos réflexions, suggestions et pistes ».
Mais force m'est de constater que le sujet reste d'actualité, malheureusement...
Je vois encore régulièrement passer sur le site social BDSM FetLife des annonces de personnes qui cherchent quelqu'un pour aller en clubs BDSM (soirées ou après-midi), et je reçois parfois des messages de personnes qui hésitent à essayer...
Évidemment quand on connait la réalité, comme moi, on sait bien qu'il n'y a RIEN à craindre, même pour les rencontres, j'ai expliqué tous les trucs à savoir, et il ne faut pas s'en faire une montagne...
N'empêche, la communication sur le BDSM reste un problème.
On parle beaucoup de BDSM, même dans les médias, mais souvent les infos concrètes ne passent pas (et je ne parlerai pas des problèmes de délires que je lis un peu partout).
Un truc qui continue à me stupéfier, c'est à quel point la communication est MAUVAISE pour les évènements BDSM : Munchs et soirées/après-midis.
Ça fait des années que je m'en plains, et je ne comprends PAS pourquoi les choses ne se sont JAMAIS améliorées !
Quand j'ai fait des recherches pour les Munchs en France ou en Belgique, par exemple, j'ai encore été frappé par la difficulté rencontrée à trouver des infos CLAIRES, ne serait-ce que savoir si le Munch existait encore... Les lieux ne sont pas clairement expliqués non plus.
Et surtout, surtout, JAMAIS il n'y a réellement d'explications pour démythifier tout ça !
Pourtant, ce n'est pas comme si les organisateurs/trices ne savaient pas que c'est un problème récurrent !
C'est encore plus choquant pour les évènements payants : ils/elles ne veulent pas encourager les visites ?
Quant à trouver des témoignages (très utile), c'est la misère aussi...
Je ne comprends pas. Moi, c'est la chose NUMÉRO UN que je ferais sur ces sites : explications claires + témoignages + dates (pour montrer qu'on vit encore). C'est pas dur ! (J'avais proposé de m'occuper de ça pour le Munch où j'allais, mais j'avais été ignoré puis rembarré. Presque 4 ans après, RIEN n'a été amélioré...)
C'est NAVRANT que de nos jours, avec la facilité de communiquer permise par internet, on en soit encore là !
Pffff.
Mars
15
15 Mars 2022
Larry
Une discussion sur le site social BDSM FetLife a attiré mon attention sur un article du type « Nawak ».
Encore un article EFFARANT de stupidité (et bourré d'attitude anti-hommes) !
Il me faudrait des dizaines de pages pour dépiauter en détails tous les problèmes que j'y ai trouvés...
Sur FetLife, les gens étaient consternés par le contenu de l'article, perso, je le suis aussi. Mais j'en ai tellement vu passer dans ce style, que ça ne me surprend plus...
Le GROS problème, en dehors de l'ignorance FLAGRANTE de l'interviewée et de la « journaliste » sur le BDSM, c'est que l'interviewée a une attitude anti-hommes (et anti-hétéros) CLAIRE, même pas à demi-mot ! Elle aurait aussi bien pu directement dire au début : « je suis une extrémiste et j'ai les stéréotypes honteux de ce type de personnes », ça aurait été plus honnête !
L'attitude de la « journaliste » est aussi très problèmatique, elle ne remet JAMAIS en doute, au contraire, elle encourage, les délires de l'autre...
Lire de tels délires m'en dit beaucoup sur la mentalité des deux. GRRR.
Je trouve aussi que l'interviewée se cache (notamment pour ses livres) derrière ses diplômes, elle s'en sert pour se donner une apparence de respectabilité et de « sérieux », alors que clairement ce qu'elle dit et écrit est TOTALEMENT BIDON, du pur n'importe quoi, une vraie honte ! Ce n'est pas parce qu'on est philosophe qu'on a des choses intéressantes, intelligentes et justes, à dire. Et ce n'est pas parce qu'on a des diplômes qu'on est compétente (ou honnête) : je parle sans arrêt depuis des années du n'importe quoi que je lis dans les études par exemple...
Je vous assure que lire des « choses » comme ça, et dites d'un ton dogmatique en plus, ça me fait enrager...
Je passerai sur ses délires sur le BDSM et les luttes des gays/lesbiennes aux USA. NON, être gay/lesbienne ne veut PAS dire qu'on fait du BDSM. Et elle mélange tout, enfin bref.
Ce qui me fait vraiment râler ce sont des choses comme ça :
Pourquoi les féministes y voient-elles au contraire l’érotisation des rapports de pouvoir existants, bien que le BDSM prétende renverser les rapports de pouvoir ?
NON. Non, non, non et NON !
Il faut arrêter avec ces idées délirantes sur le BDSM. Je sais qu'elle veut absolument que le BDSM soit « politique », et qu'un certain nombre de « féministes » aussi. Mais, tout ça, c'est BIDON ! Parce qu'une infime minorité de personnes veulent utiliser le BDSM comme ça, ne dit RIEN des 99,9999% d'autres.
Le BDSM, ça n'est PAS politique, ça ne renverse PAS les rapports de pouvoir, le BDSM c'est juste un ensemble de pratiques un peu disparates qu'on a regroupées ensemble parce que c'était + pratique et qui sont faites parce que les gens aiment ça, tout simplement. À part quelques rares exceptions, les personnes qui aiment le BDSM ne vont pas chercher des interprétations ou des « raisons » profondes pour en faire. Pas plus que pour une sodomie ou l'utilisation de sex-toys !
Ce genre de raisonnements, c'est comme essayer de trouver une signification profonde à la cuisine française : ça n'a AUCUN SENS !
D’un autre côté, des féministes, lesbiennes ou non, se sont inquiétées que cet argument de l’émancipation par le BDSM serve à masquer la violence d’hommes contre des femmes.
Et voilà, je l'attendais !
La classique ATTAQUE, qui ne pouvait pas manquer, contre les hommes. Peu importe que ce sont une accusation bidon, n'ayant AUCUN fondement objectif. Parce que quelque chose est possible on ne peut PAS s'en servir d'argument comme elle le fait ! C'est un procès d'intention diffamant, et la réalité du terrain PROUVE que c'est une accusation injuste !
Mais la réalité, ça ne compte pas pour ces gens-là...
Et en effet, il semble assez clair qu’il y a une grande différence entre les pratiques BDSM émancipatrices qui peuvent avoir lieu chez les gays et les lesbiennes, et qui cherchent à remettre en cause les normes de genre, le pouvoir et la violence qui y sont associées,
NON.
Encore une fois, les gays et lesbiennes en général font du BDSM parce qu'ils/elles aiment ça ! Pas pour de soi-disant remises en cause de normes.
et de l’autre un BDSM hétérosexuel dans lequel des hommes dominent des femmes.
Sérieusement ?
Comment peut-elle dire ça ?
Là, c'est CLAIREMENT un raisonnement spécieux HORRIBLE. D'abord, elle accuse par défaut les hommes hétéros d'être malfaisants comparé aux hommes gays. Ensuite, elle PROUVE qu'elle ne connait pas le BDSM en réduisant sa richesse à un stéréotype : « des hommes dominent des femmes », et bien évidemment, avec un sous-entendu TOXIQUE.
Il y a peu de chiffres mais ceux dont on dispose sont clairs : les femmes sont rarement dominantes dans les rapports BDSM hétéro et quand elles le sont, ce sont souvent dans le cadre de rapports sexuels tarifés.
Quels chiffres ?
Il est connu qu'il y a plutôt moins de dominantes (expérimentées), MAIS, les chiffres sont surtout valides pour le « milieu public BDSM », il n'est pas du tout clair comment ça se passe en dehors (99,9% des gens).
Même si on ignore ça, elle fait un raccourci : même s'il y a MOINS de femmes dominantes, ça n'est pas pour autant RARE. Quant à recourir à l'argument (bidon) du « sexe tarifé », il faut arrêter, ce n'est pas le sujet... NON, ça n'est pas si rare qu'elle le prétend !
Là, elle tourne les choses de façon totalement hypocrite pour servir sa thèse que les hommes hétéros sont des grands méchants, parce que c'est ça qu'elle veut dire en filigrane...
Et souvent l’argument du BDSM est utilisé par des partenaires violents pour justifier les violences qu’ils imposent à leurs partenaires
Et alors ?
Depuis quand l'existence de criminels qui utilisent telle ou telle « excuse » (que tout le monde sait être fausse et hypocrite) dit quoi que ce soit pour le reste des gens ?
Cet argument est particulièrement HONTEUX et spécieux, il est souvent utilisé par les fanatiques anti-BDSM (et anti-hommes).
Et ne parlons pas qu'elle « oublie » les nombreuses violences faites ... par des femmes (sujet qui est bien documenté).
Il peut évidemment y avoir des pratiques BDSM consenties dans un contexte hétérosexuel et elles peuvent être source de plaisir, mais leur correspondance avec les normes de genre et la possibilité qu’elles soient utilisées comme paravent pour cacher des violences invite à une position plus méfiante dans ce contexte.
PAF ! Encore un « argument » super spécieux !
En gros, donc, selon elle, on ne peut faire du BDSM QUE si on remet en cause les « normes ». Quelle hypocrisie et quelle vision étriquée !
Et le procès d'intention est énorme : « une position méfiante » ? Vraiment ? C'est HONTEUX.
Son discours est si fortement anti-hommes, c'est SCANDALEUX. Comme vous le voyez, elle ne s'en cache même pas, il n'y a rien de subtil là-dedans, ce sont des pures accusations indignes n'ayant AUCUN fondement, aucune base scientifique ou rationnelle.
Il n’y a plus l’espace nécessaire pour que la parodie fasse son effet.
La parodie ?
Encore une illustration du problème : elle ne veut PAS voir le BDSM comme il est vraiment. Elle veut à tout prix le ramener à un sujet politique avec des intentions cachées et des implications. Le BDSM, ça n'est PAS ça !
Et passons sur sa vision que « BDSM = homme qui frappe une femme », c'est si réducteur et ignorant de la réalité que ça donne envie de rire...
Je laisse tomber la fin du texte, c'est du même tonneau de toute façon, ça m'écoeure.
Après, il suffit de lire son livre « On ne naît pas soumise, on le devient » pour comprendre le problème de cette auteure. J'en ai lu les premières pages (extrait accessible gratuitement) et ça m'a suffit. HALLUCINANT.
Si vous voulez une critique du livre, allez voir cet article (en 2 parties), qui pointe du doigt tous les raccourcis faciles et les absurdités qu'on y trouve :
Pfff.
C'est EFFARANT de lire des trucs comme ça.
Mais le pire, c'est que cette auteure est régulièrement citée dans des études, interviewée, invitée à des colloques et autres (en tant « qu'experte »). Alors qu'elle ne connait RIEN au sujet et est totalement biaisée dans ses raisonnements spécieux honteux. J'en reste sans voix !
GRRR.
Mars
14
14 Mars 2022
Larry
L'autre jour, j'ai vu passer sur le site social BDSM FetLife une discussion sur l'âge dans le BDSM.
La question d'origine était centrée sur « les jeunes dans le BDSM ».
La question, mais surtout certains des commentaires, m'ont encore fait rouler des yeux à cause de leurs préjugés...
(Je passerai sans insister sur les commentaires sournoisement anti-hommes et anti-hétéros que certaines personnes font à CHAQUE FOIS qu'elles commentent.)
Trop souvent, quand on parle de BDSM, il y a des préjugés et stéréotypes négatifs sur les plus jeunes.
J'ai du mal à comprendre que ces idées fausses persistent parmi les personnes qui FONT du BDSM... Je pourrais les comprendre chez des gens qui ne connaissent RIEN au BDSM et qui ont des montagnes d'idées fausses sur le sujet, mais si on s'y connait ?
En plus, ces préjugés sont SOUVENT stéréotypés et vaguement méprisants/condescendants envers les plus jeunes. Enfin, là, on ne parle même pas des enfants, ni même des ados, mais des 18~25 ans quand même...
Toute personne qui connait un peu le BDSM devrait savoir que ce genre d'envies démarrent assez souvent quand on est enfant ou ado. Il est aisé de trouver des exemples (comme MOI). Sinon, j'ai lu des études qui indiquent que la majorité des personnes commencent à s'intéresser au BDSM vers la 20aine, donc jeunes. Quand on a la 20aine, on a eu le temps d'explorer sa sexualité, donc ça a du sens que ce soit surtout à partir de cet âge-là que la majorité « s'y mettent ».
MAIS on trouve TOUJOURS le même problème de fond : l'idée que parce qu'on est jeune on peut + aisément se faire abuser, etc. POURQUOI ? Est-ce si dur de comprendre, une fois pour toute, que tout le monde ne fait pas du BDSM « hard » et que 99,9% ne vont PAS aller se mêler aux soi-disant milieu BDSM (que je dénonce pour sa toxicité) ?
Il n'y a aucune raison que faire du DD/BG ou du pet play ou du bondage ou même des fessées se passe mal, et si il y a un problème, ce ne sera PAS à cause du BDSM, mais COMME TOUJOURS, à cause des problèmes relationnels de couple !
Bon, et puis, même si j'alerte souvent sur les problèmes de naïveté qui expliquent pas mal de problèmes quand on débute le BDSM (notamment pour les « jeunes »), ce n'est pas parce qu'on est « jeune » qu'on est STUPIDE... Ça, c'est une façon de juger qui m'a BEAUCOUP énervé quand j'étais ado/jeune homme, GRRR.
Bref, comme toujours : beaucoup de bruit pour rien, créé par des stéréotypes.
Mars
11
11 Mars 2022
Larry
Les mots ça compte, et ça peut faire beaucoup de mal, directement, et indirectement.
J'avais déjà abordé le sujet dans 2 précédentes entrées du blog.
Mais ça montre aussi souvent, de façon effrayante, la lourdeur des préjugés sur le sexe !
L'autre jour, je regardais une vidéo d'un Youtubeur qui parle de sujets techniques, parfois sociaux qui y sont reliés, y compris de jeux vidéos, etc.
J'ai été stupéfait à un moment quand il a fait un commentaire...
Il parlait d'un jeu vidéo et de l'apparence du personnage principal (une jeune femme), il y avait eu quelques critiques sur l'aspect visuel (technique).
À un moment, il a donc sorti une remarque qui venait de nulle part : « virgins » (« puceaux »), en parlant de hommes (oui, c'est toujours les hommes qui sont visés), sous-entendant : vous n'avez jamais eu de petite amie, ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas...
Je passerai sur le fait que la majorité des personnes qui suivent cette chaîne sont certainement largement au-delà des 20 ans, que 99% ne sont probablement pas « puceaux », ni sur le fait que TOUT LE MONDE, même très jeune, a déjà vu une fille (ou un garçon), pas besoin de coucher ensemble ! Donc, sa remarque n'avait AUCUN SENS.
Le problème, c'est que de nos jours on a encore des gens qui recourent à des « insultes » RIDICULES et stigmatisantes de ce genre-là.
C'est pathétique, mais aussi inquiétant, car c'est révélateur d'un problème DE FOND avec le sexe. (Ai-je besoin de préciser qu'il est américain ?)
Ce n'est pas la première fois que je suis stupéfait de voir des ADULTES qui utilisent ce gere d'arguments d'un autre âge. Dans les médias américains, c'est très répandu, dès qu'il y a une critique (contre les hommes), c'est souvent (très souvent) une des premières « accusations » qui sont lancées.
Comment peut-on encore en être là au 21e siècle ? A-t-on si peu évolué en matière de sexualité ?
Apparemment, oui, ces gens-là n'ont pas beaucoup évolué...
Je n'insisterai pas sur le fait qu'être vierge n'a aucune incidence sur la caractère ou quoi que ce soit, en fait, c'est probablement une des choses qui ont le moins d'impact dans une discussion !
Et ce qui est perturbant aussi, et un GROS problème, c'est que continuer à présenter ça comme une insulte, avec mépris, ça a forcément un GROS impact négatif sur les personnes (surtout les plus jeunes, et les ados) qui sont vierges.
Et tout ça, sans AUCUNE RAISON, sérieusement, en quoi c'est un problème ? Perso, je m'en fous : ça ne fait aucune différence pour moi que quelqu'un soit vierge ou pas, mais ça, c'est dur à faire comprendre à des gens qui ont une mentalité héritée du 19e siècle.
D'après les stats que j'ai trouvées, en France, l'âge médian pour le premier rapport sexuel est environ 17,5 ans. Donc, en gros, une petite moitié ne commencent leur vie sexuelle qu'une fois majeurs... Bref, c'est très fréquent. Du coup, si on ignore que chacun ses affaires, il est clair que ça ne peut même pas être vu comme « anormal ».
Perso, j'ai rencontré en réel (Munchs) et vu sur les forums BDSM, des hommes et femmes qui expliquaient être vierges. Généralement, ils/elles ont dans les 18 à 22 ans.
Entre parenthèses, il est relativement fréquent d'avoir des demandes de personnes vierges qui veulent se renseigner ou faire du BDSM... C'est à un point que j'ai même écrit un article sur le sujet :
Cette attitude ABSURDE anti-virginité (surtout contre les hommes, évidemment) est vraiment pertubante, surtout parce que c'est encore assez répandu (si c'était une petite minorité on pourrait les ignorer). Et c'est totalement INEXCUSABLE chez des adultes murs !
Ha, ça, c'est pas demain qu'on se débarrassera des stéréotypes toxiques sur le sexe...
Franchement, ça me consterne à chaque fois !
Mars
10
10 Mars 2022
Larry
Ça y est, je viens de publier (hier soir) ma 3e histoire BDSM :
Les 2 précédentes étaient :
Cette 3e histoire utilise un personnage présenté dans la 2e histoire (l'ADREFA) : KAR.
Comparé aux 2 précédentes, elle est nettement plus classique : une rencontre BDSM, dans un hôtel. En fait, elle est très proche de mes histoires vraies (« Exemples de rencontres BDSM »). Elle est aussi plus réaliste, basée sur des choses que je fais vraiment...
Ça faisait un bon moment que je me disais qu'il serait bien d'ajouter une nouvelle histoire.
Et puis, je voulais faire une pause dans mes articles sur les rencontres, changer un peu de sujet...
C'est en pensant et faisant des recherches sur des plug gonflables l'autre jour que j'ai eu l'idée.
J'aime beaucoup utiliser les plug, surtout les gonflables. Et le type de modèle que je décris dans l'histoire est particulièrement intéressant. La différence avec celui que je décris dans mon article de customisation, c'est qu'ils n'ont pas de tuyau, ils utilisent un système de valve et la poire de remplissage y entre avec une aiguille, un système utilisé pour les ballons de sport par exemple...
J'appelle ce genre de plugs gonflables « slut tamer » ou « dresseur de salope ». Ils sont parfaits pour ce genre de rôles...
En plus, un des points forts des plugs, c'est qu'on peut les porter sous les vêtements, même dehors...
Ouf, ça a été difficile de la terminer, je n'en voyais plus la fin.
Comme souvent, je pars sur une idée, mais finalement, d'autres idées viennent et la longueur de l'article explose... Là, il est plus de 2 fois plus long que ce que j'avais prévu (environ 37 pages !).
Bonne lecture !
Mars
08
08 Mars 2022
Larry
Je vois passer de ces trucs sur FetLife...
Tout à l'heure, j'ai relu un fil de discussion dans un groupe francophone.
- Conseils aux debutants pour les munchs
https://fetlife.com/groups/222/posts/18500012
(nécessite un compte FetLife pour y accèder)
Houla la la la !
Le nombre de choses qui m'ont donné envie de me taper la tête contre ma table ou de partir dans une danse sioux (voir « Boule et Bill »)... Horrible !
J'aurais de quoi écrire des pages entières sur le contenu des commentaires, il y a des choses si FAUSSES et éloignées de la réalité que ça m'a fait BONDIR. (Certains ont du sens, et sont OK, d'autres sont stupides, et hypocrites.)
Vraiment, une bonne partie des personnes qui y ont commenté devraient se regarder dans un miroir et faire une sérieuse INTROSPECTION, parce que c'est HONTEUX de dire/écrire des choses pareilles, surtout pour celles qui sont de sales TROLLES qui se comportent mal depuis des années ! C'est affolant.
Je reviendrai probablement sur certaines des choses qui y ont été dites dans d'autres entrées de Blog. Mais pour l'instant, je voudrais parler de la « légitimité ».
J'ai vu plusieurs personnes parler de ça, et on retombe dans un thème assez fréquent dans le BDSM, qui est évoqué indirectement dans le reste des commentaires : les « anciens », les « expérimentés ». Et dans la même page, on lit une TOTALE contradiction avec des abuseurs qui sont dénoncés mais qui sont expérimentés, prouvant que ce n'est PAS un critère !!
Cette idée de légitimité, elle me pose des problèmes.
Même si on ne connait personne dans le BDSM, qu'on a relativement peu d'expérience, ou pas du tout, est-ce que ça devrait dire qu'on ne peut PAS organiser un Munch (ou équivalent) ?
POURQUOI ?
Tant qu'on ne ment pas (style « Je suis le Grand Maître de la Grande Loge du VRAI BDSM »), où est le problème ?
Si une personne (H/F) qui a juste fait quelques fessées de temps en temps, mais qui est intriguée par le BDSM, veut se lancer à organiser des Munchs (par exemple) parce qu'il n'y en a pas dans son coin, en quoi ce serait négatif ? Ce n'est pas comme si on parlait de donner des cours de BDSM...
Étant donné le nombre important de personnes « expérimentées » que j'ai croisées et qui ont des caractères et attitudes ÉPOUVANTABLES, sans même parler des abus, je refuse catégoriquement d'accepter l'ancienneté ou l'expérience comme un critère positif. (Il suffit de voir certains et certaines des personnes qui ont commenté pour voir de vrais exemples...)
Après, si on parle de donner des conseils, oui, évidemment, c'est nécessaire de savoir un petit peu de quoi on parle, mais même là, il y a tellement de délires, qu'on ne peut une fois encore, pas se fier à l'ancienneté.
En fait, plus j'y réfléchis, moins « l'ancienneté » a du sens, pour quoi que ce soit... Comme toujours, ça ne peut jouer QUE si la personne a une bonne attitude et est sincère.
Si en plus, je tiens compte du problème que ces gens-là propagent souvent du « n'importe quoi » aberrant, ça renforce mon sentiment que j'exprime depuis longtemps : personne ne représente le BDSM.
Par extension, personne n'est « légitime », en fait ça n'a pas de sens...
Je reviendrai sur d'autres problèmes de cette discussion...
Mars
07
07 Mars 2022
Larry
Je suis en train de finir une nouvelle histoire BDSM :
- Les aventures de KAR : Emily face au « slut tamer ». Le pouvoir de l'argent ... et des sex toys !
J'en avais déjà écrit 2 :
J'ai aussi écrit 2 histoires vraies, basées sur mes propres expériences :
D'un point de vue écriture (littéraire), ces histoires sont sans prétention, elle sont assez brèves (comparé à un roman) et je n'ai pas essayé d'utiliser une écriture ou un style fouillés.
Mais en pensant à ces histoires, je me suis demandé : qu'est-ce qui fait une BONNE histoire BDSM ?
Si je prends le pire contre-exemple connu, « 50 Nuances de Grey » (voir mon article d'analyse/critique), le premier roman (je n'ai pas eu le courage de lire les autres) est long et l'histoire est profondément ennuyeuse. Quand on y réfléchit, il ne se passe pas grand chose. Et pour le côté BDSM, on reste sur sa faim ! Non seulement le BDSM est ultra-basique, ce qui serait OK si c'était bien traité, mais en plus, il y en a très peu (quelques rares scène, une seule est décente). Pour un livre qui s'était vendu sur le côté « sulfureux », ça fait RIRE !
Perso, j'aimerais bien un jour écrire un roman BDSM, quelque chose de plus long que mes histoires habituelles. Mais dans un roman, il est nécessaire de mettre un peu plus de contenu pas directement BDSM. 500 pages de scènes BDSM à la suite, ça serait probablement un peu indigeste.
Pour mes histoires, par contre, je peux me limiter sur UN sujet dans le temps et l'espace, et être bien plus centré sur l'action.
Bien sûr, je dois quand même ajouter un minimum de contexte, présenter, même brièvement, les personnages avant de pouvoir passer aux rencontres (coeur de l'histoire).
L'exception est la première histoire (« ma visite à l'École des Esclaves Sexuelles ») qui ne décrit guère de BDSM, mais elle donne BEAUCOUP de matière à des fantasmes. Remarquez que cette histoire a BEAUCOUP de succès, c'est un de mes articles les plus lus, probablement en partie grâce au titre qui attire l'attention...
Mon autre histoire, et celle que je suis en train de rédiger, sont orientées pratiques BDSM, avec énormément de descriptions. Je dirais que les 3/4 du texte est « BDSM ».
Mais je ne m'arrête pas aux descriptions, j'essaie aussi de décrire ce qui se passe dans la tête des personnages.
Pour moi, une bonne histoire BDSM doit donc :
- susciter le fantasme, l'envie de faire ce qui est décrit,
- inclure BEAUCOUP de descriptions de pratiques BDSM (de toutes sortes),
- expliciter le ressenti, les motivations des personnages,
- si possible démythifier et dédramatiser le BDSM, et expliquer pourquoi les personnages « aiment ça ».
Évidemment, si on parle des histoires VRAIES, c'est un peu différent, puisque là, on est un peu plus restreint, pour rester dans le réel. Mais par contre, à mon avis, savoir que c'est VRAI, ça augmente nettement l'impact sur le côté « fantasme ».
Bien que mes histoires soient -volontairement- assez simples, je pense qu'elles procurent pas mal des facteurs qui en font de « bonnes » histoires du point de vue « histoires qui donnent envie ».
Après, le problème, c'est qu'il n'est pas toujours aisé de me renouveller. J'écris principalement sur des sujets que je connais VRAIMENT, que je maîtrise, c'est plus facile. Plus on parle de choses que je connais de loin, ou n'ai jamais faites (parce que ça ne m'intéresse pas vraiment), plus c'est difficile.
J'ai en tête une série d'histoires qui se passeraient toutes dans un lieu (fictif) et avec des personnages récurrents (autres que mes actuels) : un salon de coiffure tenu par une dominatrice qui a des salariées qui sont toutes dans le BDSM. J'avais pensé écrire un roman, mais ça serait probablement trop ambitieux, mieux vaudrait me limiter à des histoires, peut-être un peu à la façon des romans épisodiques ?
Une autre idée qui m'est venue pour le futur : des histoires qui ne seraient pas juste pour le côté « titillation », mais qui seraient aussi des instruments d'apprentissage, avec des scènes plus détaillées et explicatives, et SURTOUT qui montrent certaines gaffes et leurs conséquences. Ce serait sûrement encore mieux au format bandes dessinées, mais là, ça demanderait un tel effort que je ne sais pas si ça sera possible un jour... J'aimerais aussi réaliser des vidéos « éducatives », un jour peut-être ? On peut toujours espérer et rêver...
J'espère faire paraître bientôt cette nouvelle histoire.
À suivre !
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