Avr
29
29 Avril 2023
Larry
(Je rappelle que Dèmonia est un sexshop spécialisé dans le BDSM, avec une boutique située à Paris. Ils organisent aussi des soirées BDSM et fétiches, les plus connues, et les plus grosses, en France.)
J'ai vu passer récemment dans une discussion sur des forums un extrait d'un article de 1995 sur la soirée Dèmonia.
Lire des choses comme ça, ça me met en rogne !
Je ne parlerai même pas de l'évidente ignorance du journaliste sur le sujet du BDSM, vu l'époque, ça n'a rien de surprenant.
Le problème, un truc qui me fait HURLER depuis des années, c'est la présentation de « personnalités » du BDSM. C'est-à-dire des personnes qui sont (ou étaient) connues dans le « milieu public BDSM » français.
Quand j'ai lu les noms, présentés évidemment comme représentants (et surtout représentantes) du BDSM, c'était pour la plupart (les autres, je ne les connaissais pas) des gens HORRIBLES. Dans ces noms, j'ai immédiatement retrouvé le gratin de l'élitisme, du mauvais caractère, de la mauvaise attitude, de la toxicité la plus pure et immonde. Par exemple, une est la personne qui a complètement ruiné les articles de Wikipedia sur le BDSM en langue française (c'est hallucinant à lire, je ne sais pas de QUOI elle parle, mais ce n'est certainement PAS de BDSM).
POURQUOI ?
Pourquoi nous sort-on toujours ces gens-là ?
Personne ne leur a donné le « droit » de se présenter comme figures de proue du BDSM, au contraire, personne de sensé ne voudrait de ces gens-là !
Je suis écoeuré.
Et ce problème ne s'est pas du tout amélioré depuis. Même si les personnes en questions ont à peu près disparu du « milieu public BDSM » (c'était il y a 28 ans !), d'autres, tout aussi toxiques et immondes, leur ont succédé.
Et puis, franchement, pourquoi toujours cette manie, ce besoin, d'avoir des « célébrités » ? Surtout que celles-ci sont trop souvent des gens désagréables ou pire, et dans le BDSM, toujours bien pires.
Quand je regarde les gens qui, comme moi, se battent et font de gros efforts pour démolir les idées fausses, et améliorer l'ambiance générale du « milieu », nous sommes si peu nombreux que c'en est ridicule et décourageant... (J'en connais à peine une poignée.)
Quand je pense aux problèmes que j'avais à cette époque, les difficultés pour accepter mes penchants BDSM, la lutte contre tous les préjugés horriblement nocifs (« malades mentaux »), et tout. Et là, on avait ces gens-là qui en rajoutaient, qui faisaient tout pour ne pas rendre les choses plus accessibles ou faciles... Ha, ça, ce n'est pas sur eux et elles qu'il fallait compter pour écrire des articles comme les miens, ça non ! Ils et elles préféraient cultiver leur horrible élitisme putride.
Je ne comprendrai jamais pourquoi tant de gens les prennent pour des « modèles » alors que lire leurs écrits ou voir leurs actions montre directement que ce sont des gens odieux et à éviter.
GRRR
Mai
28
28 Mai 2022
Larry
Vous connaissez peut-être la notion de « tarifs genrés ».
Si vous ne connaissez pas, ça consiste à faire payer l'entrée de clubs adultes (y compris BDSM) en fonction du sexe/genre. Typiquement, les hommes paient BEAUCOUP PLUS que les couples ou femmes seules (ou transgenres ou travestis). Les femmes seules paient beaucoup moins, parfois entrent gratuitement.
Notez que certaines soirées ont un tarif UNIQUE, et ne pratiquent pas ce type de discrimination.
La raison (prétendue) de ces prix différents est pour limiter le nombre d'hommes et inciter les femmes à venir (puisqu'elles ne paient pas ou peu). En réalité, c'est surtout pour exploiter les hommes, puisque qu'il est possible de gérer les % d'hommes et femmes acceptés et que nous avons vu des soirées aux tarifs égalitaires (les mêmes pour tout le monde) qui avaient à peu près le même nombre d'hommes et de femmes...
Ça crée aussi un autre problème sournois : ça donne l'impression (assez justifiée) aux femmes qu'elles sont une marchandise du point de vue du club (qui se servent d'elles pour attirer des hommes qui rapportent bien plus d'argent)...
Dans le « milieu public BDSM », cette tarification genrée est la norme et peut atteindre des sommets délirants !
L'autre jour, j'ai vu les tarifs d'une soirée d'un club parisien : la différence entre ce que doit payer un homme seul comparé à une femme seule est de 100 EUROS ! (Je dois dire que c'est le cas le plus extrême que j'aie vu passer.)
Pas étonnant que pas mal de monde se plaint des prix lors des Munchs ou dans les forums du site social BDSM FetLife. J'ai rencontré des personnes qui disaient que 50 euros pour l'entrée d'une soirée, c'était trop pour eux.
(Il ne faut pas oublier les prix des boissons, une fois dans le club : ils sont aussi exorbitants !)
Je comprends bien que les soirées/clubs doivent gagner leur vie, mais il devrait bien y avoir moyen de ne pas tomber dans de tels excès. Surtout que certaines soirées y arrivent bien !
Après, il ne faut pas s'étonner si peu de gens peuvent faire de telles sorties. Parfois, je m'interroge : dans quelle mesure est-ce une forme d'élitisme destinée à restreindre le public de ces soirées ?
En tout cas, le VRAI souci des soirées est donc d'attirer plus de femmes, mais comme je l'ai déjà expliqué ailleurs, ces clubs/soirées ne font franchement RIEN pour ça ! Déjà en tant qu'homme, ça n'est pas attirant, en tant que femme, c'est pire, il faut VRAIMENT être motivée pour vouloir y aller...
(Moi, je m'en fous : je ne vais pas à tous ces trucs-là, je trouve qu'on s'y ennuie horriblement, LOL.)
Mai
24
24 Mai 2022
Larry
WTF?
Hier, en consultant, comme d'habitude, le site social BDSM FetLife, j'ai vu passer plusieurs choses qui m'ont VRAIMENT mis en colère... Je vais en parler sur plusieurs articles.
D'abord, je suis ENCORE tombé sur un profil (d'homme dominant, 24 ans) qui m'a STUPÉFAIT !
Ce profil, je vais le mettre de côté pour l'inclure dans mon « musée des horreurs », qui regroupe les pires « trucs » que je vois passer sur FetLife (et ailleurs).
Au début, son profil sur FetLife m'a fait tiquer (euphémisme). Arrogance, prétention, tendance FORTE aux grands discours (creux évidemment). Et c'est un de ces gars qui insistent LOURDEMENT sur « l'éducation de la soumise », il délire aussi sur la « psychanalyse » (il se croit capable d'en faire, alors qu'il n'a même pas de formation là-dedans), bref, son profil m'a DIRECT donné une quantité énorme de signes d'alerte !
Attention, je ne veux pas dire qu'il est forcément abusif (ou un prédateur), mais je vous GARANTIS qu'il a une personnalité toxique, clairement visible dans sa description, et une attitude sur le BDSM qui est typique des divers élitistes sectaires dont je parle souvent...
Perso, je serais une fille, si j'étais contactée par un tel profil, je me barrerais en courant !
Pourtant, et là, ça m'a CONSTERNÉ, il a plein de profils de filles en « friends » (« amies »). WTF?
Je ne pige pas, elles ne savent PAS LIRE ? Son profil est un des cas les + FLAGRANTS de « À ÉVITER » que j'aie vu passer récemment !
MAIS, ce n'est pas tout, ho non !
Après, je suis allé consulter son profil Instagram. Ce profil contient une 40aine de « posts », tous des « réflexions » sur des grands thèmes ou sujets du BDSM.
Lire ses « trucs », m'a STUPÉFIÉ !
Tous les préjugés, mythes, idées fausses, idées arrogantes et prétentieuses du « vrai BDSM », l'attitude sectaire implicite, TOUT Y PASSAIT ! Soyons bien clairs : tout ce qu'il écrit et présent comme étant le BDSM est BIDON et totalement différent du VRAI BDSM tel qu'il est pratiqué par 99,999% des gens ! On est totalement dans l'extrémiste qui croit que sa conception (super étroite) est LA RÉALITÉ, manque de chance, il est à côté de la plaque.
J'ai été étonné de voir qu'il ne semblait pas faire partie d'une de ces sectes toxiques bien connues, parce que ses idées sont à 100% similaires aux leurs...
Alors, vous me direz, OK, rien de nouveau là-dedans, des gens comme ça, on en voit plein dans le milieu du BDSM.
Le souci, c'est qu'il avait non seulement énormément de « followers », mais SURTOUT, que PLEIN de commentaires le félicitaient pour ses DÉLIRES ! Et qui en rajoutaient même !
Pffff.
Lire des trucs comme ça, vous savez, moi, ça me coupe ma motivation...
Je fais des efforts ÉNORMES pour fournir des informations fiables, sérieuses, honnêtes et concrètes, et pourtant, SANS ARRÊT, je vois des gens qui DÉLIRENT (ce qui ne demande pas d'efforts bien sûr), et qui étouffent mes propres efforts.
Et surtout, COMMENT est-ce possible que tant de personnes croient en de telles STUPIDITÉS ? C'est EFFRAYANT ! Où sont passé esprit critique et bon sens ? Juste aller consulter les forums de FetLife permet très vite de confirmer que ce qu'il écrit est BIDON !
C'est décourageant !
Mars
20
20 Mars 2022
Larry
J'ai encore vu passer des profils WTF? sur le site BDSM FetLife.
Vraiment, je ne comprends pas...
COMMENT peut-on rédiger des profils comme ça ? Et surtout, pourquoi y-a-t'il des gens qui leur répondent, qui échangent, sont amis/amies avec ? C'est effarant !
Je crois qu'on est encore dans une illustration du problème que je dénonce depuis si longtemps : le BDSM qui est « mystérieux » et qui est utilisé pour justifier le n'importe quoi.
Les 2 profils qui ont attiré mon attention sont un homme (dominant) et une femme (dominante), les 2 ont plus de 40 ans et visiblement des années d'expérience, donc, ce ne sont pas des « petits jeunes » qui se lancent et qui ont encore les habituelles naïvetés...
Le plus frappant, c'est le profil de l'homme...
J'ai rarement vu PIRE ! Horriblement prétentieux, macho, bourré de stéréotypes et ayant une de ces visions (nocives) du BDSM qui caractérisent certains groupuscules élitistes. Je ne parlerai pas de la présentation de son texte et des fautes d'orthographe et autres qui montrent un manque total d'attention et de soin, il était « bourré » quand il a rédigé ça ?
Bref, je suis donc allé voir la liste de groupes auxquels il est abonné et PAF : évidemment, j'ai tout de suite reconnu les groupes gérés par des organisations sectaires super élitistes et TOXIQUES (le type qui défend le « vrai BDSM » de « l'âge d'or », et qui disent que moi je ne fais pas du BDSM).
Je n'ai pas eu besoin d'aller plus loin, ça m'a dit tout ce que j'avais besoin de savoir sur lui...
Le profil de la dominante n'était pas si horrible, mais là aussi on avait de sérieux signes d'alerte sur sa mentalité.
Et surtout, pourquoi toutes ces personnes pensent qu'il est OK de dire des trucs horribles ou d'utiliser un ton NOCIF au dernier degré ?
Ça me rappelle un 3e profil, que j'avais vu il y a quelques jours et qui contenait aussi des discours et remarques qui devraient faire FUIR toute personne normale !
Ha, tiens, ça me rappelle aussi, je l'avais presque oublié, ce profil de « daddy » que j'avais vu hier, où le mec n'a que des photos qui montrent son (gros) pénis et tient un discours que je trouverais honteux et ridicule même chez un collégien... Franchement, ça faisait pitié de lire ça ! Mais quel niveau, c'est hallucinant.
C'est incompréhensible !
Et ce n'est pas, malheureusement, un phénomène rare, des profils WTF? comme ça, j'en vois passer très souvent !
Ce qui me fait vraiment mal, c'est de voir que malgré ça, ces personnes ont des contacts. C'est ça qui me fait vraiment PEUR : comment des gens qui se comportent comme des porcs/truies peuvent avoir des amis/amies, est-ce que vraiment il y a des gens qui sont si désespérés, qu'ils/elles ignorent les évidents signes d'alerte de ces profils ?
Ça me fait mal de voir ça...
Nov
04
04 Novembre 2021
Larry
Pendant que je faisais des recherches d'images BDSM sur un moteur de recherche, je suis tombé sur un article parlant du dessinateur BDSM bien connu Joseph Farrel. Le contenu d'un des commentaires en particulier m'a fait penser « WFT? » et m'a motivé à en parler ici, parce que lire des choses comme ça m'énerve et me consterne... Comment peut-on être si élitiste, arrogant, et hypocrite ?
Voici l'article dont je parle :
Avant toute chose, si vous ne connaissez pas Farrel, allez voir les illustrations de l'article (attention, c'est violent) pour mieux comprendre de quoi je vais parler ici.
Le commentaire en question est le premier, par « JB ».
Ce qu'il dit n'a AUCUN SENS, et montre un élitisme horrible, et une terrible étroitesse d'esprit, en plus de pas mal d'hypocrisie...
Il est aussi un parfait exemple du type de personne qui parle de BDSM en ayant visiblement AUCUNE idée de ce que c'est en réalité, il reste dans des stéréotypes et idées fausses qui sont totalement à côté de la plaque, c'est flagrant dans ses réflexions/critiques.
Si vous avez vu des illustrations de Farrel, même si le sujet ne vous plait pas, ou vous choque (ce qui ne serait pas surprenant), je pense que vous ne nierez pas qu'il est un artiste, un dessinateur. On est loin des « bonhommes en batons » de l'école primaire.
Hé bien, ce commentateur, lui, NIE que Farrel soit un artiste, que ses dessins soient de l'art, avec des « arguments » spécieux qui me consternent.
Il fait partie de ces personnes qui refusent d'admettre que des thèmes adultes/pornos soient de l'art (à de rares exceptions qu'il évoque brièvement).
Quel élitisme absurde et quelle hypocrisie !
Parlant du BDSM en général, celui pratiqué de façon consensuelle, il doute même qu'il y ait de la « valeur esthétique ».
[...] why it might even have aesthetic value, [...]
De quoi il parle ? Ce jugement de valeur d'un autre âge n'a aucun sens ! Vit-il au 19e siècle ? Parce que là, c'est clairement le sujet qui lui pose problème. Mais c'est ABSURDE !
Quand au cas de Farrel (qui dessine du BDSM violent et non consensuel), son jugement, sans appel, est que c'est du dêchet, et de très basse qualité, et pas de l'art.
[...] the second is purely trash - Farrell's case, and artistically speaking, his work is also very low quality. Art? I'm afraid not.
Sérieusement ?
Si vous avez vu des images de Farrel, sincérement, ne venez pas me dire qu'il ne dessinait pas très bien ses personnages (dans un style réaliste), avec notamment un grand art pour capturer les expressions des visages. Il n'y a pas beaucoup d'artistes, surtout des non-pro, qui en feraient autant.
Sa définition de « l'art » est super élitiste, vraiment.
I see only a sick mind in the images included in this article, fodder for other sick minds.
Voilà, le VRAI problème de fond : il n'aime pas ce genre de choses (on peut comprendre ça), ça lui répugne, donc ça ne peut pas être de l'art ou quoi que ce soit de légitime. Quel argument bidon !
Notez aussi combien il refuse (classique) de séparer le fantasme, la fantaisie, de la réalité. C'est TOUJOURS la même chose chez les gens qui s'opposent et critiquent le BDSM ! (C'est lassant.)
Remarquez aussi son jugement de valeur aggressif (« sick minds »), qui en dit beaucoup sur son attitude et sa façon de penser (en plus de son ignorance et de ses préjugés en matière de sexe)...
Ha là là, on en revient TOUJOURS au même point : dès qu'on parle sexe, de sexualité, les préjugés toxiques montrent le bout de leur nez, c'est affolant. Il y a TOUJOURS 2 poids 2 mesures quand le sexe est impliqué.
Je me demande sérieusement si on arrivera un jour à dépasser ce stade ?
Oct
03
03 Octobre 2021
Larry
Vous connaissez certainement le terme « Vanille ».
Si non, voici une brève explication : c'est un mot d'origine anglo-saxonne (vanilla), qui est utilisé pour désigner les gens qui ne FONT PAS de BDSM. L'idée est que la vanille, c'est un goût/parfum très courant, classique, mais un peu « banal ».
Le terme est souvent mal interprété, pris un peu comme une sorte d'insulte, alors qu'à l'origine, ce n'est pas le cas ni l'intention (bon, après, il y a toujours des gens pour se la jouer « supérieur », quel que soit le sujet, et qui l'utiliseront de façon dénigrante).
Mais un autre problème, qui est rarement évoqué, c'est que le terme est carrément TROMPEUR ! Et ça, on n'en parle pas souvent.
Souvent, le terme Vanille est donc compris comme représentant une sexualité -relativement- conservatrice, « traditionnelle ».
MAIS, comme vous le savez si vous avez lu nos statistiques par exemple, ou nos divers articles d'introduction au BDSM, en réalité, le BDSM, c'est très répandu ! Certes, peu de gens en parlent ouvertement, ou osent le reconnaître, même de nos jours. Mais énormément de gens ont des fantasmes de type BDSM et un très grand nombre en font, parfois sans même réaliser de quoi il s'agit !
Donc, en fait, le terme est VRAIMENT trompeur, il englobe trop souvent PLEIN de personnes qui voudraient, ou font (mais sans le dire), du BDSM.
C'est important d'en parler notamment pour une raison : les rencontres.
Souvent, quand on parle de rencontres, on voit passer la suggestion de « convertir une vanille ». C'est-à-dire « initier » quelqu'un qui n'est pas « dans » le BDSM. Notez que perso, c'est une des approches que je recommande le plus, en utilisant les sites de rencontres non BDSM (mais voyez la nuance qui suit).
Il me paraît important de souligner que convertir n'est PAS le bon terme : ça conforte les gens dans l'idée que trouver des personnes intéressées par le BDSM est difficile, car elles sont rares, alors que c'est FAUX ! (Trouver un ou une partenaire ayant vos centres d'intérêt BDSM, et plus, c'est une autre histoire).
En réalité, BEAUCOUP de gens n'osent pas franchir le pas, ou n'en ont pas l'occasion. Les stéréotypes et préjugés négatifs sur le BDSM n'aident pas à se « libérer » sexuellement sur le sujet. Plein d'autres en font, sans pour autant fréquenter les sites orientés BDSM (souvent à cause des préjugés, ou de difficultés d'accès, car beaucoup de sites sont en anglais).
Au final, quand on regarde sur les sites de rencontre (non BDSM), il n'est le plus souvent pas marqué que telle ou telle personne a des intérêts BDSM (ou autres). Et avec les tabous, peu osent le marquer dans leur description... Dommage ! La seule exception que je connaisse, c'est le site « OkCupid », comme son système consiste à poser des questions pour ensuite suggérer les profils qui ont des points communs, et que pas mal de questions portent sur le sexe, y compris le BDSM, le site m'avait tout de suite proposé des profils de femmes intéressées par le BDSM (et je suis sûr que c'étaient de vrais profils, car j'avais reconnu des filles croisées lors de Munchs).
Au final, je redoute que l'idée de « vanille », telle qu'elle est généralement présentée, ne fasse un peu peur aux gens, qu'ils/elles ne se rendent pas compte qu'en réalité, PLEIN de « vanilles » sont des candidats et candidates, et qu'il suffit d'évoquer le sujet (pas forcément de façon trop directe) pour lancer le dialogue...
Comme je dis toujours : il ne faut pas prendre les mots du BDSM trop au pied de la lettre !
Oct
03
03 Octobre 2021
Larry
Grande nouvelle : ce weekend, j'ai été élu à l'unanimité au rang exalté de Grand Commandeur du Conseil Mondial du BDSM !
Inclinez-vous devant ma Majesté, paysans !
LOL.
Bon, je suppose que vous aurez compris que c'est de la blague. Si vous me connaissez, que vous avez lu mes articles, ou que vous m'avez rencontré en réel, vous savez que j'aime blaguer et surtout que je déteste l'élitisme (même hors du BDSM). Bref, il est évident que je blaguais...
Mais là où moi je plaisante, d'autres se prennent au sérieux !
J'ai encore trouvé hier un de ces articles à se taper la tête contre la table...
Vous vous rappelez peut-être de l'article que j'avais publié, il y a un bon moment, sur le mythe des « obédiences » dans le BDSM. Vous savez : les soi-disant « école latine » et autre délires ridicules présentés dans un livre apocryphe, sorti tout droit de l'imagination d'une SEULE personne, qui avait tenté de nous faire croire que toutes ces élucubrations sont la réalité (LOL)...
Là, j'ai trouvé un « truc » similaire, en anglais, qui parle de soi-disant « maisons » BDSM. On y trouve de sérieux parallèles dans le délire avec le livre sur les « écoles ». Et ces gens-là présentent tout ça d'un ton super sérieux ! Je n'en reviens pas. Et ne parlons pas de leur arrogance et de leur élitisme échevelé, c'est à vomir...
La « Société Orientale » (The Oriental Society), le « Conseil Européen » (The European Council) ? N'importe quoi !
Extraits choisis (source : http://web.archive.org/web/20001119025300/http://castlerealm.com/library/formality.shtml
) :
Houses: A common term for the families or small communities that have evolved from adhering to certain social activities, social values and morals associated with the Dominant/submissive lifestyle. Each "clan" developed their own special standards, style and customs and there are wide variations as to what is acceptable within a "house." We find two distinctly different styles between the two main groups found within the term:
The Oriental Society: The lifestyle developed in the Oriental countries, mainly Japan. This group of "houses" or "families" focuses mainly on the psychological and artistic aspects of Dominance and submission. Physical punishment and pain play little part in their world and great attention is given to the surrender and control of the mind and emotions. The beauty and artistic appeal of their method is easily seen in Japanese rope bondage.
The European Council: Developed in Europe, mainly Germany, Belgium and France, this group is heavy into the more physical aspects of the lifestyle and incorporates the bulk of the BDSM practices we find today. The German houses gave birth to the PonyGirl/Boy and many of the other fetishes found in the power exchange. Within the European houses we find most of the Dominatrixes and male submissives, along with the practices associated with them, such as CBT.
[...]
Are these "houses" real or only a fantasy created by some fiction book?
These houses are very real as are the people who are involved in them. The history available dates their existence as far back as 2000 years and they most likely existed before then in a less structured manner. It is a common practice for people with similar ideals and interests to join together to share their experiences and needs, so the existence of these groups should not come as any great surprise to those who are aware of human behavioral sciences. You may not see a sign hanging over the doorway of the little white house on the corner of 3rd and Maple Street that says "Joe's D/s House and Grill," but they are there, hidden from view and doing very nicely in our everyday society.
One of the things that has undermined the existence of these houses is the current fad D/s is undergoing. It seems that every Tom, Dick and Harry has jumped on the band wagon and proclaimed themselves to be members of this or that house and boast of having their Masters degree in BDSM or D/s. The truth is that most of them are charlatans who have found a way to give credence to their misuse of power and pitiful knowledge. Their unfounded claims have planted more misunderstanding in this lifestyle than almost any other factor. Be wise and have doubts about anyone who solicits you for enrollment in a "house" especially on the Internet or at scene clubs. Most people who truly have roots in the old families are not about to proclaim it to the world.
➜ Soyons bien clairs, si vous ne connaissez pas encore trop le BDSM : tout ça, c'est à 100% BIDON, du total n'importe quoi, du pur crottin de mammouth !
Sérieusement, ça me donne envie de rire.
Leur histoire -connue- remonterait à 2 000 ans en arrière ? DE QUOI ON PARLE LÀ ? Des choses aussi VITALES pour l'histoire du BDSM, si elles étaient vraies, on en aurait depuis longtemps entendu parler ! Montrez-moi des preuves ? Hà ? Y'en a pas ? Je suis surpris (LOL). Je fais des recherches plutôt intenses sur le BDSM depuis des années, il est IMPOSSIBLE que je n'en aie jamais entendu parler ailleurs !
De toutes façons, la façon de parler de l'auteure (supposée) du texte, arrogante, hautaine, élitiste et tout, vous donne toutes les infos nécessaires pour apprécier le sérieux du reste de ses écrits. Sérieusement : lisez le reste de la page, ça explose les records de stupidité, d'ignorance, de mauvaise attitude et d'arrogance, c'est assez impressionnant...
Maintenant, vous m'excuserez, mais je dois retourner m'occuper des affaires du CONSEIL. Bon, chut, hein ! Tout ça c'est top secret !!
Août
30
30 Août 2021
Larry
Oyez, oyez !
Si vous ne le saviez pas déjà, par mes nombreux articles qui en parlent plus ou moins longuement :
Je HAIS l'élitisme ! Notamment dans le BDSM où c'est très répandu, du moins dans le « milieu public BDSM » en France...
Hou, que je suis FURIEUX ! Je viens juste de lire une discussion sur un des forums du site BDSM FetLife, sur le sujet de l'élitisme dans le SM. La personne demandait aux autres membres du groupe s'ils/elles pensaient que le SM est élitiste.
Bon, avant de donner mon sentiment, je dois préciser que ce groupe de discussion rassemble un GRAND nombre de trolls et trolles français, y compris certains/certaines qui ont été bannis d'autres groupes pour excès de trollisme... Bref, il y a là-bas BEAUCOUP de gens ayant de très mauvaises ATTITUDES, le genre de trucs que je combats -et dénonce- depuis longtemps.
Et évidemment, TOUT y est passé !
TOUS les arguments BIDONS, spécieux, les hypocrisies, les CONNERIES élitistes, et histoire d'enfoncer le clou, c'était souvent tout en disant « nan, mais c'est pas élitiste de dire ça, hein ! ». Sérieusement ? Ces gens-là devraient RELIRE LE DICTIONNAIRE et voir la définition du mot !
Le truc le plus classique, évidemment, c'est TOUJOURS le point de départ : leur « définition » de faire du SM est SUPER restrictive ! NON, il n'y a pas 1% de gens qui en font en France ! Ça, c'est la minorité des gens qui sont « à fond dedans ». (Je rappelle que JE fais partie de cette minorité-là.)
Bon sang, il suffit de voir ma page de statistiques pour voir que c'est une VISION BIDON !
Pfff.
Je vous passe les détails, je pourrais écrire des pages entières pour répondre à leurs stupidités (souvent doublées de malfaisance à peine cachée) !
C'est donc SI DUR d'accepter que NON, le SM (ou le BDSM de façon plus générale) ne s'arrête pas aux gens qui sont dans le 1% ? Si moi, j'y arrive, je ne vois pas pourquoi ça leur est si difficile ! Ha, pardon, j'oubliais : on a affaire à des gens qui ont INTÉRÊT à ce que ce mensonge soit propagé...
Je vous rappelle que ce genre de discours TOXIQUES ont un réel impact sur les gens qui s'intéressent au BDSM, y compris qui voudraient se lancer. Perso, ce genre de choses m'ont considérablement géné dans ma jeunesse, encore heureux que je n'avais lu des « trucs » pareils, ça m'aurait découragé et dégoûté !
GRRRR
➜ J'enrage !
Juil
07
07 Juillet 2021
Larry
Savez-vous pourquoi je n'écris pas d'articles sur les centrales nucléaires ? Ou sur la préparation du canard laqué fourré aux 9 herbes ?
C'est très simple : je ne connais rien à ces sujets ! Et je n'ai pas l'arrogance de prétendre être capable d'en parler de façon intelligente, informée et raisonnable.
Malheureusement, beaucoup de gens parlent de sujets qu'ils/elles ne maîtrisent pas où même sur lesquels ils/elles sont TOTALEMENT ignorants ! Bien entendu, ça ne les empêche absolument pas de parler avec arrogance, de se prendre pour des « autorités » sur le sujet ou de se présenter comme experts-e-s...
Et comme vous le savez, quand on parle de sujets encore -stupidement- considérés comme tabous ou délicats à aborder, c'est encore PIRE !
Au sujet du BDSM, je dis depuis longtemps que, selon moi, il n'y a PAS d'experts ou d'expertes. Quand je dis ça, je parle surtout sous l'angle des « pratiques » : même au sein de pratiques spécifiques, il y a énormément d'ignorance, de mythes et de folklore, et PERSONNE ne peut tout connaître. Par contre, quand il s'agit d'avoir du recul sur le BDSM, de comprendre de quoi il s'agit EN VRAI, de comment ça se passe, d'aller au-delà des mythes, des stéréotypes, des préjugés et du folklore, bref, d'être capable d'avoir une conversation raisonnable et réaliste, là, je pense pouvoir dire sans arrogance que JE suis EXPERT, ou du moins, ce qui s'en rapproche le plus...
Encore une fois, en faisant mes recherches, je suis tombé sur un article qui m'a fait bondir : c'était une lecture absolument hallucinante ! Comment des gens qui se prennent au sérieux, qui sont supposés être des chercheurs et chercheuses, peuvent débiter autant de stupidités, tomber dans tous ces mythes et prendre le folklore pour la réalité ? Et bien entendu, vous vous en doutez, tout ça avec un ton super « autoritaire », du plus pur style « JE sais de quoi je parle », tout en accumulant les délires.
C'est une telle collection de perles et d'attitudes élitistes que je ne pouvais pas ne pas l'évoquer...
Remarquez que, comme toujours dans ces cas de délires-là, le simple fait que des gens comme moi existent est une contradiction FLAGRANTE de leurs conceptions ridicules ! (Personnellement, je leur ris au nez !)
Un dernier point avant de présenter le problème : je rappelle que je suis « à fond » dans le BDSM, depuis longtemps, et que je fais des choses plutôt « hard » quand je peux, bref, je fais partie des personnes qui en font de façon la plus intense, le 1% (ou moins). MAIS, je veux souligner que je n'en tire pas de fierté ou autre, c'ets juste mes goûts et ma façon de le vivre, rien de plus... Et je me bats vigoureusement, depuis longtemps, contre toutes les attitudes élitistes, fréquentes quand on parle de BDSM. Je voulais souligner ce point, car l'article dont je vais parler parle clairement de gens comme moi, présentés comme étant les seuls qui font du BDSM (le fameux « vrai BDSM »), ce qui est évidemment RI-DI-CU-LE.
L'article
Parlons maintenant de cet article bizarre.
Bien entendu, je ne vais pas TOUT commenter, sinon il me faudrait des dizaines de pages ! Dans l'ensemble, à part quelques lueurs ici et là, on y lit une succession de croyances VRAIMENT BIZARRES, sorties d'on ne sait où, et un élitisme désagréable. Au final, je ne sais pas où ces gens-là ont puisées leurs infos, mais à mon avis, il/elles ne connaissent PAS réellement le BDSM, et n'en ont qu'une connaissance indirecte et très superficielle à travers des récits (plus ou moins bidons et fantaisistes) de groupuscules à la limite du sectaire. JE soupçonne aussi qu'il/elles aient pris des fantasmes/délires (histoires totalement inventées) pour la réalité...
En tout cas, il/elles n'ont clairement AUCUN RECUL, pas d'esprit critique et zéro bon sens ! Leurs délires le montrent de façon choquante.
- Le SM, dans la vraie vie : plutôt “50 nuances de Grey” ou Carlton à la DSK ?
https://atlantico.fr/article/decryptage/le-sm-dans-la-vraie-vie--plutot-50-nuances-de-grey-ou-carlton-a-la-dsk-michelle-boiron-elsa-touma
C'est la lecture de cet article qui m'avait poussé à écrire mon article précédent.
Notez qu'il s'agit d'une discussion de 3 personnes. Quand on lit leurs bios, c'est choquant de voir la contradiction avec le contenu absurde (et je reste poli) de l'article. En passant, l'auteure principale a d'ailleurs écrit pas mal d'autres articles dans la catégorie « WTF? ».
Une dernière chose, avant de commencer, le texte originel comporte des passages en gras, je les ai enlevés dans mes citations pour pouvoir mettre en gras les parties intéressantes...
Mes critiques
J'ai beaucoup à dire... Mais je vais me limiter en nombre de pages, LOL.
Ce livre "joue" la carte de la pratique sado maso sur fond d’une romance et on n’y croit pas beaucoup. [...] Mais ça ne prend pas. Derrière cette histoire, on n’est pas dupe car le sentiment amoureux est bien là en fond et ne reflète pas la réalité des pratiques sadomasochistes. C’est une histoire somme toute banale pimentée de jeux amoureux, sans qu’on y trouve un quelconque dépassement de soi. Il ne s’agit pas d’un érotisme de la transgression et il n’y a pas de vrai danger.
Autant je suis d'accord que « 50 Nuances » n'a presque RIEN de BDSM, et ne parlons pas du fait que l'auteure décrit tout ça comme étant ABUSIF... Autant, je ne suis pas d'accord avec ce jugement (cette opinion) que le BDSM (ou SM) doive avoir un « dépassement de soi » ou de la « transgression » ou du « vrai danger ». C'est n'importe quoi de dire ça ! D'ailleurs pendant le reste du texte, on trouvera en toile de fond cette idée bizarrement -et désagréablement- élitiste sur le BDSM.
[...] le divin marquis dont on dit qu’il aimait le "sadisme" et avouait ne pouvoir s’en passer ; ses longs emprisonnements sont là pour en rendre témoignage.
NON. Non et non ! Comment peut-on parler ainsi ? Elle ne sait donc RIEN de Sade ? C'était un libertin radical (extrémiste), le « sadisme » n'était qu'un petite partie de ses idées, et pas du tout son souci majeur. Ses emprisonnements ne sont même pas dûs à ça : c'est avant tout parce qu'il défiait les normes et moeurs de l'époque, y compris religieuses, et parce qu'il avait réussi à se faire détester de sa belle-mère (entre parenthèses, son comportement vis-à-vis de sa femme était honteux), qu'il s'est fait arrêter.
Le masochiste est animé par des pulsions de mort retournées sur lui-même, qui s’exercent par l’intermédiaire d’un partenaire sexuel.
Pitié ! Pas la vieille rengaine dépassée des « pulsions de mort », c'est ridicule !
Ça n'a AUCUN SENS et il est facile de montrer que ce genre de stupidités qui « expliquent » de façon simpliste, et surtout avec une UNIQUE explication, ne peuvent PAS expliquer la variété des profils qu'on observe dans le BDSM ! La presque totalité des psychanalystes et psychiatres tombent d'ailleurs dans ce panneau.
Dans la relation qui nous est faite de "l’affaire DSK", il n’est pas question d’une histoire d’amour, ni même de sentiments. Il n’est pas du tout question d’histoire, au sens où tout se joue dans l’immédiateté et non pas dans la durée : le rapport sexuel ne peut être différé.
Encore un TOTAL non sens. Non, une relation n'existe pas forcément quand on fait du BDSM (ou du sexe en général), plein de gens papillonnent !
En plus, dans ces paragraphes, elle exagère LARGEMENT sur cette idée qu'il doit y avoir séduction et sentiments. Tout ça n'a RIEN de spécifique au BDSM, la façon dont elle présente les choses est bizarre.
Au-delà des pratiques BDSM, une autre dimension semble habiter le personnage principal de cette affaire : l’addiction qui exige toujours davantage, à n’importe quel prix.
Ha, je l'attendais celle-là !
C'est une des nouvelles obsessions, très à la mode, des psy, de nos jours : l'idée (TRÈS exagérée) de « l'addiction sexuelle ». En une expression : tout ça, c'est n'importe quoi ! Depuis quelques années, on trouve ce nouveau thème un peu partout, surtout à propos des hommes bien entendu... Il y aurait de quoi écrire longuement sur ce sujet, mais je sortirais du contexte...
Tout d'abord, il est nécessaire de définir ce qu'est réellement le sadomasochisme et pour cela il est nécessaire d'exclure tous les jeux de rôles ponctuels entre couple ayant pour intention de pimenter la vie sexuelle des partenaires. Utiliser des menottes, un bandeau, ou encore un bâillon — pour ne citer que les éléments les plus populaires — de manière occasionnelle ou non mais limitée simplement à l'intimité du ménage ne rentre pas en ligne de compte dans la définition que l'on propose du sadomasochisme.
NON !
COMBIEN de fois devrai-je le répéter ? Personne n'a le monopole du SM ou du BDSM, personne n'a le « droit » de décider ce qui en est ou pas ! Il n'y a certainement pas de définition reconnue, à part les grandes lignes.
TOUT ce qu'elle dit dans ce paragraphe est BIDON, arrogant et élitiste ! Et à 100% FAUX si on regarde ce qui se passe en VRAI chez les gens qui font du BDSM.
Si on écoute ce qu'elle dit, seules les personnes qui font le « Tour de France » font du vélo, c'est STUPIDE !
Il faut aussi établir une différence entre les "vieux" et les "jeunes": [...] Aussi, c'est à eux que l'on fait référence lorsque l'on parle de sadomasochisme traditionnel, [...]
(J'ai sérieusement abrégé ce paragraphe qui était long.)
Là, on tombe encore dans le TOTAL n'IMPORTE QUOI !
NON, cette distinction « jeunes » et « vieux » n'a AUCUN SENS, et n'existe que chez quelques groupuscules extrêmistes/sectaires (et hypocrites) qui veulent défendre leur position de « gardiens du VRAI BDSM », car ils/elles y trouvent beaucoup d'avantages.
Quand au BDSM « traditionnel », c'est encore une notion qui n'a AUCUN SENS, le BDSM a TOUJOURS été pratiqué par plein de gens hors des petits « milieux » publics (soirées et autres). Il suffit de relire ma page des stats pour une illustration !
➜ Tout ça, c'est 100% BIDON, ça ne correspond en RIEN à la réalité !
Franchement, c'est CHOQUANT de lire des élucubrations pareilles.
L'obligation du soumis à l'égard de son maître est une façon de se dessaisir des contraintes de la vie quotidienne: en déléguant, le temps du jeu, le commandement à un tiers, le dominé lègue sa liberté civile pour une liberté cérébrale qui le détache des exigences que la réalité lui impose. Aussi, bien loin d'être un préjugé infondé, les pratiquants adeptes de la soumission sont généralement des individus ayant de lourdes responsabilités dans la vie quotidienne et leur statut de dominé au sein de la communauté s'explique par une volonté de lâcher prise face aux contraintes imposées par leur situation socio-professionnelle. L'univers sadomasochiste compte donc plus d'adeptes ayant la trentaine ou plus, que de jeunes d'une vingtaine d'année: les participants sont, pour la plupart dans la vie active.
Non, non et non ! Encore une accumulation de stéréotypes bidons et de mythes d'un autre âge, qui n'ont JAMAIS été vrais !
D'abord, quoi qu'elle en dise, prétendre qu'être soumis ou soumise est forcément pour « lâcher prise » est BIDON, c'est facile de trouver plein de gens qui le PROUVENT !
Quand à l'idée que la majorité sont des gens ayant de « lourdes responsabilités », je RIS ! Comment expliquer alors la variété énorme de profils qu'on trouve sur les sites BDSM comme FetLife, pour ne citer que ça ? Ha, ben, on peut pas évidemment ! Parce que c'est une stéréotype STUPIDE.
Si c'était VRAI, alors il n'y aurait que très peu de gens soumis dans le BDSM, ce qui n'est évidemment pas le cas...
Quand à l'idée que les gens faisant du SM ont généralement plus de 30 ans, ça aussi ça n'a AUCUN SENS, surtout qu'avec l'ouverture récente, relative, de la parole, on a de plus en plus de jeunes qui osent se lancer... Après, le SEUL facteur qui peut jouer, c'est qu'avoir des moyens (domicile, véhicule, argent) aide évidemment à faire des rencontres...
Toutefois ces pratiques sont des états limites et comme tout état limite peuvent en fonction de l’éventuelle instabilité psychique de ceux qui s’y livrent déboucher sur des pratiques perverses voire attentatoires à l’intégrité physique et morale. C’est à ce moment-là que la loi intervient pour définir l’interdit.
Non, ce ne sont pas des « états limites », il faut arrêter les délires ! Ça fait des années que j'explique que, non, le BDSM n'est PAS extrême, c'est un continuum !
Quand à ses jugements sur « des pratiques perverses » (etc.), je ris aussi ! On trouve là encore une prétention étonnante avec une TOTALE incompréhension de comment se passe le BDSM en vrai.
C'est pourquoi le passage du milieu libertin au monde sadomasochiste [...]
N'importe quoi ! Le libertinage c'est un domaine orthogonal, RIEN n'oblige à en faire partie pour faire du BDSM, plein de gens qui font du BDSM ne sont PAS DU TOUT orientés libertinage.
Les soirées privées en revanche sont réservées aux seuls individus s'adonnant à la pratique du sadomasochime: l'entrée seulement sur invitation est interdite à tout novice.
HEIN ? N'importe quoi ! Je vous garantis moi que si une jolie fille (c'est surtout vrai pour les filles, évidemment) qui débute complètement demande à être invitée à ce type de soirée, vous avez une quasi certitude qu'elle sera accueillie à bras ouverts !
Même, de façon générale, ce qui compte c'est d'être ami ou amie avec l'organisateur ou l'organisatrice, ceux-ci inviteront avant tout des personnes avec qui ils ou elles sont en bon termes, ce qui se comprend.
Les soumis se divisent en deux catégories antagonistes à savoir: les “attitrés” et les “chiens-errants” [...]
Là, j'ai halluciné : de quoi elle parle ?
Notez que je suis allé vérifier : après tout, je ne connais pas tout. Mais quand même, si ces notions étaient RÉELLES, depuis le temps que j'enquête sur le BDSM, j'en aurais entendu parler ! Et je n'ai évidemment RIEN TROUVÉ !
Je ne m'explique PAS d'où elle sort ces idées délirantes. Mon hypothèse est qu'elle a été en contact avec un petit groupe (à tendances sectaires) qui a ce type d'idées. Mais je vous GARANTIS que ce n'est absolument PAS une notion répandue.
Son paragraphe suivant est tout aussi délirant, à des années lumières de la réalité !
Il existe une différence fondamentale entre le SM et les jeux de domination entre des partenaires: il n'y a pas de coït dans le SM, les sujets sont dominants ou dominés mais non amants. Si sexe il y a, on ne parle plus de SM mais de DS, soit d'une relation de Domination/Soumission: jeu de rôle pouvant se pratiquer dans n'importe quel couple ou relation dont la sexualité est “normale”.
Non.
Personne n'a le DROIT de définir les choses comme ça, de façon arbitraire ! Si c'est sa façon à elle de voir les choses, pas de problèmes, mais là, le souci, c'est qu'elle pose ces absurdités comme étant des évidences et les impose à autrui, ce qui est inadmissible !
En plus, la façon dont elle sépare le SM et la D/S en expliquant que le SM ne PEUT PAS être pratiqué par des gens qui ne sont pas à fond dedans, ça n'a -là encore- AUCUN SENS.
Conclusion
Sérieusement ?
Comment peut-on parler si longuement, avec une attitude dogmatique, se prétendre expert/expertes et avoir tort à ce point ?
C'est CHOQUANT.
Franchement, je n'en reviens pas...
Juin
14
14 Juin 2021
Larry
Ça fait des années maintenant que la question me perturbe de façon sérieuse...
J'en avais déjà parlé dans un article, mais je reviens dessus, car c'est réellement quelque chose que je ne comprends pas, et un GROS problème.
Bon, OK, je ne suis pas réellement LE SEUL, il y a quand même quelques autres personnes qui disent -généralement- la vérité, sans trop de stupidités. Mais vraiment, c'est RARE, en fait, je compte sur les doigts d'une main les gens qui écrivent correctement sur le sujet et en ayant une bonne attitude... Et même pour les meilleurs auteurs/auteures, je trouve souvent des idées fausses bizarres.
Et pour ce qui est de dénoncer les mythes et de combattre le folklore toxique, je suis non seulement un des seuls, mais surtout celui qui y consacre le plus d'efforts.
Sur certains sujets, notamment les mots d'arrêt ou encore les « philosophies » du BDSM (type SSC ou RACK), je suis quasiment le SEUL à dénoncer les stupidités sur le sujet...
Remarquez, il n'y a pas que le BDSM... J'ai récemment lu pas mal d'articles sur la sexualité, et j'y ai retrouvé, encore, le fameux problème des hommes qui disent avoir plus de partenaires que les femmes (le même problème se pose pour les mineurs). Pourquoi à peu près personne ne soulève LA QUESTION : comment est-ce possible qu'il y ait une telle différence ? (Non, ça n'est PAS expliqué par l'homosexualité, ni par la prostitution). Y a-t-il donc tant de femmes qui couchent avec des centaines ou des milliers d'hommes ? LOL. Moi, ça me choque que des stats si CLAIREMENT problèmatiques ne soient pas remises en question (il est évident qu'il y a des mensonges là-dedans, c'est la seule explication). J'y reviendrai.
Ce qui m'a remis ce sujet en tête, c'est -encore- la lecture dans un article, pendant mes recherches sur le CNC dont j'ai parlé récemment, dans lequel une femme disait que, pour elle, la plupart des gens qui font du BDSM/kink « sont kinky mais ne sont pas réellement des kinsters ». Chaque fois que je lis des trucs comme ça, ça me stupéfie ! Ça n'a AUCUN SENS, comment est-ce qu'elle fait pour ne pas s'en rendre compte ? J'ai aussi lu ensuite un témoignage d'une dominante qui expliquait qu'elle et son partenaire (soumis) ne vont pas à des évènements publics BDSM parce que les gens qui y sont ne font pas du « VRAI BDSM ». Sérieux ?
Pffff.
Je sais, je sais, lire ça comme ça, ça peut laisser à penser, du moins pour qui n'a pas lu mes articles, que JE suis dans l'erreur. Après tout, comment expliquer que 99% (ou plus) des gens, y compris les habitué-e-s, ont des croyances aussi clairement erronées ? Seulement voilà : je ne fais pas que « parler en l'air », contrairement à trop de monde (surtout dans les blogs et forums, mais de façon choquante parfois dans des études), je démontre avec des arguments pourquoi telle ou telle croyance est fausse, et j'ai trouvé pas mal d'études (sérieuses) qui confirment ce que je dis, par exemple le fait que le BDSM est très répandu...
Mais il est très difficile de combattre des mythes et préjugés, surtout ceux qui remontent loin en arrière. En plus, le sujet du BDSM est toujours associé à cette « aura » de mystère, etc. Les gens veulent donc ABSOLUMENT y trouver des choses « choquantes », et « extrême ». Du coup, montrer que tout ça c'est sérieusement SURFAIT, voire complètement inventé, est très dur ! Plus encore si on est pour ainsi dire SEUL à combattre ces fausses croyances.
Remarquez que dénoncer les absurdités et autres exagérations, dire que le BDSM est surfait, comme je le fais, ne veut pas pour autant dire que le BDMS soit moins intéressant ! C'est un des arguments les plus stupides que je rencontre (et malheureusement de façon fréquente) : l'idée que le BDSM DOIT resté confidentiel, être réservé aux initiés, ceux qui SAVENT, sinon, s'il devient « mainstream », alors ce ne sera plus du -vrai- BDSM. Les même personnes maintiennent généralement que « l'âge d'or du BDSM est passé », etc. Mais, en plus d'un élitisme désagréable, cette croyance est clairement ABSURDE puisque le BDSM n'a JAMAIS été réservé à une soi-disant élite, comme je l'ai déjà montré, le BDSM est très répandu, et l'a toujours été ! Le fait d'en parler plus ouvertement ne change RIEN ! Donc, c'est vraiment un argument totalement BIDON.
Je rappelle que moi je fais du BDSM depuis longtemps, et de façon intense, pourtant, je n'ai pas besoin que le sujet soit « tabou » pour en profiter !
Bref, c'est pas gagné !
Catégories