Fév
28
28 Février 2024
Larry
Vous aurez peut-être écouté mon podcast sur les problèmes posés par l'utilisation, parfois, pour ne pas dire souvent, absurde du terme « Vanille » dans le BDSM.
Je vous rappelle que le terme « vanille » est utilisé pour indiquer les personnes qui ne font pas de BDSM, ou du moins, qui ne le disent pas ouvertement, ou ne savent pas qu'elles en font.
Là, je viens de voir passer une discussion sur le site social BDSM FetLife, qui parlait de problèmes pour trouver de jeunes hommes dominants, et évidemment, pas mal de commentaires étaient ... douteux, à côté de la plaque ou STUPIDES.
Une des choses qui m'a consterné, c'est que plusieurs commentaires présentaient les choses d'une des pires façons.
Ils parlaient de (pratiques) vanille et de domination comme si c'était totalement opposé, fermé en fait, mais ça n'a PAS DE SENS : qui est dans le BDSM mais ne fait pas du tout de choses non BDSM ? Une infime minorité, quasi inexistante ! Probablement une poignée de personnes en France. Presque tout le monde fait des choses non BDSM, même les personnes qui sont à fond dans le BDSM, comme moi !
Et c'est sans compter que plein de gens font des « séances » BDSM ponctuelles, alors que le reste de leur vie sexuelle est + classique, c'est la NORME ! Les gens qui sont à fond dans le BDSM (comme moi) et qui en font dans tous (ou presque tous) leurs rapports sont la minorité ! Moi, je ne veux pas de sexe sans une dose minimale de BDSM, mais je suis hors norme, une exception, et dans la minorité par rapport au reste de la population.
C'est pour ça que j'avais créé cet épisode de podcast : vous voyez, on a trop souvent une opposition TOXIQUE et des idées absurdes qui se forment sur le BDSM. Même sur les forums BDSM, tout le monde n'est pas à 100% purement dans le BDSM (dans le sens, qui en font à chaque fois).
Ça me navre que ce genre de problèmes se rencontrent partout. En plus, les gens qui disent et écrivent ce genre de choses ne veulent pas voir leurs contradictions, et les dommages que lire ça peut faire aux nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes, qui découvrent le BDSM (plus encore pour les plus jeunes).
Argh !
Fév
27
27 Février 2024
Larry
L'autre jour, j'ai été modifier des paramètres pour mes sites, sur ma console de gestion, j'ai remarqué que mon Podcast avait utilisé une quantité énorme de bande passante (pour le transfert des épisodes).
Ça se comptait en dizaines de gigaoctets pour le mois.
Pour vous donner une comparaison, mon site principal, qui est BEAUCOUP plus gros et reçoit bien plus de visites, n'a « que » dans les 5 gigaoctets de transfert par mois.
Sur le coup, j'ai été étonné, et me suis posé de sérieuses questions...
Mais soudain, j'ai réalisé ce qu'il se passait ! (N'oubliez pas que je suis informaticien.)
C'est juste que mes podcasts sont TOUS des fichiers pesant des dizaines de megaoctets. Donc, un seul d'entre eux « pèse » l'équivalent de dizaines de pages de mon site (images comprises).
Comme je n'ai que 2 vidéos sur mon site principal, presque tous les transferts ne sont que du texte et des images assez légères (soigneusement optimisées pour en diminuer le poids), donc les volumes de transfert n'ont rien à voir.
Même si le Podcast est relativement peu visité, c'est pour écouter les épisodes, donc le volume de transfert est élevé (en comparaison bien entendu).
Il faut dire que je n'ai pas l'habitude de gérer des vidéos ou juste des podcasts audio, je n'avais pas pensé que le volume serait FORCÉMENT beaucoup plus important (même si c'est évident).
Heureusement que je ne paie pas mon hébergeur au volume transféré, sinon, ça aurait vite posé problème.
C'est là qu'on voit à quel point un site de vidéo (genre YouTube, ou les sites porno) a des volumes de transferts quotidiens gigantesques ! Surtout qu'une vidéo pèse bien plus que quelques megaoctets...
J'avais déjà écrit que j'espère bien pouvoir ajouter un de ces jours des vidéos BDSM (voire du porno), ça aussi ça fera exploser le volume de transfert...
Fév
26
26 Février 2024
Larry
Ces derniers jours, j'ai vu passer plusieurs vidéos sur YouTube qui parlaient du sujet des éducateurs BDSM (dans un contexte américain).
Pour tout vous dire, le thème de la première vidéo m'a un peu hérissé, parce qu'il y avait une arrogance sous-jacente qui était assez désagréable : la vidéo parlait de la « responsabilité » des membres de la communauté BDSM (aux USA) « d'éduquer la nouvelle génération »...
Je ne sais pas si vous y voyez un problème, mais moi, j'ai trouvé que c'était super arrogant (même si ça partait visiblement d'un bon sentiment).
Avant de s'ériger en « éducateur » (ou « éducatrice »), il vaut mieux ne pas dire trop de stupidités, chose rare (comme vous le savez si vous lisez mes articles et ce Blog où je dénonce ce problème sans arrêt).
Je ne parlerai même pas du problème de la pseudo-communauté et que 99% (voire 99,9%) des gens n'ont pas accès à celle-ci ou ne s'y intéressent pas. Du coup, on ne parle QUE de vouloir « éduquer » une infime minorité. Mais passons.
Si vous me suivez un peu, vous savez probablement déjà que je suis un des plus gros producteurs d'infos sur le BDSM en langue française. J'ai écrit des milliers de pages sur le sujet, auxquelles vous pouvez rajouter mes podcasts. Je pense pouvoir dire sans me vanter que bon nombre de mes articles, les plus fouillés, sont des références, et j'ai écrit pas mal d'articles sur des sujets assez originaux (choisir sa valise, choisir une serviette, utiliser des plombs de pêche, et autres).
Maintenant, peut-on dire que je suis un « éducateur » au BDSM ?
Mmmmh. Je ne sais pas.
J'informe sur le sujet, et beaucoup de personnes me lisent pour trouver des infos sur le BDSM, notamment quand elles débutent. Une majeure partie de mes efforts (actuels) va dans ma lutte contre les mythes et autres idées reçues sur le BDSM, et vise à rassurer les personnes qui débutent, pour leur expliquer que le BDSM est accessible à tout le monde, et pas extrême ou dangereux.
Dans une certaine mesure, j'ai aussi (dans le passé) un peu servi de « mentor » (un bien grand mot), par messagerie, à des personnes qui m'avaient contacté.
Pour tout vous dire, maintenant, je suis assez sûr de moi. Je ne veux pas dire que je connais TOUT, au contraire, je suis bien conscient des nombreuses choses que je ne connais pas et me pose plein de questions, mais si on parle de BDSM en général (et pas des détails de pratiques parfois peu répandues), je connais vraiment mon sujet. J'ai passé assez de temps à me renseigner et à réfléchir à tout ça : ça m'a permis d'acquérir des connaissances et de prendre un recul que je n'avais pas avant, y compris avant la création de mon site (qui m'a poussé à étendre énormément le périmètre de mes connaissances).
Bref, on pourrait probablement dire de façon raisonnable que je suis un des mieux placés en France pour expliquer et démythifier le BDSM. Je pense que mes articles, blogs et podcasts le montrent.
Pourtant, je reste un peu hésitant à parler d'éducateur, même si on ignore la stupidité de ne parler de ça que pour les plus jeunes (PLEIN de personnes ne s'intéressent au sujet que sur le tard). Vous aurez probablement compris que ce qui me gêne, c'est le côté arrogant, prétentieux, en tout cas, l'attitude avec laquelle toutes ces personnes présentaient le sujet.
En plus, ça me gêne BEAUCOUP que pas mal de monde ait ces types d'attitudes en France (dans les soi-disant « communautés BDSM »), alors que ce sont trop souvent des gens qui ont de mauvaises attitudes, et qui diffusent des idées fausses, ce qui est un peu gênant quand on se pique de vouloir éduquer les autres...
C'est sûr qu'au sens large du terme, j'éduque (ou renseigne) mes lecteurs et lectrices (ou auditeurs/trices).
Mais je garde une certaine méfiance vis-à-vis du terme « éducateur » (dans ce contexte). En plus, je n'aime pas cette manie (répandue aux USA), de vouloir mettre tout le monde dans des petites cases.
Enfin, bon, cette réflexion ne change rien à ce que je fais, elle n'est pas critique. Heureusement.
Je voulais juste évoquer le sujet dans un article, parce que ça m'avait frappé dans ces vidéos.
Fév
25
25 Février 2024
Larry
Est-ce que vous suivez mon Podcast ?
Au moment où j'écris cette entrée de Blog, j'ai publié 45 épisodes. Mon rythme actuel est un par semaine : tous les jeudi. Je vais bientôt travailler sur le 50ème (j'en ai toujours plusieurs d'avance).
Créer des podcasts, ça n'est pas si simple, ça prend pas mal de temps. Enfin, c'est UN PEU moins contraignant que mes articles, parce que j'y traite les sujets un peu plus superficiellement, et surtout parce qu'il est un peu + facile de juste parler comparé à écrire tous les détails.
Quand je travaille sur un épisode, je crée un plan général, avec les parties principales et les grands points à traiter, mais je ne le rédige pas, sinon, ça me prendrait trop de temps. Du coup, bien entendu, j'improvise largement au moment de l'enregistrement.
Vous vous en doutez certainement, pendant que je travaille sur un épisode, j'ai l'occasion d'en réécouter des parties lors de l'édition : quand je supprime les silences inutiles, parfois des morceaux de phrases, etc. En plus, je les réécoute parfois pour les valider, et puis quand ils sont publiés sur la chaîne YouTube de Steve Haldeman (tous les mardi).
En les écoutant, je me suis aperçu qu'il y avait parfois des problèmes. Notamment des problèmes techniques : des clics et autres. Une partie vient de ma bouche qui « clique » beaucoup, malgré mes efforts pour minimiser le souci. Je supprime le plus possible de ces bruits indésirables à l'édition, mais certainss ont difficiles ou impossibles à supprimer, et j'avoue que je n'ai pas le courage de réenregistrer les morceaux concernés : ça me prendrait beaucoup trop de temps et d'efforts. Du coup, tant pis, j'en laisse un certain nombre. C'est plus important pour moi de publier des épisodes que de faire quelque chose de « parfait ». Je me suis quand même largement amélioré, mais le problème persiste.
Par contre, un autre problème dont je me suis aperçu, et je me demande si vous l'avez remarqué, c'est que j'ai une FORTE tendance à abuser du terme « ben ». J'en mets un peu partout dans mes phrases ! Et parfois, c'est vraiment excessif, ça en devient gênant.
Quand j'enregistre, je fais très attention à ne pas trop faire de « heu » et autres expressions du langage parlé. Vous aurez peut-être remarqué que je dis rarement « heu ».
Mais pour le « ben », c'est une expression que j'utilise assez naturellement, et comme je ne rédige pas mes textes, et que j'improvise complètement mon discours, je n'arrive pas toujours à suffisamment me concentrer pour éviter ce problème. N'oubliez pas que je dois à la fois suivre mon plan et créer au vol les phrases et raisonnements qui y correspondent, ce qui n'est pas toujours facile, loin de là.
Enfin, depuis un moment maintenant, comme j'ai remarqué que c'était un souci (même s'il est relativement mineur), je me surveille ! J'essaie au maximum de me corriger et de ne plus employer cette expression sauf dans des cas où ça a vraiment du sens.
Vous aurez peut-être pensé que je pourrais aussi les supprimer lors de l'édition... Je le fais quand je peux, mais souvent, c'est difficile : le son qui correspond au « ben » se superpose au son suivant, rendant parfois impossible de le supprimer.
Enfin, maintenant, j'y fais attention et leur nombre a sérieusement diminué (même si ça ne verra que dans les épisodes les plus récents, évidemment, avec le décalage de publication).
Mais ce n'est pas si facile de se débarrasser d'une habitude (ou manie) de ce genre.
Fév
23
23 Février 2024
Larry
Je vois passer de ces trucs bizarres parfois...
Il y a quelques jours, je suis encore tombé sur des écrits qui disaient que voir du porno est une forme de tromperie (quand on est en couple) : « porn is cheating ».
Lire ou entendre des trucs comme ça, ça me stupéfie !
Ce n'est pas la première fois que j'entends ça, c'est récurrent dans les forums anti-porno. Mais cette fois, j'ai même trouvé une étude qui montrait que cette façon de penser est relativement présente chez les plus « jeunes ».
Référence : Study: 1 in 8 Young Adults Say Watching Porn is a Form of Cheating (https://www.sexandpsychology.com/blog/2019/08/21/is-watching-porn-a-form-of-cheating/)
Je trouve ça effrayant ! Ça n'a aucun sens, ou alors TOUT devient une « tromperie ».
Ça m'a fait penser aux personnes (du même type évidemment) qui disent que la masturbation est aussi une forme de tromperie. Vous savez, le truc que presque tout le monde fait : H/F, y compris quand on est en couple, mais voilà, les préjugés ont la vie dure !
La réalité, évidemment, c'est qu'il s'agit avant tout d'une position forte anti-porno (et anti-hommes implicitement), suivie sans doute par des problèmes avec la sexualité et du type manque de confiance en soi (et dans les autres).
Ce que je trouve VRAIMENT inquiétant, c'est que ça ne soit pas limité à une minuscule frange de la population (les habituels/les extrémistes anti-sexe et anti-porno). Que ce genre d'absurdités commencent à se répandre (même de façon relative) est EFFRAYANT, et un triste signe des tendances anti-sexe qui augmentent depuis les années 2000.
Je suis en train de travailler sur des idées de Podcast et d'articles qui tournent autour des stéréotypes anti-sexe et anti-porno dans un contexte BDSM, et la pseudo-moralisation (super hypocrite) qui tourne autour. Croyez-moi, ça n'est pas beau à voir...
Mais ce n'est pas parce que certaines personnes veulent interpréter quelque chose d'une façon tordue que ça leur donne raison !
Janv
30
30 Janvier 2024
Larry
Il y a quelques jours, j'ai vu passer un texte (dans une série de conseils de drague/relation) qui parlait des problèmes des couples au lit et qui disait que la plupart des « hommes » sont « nuls au lit ».
Mmmmh.
Vraiment ?
Bien sûr, il faut toujours se méfier des généralisations de ce type, elles sont presque toujours abusives, absurdes. Mais, dans quelle mesure cette affirmation est-elle vraie ?
C'est sûr qu'il y a pas mal de problèmes dans les couples, les problèmes bien connus de relations humaines, le drama et tout ça. Pour le côté sexuel, on a clairement des problèmes, fortement renforcés par les tabous, les préjugés,les stéréotypes sexistes (sur les hommes et les femmes), bref les habituels problèmes des attitudes anti-sexe. Et tout ça, c'est sans compter les différences d'envies en fonction des personnes (qui ne sont pas toujours compatibles avec leur partenaire).
Du coup, c'est sûr qu'il y a plein de conflits et de frustrations. Bien plus que si nous vivions dans des sociétés qui reconnaîtraient que le sexe c'est normal.
Pour revenir aux « hommes nuls au lit », c'est clair qu'il y a là une exagération, mais c'est sûr que dans un contexte qui reste assez négatif sur le sexe, c'est difficile, pour les hommes et les femmes, de vraiment s'épanouir pleinement. Un bon exemple est les envies de BDSM dont il reste délicat de parler dans son couple si on veut se lancer...
Mais bon, ne parler que des hommes est absurde, évidemment. Il y a autant de problèmes chez les femmes. Le sexe, ça se fait à 2 (enfin, dans le cadre du couple classique), et si un des 2 (ou les 2 !) côtés a des réticences ou des préjugés et autres tabous, ça rend les choses difficiles. J'en parle en connaissance de cause, puisque j'ai croisé PLEIN de gens (dont des partenaires) qui avaient de sérieux problèmes avec la sexualité. Mais vu que l'auteur s'adressait avant tout aux hommes, ça n'est pas surprenant qu'il présente les choses comme ça.
Il y a par exemple quand même pas mal de personnes qui utilisent des sextoys et autres, donc la situation n'est pas totalement négative, ça montre clairement que beaucoup de gens vont au-delà d'une sexualité « basique » et limitée par les préjugés.
Après, il y a pas mal de problèmes d'attitude. Les gens qui pensent que le sexe est plus ou moins mal, ou qui sont tout simplement égoistes. J'avais croisé une fille (très active sexuellement) qui m'avait dit que j'étais « meilleur au lit » que la plupart des gars qu'elle croisait. Ce qu'elle voulait dire par là, c'est que moi, je me souciais de la faire jouir, alors que trop souvent, elle couchait avec des « beaux gosses », qui avaient de très bons physiques (sans comparaison avec moi), mais qui étaient généralement très égocentriques avec de sales attitudes : le genre qui arrive, la « baise », éjacule et se barre... Bonjour les mentalités (et l'étroitesse des pratiques sexuelles). Comparé à ça, c'est sûr que tout homme un tant soit peu décent fait meilleure impression !
Le gros problème, c'est toujours la même chose, ce sont les mentalités et le poids des « normes » sociales. Combien de filles j'ai croisé (pas juste des partenaires) qui étaient hésitantes avec leur sexualité, qui pensaient que ci ou ça était mal, pervers, et tout. Même des choses assez banales, je ne parlerai même pas de BDSM. Et ça se trouve tout autant chez les hommes d'ailleurs. Après, oui, de telles personnes (H/F) sont souvent « nulles au lit », car elles n'osent pas se lâcher sexuellement, n'osent pas accepter leurs envies et fantasmes, etc. Perso, comme je disais, j'en ai rencontré, et c'était pénible pour les 2 côtés. C'est difficile de faire surmonter leurs préjugés à des personnes comme ça, et douloureux à voir quand on sait qu'elles ont en réalité des envies de faire plein de choses.
Enfin, les relations humaines ça reste compliqué, et la sexualité le restera aussi. Ce n'est pas demain qu'on résoudra tout ça globalement.
Heureusement qu'il y a quand même pas mal de personnes (comme moi et les personnes qui lisent mes écrits) qui arrivent à aller plus loin, au moins pour leur pratiques sexuelles (le « drama », c'est un autre sujet !).
Janv
29
29 Janvier 2024
Larry
J'ai vu passer hier une vidéo YouTube, qui était un extrait d'une interview d'une pornstar par 2 filles (la 20aine), et qui discutaient du porno et des problèmes divers de ces milieux.
Comme le BDSM était mentionné (y compris dans le titre « je déteste le BDSM »), ça a attiré mon attention...
Évidemment, comme on pouvait s'y attendre, il y avait PLEIN de n'importe quoi dans ce qu'elles disaient.
Déjà, j'ai trouvé embarrassant quand elle a évoqué le porno éthique (« ethical porn »), elle avait l'air de dire que c'est du porno de base (missionaire et autres). Mais, heu, non, c'est pas ça ! Le porno éthique, ça veut dire que les paies, les conditions de travail, la façon de traiter les actrices/acteurs, (etc.) sont éthiques (parce qu'il y a BEAUCOUP de problème avec les studios porno). Ça peut donc inclure des choses hard, y compris du BDSM !
Enfin, passons. Mais je suis sans arrêt surpris (et consterné) de voir des pros, notamment dans le TDS (Travail Du Sexe) qui ignorent des choses DE BASE, c'est choquant.
Ensuite, donc, elle se plaignait de divers problèmes lors des tournages, notamment le côté pression à faire des choses qu'elle ne voudrait pas vraiment faire.
Alors, je précise, si c'était nécessaire, que je sais très bien qu'il y a PLEIN de problèmes dans le TDS, dont le porno. C'est bien connu et très répandu. Les situations abusives et autres sont fréquentes. Donc, j'ai bien compris de quoi elle parlait, et j'étais d'accord avec elle sur le fond.
Les problèmes, c'était dans le reste de leurs discours !
Par exemple, en parlant des « problèmes » du porno hard et notamment du BDSM (et similaires), la pornstar a évoqué le classique argument bidon que les « tueurs en série » avaient vu du porno de ce type... Heu, oui, ET ALORS ? Ça prouve quoi ? Des millions de personnes voient du porno hard, notamment BDSM, tous les jours, et ne sont pas devenus des tueurs (ou tueuses) en série ! Prendre le cas hors norme (un sur des millions), n'est en aucune façon une preuve. C'est TOUJOURS le même problème d'argumentations fallacieuses et de manque de logique et d'esprit critique : on ne peut PAS tirer une relation de cause à effet si facilement, encore moins sur de rares cas extrêmes et hors du commun... C'est le même argument que pour les jeux vidéos de tir : il a été largement prouvé que ces jeux ne rendent pas les joueurs (et joueuses) violents ou « psychopathes », sinon, on aurait toutes les 5 minutes des attaques dans la rue.
Un autre problème, encore un argument fallacieux, était que les plus jeunes (surtout) prennent le porno comme modèle et que voir des choses hors norme, notamment assez « violentes », va leur donner une mauvaise idée de comment doit être une « vraie relation » (notez que la critique s'adressait COMME TOUJOURS aux garçons). Alors, c'est vrai que le porno utilisé pour « s'éduquer » à la sexualité est un problème, et même un sérieux problème. Mais devons-nous arrêter le porno sous prétexte que l'éducation sexuelle est pathétique ? Ce n'est pas la faute du porno si ce -réel- problème existe !
Je me répéte : je reconnais qu'il y a PLEIN de problèmes dans le TDS, je suis même un des premiers à le dire ! Mais il faut quand même faire attention à ce qu'on dit et ne pas tenir de propos qui sont clairement faux et tendancieux (ne parlons pas de l'aspect misandriste).
Il y a une GRANDE différence entre dire « je déteste qu'on me force (plus ou moins ouvertement) à faire des scènes porno de tel ou tel type (dont le BDSM) » et dire « je déteste le BDSM » et présenter celui-ci comme étant un problème.
Janv
22
22 Janvier 2024
Larry
Je reçois 3 principaux types d'appels pour mon activité « GML » :
- hommes (qui ne savent pas lire mon annonce qui dit que je ne travaille PAS avec les hommes), c'est la majorité des appels,
- femmes,
- soit-disant couples.
Je reçois aussi parfois des appels de type « plaisanterie », généralement des jeunes (à leur voix), garçons et filles.
BEAUCOUP des appels que je reçois sont des « fakes ».
La plupart des femmes qui appellent soit ne veulent en réalité pas faire de BDSM (donc, elles ne savent PAS LIRE mon profil), soit elles veulent fantasmer et il n'y a RIEN derrière (pas de RDV, donc elles me font perdre mon temps).
Bref, c'est rare de recevoir des appels un peu sérieux.
Mais ce que j'ai maintenant constaté (et confirmé) c'est que pour les appels venant de (prétendus) COUPLES, là, j'ai carrément 100% de faux appels (fantasmes).
Vraiment ! Je n'en ai pas eu un seul qui ne finissent pas par le silence radio le plus total.
En fait, je pense même que dans -probablement- tous les cas, il n'y avait pas de « couple » là-dedans. Je suis près à parier que c'étaient à chaque fois des hommes (généralement assez jeunes, mais parfois + âgé, vu la voix) qui prétendaient être dans un couple pour pouvoir discuter puisque dès que j'entends une voix masculine, je dis directement que je ne travaille pas avec les hommes.
Ce qui m'a surpris à quelques reprises, c'est que j'avais clairement affaire à quelqu'un (un homme) qui avait passé du temps à lire mon profil et même mon mini-site de présentation, puisqu'il connaissaient par exemples mes tarifs (uniquement indiqués sur le site)...
Maintenant, pour voir s'il y a un peu de vérité là-dessous, je demande à pouvoir parler à la « femme/copine » en prétextant que c'est pour vérifier qu'elle est intéressée aussi, ou carrément, maintenant, je dis directement que c'est pour vérifier qu'elle existe parce que je suis souvent contacté par des « fakes ». Vous aurez probablement deviné la réponse que je reçois à chaque fois : « oui, on vous rappelle quand elle revient du bureau » (ha, elle bosse le dimanche ?). Et il n'y a JAMAIS de rappel. Ben voyons !
C'est énervant. Ça me fait perdre du temps.
Vous voyez, ça c'est un des problèmes MAJEURS du TDS en général et c'est très aigu dans le BDSM (le côté fantasmes est encore plus fort). Et ça montre un problème de fond pénible : les gens s'en moquent de vous faire perdre votre temps, ils n'ont aucuns scrupules. Mais c'est un métier et vous faire perdre du temps, annuler des RDV ou donner de faux RDV, ça pose un réel problème aux TDS ! Seulement voilà, les préjugés sont profonds. Mal se comporter vis-à-vis des TDS n'est pas vraiment perçu comme honteux, alors que ça l'est... Sur les forums d'escortes, il y a beaucoup de plaintes à ce sujet.
Mais ce n'est pas demain que ces attitudes changeront. Surtout vu les -honteuses- lois anti-TDS qui existent en France.
Au fait, si vous voulez entendre mon témoignage concernant mes activités GML, allez voir mon interview par Steve Haldeman :
Janv
12
12 Janvier 2024
Larry
Il y a peu, on a signalé à mon attention le profil d'un « dominant » BDSM français plus ou moins connu.
J'ai été me renseigner sur le lascar en question, et je n'ai pas été déçu ! (Je suis ironique évidemment.)
En fait, je n'avais pas reconnu son nom, mais en enquêtant, j'ai reconnu le nom d'un de ses bouquins, donc j'ai vite vu de qui il s'agissait. Je précise que je n'ai pas encore lu son bouquin (mais j'ai lu l'extrait gratuit qu'on peut trouver).
Quand j'ai regardé ses photos, j'ai été immédiatement frappé par son apparence, par le look qu'il choisit de mettre en avant.
Franchement, rien que voir ses photos devrait suffire à toute personne un peu sensée de voir qu'il y a un problème avec lui !
Sur la plupart de ses photos, il se la joue à fond, prend des mines de « dominateur », se montre arrogant, prétentieux, etc. Ça me donne envie de rire (et de vomir en même temps).
Combien de fois faudra-t-il que je répéte qu'être dominant n'est pas (ou ne devrait pas être) synonyme de mauvais caractère (ou de mauvaise attitude) ? De telles photos propagent clairement (et volontairement) un signe qu'il a une SALE PERSONNALITÉ !
Ensuite, j'ai lu un peu ses opinions sur le BDSM, puisqu'il se la joue un peu « gourou BDSM » m'avait-on dit. De façon prévisible, ses opinions étaient assez fortement orientées et nocives (même si je pense avoir vu pire, mais rappelez-vous que je n'ai lu que quelques exemples de ses idées). L'inverse aurait VRAIMENT été surprenant.
Ce n'est pas la première fois que je vois ça (chez hommes et femmes).
J'ai vu passer des exemples corsés ces dernières années.
Un de ceux qui m'ont le plus marqué, c'est le cas d'un de ces HORRIBLES dominants d'une secte BDSM française bien connue (notoire pour abriter des personnes immondes et abusives). Ce gars-là, il suffit de voir UNE SEULE de ses photos pour comprendre tout de suite à quel type de @#! on a affaire. D'habitude, je dis toujours qu'il faut se méfier des apparences, rien n'indique qu'on fait du BDSM sur le visage, et rares sont les personnes qui ont le physique de leur caractère. Lui, c'est un de ces cas, et il amplifie le problème avec ses poses dominantes et limite menaçantes. Sincèrement, QUI peut avoir envie d'être en relation avec quelqu'un qui a un sale caractère (notoire) et qui le projette ainsi partout ? Je me rappelle du cas le plus frappant : une photo de lui, avec une mine à FAIRE PEUR, sur une affiche pour un Munch : il faudrait être CINGLÉ(E) pour aller à ce Munch en ayant une telle photo en couverture !
Un autre exemple qui m'avait frappé, c'était pendant un Munch, un couple : l'homme dominant (nettement + âgé) montrait une telle suffisance (sur son visage et son attitude générale, sa gestuelle et tout), c'était stupéfiant. Et contrairement aux règles, il s'affichait CLAIREMENT comme faisant du BDSM avec ses vêtements et surtout ceux de sa soumise qui était clairement habillée au « format BDSM », et qui restait debout à côté de lui (qui était assis). Voir ça, ça m'a écoeuré, on voyait CLAIREMENT à son comportement que c'était un sale type. Et pourquoi n'ont-ils pas été virés du Munch alors qu'ils ne respectaient pas les règles (en étant habillés de façon BDSM, ce qui attirait l'attention) ?
C'est effarant !
Ce qui me dégoûte, je sais que je me répéte, c'est qu'il y ait tant de personnes ayant de sales attitudes et personnalités dans le « milieu public BDSM » en France. Ça n'est pas sans conséquences, dont l'image (négative) que ça donne du BDSM et des personnes qui en font, en renforçant certaines idées reçues négatives...
Ne vous étonnez pas après si je suis très réticent à suggérer à des personnes d'aller visiter les événements, même juste les Munchs BDSM.
Déc
21
21 Décembre 2023
Larry
C'est bientôt Noël !
Alors, avez-vous été sage ? Ou avez-vous été vilain ou vilaine ?
Vous me direz, dans le BDSM, être vilain (ou vilaine) n'est pas forcément mal, ça peut être le but recherché (être « vilain/ne » pour provoquer une « punition »).
Du coup, ça rend les choses un peu plus compliquées, LOL.
Bon, vous allez me dire que Noël, pour beaucoup de personnes, c'est une fête (religieuse ou non) qui se passe en famille, et les cadeaux sont avant tout pour les enfants... Du coup, dans ce contexte, le côté BDSM sera un peu incongru : je ne pense pas que beaucoup de personnes s'offrent des cadeaux orientés BDSM devant les enfants, parents, grands-parents, voire cousins et cousines, etc.
Mais, on peut quand même se faire des choses en privé, dans son couple, n'est-ce pas ? Si on est en couple sans enfants, on peut même utiliser le sapin, sinon, tant pis !
En tout cas, c'est sûr que Noël peut servir de prétexte pour s'offrir des accessoires BDSM (ou juste sexuels), des vêtements, et autres, ou simplement des « bons » du style « bon pour une séance BDSM dans le Donjon XYZZ, valable toute l'année 2024 ». Ou carrément, pour faire des pratiques, après tout. Et si vous (ou votre partenaire) n'avez pas été sage, c'est LE moment pour appeler le « père fouettard » (ou la « mère fouettard »), hé hé.
En tout cas, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans les sites de sexshops sur internet, ils poussent FORT pour encourager à faires des achats de Noël de type adulte. Et pour le BDSM, pareil, bien évidemment.
Perso, le magasin Dèmonia me harcèle de messages de ce type depuis ces dernières semaines...
En tout cas, que votre Noël soit BDSM ou pas, bon Noël !
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