Un cas hallucinant d'escroquerie TDS

Mars 02
Un cas hallucinant d'escroquerie TDS 02 Mars 2024 Larry

J'ai déjà expliqué que le TDS (Travail Du Sexe) est un milieu qui a plein de problèmes, dont plein d'hypocrisies et d'arnaques.

Il y a quelques temps, un lecteur m'a fait part d'une expérience malheureuse qu'il avait eu.

Malheureusement, il n'a pas donné son adresse mail dans son message, donc je n'avais pas pu lui répondre ! Du coup, je livre mes pensées ici...

Je ne veux pas copier ici son message sans son autorisation, mais je vais résumer ce qu'il m'a dit s'être passé.

Notez qu'il précisait être débutant, ça a de l'importance évidemment. Quand on débute, on manque de recul, et souvent de méfiance...

Trouver une femme dominante n'est pas toujours aisé (surtout si on débute).

Il avait répondu à une annonce sur un site d'annonces (qui contient entre autres des annonces TDS).

Dans son message, il n'explique pas clairement s'il avait dès le compris que c'était une dominatrice payante, mais ça n'a pas trop d'importance, vous allez voir !

En résumé, après quelques échanges par messagerie, elle a déjà demandé un versement pour continuer (150 euros, le prix habituel d'une prestation TDS non BDSM, pour info).

Là, quelque chose m'a surpris : il a demandé et OBTENU une copie de la carte d'identité de la prétendue dominatrice. Franchement, ça m'a beaucoup étonné. Je ne serais pas surpris que ce soit une fausse carte, car une personne qui est clairement une escroc (voir + loin) ne veut pas trop laisser de traces... Enfin, on ne sait jamais, les escrocs ne sont pas généralement de super génies non plus, LOL.

Je n'ai pas compris s'il avait finalement versé les 150 euros, mais je présume que oui.

Ensuite, elle a commencé à faire un nombre HALLUCINANT de demandes financières, sous divers prétextes franchement plus que suspects !

Au total, ça faisait 200 euros + 500 euros soit-disant pour acheter un collier personnalisé (hem).

Il écrivait avoir accepté mais n'avait pas précisé s'il avait payé tout de suite, mais je pense que non (enfin, j'espère pour lui).

Après, il a reçu une sorte de « contrat » (c'est moi qui appelle ça ainsi) qui demandait un versement additionnel de 750 euros !

Rappelez-vous que pour l'instant, il n'a eu que des contacts par messagerie, même pas par téléphone apparemment. À ce stade, RIEN ne prouve qu'il s'agit même d'une femme !

Heureusement, là, il s'est méfié et a demandé à verser de l'argent uniquement en main propre, lors d'un RDV. Et il a VRAIMENT bien fait vu ce qui s'est passé ensuite !

Comme vous vous en doutez, la conversation a vite dégénéré, et la pseudo-dominante a commencé à en venir aux insultes et autres. Chose que ne ferait JAMAIS une dominante pro dans cette situation : le client potentiel avait l'air d'accepter de payer de grosses sommes, on ne gâche pas une telle aubaine...

Visiblement, les choses en sont restées là.

Je suis content qu'il n'ait pas tenté d'aller plus loin, car il est ÉVIDENT pour moi qu'il s'agissait d'une escroquerie (comme il m'écrivait le soupçonner).

Pour votre info, en temps normal, on ne verse RIEN avant un RDV. Ça indique le + souvent une escroquerie. Et si en plus, la personne en face fait directement des demandes financières délirantes comme c'est le cas ici, c'est le signe CERTAIN que c'est une escroquerie ! Je ne suis même pas convaincu que c'était une femme de l'autre côté !

Ce lecteur a heureusement réagi à temps, mais malheureusement, trop se laissent prendre... Les escroqueries dans le BDSM visent avant tout les hommes soumis, quand on est dans ce cas, il faut être SUPER PRUDENT. Même moi, un homme dominant, j'ai été contacté par de pseudo maîtresses qui me proposaient ci ou ça...

Le TDS, ça n'a RIEN de facile, et je m'y connais, puisque je suis TDS moi aussi. (Mais moi, je n'escroque pas mes clientes.)

Enfin, là, c'est le cas le plus hallucinant qu'on m'ait communiqué directement (d'habitude, ça n'est pas aussi délirant).

Il est bien difficile de trouver des vidéos éducatives BDSM intéressantes

Mars 01
Il est bien difficile de trouver des vidéos éducatives BDSM intéressantes 01 Mars 2024 Larry

J'avais déjà évoqué en 2023 mon projet de créer des vidéos BDSM porno amateur, à but éducatif, puis à simple but « porno ».

Malheureusement, ce projet est tombé à l'eau ensuite : la fille avec qui j'étais en contact pour ça avait abandonné l'idée.

J'y reviendrai un de ces jours...

En attendant, je me suis à nouveau posé la question, notamment pour créer des vidéos explicatives de sujets délicats (comme le CNC et le sexe forcé).

Par curiosité, je suis allé regarder ce qui existe déjà sur internet en matière de tutoriels un peu sérieux sur le BDSM. Et surtout, pas juste des discussions très abstraites, comme on en trouve TROP sur YouTube par exemple, je cherche des VRAIES démonstrations.

J'avais déjà trouvé quelques petites choses dans le passé, mais rien de super intéressant.

Cette fois aussi, j'ai eu une déception : je n'ai pas trouvé grand chose de bien, et la plupart des vidéos que j'ai pu trouver étaient juste des discussions, pas différentes de mon format Podcast (mais souvent pire, car trop génériques, sans détails pratiques et concrets !).

Le SEUL sujet sur lequel on trouve vraiment pas mal de ressources visuelles, dont des vidéos, c'est le Shibari. Pour le reste, c'est bof, ou du pur porno (non éducatif).

J'ai par exemple trouvé 2 sites qui proposent des vidéos supposées éducatives :

  • https://www.kinkacademy.com/category/access/free/ : je n'ai pas trop aimé leur façon de présenter les choses, ça ne semblait pas trop correspondre à ce que je cherche (mais je n'ai pas vu la partie payante),
  • https://www.kink.com/channel/kink-university : Kink est un mammouth dans le BDSM, un des plus gros sites, peut-être le plus connu actuellement. Mais je n'ai pas encore pu trop juger de leur contenu, je n'ai pas eu trop l'impression que ça répondait à ma demande.

Ne parlons pas de vidéos en français !

En tout cas, tout ça montre, une fois encore, qu'il y a un GROS manque dans le BDSM et notamment en langue française !

Le texte, c'est bien, mais pour pas mal de choses, des démonstrations en vidéo apportent beaucoup.

J'espère bien arriver un jour à vraiment lancer quelque chose pour combler ce vide...

Gemini (IA) face au BDSM

Fév 29
Gemini (IA) face au BDSM 29 Février 2024 Larry

J'ai déjà parlé plusieurs fois des problèmes posé par l'IA (Intelligence Artificielle) quand on parle de sexe (dont le BDSM).

J'ai notamment écrit plusieurs articles sur ChatGPT. Ici et .

Dernièrement, on a pas mal entendu parler d'un autre « Chat », créé par Google cette fois. Il s'agit de « Gemini » (descendant de leur projet « Bard »), qui tente de concurrencer et de dépasser ChatGPT.

Je suis allé le tester...

Hem.

Comment dire ?

Je cherche les mots adéquats !

Alors, je vais résumer en disant que c'était PATHÉTIQUE !

C'est hallucinant ! J'en avais déjà parlé dans mon article « IA et la peur du sexe », où je dénonçais la censure délirante qui est ajoutée à ces outils, leur posant de telles limites qu'ils sont inutiles sur plein de sujets. En fait, ce problème a empiré depuis que j'avais écrit sur le sujet, j'ai vu passer plein d'articles et de commentaires mordants sur les WTF? total auquel on est arrivé. Sérieusement, c'est le total n'importe quoi. Maintenant, leurs limitations (soit disant pour éviter le racisme ou le sexisme, etc.) rendent les réponse fantaisistes et le résultat est encore moins fiable qu'avant ! Il fallait le faire.

J'ai donc tenté d'interroger Gemini sur le BDSM, comme je l'avais fait avec ChatGPT.

Hé bien, vous savez quoi ? Je n'ai même pas passé la première question ! Il a refusé de répondre !

(Ma question) What does BDSM mean?

(Sa réponse) I'm a text-based AI and can't assist with that.

C'est FOU !

Je ne faisais que demander une définition !

Et notez que j'ai reformulé ma question, plusieurs fois, ça n'a rien changé.

Après, j'ai râlé et lui ai directement demandé pourquoi il refusait de répondre sur ce sujet.

Là, il m'a sorti des pseudo-excuses un peu bidon, et a cité le terme BDSM (!), mais ensuite a continué à refuser de répondre.

Je ne pensais pas qu'on avait atteint un tel niveau de STUPIDITÉ (même si j'avais prédit qu'on y arriverait probablement tôt ou tard, vu la direction actuelle et la « peur du sexe »).

Franchement, les personnes qui gêrent tout ça sont stupides, il n'y a pas d'autre mot. À ce rythme, pour n'avoir « aucun risque », les Chat ne vont plus répondre qu'à des questions du genre quelle heure est-il ou autre, ou sur des sujets qui sont jugé comme ne pouvant offenser personne.

N'importe quoi... C'en est presque devenu comique !

FetLife : opposition Vanille/Dominant ? N'importe quoi !

Fév 28
FetLife : opposition Vanille/Dominant ? N'importe quoi ! 28 Février 2024 Larry

Vous aurez peut-être écouté mon podcast sur les problèmes posés par l'utilisation, parfois, pour ne pas dire souvent, absurde du terme « Vanille » dans le BDSM.

Je vous rappelle que le terme « vanille » est utilisé pour indiquer les personnes qui ne font pas de BDSM, ou du moins, qui ne le disent pas ouvertement, ou ne savent pas qu'elles en font.

Là, je viens de voir passer une discussion sur le site social BDSM FetLife, qui parlait de problèmes pour trouver de jeunes hommes dominants, et évidemment, pas mal de commentaires étaient ... douteux, à côté de la plaque ou STUPIDES.

Une des choses qui m'a consterné, c'est que plusieurs commentaires présentaient les choses d'une des pires façons.

Ils parlaient de (pratiques) vanille et de domination comme si c'était totalement opposé, fermé en fait, mais ça n'a PAS DE SENS : qui est dans le BDSM mais ne fait pas du tout de choses non BDSM ? Une infime minorité, quasi inexistante ! Probablement une poignée de personnes en France. Presque tout le monde fait des choses non BDSM, même les personnes qui sont à fond dans le BDSM, comme moi !

Et c'est sans compter que plein de gens font des « séances » BDSM ponctuelles, alors que le reste de leur vie sexuelle est + classique, c'est la NORME ! Les gens qui sont à fond dans le BDSM (comme moi) et qui en font dans tous (ou presque tous) leurs rapports sont la minorité ! Moi, je ne veux pas de sexe sans une dose minimale de BDSM, mais je suis hors norme, une exception, et dans la minorité par rapport au reste de la population.

C'est pour ça que j'avais créé cet épisode de podcast : vous voyez, on a trop souvent une opposition TOXIQUE et des idées absurdes qui se forment sur le BDSM. Même sur les forums BDSM, tout le monde n'est pas à 100% purement dans le BDSM (dans le sens, qui en font à chaque fois).

Ça me navre que ce genre de problèmes se rencontrent partout. En plus, les gens qui disent et écrivent ce genre de choses ne veulent pas voir leurs contradictions, et les dommages que lire ça peut faire aux nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes, qui découvrent le BDSM (plus encore pour les plus jeunes).

Argh !

Le volume de transfert de mes Podcasts a été une surprise

Fév 27
Le volume de transfert de mes Podcasts a été une surprise 27 Février 2024 Larry

L'autre jour, j'ai été modifier des paramètres pour mes sites, sur ma console de gestion, j'ai remarqué que mon Podcast avait utilisé une quantité énorme de bande passante (pour le transfert des épisodes).

Ça se comptait en dizaines de gigaoctets pour le mois.

Pour vous donner une comparaison, mon site principal, qui est BEAUCOUP plus gros et reçoit bien plus de visites, n'a « que » dans les 5 gigaoctets de transfert par mois.

Sur le coup, j'ai été étonné, et me suis posé de sérieuses questions...

Mais soudain, j'ai réalisé ce qu'il se passait ! (N'oubliez pas que je suis informaticien.)

C'est juste que mes podcasts sont TOUS des fichiers pesant des dizaines de megaoctets. Donc, un seul d'entre eux « pèse » l'équivalent de dizaines de pages de mon site (images comprises).

Comme je n'ai que 2 vidéos sur mon site principal, presque tous les transferts ne sont que du texte et des images assez légères (soigneusement optimisées pour en diminuer le poids), donc les volumes de transfert n'ont rien à voir.

Même si le Podcast est relativement peu visité, c'est pour écouter les épisodes, donc le volume de transfert est élevé (en comparaison bien entendu).

Il faut dire que je n'ai pas l'habitude de gérer des vidéos ou juste des podcasts audio, je n'avais pas pensé que le volume serait FORCÉMENT beaucoup plus important (même si c'est évident).

Heureusement que je ne paie pas mon hébergeur au volume transféré, sinon, ça aurait vite posé problème.

C'est là qu'on voit à quel point un site de vidéo (genre YouTube, ou les sites porno) a des volumes de transferts quotidiens gigantesques ! Surtout qu'une vidéo pèse bien plus que quelques megaoctets...

J'avais déjà écrit que j'espère bien pouvoir ajouter un de ces jours des vidéos BDSM (voire du porno), ça aussi ça fera exploser le volume de transfert...

Suis-je un « éducateur » BDSM ?

Fév 26
Suis-je un « éducateur » BDSM ? 26 Février 2024 Larry

Ces derniers jours, j'ai vu passer plusieurs vidéos sur YouTube qui parlaient du sujet des éducateurs BDSM (dans un contexte américain).

Pour tout vous dire, le thème de la première vidéo m'a un peu hérissé, parce qu'il y avait une arrogance sous-jacente qui était assez désagréable : la vidéo parlait de la « responsabilité » des membres de la communauté BDSM (aux USA) « d'éduquer la nouvelle génération »...

Je ne sais pas si vous y voyez un problème, mais moi, j'ai trouvé que c'était super arrogant (même si ça partait visiblement d'un bon sentiment).

Avant de s'ériger en « éducateur » (ou « éducatrice »), il vaut mieux ne pas dire trop de stupidités, chose rare (comme vous le savez si vous lisez mes articles et ce Blog où je dénonce ce problème sans arrêt).

Je ne parlerai même pas du problème de la pseudo-communauté et que 99% (voire 99,9%) des gens n'ont pas accès à celle-ci ou ne s'y intéressent pas. Du coup, on ne parle QUE de vouloir « éduquer » une infime minorité. Mais passons.

Si vous me suivez un peu, vous savez probablement déjà que je suis un des plus gros producteurs d'infos sur le BDSM en langue française. J'ai écrit des milliers de pages sur le sujet, auxquelles vous pouvez rajouter mes podcasts. Je pense pouvoir dire sans me vanter que bon nombre de mes articles, les plus fouillés, sont des références, et j'ai écrit pas mal d'articles sur des sujets assez originaux (choisir sa valise, choisir une serviette, utiliser des plombs de pêche, et autres).

Maintenant, peut-on dire que je suis un « éducateur » au BDSM ?

Mmmmh. Je ne sais pas.

J'informe sur le sujet, et beaucoup de personnes me lisent pour trouver des infos sur le BDSM, notamment quand elles débutent. Une majeure partie de mes efforts (actuels) va dans ma lutte contre les mythes et autres idées reçues sur le BDSM, et vise à rassurer les personnes qui débutent, pour leur expliquer que le BDSM est accessible à tout le monde, et pas extrême ou dangereux.

Dans une certaine mesure, j'ai aussi (dans le passé) un peu servi de « mentor » (un bien grand mot), par messagerie, à des personnes qui m'avaient contacté.

Pour tout vous dire, maintenant, je suis assez sûr de moi. Je ne veux pas dire que je connais TOUT, au contraire, je suis bien conscient des nombreuses choses que je ne connais pas et me pose plein de questions, mais si on parle de BDSM en général (et pas des détails de pratiques parfois peu répandues), je connais vraiment mon sujet. J'ai passé assez de temps à me renseigner et à réfléchir à tout ça : ça m'a permis d'acquérir des connaissances et de prendre un recul que je n'avais pas avant, y compris avant la création de mon site (qui m'a poussé à étendre énormément le périmètre de mes connaissances).

Bref, on pourrait probablement dire de façon raisonnable que je suis un des mieux placés en France pour expliquer et démythifier le BDSM. Je pense que mes articles, blogs et podcasts le montrent.

Pourtant, je reste un peu hésitant à parler d'éducateur, même si on ignore la stupidité de ne parler de ça que pour les plus jeunes (PLEIN de personnes ne s'intéressent au sujet que sur le tard). Vous aurez probablement compris que ce qui me gêne, c'est le côté arrogant, prétentieux, en tout cas, l'attitude avec laquelle toutes ces personnes présentaient le sujet.

En plus, ça me gêne BEAUCOUP que pas mal de monde ait ces types d'attitudes en France (dans les soi-disant « communautés BDSM »), alors que ce sont trop souvent des gens qui ont de mauvaises attitudes, et qui diffusent des idées fausses, ce qui est un peu gênant quand on se pique de vouloir éduquer les autres...

C'est sûr qu'au sens large du terme, j'éduque (ou renseigne) mes lecteurs et lectrices (ou auditeurs/trices).

Mais je garde une certaine méfiance vis-à-vis du terme « éducateur » (dans ce contexte). En plus, je n'aime pas cette manie (répandue aux USA), de vouloir mettre tout le monde dans des petites cases.

Enfin, bon, cette réflexion ne change rien à ce que je fais, elle n'est pas critique. Heureusement.

Je voulais juste évoquer le sujet dans un article, parce que ça m'avait frappé dans ces vidéos.

Les « ben » dans mes épisodes de Podcast

Fév 25
Les « ben » dans mes épisodes de Podcast 25 Février 2024 Larry

Est-ce que vous suivez mon Podcast ?

Au moment où j'écris cette entrée de Blog, j'ai publié 45 épisodes. Mon rythme actuel est un par semaine : tous les jeudi. Je vais bientôt travailler sur le 50ème (j'en ai toujours plusieurs d'avance).

Créer des podcasts, ça n'est pas si simple, ça prend pas mal de temps. Enfin, c'est UN PEU moins contraignant que mes articles, parce que j'y traite les sujets un peu plus superficiellement, et surtout parce qu'il est un peu + facile de juste parler comparé à écrire tous les détails.

Quand je travaille sur un épisode, je crée un plan général, avec les parties principales et les grands points à traiter, mais je ne le rédige pas, sinon, ça me prendrait trop de temps. Du coup, bien entendu, j'improvise largement au moment de l'enregistrement.

Vous vous en doutez certainement, pendant que je travaille sur un épisode, j'ai l'occasion d'en réécouter des parties lors de l'édition : quand je supprime les silences inutiles, parfois des morceaux de phrases, etc. En plus, je les réécoute parfois pour les valider, et puis quand ils sont publiés sur la chaîne YouTube de Steve Haldeman (tous les mardi).

En les écoutant, je me suis aperçu qu'il y avait parfois des problèmes. Notamment des problèmes techniques : des clics et autres. Une partie vient de ma bouche qui « clique » beaucoup, malgré mes efforts pour minimiser le souci. Je supprime le plus possible de ces bruits indésirables à l'édition, mais certainss ont difficiles ou impossibles à supprimer, et j'avoue que je n'ai pas le courage de réenregistrer les morceaux concernés : ça me prendrait beaucoup trop de temps et d'efforts. Du coup, tant pis, j'en laisse un certain nombre. C'est plus important pour moi de publier des épisodes que de faire quelque chose de « parfait ». Je me suis quand même largement amélioré, mais le problème persiste.

Par contre, un autre problème dont je me suis aperçu, et je me demande si vous l'avez remarqué, c'est que j'ai une FORTE tendance à abuser du terme « ben ». J'en mets un peu partout dans mes phrases ! Et parfois, c'est vraiment excessif, ça en devient gênant.

Quand j'enregistre, je fais très attention à ne pas trop faire de « heu » et autres expressions du langage parlé. Vous aurez peut-être remarqué que je dis rarement « heu ».

Mais pour le « ben », c'est une expression que j'utilise assez naturellement, et comme je ne rédige pas mes textes, et que j'improvise complètement mon discours, je n'arrive pas toujours à suffisamment me concentrer pour éviter ce problème. N'oubliez pas que je dois à la fois suivre mon plan et créer au vol les phrases et raisonnements qui y correspondent, ce qui n'est pas toujours facile, loin de là.

Enfin, depuis un moment maintenant, comme j'ai remarqué que c'était un souci (même s'il est relativement mineur), je me surveille ! J'essaie au maximum de me corriger et de ne plus employer cette expression sauf dans des cas où ça a vraiment du sens.

Vous aurez peut-être pensé que je pourrais aussi les supprimer lors de l'édition... Je le fais quand je peux, mais souvent, c'est difficile : le son qui correspond au « ben » se superpose au son suivant, rendant parfois impossible de le supprimer.

Enfin, maintenant, j'y fais attention et leur nombre a sérieusement diminué (même si ça ne verra que dans les épisodes les plus récents, évidemment, avec le décalage de publication).

Mais ce n'est pas si facile de se débarrasser d'une habitude (ou manie) de ce genre.

Les « hommes » sont-ils vraiment « nuls au lit » ?

Janv 30
Les « hommes » sont-ils vraiment « nuls au lit » ? 30 Janvier 2024 Larry

Il y a quelques jours, j'ai vu passer un texte (dans une série de conseils de drague/relation) qui parlait des problèmes des couples au lit et qui disait que la plupart des « hommes » sont « nuls au lit ».

Mmmmh.

Vraiment ?

Bien sûr, il faut toujours se méfier des généralisations de ce type, elles sont presque toujours abusives, absurdes. Mais, dans quelle mesure cette affirmation est-elle vraie ?

C'est sûr qu'il y a pas mal de problèmes dans les couples, les problèmes bien connus de relations humaines, le drama et tout ça. Pour le côté sexuel, on a clairement des problèmes, fortement renforcés par les tabous, les préjugés,les stéréotypes sexistes (sur les hommes et les femmes), bref les habituels problèmes des attitudes anti-sexe. Et tout ça, c'est sans compter les différences d'envies en fonction des personnes (qui ne sont pas toujours compatibles avec leur partenaire).

Du coup, c'est sûr qu'il y a plein de conflits et de frustrations. Bien plus que si nous vivions dans des sociétés qui reconnaîtraient que le sexe c'est normal.

Pour revenir aux « hommes nuls au lit », c'est clair qu'il y a là une exagération, mais c'est sûr que dans un contexte qui reste assez négatif sur le sexe, c'est difficile, pour les hommes et les femmes, de vraiment s'épanouir pleinement. Un bon exemple est les envies de BDSM dont il reste délicat de parler dans son couple si on veut se lancer...

Mais bon, ne parler que des hommes est absurde, évidemment. Il y a autant de problèmes chez les femmes. Le sexe, ça se fait à 2 (enfin, dans le cadre du couple classique), et si un des 2 (ou les 2 !) côtés a des réticences ou des préjugés et autres tabous, ça rend les choses difficiles. J'en parle en connaissance de cause, puisque j'ai croisé PLEIN de gens (dont des partenaires) qui avaient de sérieux problèmes avec la sexualité. Mais vu que l'auteur s'adressait avant tout aux hommes, ça n'est pas surprenant qu'il présente les choses comme ça.

Il y a par exemple quand même pas mal de personnes qui utilisent des sextoys et autres, donc la situation n'est pas totalement négative, ça montre clairement que beaucoup de gens vont au-delà d'une sexualité « basique » et limitée par les préjugés.

Après, il y a pas mal de problèmes d'attitude. Les gens qui pensent que le sexe est plus ou moins mal, ou qui sont tout simplement égoistes. J'avais croisé une fille (très active sexuellement) qui m'avait dit que j'étais « meilleur au lit » que la plupart des gars qu'elle croisait. Ce qu'elle voulait dire par là, c'est que moi, je me souciais de la faire jouir, alors que trop souvent, elle couchait avec des « beaux gosses », qui avaient de très bons physiques (sans comparaison avec moi), mais qui étaient généralement très égocentriques avec de sales attitudes : le genre qui arrive, la « baise », éjacule et se barre... Bonjour les mentalités (et l'étroitesse des pratiques sexuelles). Comparé à ça, c'est sûr que tout homme un tant soit peu décent fait meilleure impression !

Le gros problème, c'est toujours la même chose, ce sont les mentalités et le poids des « normes » sociales. Combien de filles j'ai croisé (pas juste des partenaires) qui étaient hésitantes avec leur sexualité, qui pensaient que ci ou ça était mal, pervers, et tout. Même des choses assez banales, je ne parlerai même pas de BDSM. Et ça se trouve tout autant chez les hommes d'ailleurs. Après, oui, de telles personnes (H/F) sont souvent « nulles au lit », car elles n'osent pas se lâcher sexuellement, n'osent pas accepter leurs envies et fantasmes, etc. Perso, comme je disais, j'en ai rencontré, et c'était pénible pour les 2 côtés. C'est difficile de faire surmonter leurs préjugés à des personnes comme ça, et douloureux à voir quand on sait qu'elles ont en réalité des envies de faire plein de choses.

Enfin, les relations humaines ça reste compliqué, et la sexualité le restera aussi. Ce n'est pas demain qu'on résoudra tout ça globalement. Heureusement qu'il y a quand même pas mal de personnes (comme moi et les personnes qui lisent mes écrits) qui arrivent à aller plus loin, au moins pour leur pratiques sexuelles (le « drama », c'est un autre sujet !).

YouTube : pornstar contre « BDSM »

Janv 29
YouTube : pornstar contre « BDSM » 29 Janvier 2024 Larry

J'ai vu passer hier une vidéo YouTube, qui était un extrait d'une interview d'une pornstar par 2 filles (la 20aine), et qui discutaient du porno et des problèmes divers de ces milieux.

Comme le BDSM était mentionné (y compris dans le titre « je déteste le BDSM »), ça a attiré mon attention...

Évidemment, comme on pouvait s'y attendre, il y avait PLEIN de n'importe quoi dans ce qu'elles disaient.

Déjà, j'ai trouvé embarrassant quand elle a évoqué le porno éthique (« ethical porn »), elle avait l'air de dire que c'est du porno de base (missionaire et autres). Mais, heu, non, c'est pas ça ! Le porno éthique, ça veut dire que les paies, les conditions de travail, la façon de traiter les actrices/acteurs, (etc.) sont éthiques (parce qu'il y a BEAUCOUP de problème avec les studios porno). Ça peut donc inclure des choses hard, y compris du BDSM !

Enfin, passons. Mais je suis sans arrêt surpris (et consterné) de voir des pros, notamment dans le TDS (Travail Du Sexe) qui ignorent des choses DE BASE, c'est choquant.

Ensuite, donc, elle se plaignait de divers problèmes lors des tournages, notamment le côté pression à faire des choses qu'elle ne voudrait pas vraiment faire.

Alors, je précise, si c'était nécessaire, que je sais très bien qu'il y a PLEIN de problèmes dans le TDS, dont le porno. C'est bien connu et très répandu. Les situations abusives et autres sont fréquentes. Donc, j'ai bien compris de quoi elle parlait, et j'étais d'accord avec elle sur le fond.

Les problèmes, c'était dans le reste de leurs discours !

Par exemple, en parlant des « problèmes » du porno hard et notamment du BDSM (et similaires), la pornstar a évoqué le classique argument bidon que les « tueurs en série » avaient vu du porno de ce type... Heu, oui, ET ALORS ? Ça prouve quoi ? Des millions de personnes voient du porno hard, notamment BDSM, tous les jours, et ne sont pas devenus des tueurs (ou tueuses) en série ! Prendre le cas hors norme (un sur des millions), n'est en aucune façon une preuve. C'est TOUJOURS le même problème d'argumentations fallacieuses et de manque de logique et d'esprit critique : on ne peut PAS tirer une relation de cause à effet si facilement, encore moins sur de rares cas extrêmes et hors du commun... C'est le même argument que pour les jeux vidéos de tir : il a été largement prouvé que ces jeux ne rendent pas les joueurs (et joueuses) violents ou « psychopathes », sinon, on aurait toutes les 5 minutes des attaques dans la rue.

Un autre problème, encore un argument fallacieux, était que les plus jeunes (surtout) prennent le porno comme modèle et que voir des choses hors norme, notamment assez « violentes », va leur donner une mauvaise idée de comment doit être une « vraie relation » (notez que la critique s'adressait COMME TOUJOURS aux garçons). Alors, c'est vrai que le porno utilisé pour « s'éduquer » à la sexualité est un problème, et même un sérieux problème. Mais devons-nous arrêter le porno sous prétexte que l'éducation sexuelle est pathétique ? Ce n'est pas la faute du porno si ce -réel- problème existe !

Je me répéte : je reconnais qu'il y a PLEIN de problèmes dans le TDS, je suis même un des premiers à le dire ! Mais il faut quand même faire attention à ce qu'on dit et ne pas tenir de propos qui sont clairement faux et tendancieux (ne parlons pas de l'aspect misandriste).

Il y a une GRANDE différence entre dire « je déteste qu'on me force (plus ou moins ouvertement) à faire des scènes porno de tel ou tel type (dont le BDSM) » et dire « je déteste le BDSM » et présenter celui-ci comme étant un problème.

GML : 100% de faux couples ?

Janv 22
GML : 100% de faux couples ? 22 Janvier 2024 Larry

Je reçois 3 principaux types d'appels pour mon activité « GML » :

  • hommes (qui ne savent pas lire mon annonce qui dit que je ne travaille PAS avec les hommes), c'est la majorité des appels,
  • femmes,
  • soit-disant couples.

Je reçois aussi parfois des appels de type « plaisanterie », généralement des jeunes (à leur voix), garçons et filles.

BEAUCOUP des appels que je reçois sont des « fakes ».

La plupart des femmes qui appellent soit ne veulent en réalité pas faire de BDSM (donc, elles ne savent PAS LIRE mon profil), soit elles veulent fantasmer et il n'y a RIEN derrière (pas de RDV, donc elles me font perdre mon temps).

Bref, c'est rare de recevoir des appels un peu sérieux.

Mais ce que j'ai maintenant constaté (et confirmé) c'est que pour les appels venant de (prétendus) COUPLES, là, j'ai carrément 100% de faux appels (fantasmes).

Vraiment ! Je n'en ai pas eu un seul qui ne finissent pas par le silence radio le plus total.

En fait, je pense même que dans -probablement- tous les cas, il n'y avait pas de « couple » là-dedans. Je suis près à parier que c'étaient à chaque fois des hommes (généralement assez jeunes, mais parfois + âgé, vu la voix) qui prétendaient être dans un couple pour pouvoir discuter puisque dès que j'entends une voix masculine, je dis directement que je ne travaille pas avec les hommes.

Ce qui m'a surpris à quelques reprises, c'est que j'avais clairement affaire à quelqu'un (un homme) qui avait passé du temps à lire mon profil et même mon mini-site de présentation, puisqu'il connaissaient par exemples mes tarifs (uniquement indiqués sur le site)...

Maintenant, pour voir s'il y a un peu de vérité là-dessous, je demande à pouvoir parler à la « femme/copine » en prétextant que c'est pour vérifier qu'elle est intéressée aussi, ou carrément, maintenant, je dis directement que c'est pour vérifier qu'elle existe parce que je suis souvent contacté par des « fakes ». Vous aurez probablement deviné la réponse que je reçois à chaque fois : « oui, on vous rappelle quand elle revient du bureau » (ha, elle bosse le dimanche ?). Et il n'y a JAMAIS de rappel. Ben voyons !

C'est énervant. Ça me fait perdre du temps.

Vous voyez, ça c'est un des problèmes MAJEURS du TDS en général et c'est très aigu dans le BDSM (le côté fantasmes est encore plus fort). Et ça montre un problème de fond pénible : les gens s'en moquent de vous faire perdre votre temps, ils n'ont aucuns scrupules. Mais c'est un métier et vous faire perdre du temps, annuler des RDV ou donner de faux RDV, ça pose un réel problème aux TDS ! Seulement voilà, les préjugés sont profonds. Mal se comporter vis-à-vis des TDS n'est pas vraiment perçu comme honteux, alors que ça l'est... Sur les forums d'escortes, il y a beaucoup de plaintes à ce sujet.

Mais ce n'est pas demain que ces attitudes changeront. Surtout vu les -honteuses- lois anti-TDS qui existent en France.

Au fait, si vous voulez entendre mon témoignage concernant mes activités GML, allez voir mon interview par Steve Haldeman :