RDV BDSM : louer une chambre d'hôtel

Janv 28
RDV BDSM : louer une chambre d'hôtel 28 Janvier 2023 Larry

Un des GRANDS problèmes quand on fait du BDSM, c'est d'avoir un local adapté. C'est surtout important si on fait des choses un peu bruyantes.

Faire du BDSM chez soi peut être un problème : murs qui laissent passer le moindre bruit, famille, colocataires, etc.

En plus, il n'est pas toujours possible (ou raisonnable) d'inviter quelqu'un qu'on ne connait pas encore, si on en est aux premiers RDV.

Du coup, ça pose un réel souci : où aller pour faire vos ébats BDSM ?

La solution des clubs n'est PAS une solution, pour la majorité des gens : on est en public, difficile de s'isoler, il y a le risque de tomber sur des trouble-fêtes, c'est cher, difficile d'accès, ouvert surtout en soirées, pas en journée (et encore moins en matinée). Bref, il faut trouver autre chose !

Une bonne solution serait les « Love hotels », à la japonaise. Malheureusement, alors qu'au Japon, ça se compte par milliers, en France, c'est rare, souvent cher, pas aisé d'accès (puisque rares). En plus, le nom peut repousser, j'ai déjà plusieurs fois essayé d'y inviter des filles, sans succès, elles se défilaient tout de suite (je pense qu'il y a encore des associations négatives, en France, à ces types d'hôtels).

La solution restante, finalement, c'est tout simplement de louer une chambre d'hôtel.

L'ennui, c'est qu'en général, quand on va à l'hôtel, c'est pour y passer la nuit (ou plusieurs jours). Or, pour faire du BDSM, surtout si vous faites des rencontres assez brêves, ce n'est pas adapté, pas pratique, et CHER.

Pourtant, il y a une solution, qui a connu pas mal de développement depuis des années : louer une chambre dans la journée.

On peut tout simplement aller demander à un hôtel s'ils ont des chambres dispos juste pour quelques heures, ou pour l'après-midi, etc. Les hôtels sont généralement assez vides en journée, donc, en fait, ça les arrange de pouvoir louer des chambres même quelques heures, et du coup, les tarifs sont plus abordables.

Évidemment, ça vous fait penser à la notion (un peu dépassée) des « hôtels de passe », mais on n'en est plus là. D'ailleurs, en journée, il y a pas mal de locations faites pour des réunions, ou juste faire des pauses lors d'un séjour, etc.

J'ai lu des articles de personnes qui demandaient comment faire, si on peut louer comme ça, et la réponse est oui, on peut, c'est classique.

Visiblement, pas mal de personnes sont embarrassée à l'idée de faire ça, mais il n'y a aucune raison, même s'il est évident, venant en couple, que vous venez pour « coucher ». On n'est plus dans les années 1950 ! Il n'y a plus de raisons de se sentir gênés.

Évidemment, l'ennui c'est que vous ne savez pas à l'avance le prix et s'il y a des chambres dispos... Du coup, il existe des sites internet qui font intermédiaires : ils listent les hôtels (par ville, etc.) qui ont des chambres dispos et donnent les prix. On fait une recherche, on choisit, on va à l'hôtel et on paie sur place. C'est pas mal, et il existe plein de sites comme ça. Par contre, le souci, c'est que peu d'hôtel y participent, donc le choix est très limité, mais c'est super pratique, et ça évite les incertitudes (surtout le tarif).

J'ai vu aussi des gens qui recommandaient les motels et les trucs du genre automatisés, où on paie par carte à un « distributeur », il n'y a pas de réception, donc pas de problème ou à se sentir gênés. Le p'tit problème, c'est que ces hôtels-là sont souvent en bordure de villes, pas toujours à des endroits très accessibles.

Enfin, tout ça n'est quand même pas donné, et il faut se méfier de certains hôtels qui sont insalubres, j'ai lu des commentaires, à faire peur, pour certains petits trucs situés à Paris, BRRR !

Au final, dans Paris, il faut bien compter dans les 60 à 80 euros (parfois bien plus), en matinée ou en après-midi. Mais c'est mieux que ne pas savoir où aller !

Attaches : utiliser des sangles

Janv 28
Attaches : utiliser des sangles 28 Janvier 2023 Larry

Le Bondage, j'adore ! Beaucoup de monde aime ça d'ailleurs, c'est une des pratiques BDSM les plus courantes (probablement dans le top 5 ou même dans le top 3).

Pour faire du Bondage, il FAUT des accessoires, évidemment !

Ce que je préfère, perso, ce sont

  • pour la pure restriction de mouvements : la combinaison de chaînes autour du lit + menottes,
  • pour les sensations : l'utilisation de cordes en chanvre (ou équivalent).

Évidemment, avoir des chaînes autour du lit, c'est super sympa, mais ça pose des p'tits problèmes si on n'est pas chez soi... Or, poser un système comme celui que j'ai chez moi, ça prend du temps, on ne peut pas le faire lors d'un RDV, surtout à l'hôtel.

Du coup, une autre solution pratique, c'est d'utiliser un système de sangles (à défaut de pouvoir mettre en place des chaînes).

Ça se trouve assez souvent en kit (sangles + menottes) dans les sex-shops. Certains sont pas mal du tout.

Mais, perso, j'aime assez avoir des sangles basiques, utilisables de toutes les façons qu'on imagine, et qu'on peut couper ou adapter sans avoir à regretter de démolir le kit (qui n'est pas forcément donné).

On peut facilement trouver des sangles en magasins de bricolage.

Typiquement, elles sont vendues en bouts de 5m ou 2,5m. Par contre, pour le choix des couleurs, c'est un peu misérable : j'ai trouvé noir (le mieux, car c'est neutre et passe partout) ou orange (assez violent, limite fluo), il existe aussi bleu, mais j'en vois moins souvent.

Les 2 longueurs ont leur utilité. Mais il faut se méfier : des 2,5m, c'est trop court pour faire le tour (en largeur) d'un lit à 2 places, pour ça, il faut des 5m.

Les sangles de la photo ci-dessus ont coûté de 2,99 à 5,80 euros. C'est vraiment dérisoire vu leur flexibilité et qu'elle sont réutilisables.

Deux des meilleurs utilisations, sont pour passer sous le lit, on fait des noeuds qui font boucle et qui permettent de fixer des menottes. On peut aussi tenter de directement utiliser les boucles, mais là, il faut VRAIMENT viser juste, pas facile (et pas flexible). Les plus courtes peuvent être utilisées pour les attacher aux coins du lit (tout ça dépend du type de lit).

On peut aussi tenter de les utiliser comme liens, autour du corps, mais perso, je trouve que des vraies cordes sont mieux. Les sangles, a priori, peuvent laisser moins de traces, mais sont plus dures à faire tenir en place, et sont glissantes.

Enfin, elles peuvent tout simplement servir à tenir en place des choses : serviette ou autre accessoires (genre fuck-machine).

En conclusion : les sangles sont des accessoires presque indispensables, à avoir dans votre « boîte à outils BDSM » !

Article bidon qui délire sur la prostitution, le shibari et le BDSM

Janv 26
Article bidon qui délire sur la prostitution, le shibari et le BDSM 26 Janvier 2023 Larry

Je viens juste de revisiter un article que j'avais laissé ouvert il y a quelques temps sur ma tablette pour examen plus détaillé...

Mon diagnostique : Waouh !

Cet article est si pourri (et honteux), qu'il s'est propulsé direct dans mon « top » des pires conneries (excusez la vulgarité) nocives que j'aie lues depuis bien longtemps ! Ce qui n'est pas une mince affaire, vu le nombre de stupidités qui me passent sous les yeux.

(Je refuse de faire de la pub à des torchons pareils, donc je ne donnerai pas l'adresse du site.)

C'est impressionnant. Vraiment, ça tient du prodige. Comment est-ce possible d'être si ignorante, hypocrite, malveillante et pleine de tant de haine envers les hommes ?

Je ne vais pas tout détailler. Mais voici les grandes lignes.

L'auteure commence par des vrais délires sur la prostitution. Inexcusable. Franchement, c'est si loin de la réalité que c'est inexcusable. Elle ne sait pas de quoi elle parle, elle délire sur les hommes qui « avant allaient tous voir une prostituée pour fêter leurs 18 ans » (n'importe quoi !). Elle fait suivre ça d'accusations toxiques odieuses contre les hommes, qui sont clairement diffamantes. Bref, passons les détails.

Mais, la raison pour laquelle j'étais arrivé sur cet « article » (on devrait plutôt dire un pamphlet anti-hommes), était évidemment qu'il y avait un angle BDSM...

Elle part donc ensuite sur le « Shibashi ». Quoi, vous ne connaissez pas ? Ha oui, pardon, parce qu'en fait, elle ne sait même pas comment on écrit Shibari... Je veux dire, sérieusement, ça montre le degré de sérieux de l'auteure (comme le reste de son écrit). Ensuite, elle nous sort, évidemment, des délires du genre que le « Shibashi », c'est uniquement pour attacher les femmes, et bla bla bla (remarques sexistes et anti-hommes suivent). DE QUOI ELLE PARLE ? Elle n'a même pas passé 5 minutes à se documenter, c'est clair ! Le Shibari, réservé aux femmes ? Dans quelle dimension parallèle ? C'est embarrassant une telle ignorance.

Et bien sûr, toutes ses élucubrations sont entrecoupées d'attaques virulentes contre les hommes, que tout ça c'est de la domination (au sens subjugation) des « pauvres femmes qui sont des victimes ». N'importe quoi...

Elle ose même référencer « 50 nuances de Grey », et l'utiliser pour dénoncer le BDSM. Il faut oser, ou plutôt, être à 100% ignorante pour dire ça quand on sait que « 50 nuances » a été vigoureusement dénoncé dès son apparition par tous les gens qui font du BDSM comme n'étant pas du BDSM, mais une série sur une relation abusive toxique.

Elle essaie ensuite de contraster l'idée que le BDSM est progressiste, alors qu'en réalité « c'est pas bien, ce sont des gros méchants » (je paraphrase lourdement, évidemment). Pffff. Quel tissu de stupidités ! Combien de fois il faudra expliquer que le BDSM c'est super répandu, pas que chez les gens qui sont progressifs d'ailleurs, et que ce sont juste des pratiques sexuelles qu'on regroupe parce que c'est pratique, il ne faut pas voir au-delà ! Même les gens qui sont à fond dedans (comme moi), ne répondent pas à ses descriptions, elle ne sait pas de quoi elle parle !

J'arrête là, ça me décourage trop de simplement penser à des choses comme ça.

Comment est-ce possible d'écrire des articles si virulents, accusateurs, et qui contiennent 100% de n'importe quoi ? En tout cas, ça m'en a dit long sur la mentalité (et le total manque de sérieux et d'honnêteté intellectuelle) de son auteure. Vraiment pathéthique !

Le BDSM n'est PAS un CRIME. Le BDSM n'est PAS illégal !

Janv 20
Le BDSM n'est PAS un CRIME. Le BDSM n'est PAS illégal ! 20 Janvier 2023 Larry

Arrrrgh !

NON, le BDSM, ça n'est pas illégal ! Ça n'est pas un crime non plus !

Il faut arrêter les délires !

Une fois encore je suis tombé sur des stupidités sur YouTube. Encore une fois, le total n'importe quoi !

C'est effarant de voir le nombre de personnes qui se posent en « expertes » du BDSM et qui ensuite racontent n'importe quoi ou mélangent le vrai et le faux. Le FAUX, quelqu'un qui est réellement expert ne devrait PAS tomber dedans ! C'est intolérable !

N'oubliez pas que ces gens-là font du mal, potentiellement BEAUCOUP de mal, avec leurs mauvais conseils.

Cette fois-ci, je veux parler de cette vidéo :

  • BDSM is a CRIME! (ou « le BDSM est un crime ! », https://www.youtube.com/watch?v=BsKjdMeAeh8)

J'ai un peu parcouru ses autres (nombreuses) vidéos, mais je n'ai pas eu la patience et courage de tout écouter, il y avait pas mal de n'importe quoi aussi dedans. Notez qu'il fait du BDSM depuis longtemps, j'ai même retrouvé son profil sur le site BDSM FetLife.

Bon, commençons... Pfff. (Je ne parlerai pas non plus de sa façon de parler, de son ton, qui me fait grincer des dents, argh, insupportable.)

Sa vidéo est intitulée « le BDSM est un crime ! ». Il commence sa vidéo en parlant du risque que les gens qui font du BDSM puissent ignorer que dans certains pays (dont les USA), le BDSM est un crime (illégal).

NON. C'est faux !

Le BDSM, ça n'est PAS illégal (ou un crime) !

Je vois passer ça de temps en temps, y compris sur les forums (la dernière fois, c'était il y a quelques mois), mais c'est complètement absurde, STUPIDE, de dire ça !

D'ailleurs, quand vous écoutez ce qu'il dit, il se contredit presque immédiatement !

Ce qu'il veut VRAIMENT DIRE (de façon spécieuse), c'est que certaines pratiques BDSM peuvent, dans un certain contexte, être associées (ou devenir) à des violences, de l'abus, de la maltraitance, qui sont, évidemment, des choses illégales.

Ce n'est pas pareil que de parler du BDSM en général !

Les mots, ça compte, surtout quand on fait des grandes annonces alarmistes et généralisantes.

Je ne parlerai même pas du fait qu'il ignore volontairement que la plupart des gens font un BDSM assez léger (et ne savent même pas que leur fessée du samedi soir est du BDSM), ou que leurs activités BDSM n'ont RIEN de violent !

Ce qui est fascinant, c'est qu'ensuite la majorité du Podcast est passée à discuter du consentement, parce qu'il parle du risque que quelqu'un change d'avis après une « séance BDSM » et aille porter plainte pour abus/agression. Reste que le titre était BIDON, du click-bait, et ses discussions qui suivent n'y changent rien.

Vous n'imaginez pas comme ça m'énerve d'écouter des gens comme ça, qui pontifient, qui donnent des leçons, tout en partant de prémisses qui sont BIDONS ou toxiques.

GRRR

Le « Normal » dans le BDSM

Janv 20
Le « Normal » dans le BDSM 20 Janvier 2023 Larry

« C'est comme ça dans le BDSM » ou « c'est Normal dans le BDSM » (ou équivalents) sont des phrases qui reviennent un peu trop souvent dans le BDSM, alors qu'en réalité tout ça, c'est du crottin de mammouth.

Ce type d'expressions sont toujours utilisées par des gens de mauvaise foi, des extrémistes, des prédateurs (hommes et femmes).

Elles constituent un des pires pièges du BDSM, surtout quand on débute.

J'en parle assez souvent, parce que c'est récurrent et vraiment problèmatique.

J'ai aussi remarqué qu'il y a pas mal de gens qui utilisent cette idée, cette attitude, même sans l'exprimer de façon aussi directe...

C'est vraiment fou de voir qu'on peut encore avoir de nos jours des personnes qui restent à camper dans des visions du BDSM ultra-nocives et qui essaient de propager une « bonne parole » aussi hypocrite et toxique. Ils et elles y ont évidemment un intérêt personnel, mais au-delà de ça, c'est si GROS qu'on peut se demander comment ça peut encore exister et passer.

Perso, je me répète, mais je maintiens que ce genre de STUPIDITÉS immondes persistent en bonne partie parce qu'il n'y a pas assez d'éducation sexuelle (toujours la fameuse « peur du sexe ») et une presque totale méconnaissance du BDSM. Alors que quand on y réfléchit, le BDSM, c'est assez simple à comprendre (enfin, les idées de bases en tout cas) : on ne parle pas d'un domaine où il faut faire 5 ans d'études pour comprendre de quoi on parle...

Et ce qui est encore plus FOU, c'est de voir que de nos jours, il y a BEAUCOUP d'infos sur le BDSM, accessibles aisément par internet, bref, il est facile de se renseigner et de comprendre quand on vous dit n'importe quoi et tente de vous « bourrer le mou ».

Je me demande s'il ne faudrait pas que je dédie un article de mon site juste à ce sujet. Mais je ne suis pas encore sûr de comment le présenter, parce que finalement, l'idée sous-jacente est triviale et sa solution aussi. J'ai peur de vite tourner en rond...

Il faudrait que je trouve un meilleur angle de présentation du problème, histoire d'aller plus loin que mes explications déjà existantes.

C'est un problème IMPORTANT, c'est pour ça que je réfléchis pas mal à ça.

J'avais aussi prévu un article sur les « pièges du BDSM ». Le « normal » en fait clairement partie. Ce serait peut-être une meilleure place ?

Bon, je ne sais pas encore, il va falloir que je continue de méditer sur tout ça.

Vous voyez, écrire des articles n'est pas toujours aisé même si on a plus ou moins trouvé le sujet. La façon de présenter, peut-être des exemples, le raisonnement, et un minimum d'arguments sont requis pour avoir un article d'une longueur minimale...

À suivre.

« Intelligence Artificielle » et délires : c'est EFFRAYANT !

Janv 20
« Intelligence Artificielle » et délires : c'est EFFRAYANT ! 20 Janvier 2023 Larry

J'avais déjà évoqué un des -sérieux- problèmes des délires qui entourent l'IA (Intelligence Artificielle) quand j'avais parlé des discours complétement FOUS à propos des soi-disant « robots sexuels ».

J'y dénonçais vigoureusement les auteurs/res qui parlent de ces « robots » comme s'ils avaient une intelligence (au sens proche des humains, ou même des animaux) alors que c'est 100% BIDON, ils n'ont AUCUNE réelle intelligence, pas plus qu'une poupée qui pleure et dit « Maman ».

Et croyez-moi, les délires sur ces sujets ne sont PAS sans conséquences, souvent sournoises. Dans le cas des robots (poupées) sexuels, par exemple, l'idée qu'ils puissent avoir de l'intelligence (LOL) est utilisé à fond pour stigmatiser les hommes. C'est un super prétexte pour TOUS les délires anti-hommes, et croyez-moi, j'en ai vu passer, à faire PEUR.

Tout ça alors que RIEN n'est vrai là-dedans ! RIEN DE RIEN.

Je rappelle que je suis (étais) informaticien pro, j'ai eu mon premier ordi en 1984... Je connais ces sujets.

Mais ce qui m'effraye VRAIMENT, ce ne sont pas ces délires sur les « robots sexuels » : ça, c'est un sujet super étroit, d'une portée très limitée, même si ça reste ultra-nocif. Moi, ce qui me fait de plus en plus PEUR, et je veux dire VRAIMENT PEUR, c'est que l'idée que « l'Intelligence Artificielle » soit de plus en plus perçue comme étant une réalité par le grand public et, pire, par les diverses « autorités » (justice, administrations et autres).

Comprenez-moi bien : ce qu'on appelle actuellement « IA », ça permet de faire des tas de choses utiles, parfois très utiles. Je ne nie absolument pas que ce soit des performances techniques et qu'on puisse en tirer un réel avantage. (Je ne détaillerai pas les soucis d'ABUS qu'ils créent aussi.)

Le souci, c'est que tout ça, c'est super, MAIS, ça n'est PAS de l'intelligence au sens que la quasi totalité des gens l'imaginent ! À de rares exceptions, les gens ne réalisent pas les énormes LIMITES de ces outils.

Et ce qui fait PEUR, VRAIMENT PEUR, c'est que de + en + de gens sont près à faire confiance à ces outils, à croire l'ordinateur, aveuglement, sans réaliser qu'il n'y a AUCUNE réelle réflexion derrière.

Vous avez lu ou entendu le « scandale » qui était survenu, il y a un moment déjà, quand un programme d'IA avait étiqueté des visages d'hommes noirs comme étant des gorilles ? Tout le monde avait hurlé au « racisme ». C'est EFFRAYANT ! Il n'y avait PAS de racisme là-dedans : pour qu'il y ait du racisme, il aurait fallu que le programme soit autonome, qu'il COMPRENNE VRAIMENT les choses, ce qui n'était pas le cas. L'IA ne pense pas, n'a pas d'intentions (bonnes ou mauvaises), pas de recul, pas de véritable intelligence. Elle ne « comprend » même pas ce qu'est un humain (ou un gorille). On ne peut pas parler de racisme quand on parle d'un objet qui n'a AUCUNE volonté propre ! Pour vous donner un point de comparaison : imaginez qu'une équipe de touristes visitent une forêt, et un arbre ou une branche tombe et tue un visiteur. Si ce visiteur était le seul noir du groupe, direz-vous que l'arbre était raciste ? NON, évidemment ! Cet arbre a zéro intelligence, pas d'intention, pas de compréhension de la différence entre « noir » et « blanc » (ni même de ce qu'est un humain !).

Le souci, c'est que la majorité des gens n'ont pas les connaissances ni le recul pour voir au-delà de l'apparence d'intelligence de tous ces outils. Il est très facile de donner l'impression qu'un programme est « intelligent », du moins, tant qu'on ne cherche pas à vérifier qu'il s'agit réellement d'intelligence. Ce n'est pas nouveau, des programmes qui simulent des discussions intelligentes, ça existe depuis les années 1960, et si on n'est pas prévenus, au début, on a l'impression de dialoguer avec un humain, au début, parce que rapidement, on peut voir qu'il y a des bizarreries, et si on creuse, ça devient CLAIR qu'on n'est pas face à une vraie personne.

La raison de ce nouvel article sur le sujet est que j'ai lu un article sur le cas d'une américaine qui avait été condamnée pour ne pas avoir fait son travail (à distance), en bonne partie sur la foi d'un programme d'IA. Programme qui est une totale boîte noire : il pourrait à 100% dire n'importe quoi ! Et ce qui est EFFRAYANT, c'est que visiblement juge et avocats ont pris son « analyse » au pied de la lettre, sans se poser de questions. Pourquoi ? Parce qu'il y a cette idée HORRIBLE et FAUSSE que les ordinateurs sont infaillibles, donc une IA aura forcément raison ! Effarant quand on sait qu'il y a ZÉRO intelligence derrière, le programme pourrait tout aussi bien jouer à pile ou face pour ses décisions, sans que personne ne le voit...

Ne vous y trompez pas : c'est un sujet extrêmement sérieux, avec des ramifications nocives dont presque personne n'est conscient (même dans l'informatique). Alors que notre monde se repose de plus en plus sur des outils de ce genre, ne pas reconnaître leurs ÉNORMES LIMITATIONS pose un réel danger !

(Je parle d'un danger social évidemment : rien à voir avec « Skynet », surtout qu'il n'y a AUCUNE intelligence là-dedans, rappelez-vous.)

Malheureusement, l'éducation en technique et informatique est très faible, et les discours (hypocrites, car il y a d'énormes bénéfices financiers derrière, évidemment) sur la réalité de l'IA sont très convaincants, ça n'annonce rien de bon pour le futur.

Vous voyez, en comparaison des problèmes de la présence grandissante d'outils pseudo-intelligents (mais vraiment STUPIDES), le problème des soi-disant « robots sexuels » est si minime qu'on peut l'ignorer...

La « terreur » dans le BDSM : ma quête d'accessoires

Janv 19
La « terreur » dans le BDSM : ma quête d'accessoires 19 Janvier 2023 Larry

J'ai déjà parlé des problèmes de peur dans le BDSM, notamment la peur de se lancer.

Mais dans cet article, je voudrais en parler sous un tout autre angle, plutôt proche du « Mindfuck ».

Parlons donc de la Terrrreuuuuurrrrr dans le BDSM (LOL).

Bien entendu, je parle ici de la peur (« terreur ») fictive, façon jeu de rôle, qu'on peut apporter dans une « séance » BDSM, et du problème de trouver des accessoires...

L'autre jour, j'ai fait une recherche pour des instruments utilisables pour cet usage.

J'avais en tête un faux pistolet (dont on voit clairement qu'il n'est pas réel) et un faux couteau (en plastique, qui se tord).

J'avais de tels accessoires, hérités de mon enfance. Malheureusement, avec les déménagements familiaux de ces 2 dernières années, tout a été chamboulé chez moi et dans ma cave (où je ne peux même plus entrer tellement elle est pleine !). Du coup, je ne sais plus où sont pistolets et couteau. Dommage, surtout pour le couteau qui était un couteau « indien », ayant un très bon look, il avait même du « sang » peint sur la lame, LOL.

J'ai donc fait une recherche pour remplacer tout ça.

On peut trouver pas mal de choses, mais la majorité des pistolets par exemple sont soit TROP réalistes (paintball et autres), soit trop éloignés de la réalité.

Pour les couteaux, j'ai cherché dans les magasins d'arts martiaux, je sais qu'on en trouve pour l'entraînement.

J'ai eu du mal à trouver ce que je voulais !

Presque tout ce que je trouvais était indisponible, hors stock, etc.

Enfin, j'ai fini par trouver un couteau correct (voir photo 1), pas aussi bien que mon ancien couteau « indien », mais qui semble relativement vrai, tout en étant totalement souple (voir photo 2).

Quand au pistolet, je l'ai tout bêtement trouvé dans un Carrefour où je vais régulièrement : à tout hasard, j'étais allé jeter un oeil au rayon enfants, et ils avaient un modèle correct (pas trop gros, pas trop irréaliste).

En plus, tout ça était pas cher : 7,80€ en tout !

Avec ces 2 accessoires, je pourrai maintenant faire des jeux de rôles du type « agression » ou « menaces ». Du genre, mettre le couteau contre le cou et demander à une fille qu'elle se déshabille avant de l'attacher sur le lit, etc.

On peut tomber plus ou moins dans le « Mindfuck », mais ça reste « soft » : on sait bien que c'est un jeu. Il y a des gens qui utilisent de vrais couteaux (et autres lames) y compris pour faire du « knife-play », mais c'est un autre type de pratiques, et qui peuvent réellement être dangereuses, bref, à ne pas faire avec n'importe qui ni n'importe comment.

Pour mon usage, qu'on voit clairement que ce sont des jouets, et surtout qu'ils ne soient pas VRAIMENT dangereux, c'est plus que préférable...

Je pense que je rédigerai un article pour mon site sur ces sujets un de ces jours...

À suivre.

De l'importance de rédiger un BON profil et de soigner son attitude !

Janv 19
De l'importance de rédiger un BON profil et de soigner son attitude ! 19 Janvier 2023 Larry

Je sais que je me répète sans arrêt, voire que je radote sur ce genre de choses, mais je vois sans arrêt des profils sur le site BDSM FetLife qui contiennent tellement de n'importe quoi que je ne peux pas ne PAS en parler !


Avant tout, je voudrais parler d'un profil que j'ai connu parce qu'une -très- jeune femme, avec qui j'avais un peu discuté sur FetLife, l'avait rencontré lors d'une soirée et il était devenu son « mentor ».

Aïïïïïïïïe !

Quand j'avais été voir la fiche de profil du gars, j'avais été STUPÉFAIT !

Rien que son pseudo m'aurait donner envie de l'éviter ! Et si vous aviez vu sa photo ! Hallucinant, un des pires exemples que j'aie jamais vu : look prétentieux, arrogant, et tout, impossible de décrire le WTF? que ça m'a fait pousser en voyant ça.

MAIS, ce n'était pas tout, oh non ! En plus, le gars avec de multiples relations dans son profil : marié, une amante, plus une demi-douzaine d'autres profils (de femmes)...

COMMENT avait-elle pu en quoi que ce soit faire confiance à un mec comme ça ? C'est évident, juste en regardant son profil, sans même avoir besoin de creuser ses commentaires et autres, que c'était un sale type, ayant une mauvaise attitude.

Remarquez, elle a dû finir par s'en apercevoir, parce que, hier, j'ai été revoir son profil et elle n'était plus dans sa liste de relations...

J'en rirais si le sujet n'était pas si sérieux...


L'autre point que je voulais soulever est les « followers » (profils qui vous suivent).

Quand vous allez voir un profil de femme, vous avez presque toujours une liste, parfois énorme d'hommes (avant tout) qui suivent son profil.

C'est fou, le nombre HALLUCINANT de profils allant de ridicules à stupides (et je suis gentil) que j'y vois !

L'autre jour, j'ai fait un passage sur une douzaine de tels profils qui suivaient une jeune femme.

Mais COMMENT peut-on être si STUPIDES ? Je passerai rapidement sur les photos de pénis qui illustrent certains de ces profils... La plupart avaient des profils totalement VIDES (vraiment vide : pas une ligne de texte), ou une ou 2 lignes bidons. Un ou 2 tentaient de se la jouer « grand maître » donneur de leçon et qui donnent des « conseils » et « avertissements » aux femmes soumises, qui sont 100% transparents.

Consternant !

Par contre, une chose qui m'a beaucoup surpris, c'est que je n'ai pas reconnu les habituels profils de serial-dragueurs, vous savez, ceux qui collectionnent les profils de femmes, et en suivent parfois plusieurs milliers.


Ha, on ne peut pas dire qu'il y ait là une grande démonstration de subtilité ni d'intelligence...

De quoi renforcer les stéréotypes négatifs contre les hommes sur les sites de rencontres.

Ça fait des années que je le dis, j'ai même rédigé un article sur le sujet, un profil bien rédigé, c'est IMPORTANT, et y montrer qu'on a une bonne attitude, c'est vital !

Vous me direz, l'avantage avec des gars comme ça, c'est qu'on voit DIRECT qu'ils sont à éviter. C'est comme s'ils l'écrivaient en GROS en première ligne de leur profil. LOL.

Soupir.

Ce n'est pas gagné ! Combien de temps faudra-t'il pour qu'on évolue un peu sur tout ça ?

Le problème de l'argent dans le BDSM (#5) : les tarifs genrés

Janv 13
Le problème de l'argent dans le BDSM (#5) : les tarifs genrés 13 Janvier 2023 Larry

J'ai déjà parlé récemment des problèmes de l'argent dans le BDSM :

J'en avais parlé bien avant dans un article séparé : Les PRIX du BDSM.

Hier, j'ai vu passer un article sur le site social BDSM FetLife qui parlait du problème des tarifs genrés. J'avais déjà parlé du problème dans mon article « 100 euros : la différence entre Hommes et Femmes pour aller à une soirée BDSM... ».

Si la notion de tarifs genrés ne vous parle pas : ça consiste à faire payer l'entrée des clubs et autres évènements BDSM payants en fonction du genre. Les hommes paient presque TOUJOURS plus, et les hommes seuls paient des tarifs allant jusqu'à l'exorbitant (100 voire 120 euros la soirée, pour les pires cas que je connais). Les femmes paient toujours le moins. Remarquez que les tarifs à prix unique (non discriminant) existent, mais sont en minorité.

Notez que ces tarifs sont fortement discriminants ! Contre les plus jeunes (qui ont généralement moins de moyens) d'abord, et contre les hommes seuls surtout, mais même pour les autres... J'ai lu, entendu et on m'a confié un bon nombre de fois que tout ça, c'est TROP CHER. Surtout si vous y ajoutez le problème du déplacement aux évènements, des boissons (à prix « inbuvables »), ou du « dress-code » (qui peut demander un investissement financier pas négligeable).

Les commentaires dans cette discussion (sur FetLife) étaient, comme souvent, du n'importe quoi, à côté de la plaque, parfois carrément toxiques et/ou STUPIDES.

Mais ce qui me fascine quand ce sujet (bien connu) est abordé, c'est que PERSONNE ne pointe du doigt les VRAIS problèmes des évènements BDSM.

Ce n'est pas la première fois que je souligne tous ces problèmes, et franchement, ils n'ont rien de complexe : il suffit de regarder comment ça se passe, de réfléchir un minimum, pour les comprendre !

Si les clubs et autres évènements voulaient VRAIMENT avoir plus de clientèle, il faudrait déjà qu'ils fassent un GROS EFFORT de remise en question et rendre leur sites, leurs annonces et leurs évènements plus ATTIRANTS ! Parce que là, actuellement, ça ne donne pas du tout envie d'y aller, c'est catastrophique !

Si même moi qui suis un pro qui connait super bien le BDSM, qui ai aussi l'habitude d'internet (je suis, enfin j'étais, informaticien pro), je trouve que c'est mal fait, pas clair, que RIEN n'est réellement explicité ou expliqué (comment venir, ou comment trouver la salle, par exemple), même le dress-code est souvent ambigu et pas du tout clair. Comment est-ce possible ? Ça ne demande presque aucun effort de changer au moins cet aspect, c'est super facile à faire !

De façon générale, les évènements ne font RIEN pour attirer les gens, surtout les nouveaux et nouvelles.

C'est ça le VRAI problème des soirées (et autres évènements) BDSM. Si on y ajoute les tabous et autres sur le sexe, le nombre dérisoire de clubs s'explique soudain.

(Je n'insisterai pas sur la présence lors des soirées de porcs/truies et autres personnes sectaires qui sont tranquilou tolérées alors qu'elles ont des comportements allant du WTF? à l'immonde. J'en ai vu et on m'a remonté des témoignages pas piqués des vers... L'ambiance, ça compte, et ces gens-là pourrissent tout !)

Franchement, quand je lis leurs sites, leurs annonces, je suis consterné : QUI, quelle personne NORMALE, sera motivée pour y aller ?

Franchement, pour la plupart des cas, il faut être drôlement motivée pour y aller si on est une femme seule !

La SEULE et UNIQUE raison pour laquelle il y a encore des gens qui y vont, c'est la mystique du BDSM et l'idée ABSURDE que « c'est là qu'il faut aller pour pouvoir faire des rencontres BDSM », un des plus gros mensonges qui soit (c'est une des pires stratégies possibles).

Du coup, les hommes célibataires qui n'ont pas encore compris le problème (ils n'y trouveront PERSONNE), y vont dans l'espoir de faire des rencontres, et une minorité de femmes y va plus ou moins pour la même raison.

Il y a aussi des gens qui y iront par pure curiosité, pour voir ce qu'est le BDSM et les mystérieuses personnes qui en font. Mais c'est surtout vrai pour les Munchs (qui sont gratuits), et c'est mineur en comparaison.

Bref, si DEMAIN, les évènements s'arrêtaient, ça ne changerait RIEN DU TOUT pour le BDSM. 99,9% des gens, qui ne les fréquentent pas, ne s'en apercevraient même pas.

Et si DEMAIN, les hommes savaient tous qu'il y a ZÉRO CHANCE d'y faire des rencontres, ils cesseraient d'y aller et les clubs fermeraient direct !

Il n'y a qu'un petite minorité de gens, qui se connaissent bien souvent, qui continueraient d'y aller. Pas assez pour rentabiliser les clubs.

La SEULE autre raison d'aller en club, est de s'y donner le premier ou les premiers RDV, pour se rassurer, ou parce que le club a des équipements qu'on n'a pas chez soi (mais même cet argument est faible, parce que nombre de soit-disant « clubs », qui sont souvent des boîtes de nuit libertines et autres, n'ont presque rien comme équipement BDSM).

J'ai déjà traité ces différents angles dans ces précédents articles :

Pour revenir sur le problème spécifique des « tarifs genrés », l'idée est qu'en faisant payer peu (ou pas du tout) les femmes, on les incite à venir.

Des gens dans les commentaires appellent ça « l'offre et la demande ».

Oui, c'est très joli comme principe, MAIS, en réalité, ça ne marche pas ! Il suffit d'aller à la plupart des évènements pour se rendre compte du déséquilibre H/F énorme qu'il y a.

Les tarifs genrés ne sont clairement pas une vraie solution !

Perso, la soirée la + décente (malgré des problèmes) où je sois allé était à tarif unique et il y avait à peu près autant d'hommes que de femmes...

Cette transparence, cette information, et une attention à l'ambiance, ainsi que s'occuper des nouveaux et nouvelles est VITAL. Et plus de professionnalisme ne ferait pas de mal !

Maintenant, je ne dis pas que ça suffirait à TOUT résoudre, il y a toujours les problèmes des tabous et des idées fausses sur le BDSM, et tout. Mais ce serait déjà un sérieux pas en avant !

L'importance de l'Imagination dans le BDSM

Janv 13
L'importance de l'Imagination dans le BDSM 13 Janvier 2023 Larry

Le BDSM, ça se joue BEAUCOUP dans la tête.

Ça fait longtemps que je le dis et le souligne, parce que c'est un facteur si important.

De façon générale, dans le sexe au sens le plus large, l'imagination joue un grand rôle, y compris l'anticipation.

Quand on pense à l'aspect mental du BDSM, on pense habituellement surtout à la Domination/Soumission (D/S). Normal.

Mais, ce n'est pas limité à ça !

Prenons le Bondage : on associe d'abord ça au côté physique (la restreinte), évidemment, c'est normal. Mais quand on y réfléchit, ça a AUSSI un aspect mental fort ! Par exemple : l'idée de mise à disposition, de ne pas pouvoir résister ou éviter les coups (ou les chatouilles, etc.), bref d'être à la merci de l'autre (ou de se mettre à sa merci, bien sûr).

Prenons les pratiques de type CNC (j'ai traité le sujet dans 3 articles : introduction, sexe forcé et interrogatoire). Là encore, l'aspect mental est très important : imaginer ce que l'autre peut et va vous faire, ou ce que vous allez pouvoir lui faire est MAJEUR. Je pense même que c'est au final aussi, voire plus, important que les pratiques qu'on peut faire ensuite...

Bondage et CNC sont de bons exemples de l'importance de l'imagination dans le BDSM.

Bien sûr, il y a PLEIN d'autres aspects, plus directement rattachés à l'imagination, aux fantasmes...

Par exemple l'ambiance, mais aussi l'endroit où on fait des choses.

Même chez soi, sans avoir de salle dédiée au BDSM (que peu de gens peuvent avoir), on peut jouer sur les lumières, le décor, le son, etc.

Pour l'ambiance, l'endroit peut beaucoup jouer. Vous penserez peut-être aux clubs BDSM. Pour ceux qui sont un peu sérieux et qui ont du matériel (ce qui n'est pas le cas de tous !), et une atmosphère, ça aide à se mettre dans un « état d'esprit » BDSM. Perso, je crois que c'est un des seuls aspects positifs des clubs (avec le côté pouvoir s'exhiber). Dans le même genre d'idées, vous avez les endroits qui sont isolés ou abandonnés, où on peut faire des choses dans une atmosphère totalement différente de « la maison ».

Un autre angle, que je suis en train de creuser + profondément là où j'habite, c'est de trouver des endroits pour se changer en habits « suggestifs », du genre jupe ultra-courte, pour ensuite se balader en public... Ou encore, ne pas avoir de culotte ou porter des godes, plugs ou pinces, invisibles pour les gens autour, mais VOUS vous savez que vous avez tout ça ! Là encore, l'imagination joue puisqu'en réalité, personne d'autre ne devrait se douter de ce que vous faites (vu que c'est caché).

Enfin, je pense que l'anticipation joue aussi BEAUCOUP. Par exemple, si on discute à l'avance de scénarios, d'idées de choses qu'on va faire.

Comme vous voyez, tout ça soulève plein de sujets et de possibilités. Je pense que je vais rédiger un ou plusieurs articles sur ces aspects...

À suivre !